Actualités juillet-décembre 2008


 

1er juillet : APPEL D’UN PERE

Nous reproduisons l’appel de Guillaume, père en butte aux persécutions misandres :

Je ne sais plus trop quoi faire alors je m’adresse à vous.

Je suis déjà divorcé, ce n’est donc pas de divorce que j’aimerais parler mais de garde.

Je me suis toujours battu pour une garde partagée. Habitant à 10 kms de mon ex-femme, j’ai toujours pensé que cela réduirait les causes de problèmes, mais je n’ai pas été entendu. J’avais fait une requête l’an passé et rien n’a changé.

Aujourd’hui j’ai donc mon fils un week end sur deux et du mardi soir qui précède au jeudi matin. Travaillant sur 4 jours j’ai pu tout au long de l’année, sauf quelques exceptions, avoir mes mercredis pour profiter de sa présence.

Suite à des changements professionnels, cela ne me sera plus possible l’an prochain. En plus il n’y aura plus d’école le mercredi. Je souhaiterais donc avoir mon fils 3 week-end par mois, le laisser à sa mère le dernier week-endet revoir le mode de garde au niveau des vacances scolaires de juillet-août. Mon ex-femme enseignante a deux mois de congés et moi 3 semaines imposées en aout ! Elle ne veut rien savoir. Je paierai son retour par train le 15 aout (75 euros) et elle n’ira pas le chercher à la gare de Lyon (Paris). Mes parents devront se charger d’aller le chercher. La convention stipule que le retour est à mes frais. Mais je pensais quand même qu’elle pouvait au moins aller le chercher. Aucun dialogue possible ! Aucun aménagement possible à l’amiable. Je dois payer et faire ce qu’elle dit tout le temps. C’est très pesant ! Je me retrouverais SDF que ça lui plairait.

En couple avec un nouvel enfant né le 11 février dernier, mes charges augmentent donc considérablement, puisque je vais notamment devoir payer une assistante maternelle à plein temps à partir de la rentrée.

Pour résumer :

A charge pour moi tous les frais de déplacements pour emmener mon fils chez sa mère et pour allez le chercher. Je possède deux voitures dont une qui ne sert que pour mon fils puisque je travaille à 1 Km de chez moi.

A charge pour moi les frais de garde de mon fils : centre de loisirs puisque j’ai la garde toute la moitié de toutes les vacances scolaires.

A charge pour moi la pension alimentaire de 156,78 euros par mois.

A charge pour moi les frais d’habillement.

J’ai aussi une fille à ma charge né le 11 février dernier.

Dans 3 ans mon fils entre au collège et n’ayant aucune autorité parentale il ira sûrement dans une ville où je n’aurai plus la possibilité de l’avoir du mardi soir au jeudi matin. Puisque pas de cars entre ma ville et celle de ce collège.

J’ai toujours défendu le fait que mon ex-femme voulait foutre ma vie en l’air. Tout cela doit être très pesant pour mon fils aussi.

Je vais donc refaire une requête parce que mes moyens financiers diminuent considérablement et ma vie de couple en prend un coup ! Pourquoi toujours payer alors qu’on n’a rien à se reprocher ?

Guillaume Joubert

1 rue des Pervenches 77370 Nangis

Tél 0623735180

 

8 juillet : SPECTACULAIRE AUGMENTATION DES PLAINTES D’HOMMES VICTIMES DE VIOLENCE CONJUGALE

http://www.inhes.interieur.gouv.fr/Grand-angle-60.html

Une fois de plus les médias unanimes dénoncent aujourd’hui, sur le mode dramatique, un prétendu accroissement de la violence conjugale contre les femmes. Ils se réfèrent pour cela à la publication d’une enquête de l’Observatoire national de la violence, consacrée aux "faits de violences volontaires sur personnes majeures par le conjoint ou l’ex-conjoint" en 2007, à partir des faits "constatés" par les services de police et de gendarmerie. Nous avons pris connaissance de cette enquête (dans le numéro 14,  juillet 2008 de Grand angle, le bulletin de l’OND) et, une fois de plus, nous n’en tirons pas les mêmes enseignements que les médias. Notre analyse :

- tout d’abord, l’habituel rappel à la prudence : si nous apprécions le caractère objectif des données recueillies par la police-gendarmerie, rappelons que les faits "constatés" par ces services ne sont pas forcément avérés : il s’agit de procédures (parfois de simples plaintes) transmises à la Justice.

- en 2007, 18,7 faits de violence subis pour dix mille femmes majeures (47500 faits), soit + 31% par rapport à 2004 : certes, le chiffre a de quoi faire frémir. Pourtant les analystes de l’OND eux-mêmes l’expliquent très bien par différents facteurs : l’intensification de la collecte d’information, l’amélioration de la procédure d’accueil dans les services, et surtout l’élargissement du comptage des auteurs à l’ex-conjoint. Il s’agit donc plutôt d’une augmentation des déclarations (vraies ou fausses...) - et c’est tant mieux.

- mais du côté des hommes victimes (qui malheureusement, pour des raisons non-précisées, ne sont comptabilisés qu’en zone gendarmerie - 2317 faits - , c’est-à-dire moins de la moitié du territoire), l’augmentation est bien plus importante : + 42% depuis 2004, + 39,3 % pour la seule période 2006-2007, soit 16,7 % du total des faits, ce qui n’est souligné par aucun média. Cette augmentation est pourtant beaucoup plus signifiante, puisque les hommes ne bénéficient d’aucune campagne d’incitation ni de procédure d’accueil adaptée dans les services. Nous conseillons à ce sujet la lecture du tableau très explicite de la dernière page.

Si vous participez dans les prochains jours à des débats organisés par les médias, voici donc les bonnes questions à poser :

- pourquoi l’enquête est-elle présentée comme portant exclusivement sur les violences "contre les femmes", alors qu’elle contient aussi des données sur les violences contre les hommes ?

- pourquoi les chiffres démontrant l’augmentation des déclarations de violence contre les hommes ne sont-ils pas cités ?

- pourquoi l’accent est-il mis sur une une hypothétique augmentation de la violence contre les femmes, alors que l’augmentation de la violence contre les hommes semble, si l’on en croit ces chiffres, plus importante et incontestable ?

Exemple typique de désinformation, l’article du Figaro (zéro ligne sur les hommes victimes) :

lefigaro.fr/actualite-france/2008/07/08/01016-20080708ARTFIG00220-violences-un-fait-sur-quatre-a-lieu-dans-le-cadre-conjugal.php

à égalité avec L’humanité du 8 (zéro aussi)

humanite.fr/Le-bulletin-de-l-OND-constate-une-augmentation-des-violences-conjugaleseagir ?id_article=879182eagir

à égalité avec Le Point du 8 (zéro encore)

http://www.lepoint.fr/content/societe/addCommentarySubmit

à égalité avec Libération du 8 (zéro toujours) qui confond les "actes" avec les "faits constatés"

liberation.fr/actualite/societe/337651.FR.php

Heureusement dans le même Libé il y a une interview d’un responsable OND (sept lignes sur les hommes victimes) :

liberation.fr/actualite/societe/337718.FR.php

Pour une fois Le Monde fait un peu mieux : le 8 (trois lignes sur les hommes)  :

lemonde.fr/archives/article/2008/07/08/les-femmes-hesitent-de-moins-en-moins-a-denoncer-les-violences-conjugales_1067472_0.html

... et surtout le 9, avec un autre article, p.11, un peu plus consistant : un paragraphe entier sur les hommes !

 

A ne pas confondre : dans le même document est évoquée la mise en place par l’OND et l’INSEE d’un dispositif annuel d’enquêtes de victimation intitulées "cadre de vie et sécurité", consistant à interroger chaque année, en face à face au domicile, environ 10000 personnes des deux sexes, de 18 à 60 ans. La première a eu lieu en 2007 et porte sur les années 2005-2006, et toutes les formes de violences subies par les ménages. Voici les résultats pour la violence conjugale (violences physiques et sexuelles uniquement) :

- pour les femmes : 1,8%, et 2,6% des femmes en couple, déclarent avoir été victimes d’un conjoint ou ex, dont 7,6% déclarent avoir porté plainte (comme on est loin des 10% de l’enquête-bidon ENVEFF !). Equivalent population : 330 000.

- pour les hommes  : 0,7%, et 1% des hommes en couple, déclarent avoir été victimes d’une conjointe ou ex, dont très peu déclarent avoir porté plainte. Equivalent population : 120 000  !

C’est un événement d’importance : la première enquête française qui, à la fois, interroge les deux sexes identiquement et ne porte que sur des faits objectivables (l’enquête L’Express-Badinter ne portait que sur les violences psychiques). Les résultats concernant les femmes sont similaires à ceux des trois enquêtes francophones de même type que nous connaissons (deux québécoises, une suisse - voir la sous-rubrique VIOLENCES CONJUGALES). Concernant les hommes, le résultat, qui est habituellement à la hauteur de l’autre, est ici nettement inférieur - mais c’est bien la première fois qu’une enquête officielle reconnaît 120 000 victimes masculines !

L’inhibition des hommes dans notre pays serait-elle encore plus forte qu’ailleurs, comme le montre leur énorme réticence à porter plainte ? La procédure du face à face en est-elle responsable ? Nous attendrons de prendre connaissance du détail pour nous prononcer.

inhes.interieur.gouv.fr/fichiers/OND_rapport2007_05_resusltatsEnqVictimation.pdf (le sujet des violences conjugales est traité p.51-53)

Quoi qu’il en soit ces deux enquêtes sont pour nous un encouragement. Nous nous efforcerons d’autant plus de soutenir efficacement la cause de ces hommes, qui ont besoin d’être déculpabilisés pour accepter de parler du drame qu’ils vivent. 

 

9 juillet : "STOP THE WAR ON DADS"

Tel est le slogan brandi par deux pères anglais, Nigel Ace et Tony Ashby, juchés sur un toit en face du domicile de Harriet Harman, députée du Labour, au sud de Londres.. Ces deux hommes, militants de Fathers for Justice, étaient habillés en Batman et en Spiderman. Ils souhaitaient débattre avec Harmann des droits des pères... et ont peu été entendus, puisque celle-ci s’est contentée de dénoncer l’action du groupe au Parlement. Les deux hommes se sont laissés pacifiquement interpeller.

Un beau coup médiatique, qui est répercuté par BBC News : http://news.bbc.co.uk/1/hi/uk/7496804.stm

 

10 juillet : ENQUETES OND : L’AFP, NOUVELOBS.COM ET LE PARISIEN SAUVENT L’HONNEUR DES MEDIAS

Nous découvrons avec retard une dépêche AFP datée du 7, qui traite des enquêtes OND, intitulée Les hommes aussi sont victimes de violences conjugales. Comme on le voit, l’auteur de cette dépêche a su voir et rendre l’essentiel de l’information, et se distingue remarquablement de ses collègues conditionnés par l’idéologie dominante.

lepoint.fr/actualites-societe/les-hommes-aussi-sont-victimes-de-violences-conjugales/920/0/258719

Comme l’auteur de l’article du Nouvelobs.com, qui titre Violences conjugales : les hommes aussi sont concernés

tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20080708.OBS2035/les_hommes_aussi_sont_concernes.html

Et celui du Parisen du 8 : Un fait sur six touche un homme

leparisien.fr/home/info/faitsdivers/articles/UN-FAIT-SUR-SIX-TOUCHE-UN-HOMME_298615269

A l’inverse, nous avons découvert quel média aura traité l’information de la manière la plus ignoblement sexiste : il s’agit de France Info, qui titre sa chronique du 8 : Violences conjugales : les hommes marquent encore des poings. Sans commentaire.

france-info.com/spip.php ?article157954&theme=9&sous_theme=12

 

11 juillet : LE MINISTERE DU TRAVAIL GENE PAR LES ENQUETES OND ?

Ce jour nous avons consulté le site du Ministère du Travail, des Relations sociales, de la Famille et de la Solidarité, dont on connaît les options misandres. Dans son Espace Femmes/Egalité (ne cherchez pas l’Espace Hommes, il n’existe pas), section Les rapports,

http://www.travail-solidarite.gouv.fr/espaces/femmes-egalite/grands-dossiers/lutte-contre-violences/rapports.html

nous avons contaté la situation suivante :

- le texte du rapport de l’enquête OND police-gendarmerie, pourtant commenté par tous les médias français, n’apparaît pas (?).

- le texte du rapport de l’enquête OND Cadre de vie et sécurité n’apparaît que sous la forme d’une synthèse (mieux vaut donner le moins de place possible à des données qui invalident complètement la politique du ministère...).

- par contre, le texte de l’enquête-bidon ENVEFF de 2000 est toujours là, sous la forme et du texte complet et de la synthèse, présenté en premier comme la référence principale sur la violence conjugale. Rappelons que cette enquête, fondée sur un système extravagant de questions manipulatrices, maintes fois dénoncée, concluait à l’existence de 10% de victimes femmes, soit 10% d’hommes-bourreaux (et à 0% de victimes hommes, puisqu’elle n’interrogeait pas ceux-ci...) !

- mieux encore, de façon totalement malhonnête, le ministère essaie de concilier l’inconciliable : un autre document, Les chiffres-clés 2007, l’égalité entre les femmes et les hommes, évoque dans la même partie sur les violences conjugales (pp. 48 et suivantes) à la fois l’ENVEFF et l’OND Cadre de vie, comme si elles étaient complémentaires, alors qu’elles sont antithétiques ! 10% ou 1,8%, il faut choisir !

- ce document d’ailleurs pue le sexisme. A propos des des femmes victimes, on peut y lire (p. 52) : Elles représentent 2,6% des femmes vivant en couple. Ce pourcentage est trois fois supérieur à celui des hommes ayant déclaré avoir été victimes de leur conjoint (0,7%). Ce qui est faux, car ce dernier chiffre concerne l’ensemble des hommes enquêtés, ceux vivant en couple représentant 1%. Quand on parle de victimes (et de 120 000 victimes !), il est fortement déplacé d’essayer de minorer l’importance d’une catégorie de celles-ci au profit d’une autre ! Le même procédé est pourtant employé tout au long du document, par rapport à tous les types de violence étudiés.

http://www.travail-solidarite.gouv.fr/IMG/pdf/20073_Chiffres_cles_07_BD-4.pdf

En chiffrant la proportion de victimes femmes à 1,8, l’enquête OND Cadre de vie 2007 a fini d’ôter toute crédibilité à l’ENVEFF. Celle-ci ne peut plus servir de référence à quiconque voudra être pris au sérieux dans le débat social, chercheurs, médias, hommes politiques. Elle doit être retirée des sites ministériels, et jetée aux poubelles de l’histoire. 

 

11 juillet : "TROIS NUITS D’HOTEL OFFERTES AUX FEMMES BATTUES QUI PORTENT PLAINTE"

Info répercutée par Ouest-France, qui nous dit : "Grâce à une aide budgétaire de la préfecture du Morbihan, la gendarmerie du Morbihan pourra dorénavant payer le transport et jusqu’à trois nuits d’hôtel aux femmes victimes de violences conjugales qui oseront porter plainte. (...) Ce matin une convention a été signée entre le groupement de gendarmerie et le CIDFF (Centre d’information sur les droits des femmes)".

Il s’agit d’un cas typique de discrimination, dont on s’étonne toujours des formes nouvelles qu’elle prend : des fonds publics accordés à des victimes sous réserve qu’elles appartiennent à un sexe, alors qu’il est établi que celles de l’autre sexe en ont un besoin tout aussi pressant ! Paradoxe supplémentaire : c’est justement de la gendarmerie que viennent les données utilisées par la dernière enquête OND qui démontrent l’augmentation vertigineuse de plaintes d’hommes victimes ! 

http://www.ouest-france.fr/Trois-nuits-d-hotel-offertes-aux-femmes-battues-qui-portent-plainte/re/ofdernmin/_-662756—BKN----_actu.html

 

13 juillet : DES ETUDIANTES SUISSES CONTRE LE TABOU

Quatre étudiantes de l’Hes-So (Haute école spécialisée de Suisse occidentale) rattachée à l’Université de Genève viennent de publier un rapport de vingt-cinq pages consacré à La violence conjugale envers les hommes, qui reprend l’ensemble des références et points de vue sur le sujet que les lecteurs de notre site connaissent bien. C’est une fois de plus la disponibilité de notre ami Pascal (déjà très présent dans la conception du récent documentaire de TSR - voir Actualités 13 mars et suivants) qui leur a permis d’appréhender le sujet, d’accéder aux ouvrages objectifs sur la question (dont La cause des hommes) et de rencontrer les militants associatifs et acteurs de santé concernés. C’est pourquoi elles le remercient, et nous de même : chaque travail de ce genre, même s’il demeure plus ou moins confidentiel, permet de lézarder un peu plus le tabou.

 

19 juillet : "POUR REVOIR MA FILLE, J’AI DU ACCEPTER L’INACCEPTABLE"

Interview de François Scheefer dans les pages régionales de La voix du nord. Ce père divorcé de Marcq-en-Bareuil a été privé en 2002 du contact avec sa fille Laura, 8 ans, raptée par sa mère en... Islande. Refusant le fait accompli, il s’est lui-même installé dans ce pays, où il a obtenu après 875 jours de procédure, un jugement restaurant ses droits de visite et de communication. Lesquels sont régulièrement et impunément bafoués par son ex-épouse. Il nous brosse un tableau de la situation islandaise (c’est-à-dire la même qu’ailleurs...) : 

"L’Islande est un état qui se croit au-dessus des lois, c’est une société matriarcale par excellence. Mes droits de visite ne sont pas respectés. Je continue de lutter pour mes droits, plusieurs aspects de l’affaire seront envoyés à la Cour européenne des droits de l’Homme pour violations répétées et manifestes de la Convention européenne des droits de l’Homme par l’état islandais."

Quant à son pays d’origine : "La France est lâche, elle n’a mené aucune action efficace pour dénoncer la non-application des principes de coparentalité et de protection des droits de l’enfant".

marcq-en-baroeul.maville.com/Affaire-Scheefer%C2%A0-%C2%AB%C2%A0Pour-revoir-ma-fille-j’ai-d%C3%BB-accepter-l’inacceptable%C2%A0%C2%BB/re/actudet/actu_loc-667336------_actu.html

 

21 juillet : "EN PRISON POUR VIOL, SON ACCUSATRICE SE RETRACTE"

Contée par Ouest-France, une affaire de fausse accusation, une de plus ! En 2003, dans un village de Loire-Atlantique, Loïc Sécher est accusé par une ado de 14 ans de viols à répétition. Il nie. Après ses premières accusations, elle se fige dans le mutisme. La "Justice", sans avoir procédé à aucune confrontation ni aucun prélèvement d’ADN le condamne à 16 ans de prison, parole contre parole. Aujourd’hui, à 42 ans, il en a fait six. Quant à elle, à 22 ans, hospitalisée pour des troubles psychologiques, elle se rétracte sans plus donner d’explications. Sécher essaie d’obtenir la révision de son procès. Pas de chance d’être un homme ! 

ouest-france.fr/En-prison-pour-viol-son-accusatrice-se-retracte-/re/actuDet/actu_3636-673192------_actu.html

Autre lien qui permet de visionner le reportage de TF1 :

lepost.fr/article/2008/07/24/1229804_elle-l-accuse-d-un-viol-et-se-retracte-8-ans-apres.html

 

26 juillet : "LA FRANCE DES MACHOS"

Nous sommes en plein été et il faut à tout prix attirer l’attention des vacanciers qui ont la tête ailleurs. Quoi de mieux qu’un bon titre misandre, se sont dits les pseudo-non-conformistes de Marianne ? Leur canard annonce donc sur la moitié de sa couverture un dossier intitulé : Sexe, travail, politique. La France des machos. L’enquête qui fâche. Il faut vraiment une mauvaise fois déconcertante pour soutenir un point de vue pareil - mais pour maintenir le chiffre des ventes, on est prêt à tout, n’est-ce-pas ? Quant à nous nous n’achèterons pas Marianne et attendrons quelques jours pour lire en bibliothèque ce qui s’annonce comme un grandiose tissu d’imbécillités...

 

26 juillet : "ENFANTS OUBLIES DANS DES VOITURES : PEUGEOT ANNULE UNE CAMPAGNE DE PUB"

Info de Libé. La pub "présentait un père si heureux de conduire une 207 qu’il en oubliait la présence de ses enfants à bord avec lui" mais qui "à aucun moment ne descend du véhicule". Elle est annulée, suite aux deux affaires récentes et tragiques d’enfants oubliés dans des voitures et décédés.

Question : si cette pub a quelque chose de choquant, ce qui devait être perceptible avant les accidents, pourquoi a-t-elle été retenue et programmée par Peugeot  ?

Réponse : c’est une pub dont le thème sous-jacent est l’irresponsabilité du père, lequel est présent dans une longue lignée de pubs, et que les professionnels ont tellement l’habitude d’utiliser qu’il ne leur pose plus question. Il aura fallu des événements exceptionnels pour bloquer celle-la.

 http://www.liberation.fr/actualite/societe/341428.FR.php

A propos des mêmes événements (dont la fréquence habituelle est quasi-nulle), nous avons été choqués par le réflexe misandre de certains médias (RMC et TF1 par exemple) consistant à poser la question "Ce genre de distraction n’est-il pas le propre des pères ?" et à y faire répondre positivement par d’éminents psychiatres déclarant par exemple : "Oui, car les pères n’ont pas l’habitude de s’occuper de leurs enfants, une mère n’aurait jamis fait ça, etc." Ecoeurant.

 

28 juillet : PUB PEUGEOT (suite)

La pub précédemment évoquée a disparu du web dans sa version spot, mais est encore accessible dans sa version papier, par exemple à :

actu-videos.lejdd.fr/2008/07/25/106-pub-peugeot-207-sw-retiree-enfant-mort-oublie-dans-la-voiture

Et notre analyse est entièrement confirmée. Une 207 roule sur une belle route de montagne. Sur fond de ciel bleu on peut lire :

7h42 : vos enfants sont à l’arrière pour aller à l’école 15h37 : vos enfants sont toujours à l’arrière

Certe sur la version papier on ne voit pas le conducteur. Sur la version spot, le doute n’est sans doute pas permis : l’habituel père irresponsable, tout à son plaisir et toujours prêt à lui sacrifier ses oblifgations éducatives. Air connu.

 

29 juillet : LESIGNE, LE MONSTRE

L’ignoble procureur Gérald Lesigne, qui a organisé avec le non moins ignoble juge Burgaud le désastre d’Outreau, s’en sort très bien : le Conseil supérieur de la magistrature n’a retenu aucune sanction contre lui, et la ministre de la Justice n’a pu que faire pression pour lui faire accepter un déplacement volontaire. C’est peu cher payé par rapport aux drames que son incompétence a provoqués. Une fois de plus, les magistrats gèrent leur impunité, sans aucun égard pour les victimes de ces fausses accusations que Lesigne et ses pairs ont accueillies et relayées sans aucune précaution.

Plus effarant encore : loin d’être rongé par les remords comme le serait à sa place tout individu "normal", ce monsieur espérait profiter de la situation pour obtenir une promotion, heureusement en vain. Un monstre...

lepoint.fr/actualites-societe/outreau-le-procureur-lesigne-quitte-boulogne-selon-la-volonte-de/920/0/263698

 

30 juillet : TOUS MACHOS ?

Voir 26 juillet. Nous avons finalement lu l’article (six pages !) de Jacqueline Rémy dans Marianne du 26 juillet, intitulé La France des machos, qui se révèle, comme nous le prévoyions, affligeant. Paradoxe : l’auteure reconnaît volontiers que les dispositions légales et sociales n’ont jamais été aussi favorables aux femmes. Après c’est le défilé des poncifs : les violences conjugales, le voile, le prétendu plafond de verre, le mépris masculin, etc., tout cela empêcherait la promotion de la moitié féminine de la population ! Responsables : les machos, catégorie dont on aurait pu croire qu’elle représentait un groupe restreint, et qui en fait englobe tous les hommes. Avec en prime, quelque citations qui sentent désagréablement la guerre des sexes, comme celles de Marie-Claude Peyrache, présidente de l’European Women’s Network : "Un homme passe 20% de son temps à travailler et 80% à le faire savoir ; une femme, c’est l’inverse" et, à propos du mentoring" : "Un jour, conclut Marie-Claude Peyrache avec un petit sourire carnassier, les femmes protégeront les hommes".

Marianne ayant la qualité de consacrer une grande place à son courrier des lecteurs, nous avons écrit pour protester contre la tonalité misandre de l’article et rappeler la réalité discriminatoire de notre société à l’encontre des hommes. Nous vous encourageons à faire de même, à partir du site de Marianne http://www.marianne2.fr/ puis, en bas Contacter la rédaction, ou directement : lecteurs@journal-marianne.com

 

4 août : INFO-CULTURE

Le magazine québécois Info-culture consacre une bonne critique à La cause des hommes, le livre :

http://www.info-culture.biz/lacausedeshommes.html

 

6 août : BLOG DES INNOCENTS INJUSTEMENT ACCUSES

Un excellent blog, que nous découvrons avec retard, qui propose des dossiers sur les personnes victimes de fausses accusations, et le mécanisme de celles-ci. Bien que le blog ne soit pas d’inspiration hoministe, toutes ces personnes - et ce n’est pas pour nous surprendre - sont des hommes. Les deux derniers cas étudiés sont ceux de Loïc Secher (voir 21 juillet) et de et Jean-Paul Degache, instituteur ardéchois condamné en septembre 2007 à 8 ans de prison pour des viols dont personne n’a jamais été témoin dans ses classes, sauf les quelques prétendues victimes de sexe féminin qui l’en accusent... vingt-cinq ans plus tard. Il est en liberté provisoire et son appel sera traité courant 2009 : une affaire que nous suivrons de près.

http://blogdesinnocents.canalblog.com/

Site du comité de soutien à Jean-Paul Degache :

http://www.avecjpdegache.fr/index.html

 

8 août : DU NEUF SUR WIKIPEDIA

Un sympathique internaute a ouvert sur Wikipedia un article bien documenté intitulé Fausses accusations d’abus sexuel, lequel suscite déjà la contestation ! Nul doute qu’il va y avoir bagarre avec les misandrs qui sévissent sur cette encyclopédie autogérée. C’est l’occasion de rappeler que plusieurs articles politiquement incorrects ont été insérés dans WIkipédia ces dernières années et tiennent la route, comme Hominisme, Misandrie, Robert Bly, Yvon Dallaire, Réseau Hommes, Syndrome d’aliénation parentale, Violence conjugale, etc. A lire si ce n’est déjà fait.

http://fr.wikipedia.org

 

10 août : ILS SONT FOUS, CES MISANDRES !

Vous souvenez-vous de la dernière campagne misandre du gouvernement québécois, sur l’extravagant thème "Une femme sur trois sera victime d’une agression sexuelle au cours de sa vie" (voir Actualités 1 et 3 mai) ? Sous l’impulsion des militants paternels, la statistique-bidon s’était dégonflée, et la ministre responsable, Christine Saint-Pierre, avait été incapable, dans un entretien radio, de lui donner la moidre consistance . Eh bien, non seulement Saint-Pierre n’a pas été démissionnée, mais le spot fonctionne encore sur le web Mieux : dans le coin droit continue de s’afficher un nombre qui augmente tous les jours, expliqué par un texte. Ce qui donnait aujourd’hui, par exemple : "2236 agressions ont eu lieu depuis la mise en ligne le 26 mars 2008". Le changement de nombre est évidemment activé automatiquement par un compteur : rien à voir avec des agressions réelles.

Récapitulons :

- une stat-bidon sur la prétendue violence sexuelle des hommes, tous les hommes (on a l’habitude)

- elle est pulvérisée de divers côtés, y compris au niveau médiatique

- mais rien ne se passe : sa diffusion continue, alors que la campagne est officiellement terminée

- mieux : par un comptage automatique affiché sur son site de diffusion, la prévision-bidon sur laquelle elle est fondée (une femme sur trois, etc.) est présentée comme en train de se vérifier dans la réalité !

Et parmi les fous qui organisent ça, il y a des ministres !

http://brisonslesilence.com

 

14 août : "LA MANIPULATION A DEFAUT DE POUVOIR"

A lire pour le croire : cet article de Stéphanie Leblanc, sur le site misandre Sisyphe, justifie la "manipulation" quand elle est exercée par des femmes ! Les pauvres, paraît-il, ne sont pas éduquées à s’affirmer dans notre monde de brutes (masculines) : c’est donc la seule solution qui leur reste ! Au fait, combien de femmes sont d’accord avec cette manière de les présenter ?

http://sisyphe.org/spip.php?article3042

 

25 août : PSYCHOLOGIES MAINTIENT SON (MAUVAIS) CAP

Psychologies de septembre publie (p. 122) le témoignagne d’un homme violent, qui se rend compte après coup des violences psychiques qu’il a exercées sur son épouse. Nous n’avons rien contre ce genre de témoignage, au contraire, mais nous ne pouvons nous empêcher de nous demander quand Psychologies se décidera à publier un témoignage de femme violente... ce qui n’est jamais arrivé depuis sa création !

Nous ne nous étonnons guère de trouver en appoint un commentaire du psychiatre Philippe Brenod, ce gros porc qui a publié un livre finement intitulé "Les violences ordinaires des hommes contre les femmes". Chaque élément de sa réflexion, qui se veut pourtant générale, est accompagné de la précision du sexe des victimes (féminin évidemment), et de celui des bourreaux (masculin, ça va de soi).

Réjouissant hasard : en fin de magazine (p. 202), on trouve un génial dessin de Voutch qui met en perspective le phénomène de la prolifération des livres misandres. Dans son jardin, une grande bourgeoise hilare installée devant papiers et crayons dit à son fils effaré : "Je tenais à ce que tu le saches, Théo. "Mon mari, ce crétin", le livre que j’ai écrit sur ton père, s’est vendu à 850 000 exemplaires, et l’équipe commerciale de mon éditeur m’a demandé de réfléchir à une suite qui s’appellerait "Mon fils, cet abruti." Il a tout compris, ce Voutch... 

 

26 août : "UN PROGRAMME DE GARS"

Intéressante info du Journal de Montréal. L’Ecole Monseigneur Richard (niveau collège) de cette ville ouvre une classe expérimentale non-mixte, réservée à des garçons en décrochage scolaire. Spécificités : un ordinateur portable par élève, des tableaux numériques dans toutes les salles, trois fois plus de sport, des profs formés à l’enseignement par informatique, parmi lesquels davantage d’hommes.

canoe.com/archives/infos/quebeccanada/2008/08/20080826-072500.html 

 

27 août : BRAVO DARCY ET KRISTIN !

Darcy Nogueira, un militant canadien de Fathers for justice habillé en Spiderman, s’est installé au sommet d’une grue à Toronto, déployant une banderole de soutien au M483, et y est resté jusqu’à l’arrivée des médias, ce qui nous vaut quelques magnifiques photos. Kristin Titus, une militante, lui servait de relais au sol. Tous deux ont été placés en garde à vue et seront jugés, mais leur dynamisme nous stimule par delà les frontières.

Le M483 est une motion en faveur des droits égaux pour les deux parents en cas de divorce, qui a été déposée au Parlement canadien par le député conservateur Maurie Vellacott.

cp24.com/servlet/an/local/CTVNews/20080827/080827_spidermanoncrane/20080827/ ?hub=CP24Home

 

 

1er septembre : CLIN D’OEIL D’ALINA REYES

Sans doute sensible à l’affirmation de notre goût pour la manière dont elle parle des hommes, l’écrivaine Alina Reyes intitule sur son blog sa chronique de ce jour Trouée de l’invisible. La cause des hommes et fait un lien vers notre site.

http://amainsnues.hautetfort.com/

 

2 septembre : "LE GENOME MASCULIN JOUERAIT UN ROLE DANS LES CRISES DE COUPLE"

Les idéologues misandres nous l’expliquent depuis longtemps : les hommes sont "naturellement" de mauvais époux, c’est donc forcément à cause d’eux que les couples se cassent la figure. Des "chercheurs suédois" sans doute avides de surfer sur les idées à la mode prétendent désormais en faire la démonstration scientifique : les porteurs de l’"allèle 334" (4 hommes sur 10) sont "davantage sujets à des relations houleuses et moins attachés à leur compagne", dit Le Monde. Nul doute que leur prochaine demande de subvention sera bien accueillie...

lemonde.fr/sciences-et-environnement/article/2008/09/02/le-genome-masculin-jouerait-un-role-dans-les-crises-de-couple_1090787_3244.html

 

3 septembre : "MA NOUNOU RESSEMBLE A CHABAL"

Excellent dossier de Libé, signé Anne-Sophie Flavigny, sur les préjugés et la discrimination rencontrés par les hommes qui souhaitent faire du baby-sitting ou exercer un métier de la petite enfance. Apparemment, ça se passe mieux aux USA, mais en France, bof... L’auteure oublie de dire que ces préjugés ne sortent pas du néant, mais sont véhiculés par une idéologie misandre conquérante qui empoisonne les esprits. Il n’est pas inutile de donner sa réaction sur le site du journal :

http://www.liberation.fr/vous/349703.FR.php ou en ligne.

 

4 septembre : NATHALIE POTTIER ANTIPARITAIRE

[info Henri L’Helgouach]
 
Ciel et espace ( www.cieletespace.fr ) de septembre publie p. 64 un article sur Nathalie Pottier. Ingénieur à l’agence spatiale européenne, elle a déposé sa candidature à l’ E.S.A. Pour devenir astronaute. Son parcours : « pratique des vaisseaux spatiaux en Russie, des instruments de la station [ spatiale ] aux Etats-Unis, des lanceurs en Europe...Russe et anglais courants... ». Voilà une femme qui a certainement des atouts pour réaliser son rêve !
 
Interrogée à ce sujet, elle répond : « je ne suis pas seule, il y a plusieur femmes pilotes de chasse aujourd’hui. Et puis on prend la personne la plus compétente, homme ou femme, c’est tout. Je n’aime pas l’idée de parité, mais pourquoi pas une forme d’alternance. Car il n’y aura sans doute guère plus de 15 à 20 % de femmes candidates ». Cette déclaration de bon sens mérite d’être soulignée au moment où l’on tente par tous les moyens de nous imposer l’idéologie paritaire : parité sur les listes électorales, dans le recrutement des scientifiques, dans les conseils d’administration, les fédérations sportives,etc...( mais pas pour aller au casse-pipe en Afghanistan ! ).
 
Cette confusion entre « égalité » et « parité » est savamment entretenue par les lobbies misandro-féministes européens. L’égalité c’est donner à chacun les moyens de faire des études, passer des examens et obtenir une qualification et des compétences. Aujourd’hui, en France, les deux sexes sont logés à la même enseigne. Précisons cependant que les filles réussissent mieux que les garçons à l’école et à l’université. Mais rien n’interdit aux femmes de faire une carrière scientifique et certainement pas le soi-disant « plafond de verre » qui est une pure invention.
 
Par contre, la parité ( ou la représentation proportionnelle ) n’a rien d’équitable. Elle ne tient pas compte des capacités individuelles et réduit son champ d’application au seul domaine du genre. Cette « discrimination positive » est source d’injustice et de sexisme puisqu’elle assure la promotion des femmes, parce qu’elles sont femmes, au détriment des hommes, parce qu’ils sont hommes. Sans doute ce point de vue n’est-il pas « poliquement correct ». Nathalie Pottier a peut-être eu tort d’oser émettre des réserves à propos de la Parité, étant déjà « grillée chez les ultras-féministes », nous dit le magazine. Pourquoi ? Parce que « dans un colloque dont le thème était Femmes et Science , elle s’est fait traiter de sexiste pour avoir simplement dit : Travailler avec des hommes, c’est plutôt cool . », nous explique le journaliste. En effet, cela ne colle pas avec les idées en vogue sur ceux-ci, qui ne peuvent être que machos, violents et paresseux.
 
 
 
6 septembre : "HOMMES EN CHEMIN ET VIOLENCE CONJUGALE"
 
Ayant obtenu un financement de diverses institutions, le RHB (Réseau Hommes Belgique) publie une brochure rendant compte d’une étude menée auprès de ses membres par deux de ses coordonnateurs, Vincent Commene et Luc André Defrenne, sur le thème de la violence conjugale. Une heureuse initiative qui tranche avec l’habituelle frilosité des RH à se positionner par rapport aux problèmes de société.
 
L’étude ne prétend pas à des enseignements statistiques, l’échantillon interrogé étant représentatif du seul RH : hommes d’âge mûr, socialement intégrés, et habitués au questionnement sur eux-mêmes. Pas de cas extrêmes, hommes violents ou hommes battus. Mais le seul fait d’interroger des hommes sur ce sujet, ce qui est rare, est très positif, de même que les faire se questionner, même lorsqu’ils subissent, sur leur part de responsabilité ; de même aussi que le souci des auteurs d’aboutir au final à une série de Recommandations pour améliorer la situation, à l’usage des professionnels.
 
Toute une série de témoignages d’hommes ordinaires sont donc donnés à lire, souvent saisissants, qui reprennent ce qui a déjà été dit ou écrit ailleurs, mais qu’il est toujours bon de confirmer : dans les couples, les hommes sont destabilisés par l’agressivité verbale de leurs conjointes, jusqu’à se sentir dominés ; les jugements proférés par celles-ci les sapent moralement ; ils ne savent pas s’y opposer directement, et choisissent donc le silence ou la fuite. La force musculaire des hommes ne leur sert en rien face à une violence psychique dont leurs conjointes maîtrisent beaucoup mieux qu’eux la technique et les effets.
 
Quelques réserves cependant :
 
- en complément aux témoignages, les auteurs utilisent des référeces à des ouvrages de chercheurs (ou autoproclamés tels) : il est dommage que leur préférence aille plus souvent à des auteurs ouvertement sexistes (comme Robert Mark Alter, Philippe Brenot) ou caricaturaux (Paule Salomon) qu’à ceux qui font un travail véritablement scientifique, comme Sophie Torrent, qui a magistralement traité tous ces problèmes dès 2001 dans L’homme battu. Ce n’est pas le meilleur moyen de convaincre de la justesse de leur point de vue.
 
- les auteurs prennent de nombreuses précautions pour ne pas apparaître comme des accusateurs des femmes, ce qui est légitime vu le climat idéologique actuel. Il est cependant regrettable qu’ils aillent parfois jusqu’à reprendre tel quel le dogme misandre, par exemple dans une phrase comme "la violence conjugale est surtout émergente sous forme de violence physique et que, dans la grande majorité des cas recensés, elle est agie par des hommes" (p. 3 ; à moins qu’ils n’y croient, auquel cas ils feraient bien de s’informer...)
 
- concernant les Recommandations, les diverses formations et informations proposées sont certes nécessaires, mais il est à craindre qu’elles soient de peu de poids face à l’institutionnalisation de l’idéologie misandre, qui légitime et banalise le mépris des hommes et les violences exercées contre eux. Seul un travail de fond réalisé par les antisexistes des deux sexes, en particulier aux niveaux culturel-médiatique-politique peut en neutraliser les effets. 
 
 
 
 
8 septembre : "PERES AU FOYER" 
 
Excellent article dans le quotidien suisse Le Temps, d’Yves Petignat depuis Berlin. En Allemagne, de plus en plus de pères s’organisent pour consacrer plus de temps à l’éducation de leurs enfants, y compris au détriment de leur carrière (...et au profit de celle de leur conjointe). Ils y sont aidés entre autres par le nouveau congé parental de 2006 : "Désormais un papa sur six prend au moins deux mois pour s’occuper du nouveau-né. Et la tendance est croissante. Deux tiers des Allemands pensent que c’est une bonne chose que le père change les couches et chauffe le biberon pendant que sa compagne reprend son emploi."
 
 
 
 
9 septembre : "LE MÂLE DU SIECLE"
 
Finalement ce Thema d’Arte a été moins pénible que nous ne le redoutions, avec parfois même des moments franchement réjouissants. D’abord parce que la misandrie y a été dénoncée par tous, réalisateurs, témoins, "spécialistes" - même si elle l’a été essentiellement à travers des comportements de femmes, et non en tant qu’idéologie sociale dominate. Ensuite parce que nous avons eu droit à de belles et authentiques affirmations d’hommes, plutôt dans la souffrance malheureusement. Enfin parce que l’animateur et les deux "spécialistes" qui ont conclu, personnes de qualité, ont, sans nous connaître, donné pleinement raison à notre combat.
 
Le piège était que les participants, sans doute poussés par les réalisateurs, se sont exprimés essentiellement avec des articles définis généralisateurs, disant "les femmes" et "les hommes", ce qui interdit d’emblée les relativisations nécessaires dans ce genre de débat. Le premier film, Où sont les femmes ?, en zappant d’un témoin à l’autre et en introduisant quelque intervenants caricaturaux, est demeuré assez superficiel. Dans le second, Les monologues du pénis, nous avons vu apparaître des témoins consistants, denses, avec du temps pour s’exprimer. Nous avons vu aussi de belles images d’un groupe de parole (le premier à saisir intelligemment l’occasion de se laisser filmer depuis l’émission de TSR en... 1995). Mais dans les deux parties, ces témoins ont bien exprimé leur fatigue et leur exaspération de se trouver en situation d’accusés permanents, alimentée par les lancinants reproches de leurs compagnes ou épouses : trop forts ou trop faibles, trop dominants ou trop mous, trop actifs ou trop paresseux, trop ou pas assez entreprenants, etc. Et aussi leur détresse de se voir voler leurs enfants lors des séparations. (Si vous devez choisir une rediff, voyez Les monologues, le 22 à 1h15 ou le 3 octobre à 1h55).
 
Enfin, le débat a été une bonne surprise, avec Ronald Virag, un sexologue bien dans ses pompes, et Hélène Vecchiali, dont nous avons depuis longtemps salué les prises de position antisexistes. Tout en les accueillant avec respect, cette dernière a mis le doigt sur le point faible des témoignages, disant par exemple : "Ils essaient de changer en fonction de ce que les femmes souhaitent, et non pour eux-mêmes". C’est également ce que nous avons ressenti (mais une fois encore il faut faire la part des choix de la réalisation) : beaucoup de désarroi par rapport à l’autre sexe, une attente qui continue, mais peu d’affirmation de fierté masculine, et pas de revendication sociale. Merci donc à Vecchiali de nous confirmer dans ce à quoi nous nous consacrons ici depuis trois ans : une mobilisation des hommes, ni pour ni contre les femmes, mais contre le sexisme, et pour eux-mêmes.
 
Une fois de plus, nous sommes effarés de constater que parmi des participants parfois très lucides, aucun (et même pas elle) n’a exprimé ni ne semble voir l’évidence : le problème des hommes n’est pas seulement de (re)trouver une intériorité satisfaisante, il est aussi de faire face à une société qui les diabolise et les discrimine. Quand Arte nous invitera-telle pour expliquer tout cela ? 
 
 
 
10 septembre : ORWELLISATION
 
L’orwellisation de la société : voilà un excellent concept, qui a été créé dans un contexte différent de celui que nous traitons, mais que nous reprenons volontiers, tant il exprime bien le fonctionnement de notre société et la toute-puissance des idéologies.
 
Ainsi l’affaire Jean-Marie Bigard : hier il met en cause la version officielle des événements du 11 septembre - aujourd’hui il est lynché par les médias et il promet de ne plus recommencer. Qu’a-t-il fait d’autre que le travail que les médias ne font pas, à savoir informer le public d’une thèse qui, quoi qu’on en pense, s’appuie sur une masse de recherches sérieuses accumulée depuis des années ? Or c’est lui que ces mêmes médias, aux ordres des lobbies idéologiques, traitent de désinformateur et contraignent au silence ! Orwellisation.
 
Le même système est à l’oeuvre concernant les violences contre les hommes. L’enquête OND 2007 a maintenant plusiers mois. La première en France, elle a évalué à 120 000 le nombre d’hommes victimes de violence conjugale, c’est-à-dire 120 000 victimes cachées, qui ne sont pas reconnues par la société et pour lesquelles rien n’est fait. Il y a urgence. L’alarme devrait être sonnée. Or aucun média ne prend même la peine de s’interroger sur cette révélation. Orwellisation.
 
Pendant ce temps, le 3919 fonctionne toujours, et il est toujours, selon la présentation qui en est faite et que tout un chacun peut consulter, un outil de soutien aux victimes... femmes. Ce qui explique que les hommes victimes ne l’utilisent pas. Saisie par nous-mêmes et par des mouvements paternels, la Halde, chargée de dénoncer les discriminations, décrète qu’en l’occurence... il n’y a pas discrimination. Orwellisation.
 
Les mêmes médias utilisent toujours la référence religieuse à l’ENVEFF de 2000, qui, grâce à diverses manipulations, fixait à 10% la proportion de femmes victimes, chiffre énorme. L’OND 2007, elle, arrive à... 1,8%. Même si l’on considère que le phénomène a diminué en sept ans, l’écart est colossal. L’Enveff était-elle une escroquerie ? Aucun média ne juge uitile de poser la question. Orwellisation. 
 
Pour le succès de notre cause, il est indispensable de crever le mur médiatique.
 
 
 
11 septembre : "LES MASCULINISTES A BRUXELLES !"
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En 2005 à Montréal, des groupes sexistes avaient tenté de perturber le 2e Congrès Paroles d’hommes par des manifestations violentes. Certains de nos amis belges qui projetaient d’organiser le 3e Congrès disaient alors que ce genre de manifestation leur semblait inconcevable chez eux, et qu’ils pensaient pouvoir travailler dans la tranquillité. Ils se trompaient : à peine le Congrès annoncé, la LCR belge (équivalente de notre Ligue Communiste Révolutionnaire française) dénonce la présence de "quelques anti-féministes notoires", "la démarche dangereuse et rétrograde de certains masculinistes", et appelle à la mobilisation. Et ce bien que le contenu du Congrès n’ait jamais été autant lissé dans le sens du "politiquement correct".
 
Ce qui confirme ce que nous savons déjà :
- c’est une douce illusion que de croire que les misandres n’ont déclaré la guerre des sexes que sur le continent nord-américain : ils font cette guerre dans tous les pays développés, et ce depuis longtemps.
- faire de l’autocensure ou des concessions dans le contenu ne sert à rien : pour ces gens-là, toute démarche de réflexion sur la condition masculine, fût-elle la plus prudente, est inacceptable, et doit être empêchée.
 
 
 
 
12 septembre : "LE MÂLE DU SIECLE" (suite du 9 septembre)
 
[réaction de Henri L’Helgouach]
 
Les femmes ont-elles besoin d’eux ?
 
A propos de l’émission « Le mâle du siècle » sur Arte , je suis tout à fait d’accord avec l’analyse de notre webmestre. Ses réserves sont également justifiées. Si l’homme se sent coupable c’est d’abord parce qu’on ne cesse de le culpabiliser. Les femmes ne sont pas responsables de la « pensée dominante » ( terme employé par l’animateur ). Elles sont, comme les hommes, plus ou moins soumises à l’idéologie distillée par les médias et le féminisme misandre.
 
Une idée a également retenu mon attention. « Les hommes pensent [ à tort ] que les femmes n’ont plus besoin d’eux », faisaient remarquer les intervenants. C’est sans doute vrai. Mais cela repose-t-il sur une réalité ou une fausse impression ?
 
La contraception et l’IVG ont donné aux femmes les moyens de programmer les naissances en dissociant l’acte sexuel de l’enfantement. C’est un indéniable progrès. Mais pourquoi, dans un couple, seule la femme peut choisir de procréer ou non ? « Parce que notre corps nous appartient », répondent les féministes. L’accouchement n’a pourtant rien d’une amputation et les gènes du foetus viennent pour moitié du père. Dans ces conditions, pourquoi partager sa vie avec un compagnon qui n’aurait pas son mot à dire concernant le bien le plus précieux de la communauté ? Pourquoi la loi intervient-elle au sein du foyer, dans ce cas précis, alors qu’elle laisse aux deux conjoints le soin de prendre toute autre décision d’un commun accord ? Ajoutons que cette appropriation unilatérale de l’enfant, on la retrouve au moment de la séparation. Le rejet de la parole masculine et de la paternité n’est sans doute pas sans conséquence sur les sentiments qu’éprouvent les hommes.
 
Mais d’autres dérives viennent encore renforcer cette idée de mise à l’écart du « mâle ». De plus en plus de femmes seules et de lesbiennes ont recours aux services de la procréation assistée, nous dit-on. Le couple hétéro est présenté comme une mauvaise solution pour nos compagnes, notamment en matière de violence et de viol conjugale.
 
Les hommes ont, me semble-t-il, bien des raisons de se sentir exclus. N’est-t-il pas temps de réagir ?
 
 
 
15 septembre : INEGALITES PERDUES
 
Dans Elle de ce jour, p. 234, amusante réflexion de Jocelyne Fildard, membre du Collectif national pour le droit des femmes : "Aujourd’hui les filles ne se revendiquent pas comme féministes, car elles bénéficient d’acquis que nous n’avons pas connus. Une chose m’effraie : certaines n’ont même plus conscience des inégalités dans la société." Et si cela signifiait tout simplement que les dites inégalités... n’existent plus ?
 
 
 
20 septembre : HOMMEPAGE
 
Le sympathique site Hommepage, avec lequel nous avons quelques convergence, consacre deux de ses rubriques (L’invité / Un homme aujourd’hui) à Patrick Guillot.
 
 
 
 
 
21 septembre  : SPROX RECIDIVE !
 

Vous vous souvenez sans doute de l’affaire Sprox, cette marque de chaussures belge au slogan sans équivoque (Des chaussures supérieures pour le sexe supérieur) qui avait commis en avril dernier des pubs sexistes, où l’on voyait au bord d’une piscine de charmantes jeunes femmes bloquer de leurs chaussures toutes neuves le corps de jeunes hommes en train de sortir de l’eau, au point de les contraindre à y rester. A l’époque nous avions saisi le BVP français (qui nous avait donné raison) et le JEP belge, qui nous avait débouté, y compris en appel, au titre que ces pubs lui paraissaient relever d’un "clin d’oeil" fait au public, d’autant plus que les hommes de la photo souriaient de la situation (une pure invention). Peu après, Sprox avait changé sa pub pour une autre assez anodine.

Mais aujourd’hui Sprox sort une nouvelle pub, du même genre que les précédentes... en pire ! Cette fois la scène est près d’une cheminée ; l’homme est allongé au sol sur le dos, torse nu et bras écartés ; la fille, en mini-jupe, et debout au-dessus de lui, avec, posé sur lui bien à plat sur le ventre, un pied pourvu d’un solide chaussure en cuir à talon épais. Une image clairement imprégnée de domination et de sadisme. Cette fois, on ne nous dira pas que l’homme sourit : la moitié de son visage est coupée par le bandeau qui annonce la nouvelle collection.

Pour faire votre opinion : http://www.sprox.com

A ce jour, la pub n’est pas reprise par le distributeur de Sprox en France, Spartoo, ni, à nore connaissance, par un magazine français. Il n’y a donc pas lieu de saisir le BVP. En revanche, il est tout à fait judicieux de saisir à nouveau le Jury d’ethique publicitaire (JEP), qui devrait cette fois montrer moins d’assurance (et surtout si vous êtes belge). Voici ses références (un formulaire peut être rempli directement sur le site)

site : http://www.jep.be/fr/

adresse postale : Avenue Louise 120 Bte 5 B-1050 Bruxelles Belgique / fax : 02/502.77.33 / courriel : info@jep.be

Si vous hésitez sur la démarche à suivre, relisez notre article Comment réagir à une pub misandre ?

 

22 septembre : ALONSO AIME LES PARADOXES

[info Henri L’Helgouach]

Dans Siné-Hebdo du 17 septembre, Isabelle Alonso, bien connue pour ses positions féministes radicales, s’en prend à Sarah Palin, colistière de Mc Cain : « Elle se décrit elle-même comme un pitbull avec du rouge à lèvres. Les femmes en politique apporteraient douceur et générosité ? Que celles et ceux qui le croient encore regardent bien celle-là. A côté d’elle, Margaret Thatcher c’est Chantal Goya... Pour les qualités et les défauts, la distribution est méchamment égalitaire.  » "Les femmes feraient de la politique autrement" : cet argument en faveur de la loi paritaire n’aurait plus lieu d’être ?
 
Paradoxalement, notre rédactrice ajoute : « Les femmes en politique, c’est une question de justice et de démocratie  ». Il est vrai que les femmes sont sous- représentées au Parlement, mais également les jeunes, les ouvriers, les musulmans, les noirs, etc... Si l’on voulait être juste et démocrate, il faudrait donc des quotas pour chacune des communautés qui composent notre pays. Pourquoi alors seules les femmes bénéficieraient-elles d’une représentation proportionnelle ?
 
Françoise Héritier citait, dans l’ Huma-Hebdo de mars 2003, le cas d’un concours, majoritairement féminin, qui avait admis autant d’hommes que de femmes afin de respecter la parité : « Certaines femmes se sont aperçues que leur total de points était supérieur à celui des hommes reçus...C’est inadmissible...la règle démocratique du concours est rompue...Cette perversion intervient parce qu’une fonction masculine est menacée et qu’il faut veiller à ne pas rompre l’équilibre au profit des femmes ». Elle avait sans doute raison, mais, en politique, un sortant n’ayant aucunement démérité et bénéficiant de la confiance de ses électeurs pourrait tenir le même langage si on l’éliminait afin de mettre en application cette « perversion ». Là non plus, « parité » ne rime pas avec justice et démocratie.
 
Cependant des solutions existent afin de donner à tous, hommes et femmes, des chances d’être élus. Elles tiennent en deux mots : non-cumul des mandats et élections à la proportionnelle. Pourtant l’idéologie paritaire progresse. Ce sont les instances sportives dirigeantes qui doivent désormais être représentatives des adhérents des deux sexes, comme les conseils d’administration, les métiers de la science, etc... Mais personne ne réclame la parité pour le contingent d’ Afghanistan. Alors qu’il s’agit, paraît-il, d’y défendre la cause des femmes, seuls des hommes vont s’y faire tuer. La parité pour le meilleur, pas pour le pire ?
 
 
 
 
25 septembre : RAPPORT SUR L’IMAGE DES FEMMES DANS LES MEDIAS
 
En mars 2008, Valérie Létard, secrétaire d’état à la Solidarité (orwellisation !) avait demandé à Michèle Reiser de constituer une commission de réflexion sur l’image des femmes dans les médias. Celle-ci publie aujourd’hui son rapport : travail-solidarite.gouv.fr/IMG/pdf/RAPPORT_IMAGE_DES_FEMMES_VF.pdf
 
Nous avons fait un premier survol de ce texte de 95 pages, sur lequel nous livrons nos premières réflexions, qu’il conviendra de préciser (nous suggérons d’ailleurs à tous nos amis d’en faire la lecture et de nous livrer les leurs) :
 
- cette étude est financée par un ministère donc par des fonds publics : ne s’appliquant qu’à un seul sexe, elle est par définition discriminatoire (comme le sont par ailleurs la plupart des enquêtes sur les violences conjugales) ;
 
- il s’agit d’un énième avatar de la pratique idéologique consistant à comparer le présumé collectif "les femmes" au présumé collectif "les hommes" : il ne s’agit en aucun cas d’améliorer une "image", mais bien de désigner des privilégiés et des spolié(e)s.
 
- les privilégiés, en l’occurence, sont l’ensemble des individus composant le présumé collectif "les hommes" ; les spoliées sont l’ensemble des individus composant le présumé collectif "les femmes" : la philosophie, d’ailleurs explicite, du rapport est sexiste (une autre démarche, bien plus intéressante, aurait consisté à déterminer des catégories de privilégiés ou de spoliés des deux sexes, ou non-sexuées - mais les enquêteurs-trices ne sont pas payé(e)s pour ça !).
 
- la conclusion obtenue est la suivante : "les femmes", quantitativement et qualitativement, ont dans les médias une place bien moindre que "les hommes". Ce qui est très exactement l’inverse de ce que ressentent non seulement les rédacteurs de ce site, mais encore le télespectateur moyen.
 
- ...lesquel peuvent certes se tromper. Mais il faudrait alors les convaincre par une démonstration scientifique. Ce qui n’est nullement le cas ; ainsi par exemple :
+ les médias sélectionnés sont dépouillés sur une seule journée (!), celle du 15 mai 2006, alors qu’il faudrait des semaines ou des mois pour obtenir un résultat significatif ;
 
+ le choix des créneaux pour les médias audiovisuels est arbitraire : au lieu du JT, si l’on choisit le feuilleton qui vient avant ou après, le résultat s’inverse (ce qui est d’ailleurs le cas de M6, à cause de l’info particulière qu’elle traite) ; 
 
+ les critères retenus sont flous : certes les médias parlent beaucoup "des hommes", mais surtout pour les diaboliser, ce qui n’est pas la marque d’un statut privilégié !
 
+ le texte est ponctué de commentaires sans aucun contenu scientifique, qui visent clairement à accuser, à dénigrer la moitié masculine de la population. Ainsi, p 36 : "Les hommes parlent, les femmes écoutent" ; p. 51 : "pourquoi donc les hommes auraient-ils besoin d’une presse qui leur soit spécifiquement dédiée, à l’instar de la presse féminine, quand on voit que la presse dite mixte leur fait une part aussi belle, y compris en termes icôniques ?"
Le rapport nous semble donc, a priori et sous réserve d’approfondissement, justifier une saisine de la Halde.
 
Ceci dit, nous ne nous posons pas en défenseur des médias. Nous avons au contraire pour habitude de repérer et de dénoncer chez eux la prégnance des stéréotypes de sexe, en particulier des stéréotypes misandres dominants (hommes bourreaux, femmes victimes). Pour nous, ce genre d’étude a parfaitement sa raison d’être, à condition qu’elle se fasse en dehors des idéologies, et avec un objectif constructif : faire respecter-affirmer l’image des deux sexes indifféremment.
 
 
 
2 octobre : "LES CATCHEUSES BOLIVIENNES EN LUTTE"
 
Etonnant reportage du Guardian, traduit par Courrier international (p. 42-43). En Bolivie, depuis 2001 des Indiennes habituées aux travaux de force, dites "cholitas", se sont mises au catch, et livrent des combats impressionnants, entre elles mais aussi contre des hommes, qu’il leur arrive de battre. Il y a maintenant plusieurs dizaines de semi-professionnelles, dont les meilleures sont devenues de véritables idoles pour le public. Une info qui, pour une fois, devrait réjouir identiquement nos adversaires misandres, qui veulent mettre de la parité dans tout et dans n’importe quoi, ...et nous-mêmes, qui y voyons une nouvelle confirmation de l’idée selon laquelle "la violence n’a pas de sexe". 
 
 
 
2 octobre : VIOLENCES CONJUGALES, NOUVELLE CAMPAGNE DISCRIMINATOIRE
 
Lancée aujourd’hui par le même Secrétariat à la solidarité et Valérie Létard, cette campagne (triennale) met en oeuvre des moyens impressionnants : trois annonces presse étalées sur deux mois, deux dépliants, un mémo de poche, une brochure, trois affichettes. Mais après tout, diront certains, il n’est pas mauvais que l’argent des contribuables serve une juste cause. Ils ont tort. La campagne, telle qu’elle est conçue, ne vise qu’accessoirement à préserver les femmes victimes ; elle vise surtout, une fois de plus, à stigmatiser la moitié masculine de la population - et renforce objectivement l’impunité des femmes violentes. Aucun des documents, en effet, aucun des moyens mis en oeuvre ne concerne les 120 000 victimes masculines estimées par l’enquête OND 2007.
 
La connotation sexiste des slogans de la campagne d’affiches est d’ailleurs évidente : "C’est un homme comblé : une maison, deux enfants et une femmes battue" ou "Petite, vous rêviez sûrement d’un prince charmant, pas d’un homme qui vous frappe le soir en rentrant". 
 
Quelques liens pour s’y retrouver :
 
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Le site : www.stop-violences-femmes.gouv.fr/ Complètement fermé idéologiquement, ce site contient cependant une entrée "Proposez votre témoignage", qui peut être utilisée par les témoins ou les victimes de violences contre les hommes.
 
Dans les médias, on va retrouver l’habituel déferlement de mensonges et de chiffres biaisés. Ainsi dans Libé  : interview de Françoise Brié, membre de la FNSF, qui ressort le chiffre magique "une femme sur dix est victime" de l’enquête-bidon ENVEFF de 2000, comme si c’était une enquête de référence. Ignore -t-elle que l’enquête OND de 2007 a ramené ces douteux 10% à un 1,8% beaucoup plus réaliste ? 
 
 
Jusqu’ici, une seule réaction, quoique timorée, de Serge Hefez dans un entreiten intitulé : "Beaucoup d’hommes ont le sentiment d’être maltraités aussi" (Libé aussi)
 
 
 
 
 6 octobre : BRUXELLES, UN PEU PLUS DE SOLIDARITE !
 
En France et sauf oubli de notre part, les sites qui annoncent le Congrès de Bruxelles (voir Agenda) sont Egalité et réconciliation, Le Souffle d’Or, Justice Papa NormandieJean Gabard (le blog). Ce qui est très peu, d’autant que nous en sommes à moins de quinze jours. Des sites censément très proches, paternels ou masculins, ignorent le Congrès, alors qu’il s’agit d’une manifestation exceptionnelle que l’on n’a pas vue en Europe depuis cinq ans ! Il est aisé de diagnostiquer en l’occurence la maladie infantile du mouvement des hommes (aggravée par le franchouillardisme) : chacun pour soi, on ne s’intéresse pas à ce que fait le voisin. Pas étonnant que l’ordre misandre règne, pas étonnant que d’aucuns disent : "Les hommes ne bougent pas, les hommes sont contents de leur sort."
 
Donc, si vous vous sentez un peu plus solidaire que la moyenne, si vous êtes impliqué dans un site ou un quelconque média, même petit, ou impliqué dans une association qui gère un média, merci d’intervenir pour que l’annonce du Congrès y figure. Aidons-nous à sortir de nos mauvaises habitudes.
 
 
 
7 octobre : VAMOS, le délire misandre
 
[voir 11 septembre]
 
A Bruxelles, les misandres ont créé un (prenez votre souffle !) un collectif Vigilance AntiMasculiniste Mixte Organisée et Solidaire, ce qui donne VAMOS (les petits malins !) qui s’exprime sur un blog créé pour l’occasion : http://vamos.zeblog.com/.
 
Comme d’habitude, le propos est délirant. Selon eux, les intervenants au Congrès "remettent en question, au nom de l’égalité des chances, les mesures et législations favorables aux femmes". Et "en prônant le retour aux "vrais mâles", ils visent à renforcer encore les rôles et stéréotypes sexués"
 
Au niveau des actions, ils annoncent, en collaboration avec Attac (quel rapport ?) un "café politique" le vendredi 17 au soir à la Maison des femmes (au fait, existe-t-il une "Maison des hommes" ?) et un rassemblement de protestation le samedi 18 à 15h30.
 
Une "députée bruxelloise", Céline Delforge, a par ailleurs écrit à la secrétaire d’état à l’égalité des chances pour protester contre le subventionnement du Congrès par la Région de Bruxelles-Capitale.
 
Manifestement, on a affaire à des cervelles amorphes, conditionnées, qui ne lisent plus et sont devenues incapables de réfléchir depuis longtemps. Ils ne connaissent rien des idées des intervenants, et ne cherchent pas à les connaître. Ils copient les citations tronquées de Dupuis-Peri, puis se recopient entre eux. L’offre de dialogue que leur a faite Jean Gabard est évidemment restée sans suite : ils reproduisent son courrier sans aucun souci de contre-argumenter.
 
Comme lors des deux précédentes éditions, cette pseudo-mobilisation ne peut que favoriser le Congrès, en lui faisant une large publicité gratuite et en donnant un visage à cette misandrie haineuse dont trop de personnes doutent encore de la réalité.
 
Elle a d’ailleurs déjà suscité une réaction plutôt intelligente sur un blog dont l’animateur n’est pas un sympathisant : http://bulles.agora.eu.org/20081006_masculinisme.html#lettre
 
 
 
 8 octobre : "LES REVERS DU DOUBLE FOYER"
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Dans Libé, article de Charlotte Rotman. Laquelle commente la première partie d’une enquête de la sociologue Sylvie Cadolle intitulée La résidence alternée : ce qu’en disent les mères récemment publiée dans Informations sociales n° 149 (septembre 2008). Seulement les mères, une technique que nous connaissons bien ! En tous cas, celles qui sont citées dans l’article abondent toute dans le même sens : pères irresponsables, incapables d’autorité, non-payeurs de la pension alimentaire ; c’est-à-dire tous les arguments de la misandrie traditionnelle. Nous attendrons cependant d’avoir lu l’enquête en entier avant de confirmer l’orientation idéologique que nous pressentons. 
 
 
 
 
9 octobre : "LA NOUVELLE REVOLUTION DES FEMMES"
 
Dossier publié par Nouvelle clés de septembre-octobre. Ce magazine habituellement plutôt éthéré propose cette fois quelques textes non-conformistes. Par exemple les dix objectifs que fixe pour les femmes un groupe de recherche féminin, Enlighten Next, dont voici le dixième : "Rejeter le statut de victime. Elle reconnaît qu’elle a créé l’Histoire avec les hommes et qu’elle n’est donc pas victime. (...) Elle se tient désormais côte à côte avec les hommes, à égalité en tant que crérice d’una venir éclairé". Ou bien l’article d’Andrew Cohen intitulé L’Ego féminin est plus blindé que le masculin
 
 
 
13 octobre : LOIC SECHER, NOUVELLE ABERRATION JUDICIAIRE 
 
Nous avons déjà évoqué le cas de Loic Secher, un homme faussement accusé de viol par sa jeune voisine de 13 ans, condamné en 2003 à 16 ans de réclusion criminelle et qui a toujours clamé son innocence. Il y a quelques semaines, son accusatrice s’était rétractée de sa propre initiative, un peu à la manière de Virginie Madeira, déclarant ne plus supporter de le voir en prison. L’homme avait alors saisi la commission de révision des condamnations pénales, dont tout le monde (y compris l’avocate de l’accusatrice !) attendait une décision de remise en liberté. Or la commission a décidé aujourd’hui... de ne rien faire, faute "d’éléments justifiant la suspension de la peine". Bien sûr, ce n’est que partie remise. Mais voilà un homme qui a fait pour rien cinq ans de prison, perdu son honneur, mais qui n’est plus accusé par personne, et dont les juges décident qu’il doit passer encore quelques semaines voire quelques mois au trou ! Résumons : lorsque cette jeune personne lance une accusation susceptible d’enfoncer un homme à vie, les juges la croient dur comme fer ; lorsque la même, un peu plus mûre, disculpe ce même homme, ils ont besoin de temps pour y voir clair ! N’y a-t-il pas là un problème d’idéologie ?
 
 
 
 
15 octobre : BRUXELLES, LE DELIRE MISANDRE CONTINUE
 
Dans un esprit d’apaisement, les organisateurs du Congrès Paroles d’hommes ont proposé aux membres du groupe misandre Vamos de distribuer avec les documents d’accueil le texte exprimant leur position critique. Comme de bien entendu, leur réponse est négative ! Qu’attendre d’autre de gens qui veulent la guerre des sexes ?
 
Non seulement ils refusent, mais ils enjoignent aux organisateurs de se positionner par rapport à une série de pseudo-citations prétendument trouvées dans les écrits des intervenants ! Et cela de manière "claire et sans ambiguité" ! Un culot extraordinaire lorsqu’on sait que toutes ces citations sont tronquées (assez grossièrement d’ailleurs : des phrases entières amputées ou supprimées) ! Nous en avons d’ailleurs fait la démonstration à un de leur sympathisant rencontré sur un blog déjà cité, et qui nous les proposait avec morgue : nous en avons rectifié deux ou trois, et l’individu a quitté le forum !
 
 
 
 
 
19 octobre : FAUSSES ACCUSATIONS, UN TRAVAIL INEDIT ?
 
Etonnant débat sur Wikipedia à propos du très judicieux article Fausses accusations d’abus sexuel : wikipedia.org/wiki/Fausses_accusations_d%27abus_sexuel
 
Une administratrice de l’encyclopédie en ligne a lancé une procédure de suppression, au titre qua cet article serait un "travail inédit", c’est-à-dire traité nulle part ailleurs, et/où fondé sur des sources confidentielles ou peu fiables. Quand on sait que le phénomène correspond à des milliers de cas aisément vérifiables, à des centaines de procédures judiciaires, à quelques dizaines de suicides et à cinquante livres, ce motif prête à rire ! Les motivations de cette personne sont-elles "encyclopédiques" ou idéologiques  ?
 
La procédure de demande de suppression donne lieu à une discussion entre utilisateurs, qui déterminera une décision prise le 26 octobre. Pour l’instant, la balance penche plutôt vers les "contre". Il n’est pas inutile d’aller voir :
 
 
 
 
20 octobre : A NOUVEAU, LE JEP PROTEGE SPROX  !
 
Voir Actualités 7 et 29 avril / 21 mai, 5 juin 2008 - voir ci-dessus 21 septembre
 
Le GES (Groupe d’études sur les sexismes) ayant saisi le JEP (Jury d’Ethique Publicitaire) a reçu la réponse de celui-ci (avec une rapidité tout à fait remarquable, il faut le reconnaître - à moins qure l’affaire n’ait été expédiée en cinq minutes...). Cet organisme très orwellien ressort l’argument du "clin d’oeil", déjà utilisé lors de la première plainte contre Sprox : mettre en scène une femme dominant un homme, c’est faire un "clin d’oeil" au "consommateur moyen" (que recouvre ce concept, au fait ?) !!! Nous avons mis en ligne ce chef d’oeuvre d’hypocrisie
 
 
 
22 octobre : "MON MACHO CE HEROS"
 
Titre à contre-courant, découvert dans Madame Figaro du 11 octobre (pp. 108-110) : l’article de Justine Foscari évoque le phénomène du retour en grâce des acteurs supercostauds-supervirils (Javier Bardem, Colin farrell, etc.). On trouve dans cette analyse forcément superficielle quelques notations intéressantes : "Normal que les femmes à la recherche d’une dose de stimulus sensoriels se remettent à fantasmer sur du lourd, du charnel, du rugbyman. Elles ont envie que les hommes ressemblent à des hommes, et que les femmes ne soient plus ces créatures de mangas virtuelles qu’on voit dans les pubs des magazines". "La société aurait donc accouché peut-être d’un homme d’un nouveau nouvel homme, viril, mais pas trop, macho juste ce qu’il faut , sexy en diable. "Sans doute, répond Vincent Grégoire. En tous cas, c’est peut-être une façon, dans un monde sans repères et sans fondamentaux, de redéfinir les sexes. Et de remettre les gens dans des cases pour enfin pouvoir évoluer." 
 
 
 
25 octobre : SUR LE WEB APRES BRUXELLES
 
Sur le site bien nommé betapolitique, un certain Democrypte (qui a, c’est le seul mérite que nous lui reconnaissons, pris la peine de rédiger un long commentaire) étale complaisamment sa surdité/cécité. Ce monsieur a entendu dans les interventions du trio Dallaire-Gabard-Ferrand un "discours du ressentiment", lequel aurait créé "un froid dans une bonne partie de la salle" ! Nous avons plutôt eu l’impression que ça chauffait pas mal ! Ca s’aggrave quand il évoque le RHB qui aurait "mené un travail auprès d’hommes ayant commis des violences conjugales"... alors que le travail en question concerne des hommes qui ont été victimes de ce genre de violences, au moins au plan psychique ! C’est ce qu’on appelle une écoute sélective ! 
 
Sur son blog, John Goetelen rend compte du Congrès dans ses billets des 16,17,18 octobre.
 
 
Quant aux manifestants sexistes, ils crient évidemment victoire, quoique modérément, ce qui se comprend puisque toutes leurs initiatives ont été court-circuitées et tournées en dérision par les participants. On peut cependant jeter un dernier coup d’oeil au site de Vamos pour voir les photos des divers rebondissements d’une contestation ratée.
 
 
 
 
26 octobre : VICTOIRE SUR WIKIPEDIA
 
Voir 19 octobre
 
L’article Fausses accusations d’abus sexeuels est maintenu. La manoeuvre lancée pour sa suppression a échoué, une majorité d’utilisateurs de l’encyclopédie ayant affirmé que l’existence de l’article est tout à fait justifiée, même si des modifs sont nécessaires.

 

1er novembre : BONNE CHANCE AU GES !

Le GES (Groupe d’études sur les sexismes) a été créé le 1er octobre dernier. Il s’agit de la première association antisexiste française qui se donne pour objectif de dénoncer également les deux formes de sexismes, la misogynie et la misandrie, qu’elle considère comme les deux facettes d’un même obscurantisme. Les autres associations de ce type n’en connaissent en général qu’une seule forme, la misogynie.

Le GES a d’ores et déjà engagé trois actions :

- une plainte auprès du JEP belge contre une pub sexiste de Sprox ;

- une saisine de la Halde concernant la dernière campagne contre les violences du Secrétariat d’état à la Solidarité, discriminatoire parce que ne prenant en compte que les victimes féminines ;

- une autre saisine de la Halde concernant le récent rapport sur "L’image de la femme dans les médias", initiée par le même Secrétariat d’état, discriminatoire parce que ne prenant en compte que les atteintes à l’image des femmes. 

Les documents relatant ces actions, comme tous ceux publiés par le GES, sont en ligne sur notre site, qui accueille l’association jusqu’à la mise en route de son propre site. A ce propos, l’association étudie toute proposition de sympathisant, bénévole ou intéressante financièrement, pour la construction de celui-ci. Contact : g-e-s@laposte.net

 

2 novembre : WELZER-LANG A LA TROUILLE

Voir Les idéologues / Welzer-Lang

Notre grand sociologue misandre a la trouille. La publication en 2007 de l’enquête OND consacrée en partie aux violences conjugales le discrédite définitivement en tant que chercheur, et dévoile ce qu’il est, à savoir un menteur et un faussaire sexiste. Depuis vingt ans, et en 2004 encore, dans son dernier livre, il évaluait, sans citer aucune source, la proportion des hommes battus à 1% du total de victimes (pour l’enquête OND, c’est 39% !). Tant que les enquêtes sur ces hommes n’étaient conduites qu’à l’étranger et peu connues en France, il était à peu près tranquille. Maintenant qu’on enquête en France, il a le dos au mur. Il publie donc sur son blog une réflexion confuse, d’où il ne ressort rien de bien net, sinon qu’il cherche un moyen d’intégrer à son discours les données sur les victimes masculines, sans qu’apparaisse trop l’immense contradiction que cela implique avec ses écrits passés. 

Voici quelque-unes de ses dernières trouvailles dialectiques, avec nos commentaires :

- "Les chiffres sont étonnants. En tous cas, en compilant ces données, en relisant les textes qui les présentent, j’ai été très surpris". Menteur ! Il n’a aucune raison d’être surpris, puisqu’il connaissait déjà - il le dit lui-même - les enquêtes américaines des années 70 et les enquêtes canadiennes ESG, que l’enquête OND ne fait que confirmer.

- "un nombre important d’hommes violents se retrouvent assimilés aux victimes" : "important" il n’en sait rien, mais l’idée est juste, puisque dans un certain nombre de couples, les deux conjoints sont violents. Mais il est dommage qu’il n’ait jamais fait cette réserve par rapport aux enquêtes qui mesurent la proportion de femmes victimes, alors que le processus est le même ! 

- "Dans la mesure où de plus en plus de femmes sont affirmatives, il est normal que le nombre d’hommes battus augmente lui aussi". On appréciera le "normal" ! Qu’est-ce qui lui permet de dire que la violence féminine "augmente" ? Pourquoi ne serait-elle pas la même à toutes les époques ? Les femmes ont-elles attendu le XXIè siècle pour être "affirmatives" ? On discerne là la dimension misogyne présente chez tout misandre, et complémentaire de sa misandrie : les faibles femmes ne savaient pas s’affirmer, maintenant elles le savent ! Enfin, si cette évolution est "normale", pourquoi n’en a-t-il jamais parlé ? 

- "Or - pour l’instant - peu d’hommes sont tués par leur conjointe ou ex-conjointe" : ça c’est un beau lapsus ! Il y en a un tous les treize jours ! Il y en a moins que de femmes, d’accord, mais dire que c’est "peu", cela trahit un sacré mépris pour la vie des individus de sexe masculin ! 

- "Tant que les enquête de victimisation continueront à ne s’intéresser qu’au déclaratif d’une seule personne, sans prendre en compte l’interaction conjugale et sans évaluer la pertinence du déclaratif lui-même, ces études seront biaisées." : là aussi, l’idée est juste, et là aussi, ont peut regretter qu’il n’ait jamais fait cette réserve quant aux nombreuses enquêtes antérieures qui n’interrogeaient que des femmes, et concluaient à un taux de victimes exorbitant (style ENVEFF).

- "il est aussi vraisemblable que le nombre d’hommes effectivement battus n’ait pas fini d’augmenter." C’est bien la première fois qu’il écrit ça ! En fait il essaie de se rattraper en recyclant son truc préféré : la violence conjugale est le reflet des rapports de force entre les sexes dans la société. Mais nous ne sommes pas loin de l’approuver, pour une autre raison : le nombre d’hommes battus augmentera, ou restera le même... tant que la société niera leur existence, tant qu’elle ne leur fournira aucun moyen de réagir, tant que les ministères financeront et diffuseront des campagnes sexistes sur le sujet, tant que les hommes en général seront diabolisés, etc., etc.

Au bout de ce pensum, on ne sait toujours pas comment désormais Welzer-lang évalue la violence conjugale subie par les hommes. Maintient-il son "1% du total des victimes" ? Croit-il qu’il y en a davantage, et si oui combien ? Dans ce dernier cas, va-t-il reconnaître son mensonge vieux de vingt ans, nous en expliquer les raisons, s’en excuser ? Et puisqu’il pense que le phénomène va augmenter, va-t-il s’engager pour la défense des hommes battus, comme il le fait depuis longtemps pour celle des femmes ?

http://daniel.welzer-lang.over-blog.fr/article-23524622.html

Au fait : Welzer-Lang annonce pour 2009 la sortie d’un nouveau chef d’oeuvre, très modestement intitulé Qu’avons-nous à dire aux femmes ? Le moins qu’on puisse dire est que le "nous" est de trop ! Ici, nous ne nous sentons en rien, mais vraiment en rien représentés par ce monsieur, et n’avons aucun besoin, vraiment aucun, de sa médiation pour parler "aux femmes" - lesquelles n’ont sans doute aucune envie d’écouter un spécimen aussi peu représentatif de la masculinité. Qu’il mette son titre à la première personne du singulier, personne ne lui en voudra !

 

3 novembre : "PUBLICITE ET IMAGE DE LA PERSONNE HUMAINE"

Le BVP est devenu l’ARPP (Autorité de régulation professionnelle de la publicité) et a une nouvelle adresse web : http://www.arpp-pub.org/

On y trouve sa dernière publication, tout à fait passionnante, le Bilan 2007 Publicité et image de la personne humaine, auquel nous pouvons revendiquer d’avoir participé par nos différentes interventions. Voici ce qu’écrivent en introduction les rédacteurs (p. 4) à propos du "porno-chic" : "En 2007, à l’évidence, cette tendance est de retour, essentiellement dans le secteur de l’habillement et du luxe. On constate, en outre, une inversion des rôles, les femmes se retrouvant maintenant de plus en plus souvent en position de domination (deux fois plus de cas de violence et de domination à l’égard des hommes par les femmes que l’inverse)."

En effet, sur les manquements (= cas justifiant l’intervention de l’ARPP) sur le registre "Violence", quatre cas concernent des hommes qui la subissent contre trois des femmes ; sur le registre "Soumission - domination" cinq des hommes et quatre des femmes.

Passionnantes aussi la liste des pubs concernées par ces manquements (où nous avons retrouvé Sprox, conséquence de notre première plainte, en 2007), et la reproduction de certaines d’entre elles.

Au fait, en quoi y a-t-il "inversion des rôles" ?

http://www.arpp-pub.org/IMG/pdf/IDPH_Bilan_2007.pdf

 

4 novembre : PUB LACTEL ANTI-PERES

Dans une cuisine, un père installe son très jeune enfant sur un siège haut, agite devant lui un biberon Lactel, et lui demande de dire "Papa". L’enfant lui répond tranquillement "Maman". Deuxième tentative, même réponse. La troisième tentative est assortie d’un "... ou c’est Papa qui boit ton biberon L’Eveil !". Même réponse. En même temps l’enfant fait tomber d’un revers du bras une boîte de céréales qui se trouvait sur la table : elles se répandent et le père s’accroupit pour les ramasser. A ce moment la mère entre et s’écrie : "Qui a fait ça ? ". Cette fois, c’est bien "Papa" que répond l’enfant, au grand dam de son père . Une vois féminine décline les mérites du produit.

http://www.cbnews.fr/articles/marques/eveil-de-lactel-de-nouveau-en-tv

Cette petite scène a un côté amusant, que nous apprécions. En arrière-plan, cependant, nous retrouvons une caractérisation des rôles familiaux déjà présente dans de nombreuses pubs. Le père est malhabile dans sa relation à l’enfant, et celui-ci, si jeune soit-il, le ressent comme tel, refusant toutes ses offres de complicité. Le père apparaît comme le responsable du mini-désatre de la boîte de céréales, la mère comme celle qui arrive à point pour rétablir l’ordre. L’enfant dès lors choisit clairement la complicité avec la mère, au détriment du père, ridiculisé.

Le père présenté comme un parent incompétent, matériellement ou relationnellement, et ressenti comme tel par les enfants - la mère subissant cela, solidairement avec eux - voici ce que nous avons déjà rencontré dans une récente pub Renault (le père déçoit toute la famille en faisant un mauvais choix de voiture), ou dans la Livebox de mars 06, ou dans la Panzani de juin 04 (voir rubrique Pubs misandres). La récurrence de ces thèmes n’est pas un hasard. 

 

6 novembre : LA FRANC-MACONNERIE NE DISCRIMINE PAS LES FEMMES

Dans Réel de novembre, pp. 7-9, intéressant entretien avec l’ancienne Grande Maîtresse de la Grande Loge féminine de France, Marie Françoise Blanchet, qui remet les pendules à l’heure. L’actuelle ouverture aux femmes de certaines loges masculines n’est en rien un combat "féministe", ni une nouveauté : la première obédience mixte, le Droit humain, a été fondé en 1894 ! Les premières loges féminines ont été fondées en 1945. "Tout cela pour dire que depuis plus d’un siècle en France il y a la possibilité pour les femmes d’être initiées dans des structures qui sont soit mixtes, soit monogenre au féminin". Pour Mme Blanchet, la non-mixité n’est en rien une discrimination à l’encontre des femmes, c’est une richesse : "Autant je prône la mixité dans la société, c’est-à-dire dans l’espace qui est régi par la loi et par le droit, autant je réclame une non-mixité dans l’espace intime des liens de soi à soi que l’on peut développer dans une Loge".

 

12 novembre : "PERDRE UN PARENT PENDANT L’ENFANCE : QUELS EFFETS SUR LE PARCOURS SCOLAIRE, PROFESSIONNEL, FAMILIAL, ET SUR LA SANTE A L’AGE ADULTE ?"

Intéressante étude conduite par Nathalie Blampain, publiée dans le n°68 d’ Etudes et résultats (30 octobre 2008), publication de la DREES, téléchargeable en PDF :

http://www.sante.gouv.fr/drees/etude-resultat/er-pdf/er668.pdf

En 2006, 11% des adultes déclarent avoir perdu un de leurs parents avant l’âge de 20 ans. 7 fois sur 10 c’est le père, ce qui explique que 85% d’entre eux ont passé leur enfance avec la mère, sans jamais avoir vécu avec d’autres membres de la famille. Les conséquences ( ce sont des moyennes) : moindre réussite scolaire, moindre réussite professionnelle, précocité des étapes familiales (mariage, enfant), moins bonne santé physique à l’âge adulte

 

14 novembre : "L’EGALITE DES SEXES A BONNE ECOLE"

Article du Monde signé Anne Chemin. Concerne une école enfantine suédoise, laquelle a fait l’objet, en 2004, d’une étude de plusieurs mois d’une "chercheuse spécialisée dans les questions de genre" (sic), et a depuis mis en place des pratiques innovantes.

Connaissant ce style de "chercheuse" dont il y a quelques fâcheux équivalents en France (une certaine Nicole Mosconi par exemple) nous ne sommes pas étonnés de lire à quels constats elle aboutit : " Lorsque les enfants faisaient de la fymnastique ensemble, les garçons prenaient toute la place. Ils accaparaient les jeux, ils occupaient l’espace et les filles finissaient par s’effacer : elles se retrouvaient dans les coins", "Lors des échanges avec les enfants, les éducateurs acceptaient sans difficulté que les garçons interrompent les filles alors qu’ils demandaient aux filles d’attendre patiemment leur tour", ou encore "les films tournés en 2004 montrent des petites filles de 3 à 4 ans servant docilement des verres de lait ou des assiettes de pommes de terre à des petits garçons impatients" : tout cela relève du délire victimiste appliqué aux moind de 5 ans.

A l’inverse, certaines des pratiques destinées à cour-circuiter les stéréotypes semblent intéressantes. Ainsi ont été instaurés deux temps non-mixtes hebdomadaires d’une heure trente, lors desquels les enfants peuvent s’adonner à des jeux habituellement associés à l’autre sexe, sans que celui-ci se les approprie. De même que certains déjeuners se déroulent en groupes non-mixtes. 

lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi ?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=1058410

 

17 novembre : BIENTOT LA JOURNEE DE LA CULPABILITE MASCULINE...

Dans une semaine et comme chaque année, le 25, nous aurons à subir une nouvelle journée de culpabilisation des hommes, intitulée de manière très orwellienne "Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes". En l’occurence, il n’est pas difficile de démontrer la discrimination : elle est dans l’intitulé. Les hommes victimes ne sont pas pris en compte, aucune autre Journée n’est prévue pour eux ; et comme il n’est question que de victimes féminines, il n’est pas difficile de deviner qui sont les bourreaux implicitement désignés : les hommes, bien entendu.

Rappelons qu’il y a tout juste un peu plus d’un mois était lancé un plan triennal d’action contre les violences conjugales... contre les femmes évidemment. Faut-il vraiment en rajouter une couche ? 

Au Québec, les misandres utilisent la proximité de cette date avec le 6 décembre (anniversaire de la tuerie de Polytechnique) pour organiser un matraquage non-stop de douze jours !

Le site du secrétariat à la Solidarité est très prolixe sur l’origine de la Journée. Elle a été fixée le 17 décembre 1999, par la résolution 54/134 de l’ONU. La date de référence est le 25 novembre 1960, jour ou furent tuées par les séides du dictateur dominicain Trujillo les trois soeurs Mirabal, Patricia, Minerva et Maria Teresa, qui militaient dans l’opposition. Ce crime suscita des réactions qui favorisèrent la chute du régime un an plus tard. 

L’ONU en fit un symbole des "violences contre les femmes"... ce qu’il n’est en aucune façon. En effet :

- les trois soeurs ne menaient pas une lutte spécifique, "féministe", mais participaient à une lutte globale contre le régime ;

- elles y étaient associées à beaucoup d’hommes, et sans doute à plus d’hommes que de femmes ; d’ailleurs, au moment d’être tuées, elles allaient visiter leurs maris emprisonnés pour ce même motif ;

- enfin, le régime Trujillo, responsable de dizaines de milliers de morts des deux sexes, ne s’en est pas pris plus aux femmes qu’aux hommes, mais tout simplement à ceux qui se dressaient sur sa route. La cruauté n’a pas de sexe, le courage non plus. 

25 novembre = désinformation, manipulation, discrimination.

travail-solidarite.gouv.fr/espaces/femmes-egalite/pourquoi-journee-du-25-novembre.html

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20 novembre : SPROX TOUJOURS PIRE

Manifestement très fière de sa pub représentant une minette maintenant à terre du plat de sa semelle un homme couché torse nu, la marque Sprox a organisé un "Flair shopping day" : 600 (!) femmes se sont amusées à poser devant la caméra dans la même position, dominant un homme lui aussi dans la même position. On peut feuilleter l’album photo !

http://www.sprox.com

Nous restons dubitatifs quant à l’intérêt d’une telle manifestation. Mais après tout, puisque le JEP a considéré la pub comme un "clin d’oeil", pourquoi les dirigeants de Sprox se gêneraient-ils ? Nous saluons d’autant plus l’intervention de l’ARPP : le dépositare français de Sprox, Spartoo, montre toujours les chaussures mais ne s’autorise plus à reproduire les pubs misandres.

 

23 novembre : COMMUNIQUE DU GES
 
Concernant la Journée internationale pour l’élimination des violences envers les femmes qui va se dérouler ce mardi 25 novembre, le GES (Groupe d’études sur les sexismes), soucieux de l’égalité en dignité et en droit de toutes les victimes indépendamment de leur sexe :
 
> proteste contre le fait que la Journée n’a pour objet que les victimes de sexe féminin, alors que notre société compte tout autant de victimes masculines (120 000 hommes battus selon l’enquête Cadre de vie OND 2007, un homme tué par sa conjointe tous les treize jours) ;
 
> demande aux pouvoirs publics de mettre fin à cette discrimination, en étendant désormais l’objet de ce genre de Journée aux victimes des deux sexes indifféremment.
 
Le président, René Delamaire
 
 
24 novembre : le père de Virginie Madeira a demandé, lors d’une séance à huis clos, à la commission de révision des condamnations pénales, de réexaminer son cas, compte tenu des rétractations de sa fille.
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 25 novembre  : "LA GARDE ALTERNEE DEFAVORISE LES MERES"

Dans Le Monde (p. 25), un entretien de Martine Laronche avec Sylvie Cadolle, une éminente sociologue de Paris XII qui a interrogé des parents dont les enfants sont en résidence alternée. Cette dame semble bien formatée par l’idéologie dominante puisqu’elle nous ressort, pour traduire la perception des mères, le petit couplet habituel : les pères en font moins qu’elles pour l’éducation, ils sont moins disponibles et moins exigeants, ils dépensent moins, etc. donc elles sont défavorisées par le système. Manifestement, il s’agit de discréditer la r.a. : puisque les vilains pères se comportent de la même façon en situation de garde espacée qu’en situation de r.a., à quoi sert celle-ci ? Voici en tous cas quelques réflexions que nous inspire les conditions de réalisation de l’enquête :

- l’échantillon des enquêtés est de... 25 personnes : il faut avoir un sacré culot pour tirer des conclusions à partir d’un groupe aussi dérisoire !

- sur les 25, 19 sont des femmes... et donc 7 des hommes ! A notre époque de religion paritaire, cette inégalité est paradoxale. Peut-être s’explique-t-elle par les a prioris idéologiques de l’auteure ?

- enfin, il semble que la question principale ait été oubliée : en effet, si la r.a. a bien été faite pour "favoriser" quelqu’un, ce ne peut être en aucun cas le père ou la mère, mais toujours... les enfants.

lemonde.fr/archives/article/2008/11/24/la-garde-alternee-defavorise-les-meres_1122413_0.html

 

25 novembre  : HORRIBLE LETARD

voir 17 et 23 novembre

Le chat organisé par Valérie Létard à l’occasion de la Journée anti-hommes du 25 novembre a permis à celle-ci de déployer son extraordinaire capacité de mensonge et d’hypocrisie. Systématiquemet, elle a ponctué son discours de formules sexistes telles que "les femmes victimes" et "les hommes auteurs", et annoncé la mise en place d’une loi donnant priorité aux "femmes victimes" pour l’accès aux logements sociaux (les hommes deviendront SDF, c’est bien normal...).

Les hoministes avaient pris la précaution d’envoyer des questions avant le chat et de les réitérer pendant, ce qui a contraint l’animatrice, quoique très timidement, comme si elle craignait de blasphémer, à lui poser la question des hommes victimes. Virage à 90° : "Effectivement, il y a des homes battus ", suivi aussitôt de nouveaux mensonges "même s’ils sont très minoritaires", "il y a très peu de décès" (un tué tous les treize jours, c’est vrai, c’est peu !). Et puis "ce qu’il faut savoir, c’est que le 3919 ouvre ses portes, son écoute, aussi aux hommes victimes de violence, on peut obtenir les mêmes informations et les mêmes orientations, que l’on soit un homme ou une femme" (sauf que tout est fait, à commencer par elle-même et par ses services, pour les en dissuader, ce qui fait qu’ils n’appellent pas... De toute façon il n’y a en France aucun centre d’accueil pour hommes battus).

Ces concessions lui ont tellement coûté qu’elle a ensuite recommencé à parler, jusqu’à la fin de l’entretien et en complète contradiction avec le propos précédent, de "femme victime" et d’"homme auteur" !

Le compte-rendu est disponible à http://www.stop-violences-femmes.gouv.fr/la-parole-est-a-vous/chat/

Le communiqué du GES n’ayant été publié nulle part, l’intervention des hoministes dans ce débat aura été la seule protestation audible en France. En Suisse il y a eu le billet de John Goetelen dans la Tribune de Genève (reproduit sur Google News) :

hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2008/11/25/journee-contre-la-violence-faite-aux-femmes-et-aux-hommes.html

Mais un pas a été fait. Essayons d’aller plus loin la prochaine fois.

 

27 novembre : "ENRAYER LE MALE"

Comme à l’accoutumée dans ce genre de circonstance, les médias rivalisent d’ignominie dans les titres de leurs articles. Nous avons par exemple été frappés par celui de La voix du Nord  : Violences conjugales : enrayer le "mâle" à la source.

lavoixdunord.fr/Locales/Cambrai/actualite/Cambrai/2008/11/27/article_violences-conjugales-enrayer-le-male-a-l.shtml

A l’inverse, une remarquable video sur la violence conjugale contre les hommes a été réalisé par la Table de concertation en violence conjugale de Montréal. Elle est visible sur le site de celle-ci, à tcvcm.ca/index.php ?option=com_content&task=view&id=23&Itemid=23

La TCVM a réalisé trois videos censées illustrer trois "réalités particulières de la violence conjugable", les deux autres concernant les femmes sourdes et les couples lebiens. Certes les hommes ne sont pas une "réalité particulière" puisqu’ils représentent la moitié des victimes. Mais il faut en l’occurence reconnaître à la TCVM un effort de sérieux et d’objectivité, impensable en France. On n’est pas près de voir ce genre de réalisation sur le site de la sinistre Létard ! 

 

2 décembre : COMMUNIQUE DE L’APRES-RUPTURE

Après avoir subi comme nous le 25 novembre, les Québécois vont subir une nouvelle journée anti-hommes, le 6 décembre, date anniversaire du massacre de Polytechnique, exploitée jusqu’à satiété par les misandres autochtones. Voici à ce sujet le communiqué de nos amis de L’Après-rupture, auquel nous souscrivons sans réserve :

QUEL RUBAN PORTEZ-VOUS ?

Le vendredi 20 mai 1988, la petite ville de Winnetka, en banlieue de Chicago, bascule dans l’horreur lorsque Laurie W. Dann, une jeune femme de 30 ans, entre à l’école Hubbard Woods munie de 3 armes de poing. Elle se dirige vers une classe de deuxième année et ouvre froidement le feu. 

Elle abat Nicky Corwin, 8 ans et blesse sérieusement Robert Trossman, 6 ans, Mark Teborek, 8 ans, Peter Munro, 8 ans, Lindsay Fisher, 8 ans et Kathryn Miller, 7 ans.
Avant l’arrivée des policiers, Dann fuit l’école et se réfugie à l’intérieur d’une maison du voisinage où se trouvent Philip Andrew et ses parents. Dann consent à laisser partir les parents mais garde le jeune homme avec elle. Lorsqu’elle entend venir les policiers, elle tire sur le jeune Philip avant de s’enlever la vie dans une chambre de la maison. 

Agé d’à peine 20 ans et champion de natation, la vie de Philip bascule en ce vendredi de printemps : il est atteint à la poitrine par une balle qui perfore son poumon et endommage l’œsophage, l’estomac et le pancréas.

Philip Andrew a miraculeusement survécu à cette tentative d’assassinat et milite aujourd’hui pour le contrôle des armes à feu dans son pays. Laurie Dann est morte en emportant le secret sur ses motivations à commettre un acte aussi insensé. La tuerie de Winnetka constitue le premier d’une série de drames qui secoueront les écoles américaines durant les années 90.

Nicky Corwin, 8 ans, abattu
Robert Trossman, 6 ans, grièvemement blessé
Mark Teborek, 8 ans, grièvement blessé
Peter Munro, 8 ans, grièvement blessé
Lindsay Fisher, 8 ans, grièvemement blessé
Kathryn Miller, 7 ans, grièvement blessée
Philip Andrew, 20 ans, très grièvement blessé et handicapé
7 victimes dont 6 garçons. Cela se passait le 20 mai 1988, un an avant Polytechnique. 

QUEL RUBAN AVEZ-VOUS PORTÉ LE 20 MAI DERNIER ?

Un an avant cette horreur, Brenda Spencer, une jeune femme de 17 ans, entrait dans l’école Cleveland Elementary, le matin du 16 janvier 1979. Elle ouvrait le feu pendant 20 minutes et tuait le directeur, le gardien d’école et blessait 9 enfants âgés entre 6 et 12 ans avant de retourner chez elle attendre froidement la police.

QUEL RUBAN AVEZ-VOUS PORTÉ LE 16 JANVIER DERNIER ?

La violence n’a pas de sexe, voilà ce qu’il faudrait affirmer le 6 décembre !

 

3 décembre : DEUX INFOS D’HENRI L’HELGOUACH

1. Aujourdhui, à l’occasion de sa nomination à la Présidence de la Délégation au droit des femmes au Sénat (où il n’y a pas de Délégation au droit des hommes. Pourquoi ?), Michèle André était l’invitée de LCP. Interrogée sur ses projets, elle s’est dite déterminée à combattre les discriminations subies par les femmes, en affirmant que celles-ci gagneraient, en moyenne, 25% de moins que les hommes, sous-entendant, comme d’habitude, qu’elles seraient victimes d’une discrimination d’essence masculine.
 
Qu’en est-il en réalité ? La réponse nous est (involontairement ?) donnée dans l’Humanité-Dimanche du 19 novembre dernier, qui, publiant des chiffres à peu près semblables, les commente ainsi : « Ce sont donc les primes et les heures supplémentaires qui creusent le fossé (...) La principale explication à ces disparités est la répartition différenciée des hommes et des femmes dans l’emploi. Ces dernières restent cantonnées à un faible nombre de secteurs et sont sous-représentées dans les postes à responsabilité ».
 
On peut alors légitimement se demander où est la discrimination. N’est-il pas logique de payer davantage celui qui travaille plus longtemps, accomplit une tâche supplémentaire, s’investit dans l’entreprise en prenant des responsabilités, a acquis une formation et des compétences supérieures, a choisi d’exercer un métier mieux rémunéré, etc.? 
 
Non seulement ce chiffre, dans sa globalité, n’a aucun sens ni aucun intérêt, mais il ne tient pas compte non plus d’une réalité que pourtant chacun connaît : dans la plupart des couples, quand le salaire ou la retraite du conjoint est supérieur à ceux de la conjointe, on partage et celle-ci en profite également.
 
2. Marie-Claire de décembre s’intéresse (p. 196) aux Têtes chercheuses (notez le féminin) : « Alors que les filles sont majoritaires sur les bancs des facs, elles ne représentent que 36,9% des inscrits dans les filières scientifiques (...) Avec de bons résultats équivalents en maths, 82% des garçons et seulement 53% des filles s’estiment capables de suivre des études scientifiques ». On veut ici nous faire croire que, malgré leur réussite universitaire supérieure à celle des garçons, les filles ne croient pas à leurs capacités !
 
Interrogée, Valérie Pécresse en ajoute une couche : « Il y a des barrières à la fois sociales, psychologiques et de vrais freins (...) Et le système fonctionne beaucoup par cooptation (...) On a tendance à promouvoir des héritiers (...) Je vais faire exploser le plafond de verre qui empêche les femmes d’accéder aux plus hauts postes. J’ai commencé à féminiser les jurys ». 
 
Approche doublement sexiste : les filles sont des complexées qui se dévalorisent complètement, et les hommes barrent la route à celle qui manifestent un peu d’ambition. Ce qui ne repose évidemment sur aucun élément objectif. Est-il si difficile d’accepter ce que les femmes elles-même disent majoritairement dans les enquêtes, à savoir qu’elles sont moins sensibles aux sciences que les hommes, qu’au management elles préfèrent du temps pour la vie familiale et les enfants, et qu’elles font leurs choix en conséquence ?
 
 Les hommes ne sont en rien responsables. Mais ce sont pourtant certains d’entre eux qui vont subir les méfaits de la politique paritaire. Au « Conseil national des universités (...) il y avait 35% de femmes élues (...) On est passé à 52%. J’essaie aussi de promouvoir les femmes dans des postes clés  », nous dit la ministre de l’Enseignement supérieur. Elle oublie de préciser : "à la place d’hommes qui n’ont pourtant pas démérité".
 
 
 
3 décembre : MARIE-CLAIRE ENCORE
 
Ce magazine ne publie pas seulement des bêtises. Dans le même numéro, p. 153-6, un article intitulé Je lui ai fait un enfant dans le dos, assez honnête. L’auteure, qui parle d’une "vertigineuse inversion" précise : "la maternité, accablant jadis des femmes incapables de s’y soustraire, s’impose aujourd’hui à des hommes souvent paniqués. Il suffit de faire un tour sur Internet pour se rendre compte de l’ampleur et des enjeux du phénomène." Elle évoque aussi la proposition de Marcela Iacub d’un "statut de géniteur sous x", qui n’a jamais été reprise par aucun parti ni aucune association, même spécialisée dans le masculin. Les hommes n’obtiendront rien s’ils ne demandent rien.
 
 
 
3 décembre : BRAVO SERGE !
 
Serge Ferrand a accordé deux entretiens sur L’image de l’homme dans les médias à André Arthur dans l’émission Le midi sur TQS (télé québécoise), plus spécialement axés sur les pubs misandres.

http://www.tqs.ca/videos/le-midi-avec-andre-arthur/2008/12/5---l-image-des-hommes-dans-les-medias---partie-1-37741.php

http://www.tqs.ca/videos/le-midi-avec-andre-arthur/2008/12/6---l-image-des-hommes-dans-les-medias---partie-2-37740.php
 
 
 
4 décembre : LA HALDE ET LES MANUELS SCOLAIRES
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La Halde a publié récemment un épais rapport consacré à la Place des stéréotypes et des discriminations dans les manuels scolaires, réalisé pour elle par des universitaires de Metz. Ce rapport, évidemment très imprégné d’idéologie, contient aussi des éléments qui ont retenu notre attention. La complexité des problèmes qu’il aborde nous incite à prendre le temps d’une lecture approfondie avant de publier notre réaction. En attendant, nous reproduisons le communiqué de l’Association des professeurs de lettres, seule réaction critique que nous ayons jusqu’ici trouvée sur le sujet, avec laquelle nous ne sommes pas entièrement en accord, mais qui a le mérite de rappeler quelques vérités d’évidence :

Le Comité de l’APL, réuni le 22 novembre 2008, a pris connaissance avec stupeur et indignation du rapport intitulé Place des stéréotypes et des discriminations dans les manuels scolaires, réalisé pour le compte de la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Égalité. Entre autres exemples, elle relève dans ce rapport les remarques regrettant que parmi les écrivains cités dans les manuels de français le nombre des femmes soit très inférieur à celui des hommes (p. 97 sqq.), ou bien qu’un poème tel que « Mignonne, allons voir si la rose… » « véhicule une image somme toute très négative des seniors » (p. 181).

1. L’APL dénie à toute autorité politique le droit de censure sur le contenu scientifique des manuels scolaires, en matière d’histoire littéraire comme dans les autres domaines. Ce que la HALDE appelle stéréotype dans les manuels n’est critiquable que quand il est contraire à l’exactitude scientifique.

2. Elle rappelle que la formation de l’esprit critique, vocation essentielle de l’école, implique qu’on arme l’enfant face à la réalité en l’amenant à la voir telle qu’elle est et telle qu’elle a été, et non pas qu’on le trompe en la remodelant en fonction d’un idéal. Si les femmes sont peu nombreuses parmi les auteurs, comme parmi les personnages politiques des siècles passés, cela tient à l’asservissement dans lequel elles ont été longtemps tenues, ce qui est un fait indéniable.

3. Quand bien même certains textes véhiculeraient des stéréotypes contestables, il est utile que l’enseignement des lettres, consistant pour une bonne part dans la discussion critique, les porte à la connaissance des élèves, ne serait-ce que pour les en prémunir.

4. Elle souligne le fait que, si l’on supprimait des manuels de lettres tous les textes donnant de le vieillesse une image défavorable, on devrait par exemple interdire l’étude de L’Avare ou du Malade imaginaire. Elle rappelle que la critique des vieillards a été un des thèmes à travers lesquels s’est exprimée dans l’histoire la libre pensée, tout comme la critique de certaines catégories professionnelles comme les médecins, ou comme celle des religions.

5. Plus généralement, elle rappelle que le droit à la critique, quand il ne tombe pas sous le coup de la loi, est inhérent à la démocratie et qu’un régime qui interdirait l’expression de toute opinion de nature à déplaire à telle ou telle catégorie de personnes (ce qui n’a rien à voir avec une discrimination réelle, par exemple quand il s’agit d’obtenir un emploi ou un logement), ne serait qu’une tyrannie qui, en ce qui concerne l’école, prétendrait conditionner la jeunesse à un conformisme intellectuel, moral et politique qui est tout le contraire de sa vocation.

http://www.aplettres.org/

 

7 décembre : dans sa chronique Votre couple du Journal de Montreal, Yvon Dallaire remet les pendules à l’heure sur la violence conjugale.

http://www.canoe.com/artdevivre/ellelui/article1/2008/12/08/7670456-jdm.html

 

10 décembre : QUAND JE SERAI GRAND, JE BATTRAI MA FEMME

Et le matraquage continue ! Au Texas une assoc prétendument anti-violence conjugale, le Family Place, a lancé une campagne d’ affiches où l’on voit un jeune garçon qui déclare "Quand je serai grand, je battrai ma femme", ou bien une jeune fille : "Un jour, mon mari me tuera". Glenne Sacks, un journaliste antisexiste, a lancé une campagne de protestation et revendique dix mille signatures. Allez voir les affiches sur son site, c’est hallucinant :

http://glennsacks.com/dart/

Le site de l’assoc :

http://www.familyplace.org/Page.aspx?pid=221

 

10 décembre : ENLEVEMENTS

Excellente prestation d’ Alain Cazenave, président d’Sos Papa à C dans l’air sur la 5, consacrée aux enlèvements internationaux d’enfants. Le débat mettant à plusieurs reprises en évidence la non-application des accords inter-états en la matière, il a chaque fois rappelé que la loi n’était même pas respectée en France, les plaintes pour non-représentations d’enfants n’étant prises en compte ni par la police ni par la justice.

Il y avait à ce débat une vraie rapteuse d’enfants, Nathalie Gettlife, dont nous ne nous sommes guère étonnés de la voir se présenter à nouveau, avec son culot habituel, comme une victime.

 

11 décembre : COMMUNIQUE DE LA HALDE SUR LES RETRAITES DES PERES

Voir notre dossier : Les discriminations reconnues par la Halde. La Halde publie le communiqué suivant :

Discrimination pour le départ à la retraite des pères de famille

La Halde demande que les pères de famille qui ont élevé leurs enfants bénéficient de la même majoration que les mères pour le régime des retraites du régime général. 

La Halde a été saisie par un père qui avait élevé seul ses deux enfants, et qui s’était vu refuser la bonification de pension de retraite au motif que celle-ci était réservée aux mères.

La Halde considère que l’impossibilité, pour les hommes qui ont élevé deux enfants, de bénéficier de cette bonification, constitue une discrimination liée au sexe. Elle recommande la modification du code de la sécurité sociale.

La Halde rend publiques les recommandations adressées au Ministère du Travail, des Relations sociales, de la Famille et de la Solidarité.

Vous trouverez ci-joint la délibération de la Halde et le rapport spécial qui vient dêtre publié au Journal Officiel.

Les rédacteurs du rapport rappellent que cette position a été adoptée par la Halde dès 2005, qu’elle en a informé le ministre délégué à la Sécurité sociale à plusieurs reprises, que la Cour de Cassation a confirmé cette position : la publication d’un "rapport spécial", y compris au Journal officiel, est un nouveau moyen pour la Halde de faire entendre ses recommandations. 

Communiqué et rapport spécial en ligne : http://www.halde.fr/Discrimination-pour-le-depart-a-la,12668.html 

Etant le plus souvent critiques sur les prise de positions de la Halde, nous sommes d’autant plus à l’aise pour saluer sa ténacité sur ce dossier où la discrimination anti-hommes est évidente. 

 

12 décembre : BRUXELLES, LA SUITE

Publication des débats du Parlement de la région Bruxelles-Capitale du 3 novembre dernier.. Dans les "questions orales", question de la députée Céline Delforge, qui critique l’attribution d’un subventionnement du congres Paroles d’hommes, en reprenant mot pour mot les attaques de Vamos. Elle se montre peu convaincante puisque la secrétaire d’état Brigitte Grouwels lui répond qu’elle ne voit pas le problème, que d’autres organismes institutionnels se sont associés à ce subventionnement, que des organisations de terrain ont participé aux interventions, qu’elle n’a "reçu aucun écho négatif sur les propos qui ont été tenus durant le colloque", etc. Bref, Delforge est tombée sur un os... (pp. 22 à 28)

http://www.weblex.irisnet.be/Data/Crb/Biq/2008-09/00005/images.pdf

 

13 décembre : PAPA DESABUSE

Ainsi s’intitule le témoignage récemment publié par le site féministe Sos Femmes : celui d’un père récemment divorcé qui a obtenu la garde des enfants, et se voit subir la contre-attaque de son ex sous la forme d’une fausse accusation de violences conjugales. la responsable du courrier lui répond : "Je suis tout à fait d’accord avec vous pour dire que les dénonciations calomnieuses devraient être punies". Une fois de plus, nous rendons hommage à l’honnêteté de ce site qui déjà publié plusieurs témoignages d’hommes battus et de femmes violentes, dont nous avons listé les liens.

http://www.sosfemmes.com/faq/400_suivantes/419_papa_desabuse.htm 

 

15 décembre : CHEZ LES SARKOPHOBES

Il y a quelques jours, sur un forum qui se présente comme "anti-Sarko", s’engageait une discussion entre des intervenants qui avaient par hasard découvert notre site, tout d’abord très ironiques et très sûrs d’eux. L’un de nous s’étant invité dans le débat (sous le pseudo d’Antisthène) et y ayant développé nos arguments, ils ont montré leur vrai visage, celui de la haine obtuse et de la bêtise. Allez voir ce forum et vous y découvrirez des personnages étonnants, comme cette Raja qui écrit tranquillement : "priver un père de ses enfants ne tue personne" (et s’offusque ensuite d’être traitée de "talibane"), ou encore cette Primavera donneuse de leçons qui est incapable de lire un argument ou une enquête correctement :

http://sarkostique.xooit.fr/t10759-Le-matriarcat.htm?start=30

 

18 décembre : GREMETZ POUR LES PERES

Nous découvrons avec retard l’excellente initiative du député de la Somme, Maxime Gremetz (avec lequel nous n’avons pas spécialement d’affinités politiques), qui a posé à la ministre de la Justice une question écrite concernant les discriminations à l’encontre des pères divorcés (publiée au JO le 27-11-2007, ref 11807) :

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M. Maxime Gremetz attire l’attention de Mme la garde des sceaux, ministre de la justice, sur le droit des pères. Après un divorce ou une séparation, trop d’enfants sont empêchés de voir et d’aimer leur père. Seulement 8,6 % des enfants de familles dissociées sont confiés au père. Un tiers seulement des autres bénéficient de relations fréquentes avec leur père. Sans père ni repère, ces enfants expriment souvent leur déséquilibre psychologique et affectif par l’échec scolaire, la drogue, parfois par le suicide, fréquemment par la délinquance. L’insécurité qui en résulte est ainsi directement générée par des acteurs sociaux et judiciaires eux-mêmes, qui parfois exercent encore une discrimination anti£oipère. Le kidnapping par la mère ou son refus de présenter l’enfant est rarement sanctionné. La mode perfide des fausses accusations d’attouchements sexuels met en péril la protection des enfants réellement victimes et entraîne la destruction de l’image paternelle. Le commerce des avocats entrave l’apaisement des séparations par la médiation. Grâce au combat mené par des associations, la résidence alternée figure désormais dans la loi, mais son application rencontre des résistances, et des dizaines de milliers de pères ne sont pas rétablis dans leur autorité parentale après des années de discrimination. Pour préserver les équilibres sociaux, il pense que la résidence alternée doit être décidée chaque fois que les conditions éducatives et matérielles requises existent. En cas d’éloignement, des alternances sur quelques années doivent être accordées au parent qui en exprime le souhait. Les pères bafoués dans leurs droits les années précédentes devraient être réhabilités. L’avocat ne devrait plus être obligatoire dans le divorce par consentement mutuel, tant que les honoraires sont libres. Pour suivre les décisions, éminemment personnelles rendues à huis clos par des magistrats uniques au pouvoir incontrôlé, un suivi statistique de leurs décisions devrait être envisagé. Il lui demande ce qu’elle pense de ces suggestions et quelles mesures elle compte prendre en ce sens.

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La réponse de la ministre (publiée le 26-8) est de l’ordre de "Tout va bien, tout est prévu par la loi", c’est-à-dire affligeante. On peut la lire à : http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-11807QE.htm

Cette initiative (rare) mérite d’être soutenue. Nous vous encourageons donc vivement à envoyer des courriers de remerciements et de soutien à Gremetz :

16 rue Gaudissart 80000 AMIENS
contact@maxime-gremetz.fr
ou en passant par son site : www.maxime-gremetz.fr
 
 
 
20 décembre : "LA PARITE, UN SYMBOLE CREUX"
 
Courageux article de Lysiane Gagnon dans le journal québécois La Presse, à propos des nouvelles nominations de ministres, pour lesquelles Jean Charest s’est conformé au nouveau principe religieux de la parité. Citations : 
 
Quand donc les décideurs comprendront-ils qu’il n’y a rien de plus insultant pour les femmes que de se voir accorder un poste pour la simple raison qu’elles sont des femmes ?
 
Mais pour le reste, combien de nouvelles ministres doivent-elles leur nomination au fait qu’elles portent une jupe ? Combien de députés masculins ont-ils été laissés sur les tablettes pour la simple raison qu’ils se font la barbe le matin ? 
 
Les femmes instruites de la classe moyenne n’ont pas besoin d’encouragements artificiels pour faire leur chemin ou pour trouver des "role modls" inspirants. Ce sont les femmes au bas de l’échelle qui ont besoin d’aide. Et aussi les garçons, dont une effroyable proportion "décroche de l’école. 
 
 
 
 
21 décembre : "LE SCANDALE DES FAUSSES STATISTIQUES DU MINISTERE DE LA SANTE ET DES SERVICES SOCIAUX DU QUEBEC SUR LA VIOLENCE CONJUGALE"
 
L’équipe de recherche de l’Après-rupture publie sous ce titre un document d’une extrême importance, qui montre comment et avec quelle facilité les radicales-féministes du Québec ont publié, popularisé et exploité (idéologiquement et financièrement) des statistiques-bidon, visant à la promotion de chiffres exorbitants concernant les victimes féminines de violences conjugales, et ce depuis... 1984 - les dits chiffres ayant été repris ensuite par les équipes successives du ministère en question. Hallucinant...
 
 
 
 
27 décembre : LES TALIBANES SONT A LA MODE
 
En octobre dernier, John Goetelen avait qualifié les misandres qui s’en prenaient au Congrès de Bruxelles de "talibanes", ce qui avait provoqué chez ceux-ci des hurlements. Il nous donne à lire sur son blog un article qu’il a découvert récemment, d’une (vraie) féministe belge, Catherine François, présidente de Sos Viol, qui à trois reprises qualifie les radicales-féministes de... talibanes. Il s’agit donc manifestement d’un néologisme porteur, que nous ne manquerons pas d’utiliser plus souvent... en alternance avec des termes de genre neutres, car il importe de ne pas oublier que les misandres sont malheureusement, pour moitié, des hommes... 
 
 
 

IL Y A DEUX ANS, LE 3 DECEMBRE 2006, STEPHANE LAFARGUE, MILITANT PATERNEL ET PERE EXEMPLAIRE, S’EST DONNE LA MORT PARCE QU’IL NE SUPPORTAIT PLUS DE VOIR SON FILS ARRACHE A LUI PAR SON EX-EPOUSE ET PAR LA "JUSTICE" SEXISTE. N’OUBLIONS PAS ! 

 

 

 



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