VIOLENCES CONJUGALES (données chiffrées)
VIOLENCES CONJUGALES (données chiffrées)
Nous préférerions ne pas avoir à utiliser des chiffres, car nous pensons que les victimes des deux sexes ont également droit à la protection de la société, indépendamment de leurs proportions respectives. Mais nous sommes contraints d’aller sur ce terrain, afin de réfuter les allégations des idéologues misandres, qui prétendent faire de ces violences (comme des autres, d’ailleurs) un phénomène sexué. Il y a peu encore, ils essayaient de faire croire qu’il s’agissait d’une pratique unilatéralement et exclusivement masculine. Battus en brèche, ils se replient désormais sur l’idée qu’il y aurait moins de femmes violentes que d’hommes violents (ce qui pourtant ne changerait rien au problème). A leurs chiffrages bidon, nous sommes en mesure d’opposer diverses enquêtes scientifiques - dont certaines ne sont pas médiatisées en France - qui démontrent l’équivalence quantitative des violences venant de chaque genre. Il est important de connaître dans leur succession les phases de la progression de cette connaissance .
Si vous recherchez des références pour la France, allez directement à l’article concernant Les enquêtes de victimation "Cadre de vie et sécurité" de l’ONDRP, lesquelles évaluent à 143 000 le nombre d’hommes victimes de violences conjugales pour 2006-2007, à 122 000 pour 2007-2008, à 134 000 pour 2008-2009, à 142 000 pour 2009-2010, à 137 000 pour 2010-2011, à 149 000 pour 2012-2013, à 175 000 pour 2013-14, à 130 000 pour 2014-15 (dernière estimation chiffrée disponible - en 2018, 0,4% des hommes).
EN FRANCE, TOUS LES TREIZE JOURS, UN HOMME MEURT DES SUITES DE LA VIOLENCE CONJUGALE.
COMBIEN SE SUICIDENT, A FORCE DE SUBIR LES VIOLENCES PHYSIQUES, PSYCHIQUES, LE RAPT DES ENFANTS, LES FAUSSES ACCUSATIONS ?
A VOIR, A LIRE
La publication suisse : Violence féminine : mythes et réalités. La violence domestique n’est pas l’apanage des hommes. Quatrième rapport de la Commission cantonale de l’égalité. Eva Wyss. Berne, 2006 (excellente présentation du problème ; les stats datent un peu).
La publication du groupe québécois L’Après-rupture : Le scandale des fausses statistiques du ministère de la santé et des services sociaux du Québec sur la violence (2008)
Ou, en livre, par les mêmes :
Collectif. 300 000 femmes battues, y avez-vous cru ? Editions Café crème (Québec), 2010 (dispo sur Amazon)