Actus juillet-décembre 2018


 

 

ACTUS JUILLET-DECEMBRE 2018

 

5 décembre : "VOX", UN PROGRAMME ANTISEXISTE

Nous avons pris connaissance avec intérêt de certaines mesures prônées par le nouveau parti espagnol Vox, qui vient de remporter son premier succès électoral :

Abrogation de la loi de violence de genre et de toutes les normes qui discriminent un sexe de l’autre. À la place, promulguer une loi de violence intrafamiliale qui protège de façon égale les personnes âgées, les hommes, les femmes et les enfants. Suppression des organismes féministes radicaux subventionnés, poursuites effectives des fausses accusations. Protection du mineur dans les processus de divorce ;

Ces propositions (les seules que nous commentions parce qu’elles font partie de nos préoccupations) sont tout à fait exceptionnelles. Imagine-t-on en France un parti qui programme une seule d’entre elles ? C’est actuellement impensable. A défaut, cela servira de précédent européen.

https://www.liberation.fr/checknews/2018/12/04/le-parti-espagnol-vox-est-il-d-extreme-droite-revendique-t-il-cette-position_1695731

 

 

1 décembre : DERNIERS TEXTES EN LIGNE

Non, "Osez le féminisme" ne représente pas les femmes (ni les féministes) <a href=’http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article436&var_mode=calcul’>http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article436&var_mode=calcul

Les yeux de mon père (chanson de Sardou). <a href=’http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article435&var_mode=calcul’>http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article435&var_mode=calcul

Des garçons aussi bons que les filles en lecture, c’est possible  ! Libé, 11 septembre 2017 <a href=’http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article432’>http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article432

Sur le site GES : http://www.g-e-s.fr/base-de-documentation/saisines/saisines-du-csa/5232-2/

Un site militant a été créé à cette occasion : https://www.journeeinternationaledelhomme.com/

Au Québec : https://www.laction.com/article/2018/11/8/19-novembre%E2%80%AF-5e-journee-quebecoise-pour-la-sante-et-le-bien-etre-des-hommes

https://www.newswire.ca/fr/news-releases/journee-internationale-des-hommes-2018---lareq-souligne-le-caractere-batisseur-et-engage-des-hommes-aines-700809592.html

Articles : http://www.bvoltaire.fr/19-novembre-journee-internationale-de-lhomme-marlene-schiappa-est-elle-au-courant/

http://fr.africanews.com/2018/11/19/au-cas-ou-vous-ne-le-sauriez-pas-c-est-la-journee-internationale-de-l-homme/

http://le-peuple.ca/societe/article-3809-1542654219?fbclid=IwAR15tEvM4OtaGaIqvOh5cOWdyYFwK5AwWSImdhedXuHlahpQ0hUAFFbb7eE

http://www.journalexpress.ca/actualite/le-19-novembre-parlons-au-masculin/

 

 

13 octobre : SOUTENIR Misogynie, misandrie, il y a DEUX SEXISMES

Il n’est pas besoin de regarder beaucoup la télé pour comprendre que le nouveau livre de Patrick Guillot n’est pas le chouchou des médias, d’où sa difficulté à décoller dans les ventes. Voici donc quelques rappels ou infos qui aideront ceux qui sont désireux de lui donner un coup de pouce militant :

- le livre est produit par un éditeur petit, mais professionnel (De Varly).
C’est un énorme atout. Il est possible de le commander chez n’importe quel libraire, ou en ligne sur les sites de ventes. Mais la solution que nous préférons est de commander sur le site de l’éditeur, afin de le récompenser de son choix et de sa prise de risques : http://www.devarly.net/home/126-misogynie-misandrie-il-y-a-deux-sexismes.html

- l’un des avantages de notre époque est qu’on peut compenser l’insuffisance médiatique par le recours aux réseaux sociaux. Donc si vous disposez d’un quelconque blog, ou site, ou si vous intervenez dans un forum, n’hésitez pas : parlez-en de n’importe quelle manière, même la plus modeste. Ce qui compte c’est de mentionner titre et auteur de manière exacte ; après, ca fait son chemin.

- si vous avez accès à un CDI de lycée, une bibliothèque universitaire, une bibliothèque municipale, vous pouvez en demander l’achat. Soit il y a un "cahier de suggestions" à disposition, soit il faut s’adresser directement au responsable. Ces
institutions fonctionnent avec de l’argent public, elles se doivent d’assurer la pluralité de l’information. 

 

 

30 septembre : ENIEME CAMPAGNE SEXUEE CONTRE LES VIOLENCES

A partir d’aujourd’hui, dans le cadre de la campagne gouvernementale Réagir peut tout changer, sont diffusés sur diverses chaînes télé 4 spots mettant en scène des
situations de violence (conjugale, harcèlement verbal, sexuel) : http://stop-violences-femmes.gouv.fr/-reagir-peut-tout-changer-. Ils mettent tous en scène un agresseur et une victime, et parfois des
témoins intervenant en faveur de la victime. Nous avons décompté cespersonnages en fonction de leur sexe, ce qui donne :

- les 4 agresseurs sont des hommes (ou jeunes garçons)

- les 4 victimes sont des femmes (ou jeunes filles)

- dans les 3 situations où des témoins interviennent, ce sontRetour ligne manuel
respectivement une femme, un tandem mixte impulsé par la femme, un tandem mixte impulsé par l’homme.

Autrement dit, et malgré un meilleur équilibrage concernant les
témoins, il s’agit d’une campagne sexuée et sexiste, imprégnée par
l’idéologie misandre, qui exige que les auteurs d’actes violents soient toujours masculins, et leurs victimes toujours féminines : rien de bien nouveau.

Au fait, ça coûte la bagatelle de 4 M d’euros... De plus, 120 000 euros seront attribuées à la FNSF (asso qui s’occupe des femmes victimes exclusivement) pour améliorer le 3919 (n° dédié aux femmes victimes exclusivement). C’est ça, le système misandre.

Pendant ce temps, la presse continue de nous parler de ces "hommes battus", qui, si l’on en croit le gouvernement, n’existent pas : https://www.ouest-france.fr/bretagne/dinan-22100/tribunal-de-saint-malo-les-demeles-d-un-couple-pathologique-5978222

 

 

11 septembre : MERCI FLORENCE KIEFFER

Son documentaire En prison pour rien et le débat qui a suivi dans Le monde en face suscite de tous côtés une appréciation enthousiaste. Nous ne pouvons que recommander le replay : http://www.tv-replay.fr/11-09-18/en-prison-pour-rien-france5-pluzz-13147010.html

Dans cette extravagante affaire et en cette rentrée, les choses n’ont
guère changé : Eric Peclet est toujours "témoin assisté", et l’individu qui a laissé des empreintes génétiques sur le vêtement de la petite fille n’est toujours pas inculpé !!!???!!! Si vous découvrez l’affaire, voyez notre dossier : <a href=’http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article422&var_mode=calcul’>http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article422&var_mode=calcul

 

 

1 septembre : MESSAGE DE LISE BILODEAU ET OLIVIER KAESTLE (Radio Média Plus)

Afin de répondre clairement à des questions qui nous sont de plus
en plus posées, Lise Bilodeau et moi-même vous annonçons que notre émission de radio sur la condition masculine, " Tant qu’il y aura des hommes... " , ne reviendra pas cet automne, faute de commanditaires. Nous demeurons toutefois en très bons termes avec les directeurs de Radio Média Plus, Yves Nantel et Jonathan Gohier, et n’excluons pas un retour à leur station si le financement est au rendez-vous.
Nous tenons à remercier tous nos auditeurs pour leurs encouragements et leur fidélité à notre émission. Vous trouverez ci-jointe l’intégrale de nos 60 émissions :
https://radiomediaplus.ca/podcastfilter/condition-masculine/

 

 

28 aout : "LES PREMIERES SOUS-MARINIERES FRANCAISES TEMOIGNENT"

Article de France TV Info : https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/armee-et-securite/avant-detre-une-femme-jetais-un-technicien-les-premieres-sous-marinieres-francaises-temoignent_2843691.html

"En fait, ça a été quelque chose d’assez banal. Jamais, au grand jamais, on n’a ressenti quelque contrainte que ce soit, tout s’est fait naturellement. On n’est pas porte-drapeau. Avant d’être une femme, j’étais un technicien", témoigne la lieutenant de vaisseau Pauline, médecin à bord.

Camille, chef de quart, fait partie des yeux et des oreilles du sous-marin. Sa spécialité, c’est la sécurité. Elle n’a pas eu le sentiment de faire tomber un bastion : "L’intégration s’est vraiment passée de manière naturelle. Je n’ai pas du tout ressenti de différence parce que j’étais une femme.Retour ligne manuel
L’équipage nous a intégrées comme n’importe quel officier quiRetour ligne manuel
arriverait dans les forces sous-marines et nous a accompagnées pendant tout notre parcours
."

Autrement dit, elle n’ont pas rencontré le fameux "plafond de verre", présenté par les misandres comme un barrage omniprésent et incontournable. Cela leur vaut d’être intégrées à notre recension des nombreux témoignages de femmes allant dans le même sens : <a href=’http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article273’>http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article273

 

 

25 août : DEUX AVANCEES JURIDIQUES

Elles sont si rares que parfois on ne les voit pas arriver, ou bien on ne les découvre qu’après coup...

1) Dès 2009, le GES a introduit dans sa Plate-forme de propositions (http://www.g-e-s.fr/base-de-documentation/plate-forme-de-propositions-maj-2016/plate-forme-2009/) , et l’a ensuite maintenue, la proposition B4, ainsi libellée :

4.Dans l’article 1 de la Constitution, qui énonce que la République assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens « sans distinction d’origine, de race ou de religion », élargissement par la formule « sans distinction de sexe, d’origine, de race ou de religion ».

C’est à peu près ce qui s’est passé à l’Assemblée nationale le 27 juin ernier : les députés ont voté à l’unanimité l’introduction de la distinction "de sexe" (et la suppression de "de race", mais c’est un autre débat). Certes il s’agit aussi d’une ancienne revendication féministe, et nous nous doutons bien que l’influence du GES n’a pas été déterminante. C’est tout de même pour nous un motif de
satisfaction. 

2) Elargissement de la définition du viol

Dès les débuts du site, nous avons dénoncé l’ambiguité de la définition du viol seulement en tant que "pénétration", qui convient bien concernant le viol de filles et de femmes, mais pas toujours concernant les viols de garçons ou d’hommes. Car ils ne correspondent pas forcément au scénario de la "pénétration", comme par exemple ici :

<a href=’http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article123’>http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article123

Dès 2009 également, le GES a inclus dans sa Plate-forme la proposition D13 :

13. Redéfinition juridique du viol, dans le sens d’un élargissement à toutes les violences sexuelles graves, y compris sans pénétration.

Or, dans le cadre de la discussion de la Loi renforçant la lutte ontre les violences sexuelles et sexistes, à l’initiative de la députée Alexandra Louis (LREM) et avec l’avis favorable du gouvernement, la Commission mixte a élargi la définition du crime de viol posée par l’article 222-23 du code pénal (les termes ajoutés sont en gras) :

tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui ou sur la personne de l’auteur par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol. https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006417678&cidTexte=LEGITEXT000006070719

Cette nouvelle définition permet de sanctionner le fait pour une femme d’abuser de l’autorité dont elle dispose sur un jeune garçon pour lui imposer d’avoir avec elle des relations de pénétration (cf le texte précédemment cité) ou de fellation. Dans ces cas, c’est l’individu pénétré qui est la violeuse, et c’est l’individu qui pénètre qui est le violé. La définition, complexe mais plus pointue, est différente de celle du GES, mais elles se rejoignent parfaitement.

Il reste à féliciter Alexandra Louis, dont nous n’avions pas entendu parler jusqu’ici, d’avoir permis la concrétisation d’une
revendication qui était souhaitée par nous, mais dont nous ne savions pas qu’elle était portée par d’autres, et surtout pas par une députée.

A l’inverse, il y a encore des gens pas malins ou pas bien informés,
qui persistent à ne pas croire au viol sur les hommes, comme Arielle Dombasle qui a déclaré : "Moi je trouve que c’est un peu difficile de violer un garçon mais enfin paraît-il que ça se fait..." : http://www.jeanmarcmorandini.com/article-384752-arielle-dombasle-declenche-de-vives-reactions-en-tentant-de-defendre-asia-argento-accusee-d-agression-sexuelle-c-est-un-peu-difficile-de-violer-un-garcon-video.html

 

 

15 juillet : LES MISANDRES CONTINUENT D’ALIMENTER LE MYTHE DU COMPLOT "MASCULINISTE"

La revue Glad ! publie son n°4 (2018) sur le thème Rhétoriques antiféministes : https://www.revue-glad.org/916

Intéressant parce qu’à peu près objectif, l’article d’Aurélie Fillod porte sur l’histoire du groupe québécois L’Après-rupture (désormais en sommeil) : https://www.revue-glad.org/1005

C’est l’occasion de découvrir un nouveau "sociologue" misandre, Etienne Lefort, avec un article sous-titré Les stratégies discursives des associations masculinistes françaises, https://www.revue-glad.org/1048 Il cite notre site, le GES et 3 militants paternels,
et semble n’avoir qu’une préoccupation : montrer entre eux une
convergence de conceptions hostiles aux féministes et aux femmes,
autrement dit de conceptions "masculinistes". 

Ainsi, quand le GES dans son dossier "Divorce" explique, enquête à l’appui (Ministère de la Justice, nov 2013), qu’en cas de désaccord la plupart des mères empêchent la RA, "la demande du seul père ne suffisant pas", Lefort voit dans la démarche des pères concernés une volonté d’imposer le "modèle traditionnel de famile patriarcale". Or il s’agit exactement de l’inverse : les pères qui demandent la RA souhaitent assumer pour leurs enfants la moitié des tâches éducatives, et la moitié de l’autorité parentale. La moitié seulement : aucun rapport avec un modèle patriarcal qui leur donnerait tout pouvoir.

Lefort insiste lourdement sur le fait que beaucoup de pères ne demandent pas la RA (beaucoup trop, en effet, nous le savons pertinemment). Mais cela ne change rien à cette injustice majeure :
environ 3500 pères chaque année se voient refuser l’exercice de leur fonction, alors qu’ils en font explicitement la demande.

Lefort prépare une thèse de doctorat sur ces divers sujets : attendons-nous au pire...

 

 


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