Actus juillet-décembre 2016


 

ACTUS JUILLET-DECEMBRE 2016

 

30 décembre : JACQUELINE SAUVAGE LIBEREE, BRAVO ! ET MAINTENANT, SI ON S’OCCUPAIT DES HOMMES VICTIMES ?

Voir 1 février 2016. Nous ne pouvons que nous réjouir de l’issue heureuse d’une campagne à laquelle nous avons participé (dont l’objectif était de diminuer le temps d’effectuation de la peine, et non d’obtenir un acquittement comme semblent le croire beaucoup de gens sur les réseaux sociaux) . Nous continuons de croire que la version des événements soutenue par Jacqueline Sauvage et ses trois filles est la plus crédible, et par conséquent qu’il est juste qu’elle n’ait passé en prison "que" 3 ans et demi au lieu des 5-6 que lui promettait la peine prononcée. Ceci dit, nous sommes pleinement conscients qu’elle n’a été graciée que 1) parce qu’elle est une femme 2) parce qu’elle a utilisé à son profit le formidable potentiel de mobilisation du lobby misandre. Un tel processus est inconcevable au profit d’un condamné homme.

C’est pourquoi nous sommes quelque peu effarés d’entendre sur toutes les chaînes les représentants du dit lobby proclamer la nécessité d’en faire encore plus... "pour les femmes" exclusivement. Car ceux qui subissent une injustice de masse, ce sont incontestablement les hommes victimes de violence conjugale, évalués à 175 000 selon l’ONDRP pour 2013-14, chiffre le plus élevé depuis la première enquête en 05-06 ! Ils ont été encore récemment discriminés de deux manières différentes :

- par le 5e Plan anti-violences, qui les exclut (voir 15 décembre)

- par la Loi Egalité et citoyenneté, qui instaure de nouvelles mesures de protection pour les victimes... féminines exclusivement : http://www.familles-enfance-droitsdesfemmes.gouv.fr/adoption-de-la-loi-relative-a-legalite-et-a-la-citoyennete/

Mais le combat continue, avec 2 opportunités majeures :

- le 24 janvier, diffusion du documentaire consacré à Maxime Gaget par Cyril Denvers, trois ans après que celui-ci ait demandé au GES de le mettre en contact avec des témoins. Ce n’est pas le premier sur le sujet, mais celui-ci devrait avoir un impact exceptionnel, parce que consacré à une seule personne, et parce que Maxime est déjà largement médiatisé. Il faut l’annoncer largement, le regarder et le faire regarder.

- la campagne présidentielle, au cours de laquelle il faudra utiliser toutes les opportunités de poser la question de l’insupportable discrimination sexuée qui régit les programmes de lutte contre les violences familiales et sexuelles. Le GES le fera avec son questionnaire aux candidats. Toutes autres initiatives sont les bienvenues.

 

15 décembre : 5e "PLAN" ANTI-VIOLENCES, 12 ANS DE DISCRIMINATION D’ETAT

Initié par le Ministère des Familles, de l’Enfance (appellations abusives) et des Droits des femmes (et d’elles seules) :

http://www.familles-enfance-droitsdesfemmes.gouv.fr/5eme-plan-de-mobilisation-et-de-lutte-contre-toutes-les-violences-faites-aux-femmes-2017-2019/

Impressionnant développement depuis 2005 où fut lancé le premier Plan global de lutte contre les violences faites aux femmes qui prônait 10 mesures pour l’autonomie des femmes. Les plans triennaux se succèdent, s’attaquant à des types de violences de plus en divers : au départ, il n’y avait que les violences conjugales, ensuite il y a eu les violences sexuelles, les mariages forcés. Puis les violences au travail, la prostitution. Cette fois il y a... le SAP. Les budgets s’accroissent régulièrement : 31,6 millions d’euros en 2011-13, 125 aujourd’hui.

Un élargissement continu donc, sauf dans un domaine : celui des bénéficiaires des divers services et actions. Les hommes victimes en sont exclus, et pour ceux qui en douteraient, cela est martelé non seulement dans l’intitulé général, 5e Plan de mobilisation contre toutes les violences faites aux femmes, mais encore dans celui des très nombreux paragraphes qui les évoquent : "mères et leurs enfants", "jeunes femmes", "femmes étrangères", "femmes handicapées", etc. Le GES (et lui seul à notre connaissance) a dénoncé dans un communiqué cet ignoble concentré d’injustice : http://www.g-e-s.fr/breves/le-5e-plan-contre-les-violences-faites-aux-femmes-discrimine-les-victimes-masculines/

Nous n’avons évidemment rien contre la plupart des mesures proposées, au contraire. C’est leur caractère sexué que nous dénonçons, car nous sommes favorables à la lutte contre les violences, et toutes les violences, ce qui nous distingue du Ministère. Nous pourrions décrypter le sexisme de chaque mesure, une à une à une, mais nous préférons nous concentrer sur quelques procédés particulièrement inacceptables : 

* parmi les exclusions qui choquent le plus, il y a celle des hommes handicapés victimes de violences (Objectifs 28-29, p. 58-59), auxquels est infligée en l’occurence une double peine. Nous souhaiterions d’ailleurs vivement entrer en contact avec des associations d’handicapés, afin de les encourager à protester. 

* Action 58 dans Objectif 19, p. 41 : Informer sur le caractère médicalement infondée du "syndrome d’aliénation parentale"

- pourquoi est-il question du SAP dans un Plan anti-violences ? Le SAP est un mode de diagnostic (peut-être erroné, mais c’est un autre problème) d’une violence (l’aliénation parentale), il n’est pas cette violence elle-même. D’autre part, aucun théoricien du SAP n’a jamais prétendu en assigner la responsabilité aux seules mères : le concept n’est pas sexiste.

- en quoi un ministère "des Familles" ou "des Droits des femmes" est-il compétent pour déclarer "infondé" un concept d’ordre médical ? C’est le problème des professionnels concernés : psychologues, psychiatres, éducateurs, sociologues... et non de l’Etat. Si c’est l’Etat qui décide, alors on est dans le totalitarisme.

- il est fait allusion à une présumée "communication du Ministère de la Justice", à venir, "visant à proscrire l’utilisation de ce concept". Très bien, alors attendons cette communication et jugeons sur pièces. Ce ministère est effectivement fondé à refuser, pour des raisons techniques, l’utilisation d’un concept dans les travaux qui relèvent de sa compétence (expertise, jugements). Ce qui est fondamentalement différent de la prétention à statuer sur la validité scientifique du dit concept.

- "La recherche démontre que les fausses allégations de maltraitance ou de négligence sur les enfants sont marginales". "marginales" ? N’importe quel JAF reconnaîtra que les "allégations" de ce genre sont au contraire omniprésentes dans les procédures de divorce conflictuel. "La recherche" ??? Mais il n’y a quasiment pas de "recherche" en ce domaine, justement. Ni l’INED, ni l’ONDRP ne se sont jamais attaquées au sujet. Pourtant il s’agit d’une véritable "violence" et s’il y a une action utile à mener, ce serait justement d’obtenir de ces organismes qu’ils en évaluent l’importance quantitative.

* le Plan exclut les hommes victimes, mais il exclut aussi les violences dont sont majoritairement victimes des hommes (paternités imposées, dénonciations calomnieuses d’abus sexuel, non-représentations d’enfants, etc.). C’est le même procédé que nous dénonçions il y a peu dans l’enquête VIRAGE (voir 30 novembre). Et qui confirme que l’on n’est pas confronté à une discrimination ponctuelle, mais à un système discriminatoire global, qui implique à la fois l’Etat, les instituts de recherche, les médias, les officines misandres... et même les organismes censés lutter contre les discriminations.

En l’occurence, le GES va saisir le Défenseur des droits, sans en attendre plus qu’en 2011 ou en en 2013 :

http://www.g-e-s.fr/base-de-documentation/saisines/saisines-du-defenseur-des-droits/saisine-defenseur-3e-plan-de-lutte-contre-les-violences-faites-aux-femmes-29-juin-2011-reponse-16-janvier-2012/

http://www.g-e-s.fr/base-de-documentation/saisines/saisines-du-defenseur-des-droits/saisine-defenseur-4e-plan-contre-les-violences-faites-aux-femmes-25-novembre-13-reponse-11-mars-14/

Il faut cependant procéder aux saisines, car le rapport des forces évolue, et le Défenseur sera bien obligé un jour d’en tenir compte. Ceci dit, il privilégie les saisines individuelles, et donc il ne faut pas hésiter à y procéder. Le Plan met en place des services censément publics, dont, en tant qu’homme, vous ne bénéficierez pas si vous êtes dans les situations suivantes : homme victime de violences conjugales ou sexuelles (Axe 1 et 2), homme handicapé victime (Axe 2 G), père privé du contact avec ses enfants (Axe 2 D), homme ou garçon mineur victime de comportements sexistes ou de harcèlement sexuel (Axe 3). Vous êtes donc discriminés : prenez la plume : http://www.defenseurdesdroits.fr/fr/saisir-le-defenseur-des-droits   

 

9 décembre : LES VOEUX D’ERINN PIZZEY

Cela a vraiment été une année difficile pour moi et ma famille et je suis heureuse de voir la fin de tout ça. Le film The red pill est sorti et est diffusé partout dans le monde. Enfin la possibilité existe pour tout le monde de comprendre les dommages qui ont été fait aux hommes et aux garçons et surtout à la vie de famille dans le monde occidental. Je prie pour que cette nouvelle année qui vient soit marquée par la fin de la guerre des sexes, la restauration et le respect des hommes dans la vie de famille et surtout la compréhension que les enfants ont le droit d’être aimés et désirés par leur mère et leur père. Que Dieu bénisse tout le monde et je sais que certains d’entre vous ne seront pas avec leurs enfants ce Noël, et mes pensées vont vers eux. Ceux d’entre nous qui travaillent pour apporter la paix aux familles n’abandonneront jamais.

 

30 novembre : ENQUETE VIRAGE, PREMIERE ANALYSE

Enquête de victimation Violences et rapports de genre (= Virage), INED, en chantier depuis 2011. Coût : 3 millions d’euros, venant principalement du Ministère des Droits de femmes, mais aussi d’autres ministères.La méthodologie :

https://www.ined.fr/fr/publications/document-travail/violences-rapports-genre/

Les premiers résultats viennent d’être publiés, les autres le seront publiés en 2017 :

Viols et agressions sexuelles en France : premiers résultats de l’enquête Virage

Christelle Hamel, Alice Debauche, Elizabeth Brown, et al. Population et Sociétés, n° 538, novembre 2016

http://www.ined.fr/fr/publications/population-et-societes/viols-agressions-sexuelles-france/

Concernant les données sur le viol, voici une première analyse :

- Nous accueillons avec intérêt toutes les enquêtes de victimation. Entre autres parce que, sans elles, on n’aurait aucune idée du nombre véritable proportion d’hommes battus ou violés, ceux-ci ne portant plainte que dans des proportions dérisoires.

- Ceci ne nous empêche pas d’exercer notre vigilance et notre rationalité. Nous avons déjà été confrontés à de nombreuse enquêtes biaisées, dont la plus caricaturale demeure l’ENVEFF. Rappelons que l’ENVEFF ne prenait en compte que les victimes féminines ! Un procédé de moins en moins fréquent, mais encore pratiqué, par exemple par le Défenseur des droits, censé pourtant lutter contre les discriminations... Nous avons toutes les raisons de nous méfier de l’équipe VIRAGE, puisque une des anciennes membres de l’équipe ENVEFF, Elisabeth Brown, en fait partie, et que sa coordinatrice, Christelle Hamel, a tenu, avant même le dépouillement des résultats , des propos affirmant sans ambages un a priori sexiste : Ce qui est certain c’est que les cas de violence commises par des femmes sur d’autres femmes ou sur des hommes seront marginaux. Je peux y mettre ma main à couper même si l’enquête n’est pas terminée aujourd’hui. (Causette, 8 janvier 15).

- VIRAGE, qui s’inscrit dans la lignée de l’ENVEFF, a heureusement procédé à des changements méthodologiques, et parmi eux, celui d’adopter une approche non-sexuée. C’est une victoire, qui résulte de notre travail et de celui de tous les antisexistes qui ont dénoncé sans relâche la monosexuation des enquêtes réalisées jusqu’en 2008.

- L’un des objectifs explicites est de distinguer et comparer violences faites aux femmes et faites aux hommes. Pourquoi pas ? A condition que cela serve à la connaissance des dites violences et à la lutte contre celles-ci. Mais nous craignons, et cela est patent dès cette première publication, qu’il s’agisse surtout d’exploiter ces résultats pour instuire, une nouvelle fois, le sempiternel procès des hommes en général.

- Pour cela, et comme dans les autres enquêtes, seules seront étudiées les violences majoritairement exercées par des hommes, ou qui se prêtent à être présentées comme telles : violences sexuelles, au travail, dans l’espace public . On ne verra abordées ni les paternités imposées, ni les fausses accusations, ni les injustices faites aux pères divorcés, etc. D’ailleurs la lecture du document montre que  la préoccupation majeure des auteures est l’affirmation, lourdement réitérée, d’une prédominance de la violence chez "les" hommes. Tel que formulé en conclusion : Les femmes sont bien plus souvent victimes de violences sexuelles que les hommes, et leurs agresseurs sont massivement des hommes. Cela fait-il vraiment avancer le problème ?

- En tous cas, les médias ne changent pas leurs (mauvaises) habitudes : la quasi-totalité de leurs titres évoquent les victimes féminines, et elles seules, à la manière de Top Santé : Viol : les femmes en danger dans leur espace privé. Ce qui constitue une déformation des résultats, à la fois par la dichotomisation (femmes contre hommes) et par la surgénéralisation ("les" femmes). Et bien entendu un renforcement du processus de diabolisation des hommes.

- Nous mettons en garde contre le procédé, commun avec l’enquête Cadre de vie et sécurité (CVS) de l’ONDRP, qui consiste à proposer un chiffre global additionnant viols et tentatives de viols. Le viol a une acception juridique précise, et, par définition, une "tentative" n’est pas un viol ; de plus la "tentative" est souvent difficile à établir. En l’occurence se sont déclarés victimes de viols + tentatives en 2015 : 62 000 femmes et 2700 hommes ; mais victimes spécifiquement de viols : 52 400 femmes et 1600 hommes.

 - Les taux sont assez nettement inférieurs à ceux de l’enquête CVS la plus récente, laquelle propose une moyenne de ses enquêtes bisannuelles, de 2006 à 2011 (nous ramenons les résultats à un an). Voir Rapport ONDRP 2012, p. 39-40 : https://www.inhesj.fr/ondrp/publications/rapports_annuels

Récapitulatif viol + tentatives :

Total victimes :

CVS : 202 000 / 2 ans = 101 000 / an = entre 0,4 et 0,6 %

VIRAGE : 64 700

Victimes femmes :

CVS : 168 000 / 2 ans = 84 000 / an = 0,4 %

VIRAGE : 62 000 = 0,3%

Victimes hommes :

CVS : 34 000 / 2 ans = 17 000 / an

VIRAGE : 2700 = 0,01 %

La différence est assez importante : par an, -35 000 victimes, et -22 000 victimes féminines. Elle ne peut qu’en partie s’expliquer par le fait que CVS enquête sur une tranche d’âge moins large (20-69 au lieu 18-75).

Question (pour rire) : les misandres, dont l’estimation habituelle est de 84 000 victimes féminines annuelles, vont-ils la remplacer par celle de 62 000 ?

- La comparaison de ces résultats montre l’ampleur de la difficulté pour les enquêtes de victimation d’obtenir des résultats en coïncidence. Tout changement de méthodologie entraîne des changements importants dans les résultats. D’où la nécessité de la prudence : on ne peut tirer d’enseignement sérieux qu’en confrontant les enquêtes entre elles, et dans la durée. La prétention misandre à connaître des chiffres définitifs et incontestables est pure forfanterie.

- VIRAGE n’est pas de nature à nous amener à modifier la position qui a toujours été la nôtre, à savoir que la violence n’est pas de sexe. Même si cette enquête évalue très bas le taux des victimes masculines, elle nous confirme que ces victimes existent, et qu’en tant que victimes, elles ont droit aux services de prévention et de soutien, indépendamment de leur sexe. Rien ne justifie que ces services soient réservés aux victimes féminines.

 

19 novembre : JOURNEE INTERNATIONALE DE L’HOMME

https://fr.wikipedia.org/wiki/Journ%C3%A9e_internationale_de_l’homme

Une info connue seulement des initiés, car il ne se passe pas grand chose en France, hormis une récupération commerciale par les Galeries Lafayette ! Nous allons cependant relayer les initiatives dont nous avons connaissance, y compris de l’étranger :

- à Londres, première britannique de The red pill dans un hôtel de Soho, en présence d’Erinn Pizzey ;

- à Madrid, manif contre les lois sexistes le 20 à 12h, Tribunal de Cuentas, Puerta del Sol : http://projusticia.es/madridnoviembre2016.html

- au Québec, à Rimouski une asso de retraités organise des activités susceptibles de fournir des modèles aux jeunes garçons : http://www.lavantage.qc.ca/actualites/societe/2016/11/17/une-journee-pour-mettre-en-lumiere-des-modeles-masculins-positif.html

- et aussi en Monteregie : http://www.lecourrierdusud.ca/actualites/politique/2016/11/20/journee-de-l-homme-sur-la-rive-sud—etienne-boulay-temoigne-pour.html

 

14 novembre : COUPS DE COEUR

Thomas Grillot. Un homme à la crèche. Raconter la vie, Seuil. 2016. Une enquête sur les assistants maternels masculins : la vie quotidienne à la crèche, la différence entre le vécu des professionnels hommes et femmes, les réactions des parents. Deux axes intéressants : l’indéniable capacité masculine à s’occuper de bébés, la méfiance permanente liée à la suspicion de pédophilie désormais associée à tout homme.

http://paternet.fr/  Un nouveau site parental orienté sur la paternité, qui tranche avec la pauvreté rencontrée habituellement sur les sites de ce genre. En particulier, il y a une volonté de recenser les données historiques en rapport avec le sujet, des décennies en arrière. De plus, c’est l’un des rares sites qui ait le bon sens de reproduire les communiqués hoministes.

Pénis : inclinez-vous ! ou Gloire au pénis ! Une video créée par Solange, une jeune femme assez incroyable, qui réussit à évoquer l’organe en question en toute simplicité et surtout en pleine finesse. Ni vulgarité, ni effet facile... mais beaucoup d’amour pour le masculin ! Une manière de parler de sexualité qu’on aimerait rencontrer plus souvent : https://solangeteparle.com/2015/05/12/penis-inclinez-vous/

Des articles pas très réjouissants, mais qui ont le mérite de dévoiler des pans de réalité peu connus :

Un Plaidoyer pour la misandrie, dont nous n’avons pas réussi à déterminer l’auteure, mais qui a le mérite de la clarté ! A faire lire à ceux qui trouvent "qu’on exagère" : http://sansdeclinersnarclens.tumblr.com/post/152423156048/plaidoyer-pour-la-misandrie 

A faire lire à ceux qui croient que les violences contre les hommes ne touchent pas les sociétés africaines, parce que celles-ci sont restées plus "patriarcales" :

- il existe des "hommes battus" au Togo : http://afreepress.info/afreepress/index.php/nouvelles/societe/item/637-togo-20-d-hommes-battus-par-des-femmes

- et les fausses accusations d’abus sexuel sont également (et largement) pratiquées au Congo : http://www.radiookapi.net/2016/11/07/emissions/okapi-service/fausse-accusation-de-violences-sexuelles-que-faire-pour-0

 

9 novembre  : LE MINISTERE DES FAMILLES FAIT CAMPAGNE CONTRE LE SEXISME... SAUF S’IL EST DIRIGE CONTRE LES HOMMES...

En septembre dernier, le Ministère des Familles lance une grande campagne SexismePasNotreGenre !, qui entre autres propose la labellisation sur son site d’"initiatives en faveur de l’égalité hommes-femmes et de la lutte contre le sexisme", ceci étant "ouvert à toute.s". Certaines "initiatives" seront récompensées le 8 mard 2017. Aussitôt le GES candidate pour la labellisation de sa Campagne pour la désexuation des places de parking. Celle-ci semble rentrer très exactement dans le cadre proposé par le ministère : il s’agit bien de réaliser un égal accès des parents des deux sexes à certaines places qui, actuellement, sont réservées aux mères avec enfant.

http://www.g-e-s.fr/base-de-documentation/actions-en-cours/campagne-pour-la-desexuation-des-places-de-parking-2016/

Après un accusé de réception qui annonce une réponse dans les trois semaines, plus rien. Pendant ce temps, les labellisations s’accumulent : des dizaines et des dizaines, au point qu’ils serait fastidieux d’en faire le compte exact : http://www.familles-enfance-droitsdesfemmes.gouv.fr/dossiers/sexisme-pas-notre-genre/les-initiatives/

Manifestement, elles ont bénéficié d’un service plus rapide que celle du GES... Il est vrai qu’elles ont un point commun : elles traitent toutes de problèmes présentés comme liés à la condition féminine. "Présentés" seulement, car on ne voit pas ce qui justifie des actions sur la violence conjugale qui ne prennent en compte que les victimes féminines, ou des actions d’incitation à certaines professions seulement pour les femmes.

Au bout de six semaines, après avoir envoyé un rappel resté sans réponse, le GES (patient ! ) publie un communiqué de protestation : http://www.g-e-s.fr/breves/la-campagne-sexisme-pas-notre-genre-du-ministere-des-droits-des-femmes-censure-les-actions-contre-le-sexisme-anti-hommes/

Le même jour, dans l’après-midi (le hasard ?), il reçoit un message du SDFE l’informant que "Votre initiative n’a pu être retenue par le comité de labellisation", et... aucune explication.

Le ministère procède ainsi très exactement à ce qu’il prétend dénoncer : une discrimination sexiste

Au fait, savez-vous quel est l’intitulé complet de ce ministère ? Il s’agit de des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, de Laurence Rossignol. Autrement dit, d’un camouflage : seule la trosième catégorie semble compter à ses yeux. Les pères ne font pas partie des "Familles", puisqu’il ne lui semble pas nécessaire de leur assurer des facilités de parking comme aux mères ; et "l’Enfance", dès lors qu’elle est accompagnée par le père, n’est plus "l’Enfance". En fait, ce ministère, et en particulier le SDFE, sont des nids d’idéologues misandres. La décision n’a rien d’étonnant.

Le GES ca essayer d’autres voies de recours. A suivre.

 

26 octobre : "THE RED PILL", UN VRAI FILM ANTISEXISTE QUE LES MISANDRES VEULENT INTERDIRE

The red Pill (en référence à la pilule révélatrice de la réalité dans Matrix) est un film américain, atypique à double titre. D’abord parce qu’il traite des problèmes et des militants en rapport avec les discriminations contre les hommes (dont Warren Farrell et Erinn Pizzey). Ensuite parce que sa réalisatrice, Jessie Cayeune féministe engagée qui au départ projetait de traiter le sujet sous un angle critique, a été ébranlée par les récits et les explications de ces militants, et qu’elle se sent désormais solidaire de leur cause. 

Nous avons regardé la bande-annonce de 8 mn qui nous a très favorablement impressionné : https://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&u=http://theredpillmovie.com/&prev=search

C’est évidemment un scandale insupportable pour les sexistes, ennemis éternels de la liberté d’expression. Jessie Caye fait l’objet d’une campagne de diffamation. La première australienne devait avoir lieu à Melbourne le 5 novembre, mais les misandres locaux ont déployé tout leur savoir en matière de pressions et de menaces, et elle est du coup annulée.

http://www.tvqc.com/2016/10/the-red-pill-des-feministes-empechent-la-projection-du-film/

Pétition de soutien à la projection : https://www.change.org/p/stop-extremists-censoring-what-australians-are-allowed-to-see-save-the-red-pill-screening-0c5c742e-f44d-4ade-8b17-4c5c576cab2b

Heureusement, d’autres projections ont eu lieu ou sont prévues dans divers états US, au Canada, à Londres, Oslo, Berlin. Il faut s’attendre à d’autres violences. Mais la seule existence de ce film est en soi une victoire, et nous nous promettons de suivre et de favoriser sa carrière.

Le FB : https://www.facebook.com/RedPillMovie/?fref=ts

 

22 octobre : ALLEZ MAX ! MAXIME GAGET RACONTE LE PROCES EN APPEL DE ZAKIA MEDKOUR, SON EX-COMPAGNE 

(...) je suis rentré très tardivement hier, complètement épuisé de la journée.
L’audience a bien débuté à 13h30, et mon adversaire était présente, accompagnée de ses deux enfants, ainsi que ses deux avocats.
Le dossier n’a été abordé qu’à partir de 16h25, puisqu’un autre assez gros dossier a été préalablement traité.
J’ai été entendu par la cour en tant que témoin (statut différent de "partie civile"), ce qui m’a permis de prendre mon train retour dans les temps, étant donné que la séance a - dans les faits - duré de 16h30 à.... 21h00 !
Mon adversaire a présenté à nouveau ses excuses, ce à quoi je lui ai directement répondu en soulevant une question éthique/philosophique, à savoir "Comment pardonner ce qui est impardonnable ?". Il n’y a eu à aucun moment la moindre nervosité et/ou éventuelle agressivité dans mes propos. Bon, par contre, j’ai été repris à deux occasions par la cour, exclusivement sur mon débit linguistique, visiblement un poil trop rapide (et pourtant, ce point a toute mon attention, afin d’être aussi clair, audible et compréhensible que possible).
J’ai répondu à chacune des questions posées, tous thèmes annexes confondus et... je pense avoir fait le maximum pour que justice puisse être rendue avec tous les éléments de cette affaire.
L’ambiance générale était malgré tout assez tendue. Mon adversaire - et pour cause - était à 100% dans une position défensive. Ses deux avocats (que je salue très respectueusement au passage) m’ont posé à leur tour un certain nombre de questions, auxquelles j’espère avoir répondu de manière aussi complète que cordiale.
En clin d’oeil à une séquence de film qu’il m’a été donné l’occasion de voir il y a quelques années de cela, je puis dire que "c’était une belle journée", mais ce n’est nullement dans une optique un tant soit peu vengeresse ou toute autre sujétion de cet ordre.
Non, il n’en est rien : j’ai simplement fait au mieux, en harmonie avec ma conscience. Je me sens.... soulagé.
Prochain épisode : 25 novembre, même lieu (Pôle 3, 5e chambre), même horaire (13h30) pour l’annonce du jugement.
D’ici là, je souhaiterais à nouveau très chaleureusement toutes et tous vous remercier, et ce du fond du coeur, pour vos posts, vos encouragements, suggestions et/ou remarques éventuelles. cette attention me touche très profondément et.....
Vraiment, de tout coeur, merci à vous

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/10/21/97001-20161021FILWWW00385-5-ans-de-prison-pour-l-ex-compagne-d-un-homme-battu.php

 

16 octobre : HANOUNA ET CONSORTS, UNE HONTE POUR LA MASCULINITE

Un énième incident créé pour faire le buzz par Cyril Hanouna a suscité un échange rapide entre nous et notre ami québécois Olivier Kaestle, qui s’en est inspiré pour écrire un billet sur son blog. Merci à lui.

http://olivierkaestle.blogspot.fr/2016/10/affaire-maire-un-lourdaud-au-service-de.html

Abondant dans son sens, nous en profitons pour exprimer le profond dégoût que nous inspirent certains animateurs télé à la bêtise dégoulinante, toujours prêts à la plaisanterie sexuelle infantile et à toutes les formes de grossièreté. Ce sont nos adversaires à deux titres : 1) Vu la place que tient la télé aujourd’hui, ils apparaissent comme des références de la masculinité, alors qu’ils en sont l’inverse 2) De même, ils servent d’argument aux idéologues misandres pour illustrer la "domination masculine", la "culture du viol" et autres fadaises qui en l’occurence trouvent un semblant de réalité.

Pendant que nous y sommes, en plus d’Hanouna, voici les noms qui nous viennent à l’esprit, sachant que nous en oublions certainement : Thierry Ardisson, Laurent Baffie, Benjamin Castaldi, Christophe Dechavanne, Marc-Olivier Fogiel.

màj : Un comble ! Ce soir, après que toute la misandrie francophone ait hurlé à l’agression sexuelle, après des centaines de plaintes déposées au CSA, la présumée victime prend la défense de son présumé agresseur !

http://www.atlantico.fr/atlantico-light/tpmp-victime-baiser-force-donne-point-vue-2852241.html

màj 17 octobre : Et maintenant elle se réjouit de ce que l’"agression" va la faire connaître et peut-être l’aider à réaliser son rêve : faire de la télé ! C’est exactement ce que nous écrivions le 16.

http://www.slate.fr/story/126158/hanouna-soraya-incommunicabilite-des-mondes

màj 18 octobre : Dernier (?) acte : réunis sur le même plateau, l’"agresseur" fait semblant de s’excuser, et l’"agressée" lui octroie généreusement son pardon ! Entre temps, 1650 plaintes ont été déposées au CSA, dont une par la ministre des droits des femmes, et les officines sexistes ont publié leurs communiqués sur le thème "Quand une femme dit non, c’est non !". Alors que tout dans son comportement exprime au contraire que "C’est oui, oui et encore oui ! "

John Goetelen a publié un billet instructif où il met en évidence la tradition du "baiser volé", à la fois dans la culture française et dans la culture télévisuelle : http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2016/10/18/tpmp-du-baiser-vole-au-psychodrame-feministe-279533.html

Résumons : un animateur de télé-poubelle, utilisant les services d’une bimbo siliconée parfaitement consciente du scénario, a essayé un buzz. Celui-ci a parfaitement fonctionné, en grande partie grâce au réflexe automatique et totalement disproportionné d’indignation des officines misandres, y compris les plus élevées dans la structure d’état. Le grand gagnant, c’est lui, Hanouna, et la bimbo, laquelle correspond très exactement à ce que décrivent les misandres comme une femme-objet, et dont ils ont pourtant pris la défense. Grâce à eux, le champ de la bêtise institutionnelle s’est encore élargi.

 

4 octobre : JUSQU’AU 17 OCTOBRE, DONNONS NOTRE AVIS SUR LA LOI DU 4 AOUT 2014. CONSULTATION ORGANISEE PAR L’ASSEMBLEE NATIONALE SUR SON SITE :

http://www2.assemblee-nationale.fr/consultations-citoyennes/evaluation-de-la-loi-du-4-aout-2014-sur-l-egalite-reelle-entre-les-femmes-et-les-hommes

Relire communiqué du GES à l’époque : http://www.g-e-s.fr/base-de-documentation/communiques/communiques-2013/le-projet-de-loi-vallaud-belkacem-renforce-les-discriminations-contre-les-hommes-10-juillet-2013/

C’est une excellente occasion de se faire entendre, sur les 5 thèmes : 1. Egalité hommes-femmes 2. Place des femmes dans les médias 3. Partage des responsablités parentales 4. Impayés pensions alimentaires 5. Protection contre violence conjugales

Plusieurs réponses sont proposées à cocher, pour chaque question, lesquelles n’envisagent le problème que du point de vue des victimes féminines. Mais il y a le plus souvent une case "Autre", où l’on peut proposer une réponse différente (par exemple : "Lutter contre les violences et discriminations faites aux hommes"). Et à la fin de chaque thème, il y a une question ouverte, qui permet de développer son point de vue.

Important : à la fin, il est demandé aux enquêtés s’ils acceptent d’être recontactés, s’ils ont des informations à fournir sur les problèmes évoqués, etc. Il est évidemment souhaitable de répondre positivement.

Au boulot !

 

25 septembre : NOUVEAUTES SUR LE SITE

Recension des campagnes contre l’inceste et la pédophilie

Plusieurs dossiers mis à jour :

http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article263

http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article216

http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article313

 

27 août : BURKINI, L’ALLIANCE MONSTRUEUSE DES MISANDRES AVEC L’OBSCURANTISME

La société misandre est bien verrouillée. De même que le Défenseur des droits protège la misandrie victimaire, le Conseil d’état protège la misandrie religieuse : il vient de le faire en condamnant l’un des arrêtés anti-burkini. A chacun son job. Selon lui, ce signe ostentatoire de sexisme anti-hommes, et corrélativement anti-femmes, ne constituerait pas un trouble à l’ordre public ! Nous soutiendrons donc désormais les initiatives pour une loi d’interdiction.

Les misandres objectent qu’une telle loi frapperait les femmes qui le portent contraintes et forcées. C’est l’inverse : elles ne peuvent se libérer qu’en s’appuyant sur une loi.

Notre analyse du burkini et des autres gadgets comme manifestation de bisexisme n’est pas encore très répandue. Nous saluons avec d’autant plus de vigueur Jean Pavée qui définit ainsi le foulard :

un affront fait à toute femme puisque selon cette scandaleuse vision islamique son pouvoir naturel de séduction est assimilé à de la prostitution et enfin un affront fait à tout homme, en assimilant celui-ci à un étalon en rut incapable de se contenir à la vue de la chevelure d’une femme. Bref, c’est l’avatar d’une ceinture de chasteté !

http://ripostelaique.com/conseil-detat-donne-aval-a-propagation-de-propagande-musulmane.html

Le seul aspect positif de cette affaire est qu’elle aura mis en évidence, une fois de plus mais avec plus de netteté encore, l’alliance objective des misandres avec l’obscurantisme le plus archaique. En effet, tous s’opposent à la mise en place de mesures répressives, et certains le définissent même le burkini comme un "droit des femmes" à s’habiller comme elles le veulent, en contradiction totale avec la tradition féministe depuis un demi-siècle, qui prône à l’inverse pour le corps des femmes la liberté de mouvement et le libre contact avec les éléments.

Ces positionnements ne peuvent qu’encourager le processus, qui pourrait être encore plus fort l’été prochain. On pourrait même voir le commencement du processus complémentaire, à savoir le harcèlement des femmes en maillot, considérées comme impudiques.

C’est l’occasion de nous répéter : quoi qu’ils en disent, les misandres n’ont absolument rien de "féministe". Ce sont des sexistes, et c’est pourquoi ils s’allient avec d’autres sexistes, aussi éloignés d’eux qu’ils semblent. Ils ont trahi la cause féministe, et plus largement la cause antisexiste. Les vrais féministes, c’est nous.

Et de redire à ceux de nos amis qui persistent à se définir comme "antiféministes" : vous vous trompez de cible, et vous concédez à l’adversaire le seul qualificatif qui lui donne une apparence de légitimité, tout en amenant le public à vous comprendre de travers. Alors rectifiez svp : nous sommes les antisexistes...

 

18 août : VOILE, BURKINI, MISANDRIE, MEME COMBAT

Comme nous le faisons habituellement à propos des divers gadgets monothéistes, comme les voiles couvrant le visage, et dans les mêmes termes, nous n’avons à exprimer par rapport au burkini qu’un refus sans appel, et notre soutien à toutes les mesures prises pour en empêcher l’extension. Le port du burkini est mis en cause pour plusieurs raisons. En tant qu’antisexistes, nous privilégions les deux suivantes :

- soit il est imposé par l’entourage (et pas seulement par "les hommes" ; dans le cas des mineures, les mères, les tantes, les grand-mères font aussi pression), et c’est un acte de violence misogyne (corps de femme=tentation qu’il faut dissimuler aux hommes / femme=danger)

- soit il est choisi, et c’est un signe ostensible de misandrie (homme=prédateur, incapable de voir le corps d’une femme sans s’en emparer de force).

Dans le deuxième cas, on peut constater qu’il y a coïncidence parfaite avec la conception des hommes véhiculée par la misandrie victimaire (tous de violeurs !). C’est entre autres pour cela que les misandres ne se pressent pas pour se positionner. Il est vrai aussi qu’on est en plein mois d’août. Nous étudierons ci-après les prises de position au fur et à mesure de leur publication :

Ceux qui sont contre le burkini mais ne veulent rien faire pour l’empêcher :

Laurence Rossignol : elle est contre, mais doute du bien-fondé des arrêtés d’interdiction pris par les maires : pas très motivant !

Caroline Fourest : contre, mais aussi contre l’interdiction ! "Sans vouloir l’interdire sur la plage, on a bien le droit de se lever pour se baigner ailleurs" !!! Autrement dit ceux qui sont en maillot doivent changer de plage !

Isabelle Germain dans Les Nouvelles news (qui se veut féministe) fait un drôle d’exercice dialectique. Elle n’est pas très pour, mais elle déplore le fait que "ce sont les femmes qui sont verbalisées" et non "les prêcheurs décidant ce qu’il doit advenir de leur corps". Elle n’a pas l’air de savoir que la plupart de ces femmes font un libre choix. Et si on ne verbalise pas, que fait-on ? "C’est à l’école, dans les oeuvres culturelles dans les médias d’information (...) qu’il faut parler d’égalité des sexes". Mais c’est ce qui est fait depuis des décennies, et apparemment il y a toute une frange de la population qui n’en a rien à battre. Alors on change de tactique ? http://www.lesnouvellesnews.fr/burkini-noyer-de-gros-poissons/

Femen : c’est pareil : à fond contre, mais "avec une meilleure intégration et des mesures éducatives" ! Bon courage... http://www.ibtimes.co.uk/burkini-sexist-ban-women-wearing-it-were-no-better-dictatorship-1576393

OLF publie un communiqué complètement incompréhensible d’où il ressort que ces dames sont à la fois pour "le droit de se balader les cheveux au vent dans l’espace public" et contre les arrêtés anti-burkini, parce que "les femmes de confession musulmane sont les grandes perdantes". Donc on laisse faire, c’est ça ? http://osezlefeminisme.fr/arretes-anti-burkini-de-qui-se-moque-t-on-des-femmes-pardi/

Ceux qui sont pour le libre usage du burkini :

NPA. Communiqué : "Le NPA dénonce l’instrumentalisation des droits des femmes et défend le droit des femmes à disposer librement de leur corps contre tous ceux qui veulent les forcer à se couvrir ou à se découvrir." Là, on croit carrément rêver : pour ce parti marxiste, compagnon de route de toutes les luttes féministes des années 70, "disposer librement de son corps", c’était à l’époque pouvoir pratiquer l’IVG. Maintenant, c’est dissimuler son corps aux yeux des hommes ! https://npa2009.org/communique/stop-lislamophobie-detat-non-linterdiction-des-burkinis

Féministes plurielles. "Respecter le choix des femmes !". Il y aurait un droit spécifiquement féminin, distinct et prioritaire par rapport au droit de tout un chacun ?. Car jusqu’à nouvel ordre, tous les lieux de baignade sont régis par un règlement, s’appliquant aux deux sexes indifféremment, et le "choix" est assez limité : il s’inscrit à l’intérieur de ces règlements. Jusqu’ici personne n’avait imaginé qu’il y aurait des gens assez fous pour se baigner tout habillés, donc il n’y a pas de règles pour le burkini, mais de plus en plus de mairies édictent l’interdiction. Et ce n’est pas l’appartenance sexuée qui permettra de s’y dérober ! http://feministesplurielles.fr/2016/08/17/burkini-pro-choix/

Cécile Duflot. Mêmes âneries que les précédents : « Quand c’est les mecs qui décident ce que les femmes doivent porter, trop court ou pas assez court, ça me pose toujours question." Jusqu’à nouvel ordre, à part quelques ayatollahs,"les mecs" préfèrent voir les femmes en bikini ou en monokini plutôt que couvertes de pied en cap. Elle ne le sait pas ? « Qu’on nous foute la paix, globalement, un peu, avec la religion." Inversion de rôles : en l’occurence, c’est la religion, bien ou mal interprétée, qui vient créer le désordre jusque sur les espaces de vacances. http://www.lopinion.fr/video/ca-fait-buzz/burkini-coup-gueule-cecile-duflot-108391

Les Effrontées. "Les effronté-e-s s’opposent fermement à toute violence envers les femmes voilées tant que le principe de laïcité est respecté. Le voile n’a à être interdit ni à l’université ni dans l’espace public." C’est clair : la violence consiste à s’opposer au voile et au burkini ; autant dire qu’il faut les encourager ! C’est fou ce qu’ils sont féministes, ces gens-la ! https://effrontees.wordpress.com/2016/08/24/cp-arretes-anti-burkini-oppression-des-femmes-voilees/

Christine Delphy. Il s’agit d’une "attaque contre les personnes musulmanes elles-mêmes", menée par "les vieux hommes blancs qui gouvernent ce pays". Agisme + racisme ? https://delphysyllepse.wordpress.com/2016/09/01/debat-sur-le-burkini-une-nouvelle-offensive-raciste/

Ceux qui n’ont rien dit mais qu’on attend avec impatience

Patric Jean, FNSF, Héritier, etc. Est-ce qu’ils seraient gênés aux entournures, par hasard ?

 

5 août : UNE NOUVELLE STRUCTURE D’AIDE AUX HOMMES VICTIMES DE VIOLENCE CONJUGALE

Nous avons bien sûr regretté la récente décision de Sylviane Spitzer de suspendre les activités de son asso Sos Hommes battus, qui était jusque là la seule à apporter un peu de lumière à une catégorie de victimes plongées dans les ténèbres du fait du déni de la société. Aujourd’hui nous nous réjouissons de voir apparaître une relève, Sos Hommes battus France association, qui est animée par Pascal Combes.

Pascal est une ancienne victime, qui a subi des actes de violence graves, et est toujours persécuté par son ex au plan judiciaire. Autrement dit, il connaît bien le sujet. Il a ouvert une ligne téléphonique, qui lui permet d’écouter les victimes, de les aider moralement et de les renseigner juridiquement. Il est actuellement très disponible, et c’est heureux car les demandes d’aide sont quotidiennes, et il a pris le parti de consacrer à chacune d’elles le temps nécessaire.

Pour l’instant les données de l’asso sont sur FB : https://www.facebook.com/SOS-Hommes-Battus-France-Association-Rejoignez-NOUS-ACTIF-531484570264006/

Et elles sont progressivement tranférées sur un site : http://sos-hommes-battus-france-association.blog4ever.com/

Pascal nous a signalé la parution d’un nouveau livre-témoignage, écrit par Michèle Brassard, la soeur d’une victime, Les chaînes de la honte : https://www.edilivre.com/frontwidget/preview/viewer/id/752753/

 

31 juillet  : CHEZ PUBLICIS, NE PAS CROIRE A LA NECESSITE DE LA PARITE SEXUEE EST UNE FAUTE PROFESSIONNELLE GRAVE !

http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/07/31/un-dirigeant-de-publicis-mis-en-conge-pour-des-propos-sexistes_4976677_3234.html

Kevin Roberts, membre du Directoire de Publicis, a été mis en congé pour avoir émis un doute sur le bien-fondé de l’idéologie paritariste dans le secteur publicitaire.Le point de vue qu’il a développé sur les aspirations féminines (Leur ambition n’est pas verticale, c’est une ambition intrinsèque, circulaire, d’être heureuses) n’a pourtant rien de misogyne. On peut ne pas être d’accord, mais c’est un point de vue qui est développé dans le débat public depuis longtemps, par de nombreux sociologues, par exemple Suzan Pinker : http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article312

Il consiste à dire que beaucoup de femmes (Roberts aurait dû dire "beaucoup" au lieu de parler des femmes en général, c’est plus proche de la réalité) donnent la préférence aux postes ou aux professions qui leur laissent du temps libre, en particulier pour le consacrer à leurs enfants, et corrélativement renoncent aux postes à haute responsabilité. Cela ne signifie en rien qu’elles ne sont pas capables d’assumer ces postes : cela signifie qu’elle font un autre choix, tout aussi respectable.

Rappelons que de nombreuses féministes se sont positionnées contre les quotas sexués, dont, ironie de l’affaire, Elisabeth Badinter, qui est l’une des principales actionnaires de Publicis : http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article231

Après tout, il s’agit d’un débat de société comme un autre, et Roberts a le droit de donner son avis comme tout un chacun. De deux choses l’une : soit il s’agit d’un prétexte pour régler un conflit interne ; soit on mesure, une fois de plus, la formidable prégnance acquise par l’idéologie misandre, au point qu’une entreprise géante est amenée à marquer sa défiance par rapport à l’un de ses dirigeants, coupable de lui avoir opposé un désaccord.

Màj 3 août : DEMISSION forcée de Roberts, laquelle ne surprendra que ceux qui méconnaissent la force destructrice de l’idéologie misandre : une victime de plus à son actif ! http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2016/08/03/97002-20160803FILWWW00101-sexisme-kevin-roberts-demissionne-de-publicis.php

Dans cette affaire, le rôle de désinformation des médias francophones est fondamental. Dans les titres d’articles, une grosse majorité attribue à Roberts des "propos sexistes", et même un "interview sexiste". Ce qui donne au lecteur superficiel (espèce très répandue) l’impression que la démission est justifiée.

 

15 juillet : LES MISANDRES RECONNAISSENT LEUR DEFAITE AU PLAN DE L’INFORMATION SUR LES VIOLENCES CONJUGALES

http://lmsi.net/Le-mythe-des-hommes-battus

Nous n’avons pas l’habitude de commenter les textes issus des divers "Collectif antimasculiniste" (en fait antimasculins), tant leur contenu est insignifiant. Nous le faisons pour le dernier en date, intitulé Le mythe des hommes battus, parce qu’il est très instructif, non par son argumentation (toujours la même), mais par l’état d’esprit qu’il révèle chez l’adversaire :

- hommage implicite au travail des hoministes et de leurs compagnons de route : le texte désigne le GES et Maxime Gaget comme les principaux artisans du travail d’information sur les hommes victimes, reconnaît leur réussite et les cite abondamment. Venant de nos adversaires les plus extrêmes, c’est encourageant !

- reconnaissance implicite de la défaite misandre au plan théorique : "Les avancées matérielles et idéologiques des masculinistes sont réelles sur ce terrain." La publication de cet article particulièrement long, mais qui n’apporte aucun argument nouveau, est paradoxale. Il faut voir qu’il s’agit en fait d’une tentative désespérée pour enrayer la progression de l’analyse hoministe dans l’opinion. Et, pour ces idéologues, tout entiers appuyés sur des certitudes factices, de juguler l’angoisse qui les étreint à constater qu’elles perdent tout fondement.

- fuite éperdue dans l’idéologie : considérons quelques citations et les contradictions énormes qu’elles génèrent :

Nous ne nions pas l’existence d’actes de violences de femmes à l’encontre d’hommes, mais nous refusons l’instrumentalisation des analyses féministes, qui implique ici un renversement des rapports de domination. Si l’on parle en terme de phénomènes sociaux structurels et non de cas isolés, il n’y a pas de sexisme anti-hommes, ni d’hommes battus ;

On ne peut pas penser de façon symétrique les violences masculines faites aux femmes, et des actes de violences exercés par des femmes sur leurs (ex) conjoints. Il y a d’un côté un phénomène social massif, légitimé par une société entière, et de l’autre des cas singuliers, jugés « choquants » et aux causes complexes. Nous avons donc affaire à des réalités très différentes. Les « hommes battus » n’existent pas en ce sens.

Étant donné les inégalités structurelles entre les hommes et les femmes dans notre société, on ne peut pas considérer les hommes comme victimes de violences conjugales. Au fondement de la violence conjugale, il y a l’asymétrie de genre, c’est à dire la domination structurelle de la classe des hommes sur la classe des femmes.

Ce qu’on pourrait résumer ainsi : les hommes victimes existent bien dans la réalité ; mais ils n’existent pas dans l’idéologie ; donc ils n’existent pas....

On a bien affaire ici à une fuite absolue, fuite du réel, devenu insupportable, vers une croyance de type religieux, dernier rempart contre ce réel. Le réel, c’est le fait, de mieux en mieux établi, que la violence n’a pas de sexe. Pour des sexistes, c’est un fait inacceptable ; il leur faut, pour exister, distinguer un sexe violent et un sexe victime, un sexe "bon" et un sexe "mauvais". Une seule solution : nier le réel, et se raccrocher à une doxa, intangible et immuable.

Cette reconnaissance de notre progression par l’adversaire ne peut que nous réjouir. Mais nous ne devons pas oublier qu’elle ne s’applique qu’au plan de l’information, et qu’il dispose toujours des pouvoirs médiatique et politique, qui assurent la pérennité des lois et services discriminatoires. Confirmation par deux événements récents :

- au plan médiatique, publication d’un Guide juridique des femmes victimes de violences (Alma), écrit par deux avocates, My-Kim Yang Paya et Céline Marcovici. Ce titre sexué n’a évidemment aucune justification, puisque dans ce domaine la loi ne fait aucune différence entre les victimes, quel que soit leur sexe. Il est purement idéologique. 

- au plan politique, le 27 juin, mise en place et première formation par le Ministère des droits des femmes de 513 "référent(e)s violences faites aux femmes", choisis parmi les professionnels de tous les services d’urgence, et chargés de sensibiliser ces services au problème. Autrement dit, les hommes victimes ne sont pas censés faire appel aux urgences, et s’ils le font, ne bénéficieront pas du même niveau de connaissance de la part des personnels.

http://www.familles-enfance-droitsdesfemmes.gouv.fr/laurence-rossignol-a-la-premiere-journee-nationale-de-formation-des-referents-violences-faites-aux-femmes-des-services-durgence 

A écouter, un travail audio réalisé par des étudiants de l’INSA en collaboration avec le GES : http://www.g-e-s.fr/base-de-documentation/references/audios-videos/

 

2 juillet : LE SEXISME COMME CIRCONSTANCE AGGRAVANTE, NOUS SOMMES POUR...

Voir le communiqué du GES : http://www.g-e-s.fr/breves/oui-a-lintroduction-dans-la-loi-du-sexisme-comme-circonstance-aggravante/

Dans le cadre du projet de loi Egalité et citoyenneté, la députée Maud Olivier a déposé un amendement ajoutant dans le Code pénal le sexisme aux autres types de circonstances aggravantes déjà mentionnés. Voici le texte actuellement en vigueur, avec, en gras, la modification :

Art 132-77. Dans les cas prévus par la loi, les peines encourues pour un crime ou un délit sont aggravées lorsque l’infraction est commise à raison du sexe, de l’orientation ou identité sexuelle de la victime.

La circonstance aggravante définie au premier alinéa est constituée lorsque l’infraction est précédée, accompagnée ou suivie de propos, écrits, utilisation d’images ou d’objets ou actes de toute nature portant atteinte à l’honneur ou à la considération de la victime ou d’un groupe de personnes dont fait partie la victime à raison de leur sexe, leur orientation ou identité sexuelle vraie ou supposée.

Cet amendement a été voté à l’AN en première lecture, et devrait être adopté définitivement en 2e lecture (à partir du 11 juillet). Nous le soutenons, dans la mesure où, à l’inverse de nombreux textes de lois, il n’est pas sexué, ne s’applique pas de manière discriminatoire au seul sexisme contre les femmes, et peut, au moins théoriquement, s’appliquer au sexisme contre les hommes.

Cependant, nous ne sommes pas dupes du fait qu’il est le résultat du lobbying de nos adversaires. Dans son texte de présentation, Maud Olivier écrit : lorsque l’on pense de manière globale les violences faites aux femmes comme des violences spécifiques ayant un caractère discriminatoire et qui touchent les femmes parce qu’elles sont des femmes, il paraît légitime et utile de les qualifier juridiquement.

Les dits adversaires auraient souhaité que le nouveau texte fasse mention explicitement de "violence contre les femmes" et de "féminicide", le concept qu’ils adorent pour désigner le meurtre d’une femme "en tant que femme". Or ce n’est pas le cas. Ils crient victoire, mais il s’agit plutôt d’un semi-échec. Voir à ce propos le communiqué en demi-teinte d’OLF : http://osezlefeminisme.fr/victoire-feministe-la-reconnaissance-des-violences-sexistes-entre-dans-la-loi/

Ceci dit, les tribunaux vont se trouver confrontés à quelques difficultés lorsque leur sera demandé de statuer sur la motivation sexiste d’un crime ou délit. Pour les misandres, c’est simple : tout délit commis à l’encontre d’une femme est sexiste. Mais il est bien évident qu’un(e) délinquant(e) peut en vouloir à une femme (ou à un homme) en particulier, sans en vouloir aux femmes (ou aux hommes) du monde entier. Au plan juridique, on ne voit pas bien comment cette motivation pourrait être établie autrement que par la revendication explicite du(de la) délinquant(e) : par exemple, elle était explicite dans les écrits de Marc Lépine, le tueur fou de Polytechnique, ou dans ceux de Valérie Solanas, lorsqu’elle a tiré sur Andy Warhol. Mais ces cas de revendication sont rares. On peut donc s’attendre, dans les procès jugeant des hommes s’en étant pris à des femmes, à une surenchère d’arguments spécieux produits par les associations misandres ou le personnel judiciaire, pour démontrer chez les accusés l’existence d’une motivation sexiste inconsciente, ou savamment dissimulée. 

A l’inverse, il faudra sans doute attendre un certain temps pour que la misandrie soit dénoncée dans un prétoire comme circonstance aggravante d’un délit ou crime commis contre un homme. Mais ce sera un grand jour, que nous sommes impatients de voir...

MAJ  : adopté par l’AN le 6 juillet, le texte passera en première lecture au Sénat les 4-5-6 octobre 2016 : http://www.senat.fr/dossier-legislatif/pjl15-773.html

MAJ 18 octobre : le texte a été adopté par le Sénat : Section 2, article 41 http://www.senat.fr/leg/tas16-004.html



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