Actualités juillet-décembre 2010
30 décembre : LES CHIFFRES OND pour 2009
28 décembre : "LES HOMMES D’UNE TRIBU MATRILINEAIRE EN INDE RECLAMENT L’EGALITE DES SEXES"
Nous avons déjà reproduit une étude datant de 2003 sur la situation d’infériorité des hommes du Meghalaya (nord-est de l’Inde), et leur mouvement pour l’égalité des droits. Depuis, la situation ne s’est guère améliorée, comme en rend compte un passionnant reportage du Monde (p.5). Lequel confirme que dans la tribu Khasi (un million de personnes !), "la plus jeune des filles hérite du patrimoine, la mère transmet son nom de famille à ses enfants et, enfin, le fils, une fois marié, doit partir habiter chez sa belle famille".
Le nouveau leader du mouvement antisexiste, Keith Pariat, explique : "C’est uniquement la mère ou la belle-mère qui s’occupe de son enfant. L’homme n’a même pas le droit de participer aux réunions de famille. Il a contre lui un clan : celui de sa femme, de sa belle-mère,et de ses enfants. Alors, il ne lui reste plus qu’à jouer de la guitare, chanter, tomber dans l’alcoolisme et mourir jeune." Voilà un combat dont nous avons toutes les raisons de nous sentir proches !
Accessoirement, il est important de noter que le rapport entre les sexes chez les Khasi (dont il existe d’autres exemples dans le monde) dément totalement les thèses de Françoise Héritier (sur laquelle nous venons de publier un dossier). Pour celle-ci, en effet, la présumée "domination masculine" est un fait originel, qui n’ a pas connu d’exception. Elle est associée à un système de pensée qui pose les hommes comme "chauds, supérieurs, actifs" et les femmes comme "froides inférieures, passives". Or, selon les observations locales, la matrilinéarité remonterait à "des temps immémoriaux", au point d’être inscrite dans la langue : "Le genre masculin est réservé aux objets inanimés, qui n’ont pas encore pris forme" tandis que ce qui est mis en forme est de genre féminin ! Voilà des données que notre chère "anthropologue" universelle n’a jamais pris la peine de commenter, et ne commentera jamais, soyons-en sûrs !
Nous avons ajouté l’article au dossier sur les Khasi..
26 décembre : "LA VIOLENCE CONJUGALE ET SES DEUX TABOUS : L’HOMME BATTU ET LA FEMME VIOLENTE"
Ce dossier daté de mai dernier et publié par le quotidien belge Le Soir, nous avait échappé. Intégré sans doute à un supplément, il n’est pas accessible par les archives du journal. Il a heureusement été mis en ligne par le RHB.
Il s’agit d’un gros travail réalisé par Christina Dascalu, qui a manifestement cherché des infos tous azimuts, sans forcément trouver les bonnes, puiqu’il n’y a pas de stats sur le sujet en Belgique, ni d’association hoministe. Elle évoque la dictature mondiale de l’ONU, Sophie Torrent, le Manifeste hoministe, mais dans un désordre assez peu pédagogique.
On ne lui en voudra pas, car s’ajoutent à l’article principal deux entretiens tout à fait remarquables :
- l’un avec Charles, un homme violenté psychiquement, qui évoque de manière quasi-clinique le processus engagé par son ex-épouse, parfaitement conscient et organisé, visant à le détruire exclusivement par des mots et des jugements.
- l’autre avec une répondante de Ecoute Violences conjugales (l’équivalent belge du 3919), qui, comme en France, constate la rareté des appels d’hommes victimes, et diagnostique sa cause : "la promotion se fait plutôt dans le cadre du réseau existant, d’émanation plutôt féminine."
rhb.be/rhbaccueil/depeches/hommesbattus.pdf
23 décembre : DEUX pétitions en faveur de pères divorcés privés de leurs enfants :
JE SUIS HORS LA LOI CAR JE SUIS UN PERE
AYMERIC A LE DROIT DE REVOIR SON PAPA
http://jeveuxmonpapa.blogspot.com/
17 décembre : QUE FONT LES "FEMINISTES" ? (suite)
Nous posons cette question régulièrement (voir Actus 3 juillet) en particulier du fait de la complaisance de certaines d’entre elles par rapport au voile islamique. Nous la reposons aujourd’hui parce que médias et politiques, à grand bruit, ont enfin découvert la pratique spectaculaire des occupations de rue, à Paris ou ailleurs, par des "prieurs" musulmans (lesquelles ne sont pas une révélation pour nous).
En effet, outre qu’elles constituent une confiscation de l’espace public et une atteinte à la laïcité, ces "prières" ont un caractère incontestablement sexiste, en ce qu’elles sont interdites aux fidèles de sexe féminin (comme le confirment les images d’alignement interminables de postérieurs masculins...). Une raison majeure pour de vraies féministes de participer au débat et de les condamner.
Or nous avons consulté les sites les plus acharnés à dénoncer habituellement la "domination masculine " ou les "violences contre les femmes", à savoir Olympe, Osez le féminisme, Collectif des droits des femmes, FNSF, La barbe, Les chiennes de garde, etc. Aucun n’aborde le sujet, impasse totale. Et cela ne nous étonne guère.
En fait ces mouvements et leurs idéologues ne sont pas des féministes, mais des misandres. Leur objectif n’est pas de défendre les femmes, mais de salir voire de détruire "les" hommes... à condition que ce soit sans prendre de risques, en toute sécurité. Pas question pour elles de transgresser le "politiquement correct" (dont fait partie la révérence à l’islam), ni de s’opposer directement à des forces qui pourraient avoir une réaction violente (c’est le cas en l’occurence). Elles préfèrent diffuser insidieusement l’idéologie anti-hommes, fabriquer de fausses statistiques, faire pression pour priver les hommes violentés du secours de la loi, soutenir les mères aliénantes contre les pères ou les fausses accusatrices contre leurs cibles. Dans une société très conditionnée, tout cela peut se faire de manière biaisée, bien à l’abri derrière l’idéologie dominante...
Contre l’obscurantisme religieux, ne comptons pas sur les misandres et leur stratégie tordue. La seule voie est celle d’un front antisexiste, incluant, côte à côte, les hoministes et les féministes authentiques.
Dans cet esprit, nous sommes confortés par le positionnement d’une Anne Zelenski, féministe historique, dont nous sommes très éloignés à certains égards, mais qui a le mérite de stigmatiser la trahison des féministes autoproclamées et de la gauche en général.
15 décembre : GETTLIFFE RECIDIVE
Nathalie Gettliffe avait en 2001 enlevé ses deux enfants, nés de son mariage avec le canadien Scott Grant dont elle avait divorcé, et qui en avait la garde principale. Elle les avait emmenés en Ardèche, où elle refaisait sa vie avec le journaliste français Francis Gruzelle. Retournant imprudemment au Canada, elle avait été arrêtée et condamnée à une peine de prison, dont elle avait fait huit mois.
De retour en France, elle avait peaufinée son image de mère martyre, largement aidée par les grands médias, qui reproduisaient des déclarations dans lesquelles elle n’hésitait pas à étaler sa pathologie : "les mères devraient avoir des droits plus étendus, quitte à évincer les pères un moment. (...) Ce n’est pas une maladie psychique d’être en fusion avec son enfant" (Libération, 25 mai 2007) Un éditeur avait même cru bon de reproduire ses "Lettres de prison", faisant d’elle une héroïne, en dépit du bon sens et malgré son manque absolu de talent littéraire.
Depuis Gettliffe l’incurable a récidivé. Elle a eu deux autres enfants avec Gruzelle, puis, comme elle se détachait de lui, les a tout simplement... enlevés (direction Strasbourg). De même qu’elle avait accusé Grant de faire vivre ses enfants dans une secte, elle accuse Gruzelle de violences à son encontre, et de ne pas vivre dans des conditions "décentes". Elle demande la garde exclusive des enfants. Devant la "Justice", Gruzelle n’a obtenu qu’un droit de visite.
Résumons : voilà une "mère" qui a pratiqué deux enlèvements, sur des enfants différents... et elle obtient quand même la résidence principale ! Ca en dit long sur le fonctionnement de la "Justice" en France !
Avec Gettliffe, pas besoin de démonstration savante. Elle se dévoile très bien d’elle-même : c’est une malade, une "femme" qui considère ses enfants comme sa propriété personnelle, comme des objets destinés à apaiser une possessivité illimitée. Et elle est dangereuse : pour elle, le père n’existe pas, les lois n’existent pas, le droit de l’enfant à avoir deux parents n’existe pas ; tout est permis. Le tribunal canadien l’avait compris : ce n’est pas le cas, hélas, du tribunal français.
Un seul aspect cocasse dans cette histoire : lors de l’épisode canadien, Gruzelle avait été pour elle un soutien inconditionnel, clamant partout la pureté des sentiment et des intentions de sa merveilleuse compagne. On ne peut que s’amuser du peu de gratitude qu’il a obtenu en retour...
15 décembre : FRANCE 3 DISCRIMINE A L’EMBAUCHE EN FONCTION DU SEXE
Révélée par le JDD du 12 décembre, une nouvelle affaire de discrimination à l’embauche (sexe + origine etnique), qui fait penser à la déclaration d’Anne Lauvergeon affirmant discriminer "le mâle blanc" chez Areva. France 3, qui recherche un nouveau présentateur pour le Soir 3, le souhaiterait "plutôt de sexe féminin" et "issu de la diversité". Ce qui a suscité une réaction de bon sens d’Elisabeth Levy le 14 sur RTL :
Je serais un homme blanc et journaliste, peut-être que j’attaquerais France 3 pour discrimination et que je saisirais la HALDE.” “Affirmer que vous voulez une femme noire ou arabe c’est admettre que vous écarterez les candidatures d’hommes blancs”
lejdd.fr/Medias/Television/Depeches/Une-presentatrice-issue-de-la-diversite-pour-le-Soir-3-242099/
14 décembre : UN NOUVEAU SITE D’HOMME VIOLENTE :
http://www.homme-battu.fr/index.html
13 décembre : PREMIERS COMMENTAIRES DU LIVRE "LA MISANDRIE"
http://blog.hommepage.fr/invite.php?article=751
D’autres sites ont signalé la parution, merci à eux : hommedaujourdhui.ca, garscontent.com, hommelibre.blog.tdg.ch, paternite-imposee.blogactifs.com
Rappelons que les médias ignorent les hoministes, et que c’est par le seul web que la diffusion du livre peut être assurée : merci à tous ceux qui peuvent lui consacrer un espace de manifester leur solidarité.
9 décembre : "INFANTICIDES A LA NAISSANCE : LES VRAIS CHIFFRES"
[merci à Alain]
On en sait plus sur les "néonaticides" (= infanticides du premier jour), suite à une étude menée par des chercheurs de l’Inserm (dont Anne Tursz), dans trois régions françaises sur une durée de cinq ans. Les chercheurs estiment la fréquence de ces crimes à 2,1 pour 100 000 naissances, contre 0.39 dans les statistiques officielles, soit 5.4 fois plus.
Une donnée de plus qui confirme notre position : la violence n’a pas de sexe ; la thèse sexiste d’une moindre violence du sexe féminin est une illusion qui perdure parce que les violences exercées par celui-ci sont plus discrètes et moins susceptibles d’évaluation.
6 décembre : 153 LETTRES POUR JEAN-PAUL DEGACHE !
C’est le nombre annoncé par le Comité de soutien, suite à l’opération destinée à aider Jean-Paul à passer le cap de son 300e jour de prison, lors du week-end des 27-28 novembre. Parmi les correspondants, il y a 46 nouveaux, ce qui montre que le soutien s’étend.
Outre qu’elle influe positivement sur le moral du prisonnier, ce genre d’opération a pour effet de convaincre le personnel pénitentiaire de son innocence, et de l’amener à être plus attentif à sa protection, dans un environnement dangereux.
Comme nous avions relayé l’opération, il y a vraisemblablement parmi les correspondants de nombreux hoministes. Nous pouvons, ils peuvent être fiers de renforcer concrètement un mouvement de solidarité avec un homme qui résiste au rouleau compresseur de la "Justice" et de la société misandres.
soutien.jean-paul.degache.over-blog.com
3 décembre : JULIAN ASSANGE PIEGE PAR UNE MISANDRE ?
Il apparaît de plus en plus que l’arme des fausses accusations est utilisée contre Julian Assange, le courageux fondateur de Wikileaks qui dévoile massivement les secrets de la politique intenationale US. Rappelons qu’il fait l’objet, en Suède, de deux plaintes pour viol, qui ont été successivement classées par un procureur, puis relancées par un autre. Voir l’excellent article du Figaro, qui explique :
- que les féministes "officielles" de ce pays ne croient pas beaucoup à cette histoire ;
- que l’avocat des plaignantes ne parle que d’un "probable viol". Pas très convaincu !
- que l’une des plaignantes, Anna Arin, est une "féministe radicale". Elle a publié sur son blog un "Manuel de vengeance ", destiné à servir contre les amants infidèles : celui-ci a a disparu depuis sa déposition.
lefigaro.fr/international/2010/12/01/01003-20101201ARTFIG00733-les-soupcons-etranges-qui-pesent-sur-julian-assange.php
2 décembre : "HALTE AUX VIOLENCES CONTRE LES FEMMES... MAIS AUSSI CELLES CONTRE LES HOMMES !"
Sur Marianne2, bon article de Pauline Baron (qui pourrait être plus fourni, mais c’est si rare...), qui appelle à considérer aussi les violences conjugales contre les hommes. On peut laisser un message de soutien.
25 novembre : "L’ECOLE DU MENSONGE"
Dans Le Monde (p. 3) remarquable enquête de Patricia Jolly sur l’affaire Jean-Luc Bubert. Point de départ : en septembre dernier, ce dernier, prof de physique dans un collège de l’Aisne, père d’un enfant de 8 ans, est faussement accusé par Maxime, un de ses élèves, de lui avoir donné un coup de poing suffisamment fort pour lui briser une dent. Après sept heures de garde à vue, il rentre chez lui et se pend (réaction déjà constatée chez des profs faussement accusés d’abus sexuel).
Fin octobre, procès de Maxime : il reconnaît son mensonge et demande pardon ; il est condamné le 24 novembre à quatre mois de prison avec sursis ; auparavant, son avocat a évoqué d’autres responsabilités, côté adulte.
En effet, au collège enseigne aussi Emmanuelle G., ex-concubine de Jean-Luc et mère de leur enfant. C’est elle qui, dès l’incident connu, incite Maxime et son père à porter plainte, et emmène l’élève chez un praticien pour obtenir un certificat médical (basé sur un dent cassée, mais antérieurement). Le JAF doit statuer la semaine suivante sur la garde de l’enfant, et c’est pour elle une occasion inespérée de démontrer que Jean-Luc, son père, a des comportements violents !
On le voit : l’élève et son père ont une part de responsabilité, mais la plus grande part revient à Emmanuelle G., cette créature (qui n’est pas la seule du genre), se considérant comme la propriétaire exclusive de son enfant et prête à tout pour le devenir, y compris manipuler un autre enfant et un médecin, y compris jeter son ex-compagnon dans les griffes de la Justice, avec les conséquences que l’on a vues.
La famille de Maxime a porté plainte contre X pour faire établir cette partie occultée du drame. Mais il est fort possible que ce meurtre indirect ne soit jamais puni. En tous cas, il ne figurera pas dans les statistiques du meurtre conjugal, alors que, pourtant, il en est très exactement un.
25 NOVEMBRE, JOURNEE DE L’INTOX
La prétendue Journée pour l’élimination des violences faites aux femmes, par essence discriminatoire, a donné l’occasion, comme d’habitude, à l’instauration d’une véritable chape de plomb médiatique. En fait, il ne s’agit pas de discuter des meilleures manières d’"éliminer", mais de désigner une catégorie de coupables absolus, "les hommes", et de plaindre une catégorie de victimes absolues, "les femmes".
Médias, politiques, associations communautaires, ont tous pris la parole pour évoquer les violences... à l’exception de celles pratiquées contre les hommes. Pères privés de leurs enfants, hommes battus, victimes de fausses accusations ou de paternités imposées sont déniés dans leur souffrance, voire leur existence. Pas de Journée internationale pour eux : ils ne méritent pas que la société s’intéresse à leur sort.
Comme nous l’avions déjà constaté le 24, certains médias jouent la dramatisation, en annonçant une "hausse" des violences qui n’est nullement constatée dans le Rapport OND. Ainsi Le Point : Hausse du nombre de femmes victimes de violences en 2009 - ou BFM TV : Les violences faites aux femmes en hausse.
Alors même que nous sortons d’un plan de trois ans et d’une Grande cause nationale réservés aux victimes féminines, Roselyne Bachelot (qui semble prendre la succession de Morano sur ce créneau : on est gâtés !) annonce un plan 2011-2013 fondé sur la même discrimination !
Si vous ne l’avez déjà fait, il n’est que temps de signer le Manifeste pour la désexuation des politiques de lutte contre les violences (voir ci-dessus). Et de participer à populariser la revendication : une Journée anti-violences, oui, mais au profit de toutes les victimes, indépendamment de leur sexe !
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Dans les pires contextes, il y a parfois de bonnes surprises. Ainsi cette question dans un entretien au Monde, posée à Clémentine Autain, et la réponse de celle-ci :
Julien : Il ne faut pas oublier que certains hommes peuvent également être violés par des femmes...
Il ne faut pas l’oublier, en effet. même si l’écrasante majorité des victimes sont des femmes. De plus en plus d’hommes osent parler. Il faut encourager cette parole, qui n’est pas facile. Des hommes appellent à la permanence téléphonique pour demander si, alors qu’ils ont eu une érection, on peut considérer qu’il s’agit d’un viol. Evidemment, oui. Mais on imagine dès lors combien cela peut être confus dans la tête... Et le modèle de virilité est en cause, pour soi et vis-à-vis des autres.
Ce qui n’empêche pas l’intéressée de conclure à la permanence de la "domination masculine" !
16 novembre : SENSEO TOMBE BIEN BAS
Nos amis de Sos Hommes battus ont repéré une pub assez gratinée de Senseo pour un de ses produits. Une femme est en train de déguster une tasse de café au bord d’une falaise donnant sur la mer. Un homme, manifestement proche d’elle, s’assied et l’invite à réaliser son plus cher désir. Par surprise, elle le fait tomber dans le vide, et semble s’en amuser ! Même au deuxième degré, est-ce vraiment drôle ? Mais c’est vrai, Il ne s’agit que du meurtre d’un homme, un de ceux dont les idéologues nous expliquent que s’ils se font tuer par leur compagne, ils l’ont bien mérité ; alors pourquoi se gêner ?
Sos hommes battus a saisi l’ARPP.
http://www.youtube.com/watch?v=V7ALKfRYzjk
12 novembre : "REPENSER LA GARDE DES ENFANTS DU DIVORCE"
Dans Le Monde, remarquable tribune en faveur de la résidence alternée prioritaire, signée par cinq députés (Mallié, Decool, Dolez, Jung, Salles) et une dizaine de personnalités, dont Jean Le Camus, Gérard Neyrand, Serge Hefez.
lemonde.fr/idees/article/2010/11/11/repenser-la-garde-des-enfants-du-divorce_1438631_3232.html
ou ici.
11 novembre : MARIAGES FORCES, LA VERITE
Depuis plusieurs années nous expliquons, à l’encontre de l’idéologie dominante, que les mariages forcés, puisqu’ils impliquent par définition des personnes des deux sexes, font à part égale des victimes des deux sexes, et constituent donc une violence contre les deux sexes, et non "contre les femmes" spécifiquement. Le remarquable reportage Mariages d’enfants diffusé sur France 2 (Envoyé spécial) apporte de l’eau à notre moulin, même s’il concerne le Népal et l’Inde, et non les populations de culture africaine qui pratiquent les mariages forcés en France.
Dans ces pays, malgré l’interdiction légale qui en est faite, une partie importante de la population perpétue la tradition, à savoir que des garçons et des filles de 2 à 5 ans sont promis l’un à l’autre lors de cérémonies nocturnes auxquelles participe tout le village, puis mariés autour de l’âge de 15 ans. Ce qui explique le nombre important de grossesses d’adolescentes, parmi lesquelles beaucoup meurent en couche.
Le mythe s’effondre : qui prétendra que des garçons de 2 à 5 ans, voire de 15, sont consentants pour ce genre d’union, ou même seulement capables de concevoir dans quoi ils sont engagés ? On est loin du portrait qu’on nous dresse habituellement du partenaire masculin, à savoir celui d’un vieillard esseulé, libidineux et pervers. Là encore, il va falloir réviser l’idéologie.
envoye-special.france2.fr/index-fr.php ?page=reportage&id_rubrique=1796 (on peut visionner l’intégralité ; merci aux auteurs : Claire Wambergue, Charlotte Lassalle, Philippe Levasseur))
10 novembre : MERCI DOUGLAS !
Douglas Wolfsperger, c’est le nom du réalisateur de Pères perdus, le documentaire diffusé ce soir sur Arte, dont aucune rediffusion n’est hélas prévue. C’est avec une honnêteté absolue qu’il a montré la condition dramatique des pères divorcés en Allemagne (la même qu’en France), privés de leurs enfants et traités par la Justice comme des Untermensch, en suivant au jour le jour quatre d’entre eux. C’est un travail rare de désintoxication idéologique, dont la cause antisexiste gagnerait beaucoup à ce qu’ils soient plus fréquents.
Lire la chronique de John Goetelen : hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2010/11/11/334e39662ec6e416b56068659569e0dc.html
Arte est très bien organisée pour les contacts avec les téléspectateurs. On peut écrire pour les féliciter de l’émission (ça les changera un peu !) et demander une rediffusion :
arte.tv/fr/content/tv/02__Universes/U6__Tout_20sur_20ARTE/02_20A_20propos_20Programmes/FAQ_20Programm/2196048.html > rubrique "Vous souhaitez réagir à une émission ?"
8 novembre : LE RENAUDOT POUR UNE AUTEURE SEXISTE !
Les prix littéraires, aboutissements de magouilles commerciales, couronnent habituellement des auteurs médiocres, à condition toutefois qu’ils aient fait allégeance aux idéologies dominantes. Confirmation cette année, avec le choix de Virginie Despentes par le jury du Renaudot, qui récompense une misandre de choc, une vraie de vrai, une fanatique chez laquelle on retrouve les accents de Valérie Solanas (ce n’est pas un hasard si l’un de ses nouveaux et principaux personnages s’appelle La Hyène...).
Nous ne connaissons pas le roman primé, par contre nous connaissons bien son essai autobiographique, King Kong théorie (Grasset, 2006). Voilà comment elle y parle des hommes (p. 152) :
On dirait qu’ils veulent se voir baiser, se regarder les bites les uns les autres, être ensemble en train de bander, on dirait qu’ils ont envie de se la mettre. On dirait qu’ils ont peur de s’avouer que ce dont ils ont vraiment envie, c’est de baiser les uns avec les autres. Les hommes aiment les hommes. Ils nous expliquent tout le temps combien ils aiment les femmes, mais on sait toutes qu’ils nous bobardent. Ils s’aiment, entre eux. Ils se baisent à travers les femmes, beaucoup d’entre eux pensent déjà aux potes quand ils sont dans une chatte.
Edifiant, non ? Il y en des pages comme ça. Par exemple (p. 54) :
Le viol, c’est le propre de l’homme, non pas la guerre, la chasse, le désir cru, la violence ou la barbarie, mais bien le viol, que les femmes - jusqu’à présent - ne se sont jamais approprié.
On comprend pourquoi medias et institutions lui font une si belle place ! Despentes a compris qu’elle tient un bon filon, et, à notre avis, sa carrière n’a pas fini de prospérer.
Pendant ce temps, quelques dizaines de romancier(e)s dont certain(e)s ont sûrement des choses intéressantes à dire restent dans l’ombre...
lemonde.fr/culture/article/2010/11/08/le-renaudot-pour-virginie-despentes_1437214_3246.html
2 novembre : LAGARDE SE FOUT DE NOUS !
Le 14 octobre nous reproduisions les propos tenus au Monde par Christine Lagarde, appelant à la discrimination sexuée à l’embauche, et affirmant la supériorité féminine en matière politique, avec cette merveilleuse phrase : Je crois que les femmes ont un style de prise de décision d’équipe plus participatif, plus inclusif, plus respectueux, plus lent parfois.
Aujourd’hui Lagarde la "respectueuse" se fait piéger, et se dévoile le mépris total qu’elle a pour ses administrés. Le Journal du 12e (elle est maire du 12e arrondissement de Paris, où elle ne va jamais) publie une photo d’elle, dans une rue de ce secteur, entourée de journalistes, comme si elle était en plein travail d’élue.
Mais des petits malins ont (vite) repéré l’arnaque : d’abord cette photo est repiquée d’un autre contexte qui n’a rien à voir avec le 12e (un sommet franco-allemand !) ; d’autre part, elle y apparaît avec les mains lisses, alors que sur la photo d’origine elle porte des bijoux !!! Voilà comment, à coup de bidouillages grossiers, elle essaie de faire croire qu’elle fait son boulot, mais auusi qu’elle n’est pas la grande bourgeoise que l’on pourrait croire, plutôt portée vers la simplicité, même...
Bref, ce n’est pas encore elle qui nous convaincra qu’il y a plus d’honnêteté chez les femmes politiques !
24 octobre :
A leur demande, le Ges et Sos hommes battus ont été reçus le premier octobre 2010 à la Halde. Nos deux associations avaient sollicité début juillet une rencontre avec la nouvelle présidente, Jeannette Bougrab, à la suite du rejet systématique des nos saisines par la précédente direction de la Halde (cf. les quatre saisines du Ges, entre 2008 et 2010 - une cinquième est en cours, conjointement avec Sos hommes battus et Sos Papa). C’est finalement le directeur général qui nous a reçus, accompagné d’une collaboratrice. Les associations étaient représentées par leurs présidents, Sylvianne Spitzer pour Sos hommes battus et René Delamaire pour le Ges. La rencontre a duré une demi-heure.
Les échanges ont été courtois et fluides. La Halde n’est pas revenue sur ses refus de considérer les discriminations mentionnées dans les courriers du Ges. Cependant, Nous avons noté une certaine ouverture de la part de nos interlocuteurs, plus marquée au fil de certaines de nos interventions.
Nous avons évoqué le problème des hommes battus, et également, vus du côté masculin : les mariages forcés, la précarité, l’image des hommes dans les medias, les inégalités de salaire...
Nous avons insisté sur notre orientation égalitaire : féministe, hoministe, humaniste. Nous avons fait allusion aux déformations des faits systématiquement opérées sous la pression de l’idéologie misandre.
Nos interlocuteurs ont insisté sur le fait que la Halde est mieux placée pour argumenter à partir de cas particuliers de refus d’accès aux services publics, qu’il nous suggèrent de présenter. Si ces cas s’inscrivent dans le cadre d’études plus générales, alors les conclusions de la Halde pourraient se placer à ce niveau.
Même si la communication s’est réellement établie, nous sommes assez peu satisfaits de la rencontre. En effet, aucune explication satisfaisante du rejet de nos saisines n’a été fournie. Contrairement à ce qui nous a été affirmé, la Halde intervient régulièrement au niveau des discriminations d’ordre général et des lois.
Cependant, Sos Hommes battus va donner suite à la suggestion en regroupant des témoignages de discriminations individuelles. Conformément à sa vocation, le GES continuera de saisir la Halde en ce qui concerne le fonctionnement général des services et les nouvelles lois.
René Delamaire, Sylvianne Spitzer
Pour relire les saisines du Ges : http://g-e-s.over-blog.com/
23 octobre : MUTILATION SEXUELLE D’UN GARCON
Un garçon de trois ans et demi a été circoncis sur la table d’une salle à manger, en Tunisie, à l’iniative de son père. Une video a été envoyée à la mère, qui vit en Belgique, pour lui faire partager ce moment ! Nous avons l’habitude de soutenir les pères, mais nous ne soutiendrons pas celui-la, qui s’est en l’occurence comporté comme un barbare.
Cette info macabre nous rappelle que les mutilations sexuelles touchent aussi les garçons, tout en provoquant beaucoup moins l’émotion des pouvoirs publics et des organisations humanitaires que celles touchant les filles (l’OMS lutte depuis des décennies contre les mutilations, mais celles qui touchent les filles exclusivement...)
22 octobre : VIOLENCE DES FILLES, SUITE
Il y a quelques jours (voir 14 octobre), la "ministre" Lagarde vantait l’esprit de conciliation et d’inclusion censé caractériser la féminité. Les commerçants du centre ville de Lyon ne sont pas tout à fait du même avis, comme ils l’ont exprimé à la Tribune de Lyon, suite aux pillages de ces derniers jours :
J’ai été impressionnée par la violence des filles.
Quand, les garçons ont brisé ma vitrine, les gamines passaient et sifflaient d’admiration pour les auteurs ou éclataient de rire en pointant du doigt mon commerce. Elles étaient insouciantes et même heureuses avec les voyous. En face de moi, elles se servaient dans une maroquinerie , qu’ils avaient aussi attaqué.
L’une de ces racailles à tête de bouledogue confirme :
Les voitures retournées et les vitrines cassées, ça nous a fait kiffer. Personnellement, je n’ai rien cassé, mais certaines de mes copines ne se sont pas gênées pour se servir quand, par exemple, une maroquinerie était assaillie.
Les paritaristes vont-ils intervenir pour demander que soient réservées aux émeutières un nombre donné de vitrines à briser, ou de poubelles à incendier, égal au nombre de celles qui ont été visées par les émeutiers ?
20 octobre : CONGE MATERNITE > PATERNITE
En relation avec le vote du Parlement européen en faveur de l’allongement à vingt semaines du congé maternité, Madame Figaro publie une interview d’une directrice de RH, Sylvie Ferchiou, plein de bon sens et qui rejoint nos positions, en particulier dans sa conclusion :
Je serais favorable à l’ouverture du congé maternité aux deux parents. Au-delà des quelques semaines nécessaires au repos de la mère, le congé maternité pourrait se muer en congé parental : le père aurait le choix de s’occuper de l’enfant tout en recevant un salaire.
http://madame.lefigaro.fr/societe/enquetes/1004-coup-de-projecteur—carriere-et-conge-mat
18 octobre : "QUI, COMME MARLENE, N’A PAS REVE D’ARRACHER UN NIQAB ?"
Voici un article féministe comme nous les aimons. Anne Zelenski fait l’éloge de Marlène, 63 ans, qui dans la rue parisienne a arraché le voile intégral porté par une touriste venue des émirats. "Je me suis sentie agressée en tant que femme" a déclaré Marlène. Nous aurions pu faire la même chose, en tant qu’homme, en tant que citoyen, en tant qu’humain, en tant qu’hoministe, antimisandre, antisexiste, etc : la liste est longue.
ripostelaique.com/Qui-comme-Marlene-n-a-pas-reve-d.html
14 octobre : LAGARDE APPELLE A LA DISCRIMINATION A L’EMBAUCHE !
Ce n’est pas la première fois (voir Actus 8 mars 2010), et sans doute pas la dernière. Dans une interview au Monde (p.16), Christine Lagarde entonne le lamento victimiste, et se vante de pratiquer, hier comme aujourd’hui, la discrimination à l’embauche contre les hommes. Citations sans ambiguïté :
Le fait que j’aie pu obtenir de nommer trois femmes sur cinq directeurs, dans mon administration, est très important.
Qu’à qualité égale, il fallait une femme.
Quand j’étais patron de mon cabinet à Chicago, à égalité de compétences, je retenais une femme plutôt qu’un homme.
Voici donc une ministre de l’Economie qui crie haut et fort son mépris de la loi, et son habitude de la trangresser ! Pas mal ! Mais ce ce genre d’annonce entre parfaitement dans les moeurs. Lauvergeon vient d’être relaxée pour des propos analogues, aggravés par une dimension raciste. Deux médias seulement ont rendu compte de cette décision de "Justice", sans formuler aucune objection d’ailleurs (20 minutes et La Croix). Alors pourquoi se gêner ?
Bien entendu, Lagarde est favorable aux quotas dans les CA (quoique "temporaires"...?), position appuyée par l’évocation de valeurs féminines présentées comme supérieures :
Je crois que les femmes ont un style de prise de décision d’équipe plus participatif, plus inclusif, plus respectueux, plus lent parfois. Sans généraliser pour autant (amusant : que fait-elle d’autre, sinon généraliser ?)
Quand deux ministres commencent à argumenter de façon agressive, virulente, si une femme passe par là, les prend tous les deux par les épaules et leur dit d’arrêter de faire un bazar pareil, de négocier intelligemment, ils sont désarmés ! (...) Ce n’est pas un abus de la dimension féminine séductrice. C’est plutôt la dimension maternelle qui s’exprime et qui réconcilie.
Les hommes ne savent faire que la guerre, les femmes savent faire la paix parce qu’elles sont des mères : des thèmes sexistes éculés. Mais on ne peut pas demander à ce genre de femme d’être originale...
8 octobre : POUR LA "JUSTICE", LAUVERGEON N’A PAS TENU DE PROPOS SEXISTES !
Une assoc catho tradi (qui n’est pas de nos amis), l’AGRIF, a eu l’excellente idée de poursuivre Anne Lauvergeon, la patronne d’Areva, pour incitation à la discrimination, suite aux propos racistes-sexistes qu’elle avait tenu le 16 octobre 2009 : " A compétences égales, eh bien on choisira la femme, ou on choisira autre chose que le mâle blanc, pour être clair"
C’était clair, en effet ! Pourtant, le tribunal correctionnel de Paris vient de la relaxer !!! Selon lui, elle n’avait ni « volonté de stigmatiser un groupe de personnes », ni « l’intention de susciter à leur égard un sentiment d’hostilité ou de rejet » !!!
C’est vrai, après tout, les hommes ne sont pas des "personnes"...
20minutes.fr/article/606757/societe-lagrif-deboutee-poursuites-discrimination-contre-anne-lauvergeon
6 octobre : MORANO TOUJOURS PIRE (voir 10 septembre, 2 août)
Nadine Morano est intervenue à la tribune de l’Assemblée nationale pour annoncer :
- le chiffre 2009 des conjointes mortes du fait de la violence conjugale (mais pas celui des conjoints, ça ne l’intéresse pas) ; dans l’ensemble de son intervention, elle ne parle que des victimes femmes ;
- la suite de la campagne sexiste commencée le 10 septembre dernier (avec le spot montrant le méchant-petit-garçon-qui-bat-sa soeur-comme-son-père-bat-sa-mère), à savoir une campagne internet, à nouveau sur le thème des enfants qui imitent leurs parents violents. La campagne se déclinera sur deroulera sur "des sites à forte fréquentation féminine". Pourquoi seulement ceux-la ? Sans doute, pensent ses concepteurs, parce que les hommes se désintéressent complètement de la condition de ce que vivent leurs enfants dans le cadre ,familial...
L’affiche concernée est plutôt une bonne surprise : l’enfant vu de dos qui menace son ours avec une fourchette ressemble plutôt à une petite fille. C’est bien la première fois depuis quinze ans et dans ce genre de campagne qu’on voit un personnage de sexe féminion dans le mauvais rôle ! Une distraction des concepteurs ?
4 et 5 octobre : DEUX ARTICLES DU MONDE
Malaise à la Halde
Où l’on confirme que cet organisme prétendument indépendant et prétendument voué à la dénonciation des injustices est à la merci du pouvoir politique, un gouffre financier et un véritable panier de crabes, ce que n’a en rien changé le remplacement du précédent président, le sinistre Schweitzer...
(version papier du 4 / lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi ?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=1136605
La délinquance des filles explose
D’après une nouvelle étude de l’ONDRP : de 2004 à 2009, + 83,7% pour la délinquance, + 80% pour les violences et menaces, etc. ! Bientôt la parité ?
lemonde.fr/societe/article/2010/10/05/la-delinquance-des-filles-explose_1420289_3224.html
27 septembre : LE CREDIT AGRICOLE DISCRIMINE
merci à Victor
Après la Maaf et d’autres compagnies, le Crédit agricole pratique la discrimination en fonction du sexe dans son contrat "jeunes conducteurs". Citation :
Sachez également qu’il n’y a pas de surprime pour les jeunes femmes à la souscription du contrat. la surprime n’est valable que pour les jeunes conducteurs la première année.
26 septembre : CYRULNIK CONTRE LA MISANDRIE
Psychologies magazine d’octobre fait une large place à Boris Cyrulnik, entre autres en publiant une interview de lui réalisée par des lecteurs. Sur leurs sites, certaines idéologues pseudo-féministes se félicitent de sa réponse à la dernière question. A tort, nous semble-t-il, si l’on en croit les passages que nous avons colorés, où il dénonce clairement le sexisme contre les hommes :
Élizabeth : Quel est l’enjeu de l’éducation des garçons ?
B.C. : Les femmes ont connu une aventure humaine incroyable depuis cinquante ans, un changement de statut absolu. Or, je ne vois pas comment les femmes peuvent changer sans changer les hommes… Est-ce que l’on va continuer à dire que les femmes sont formidables et qu’elles vont gérer la société en laissant aux garçons la bière et le foot ? Continuer ainsi, c’est transformer le féminisme en un nouveau sexisme. Or, combattre un groupe sexiste par un autre groupe sexiste n’est pas un progrès. Il me semble plus intéressant de réfléchir au nouveau statut des hommes. L’ancien statut reposait sur la violence, celle du quotidien ou celle des guerres. L’homme devait être violent pour être prêt à se défendre et défendre les siens. Aujourd’hui, la violence n’est plus une vertu masculine. Dans notre culture, elle est devenue un outil de destruction. Du couple, de la famille et des hommes eux-mêmes. Du coup, l’« héroïsation » des hommes n’a plus de sens. D’ailleurs, c’était une mauvaise affaire pour les femmes, parce qu’elle légitimait leur domination. D’où la nécessité, après le féminisme, d’inventer le « masculinisme ». Là est l’enjeu de demain.
Ceci dit, ce passage ne manque pas d’ambiguïtés, et c’est ce qui arrive quand on parle des hommes et des femmes comme s’ils constituaient des groupes homogènes. Il n’est pas très sérieux de dire qu’un genre a "changé", et l’autre non (et d’ailleurs que veut dire "changer" ?). Pas très sérieux non plus de dire que le genre qui a changé doit désormais faire changer l’autre ! Pas sérieux enfin de dire que le masculin se résumait jusqu’ici à la "bière" et au "foot" (qu’y a-t-il de nocif dans le foot, au fait ?). Il est décevant qu’un esprit aussi pointu continue de s’exprimer de manière surgénéralisatrice, comme le font nos adversaires...
psychologies.com/Therapies/Toutes-les-therapies/Therapeutes/Articles-et-Dossiers/Boris-Cyrulnik-interviewe-par-nos-lecteurs/Le-debat-entre-Boris-Cyrulnik-et-cinq-de-nos-lecteurs/7
On peut de même voir sa réponseà une question sur la résidence alternée. Là aussi, très mélangée. Une excellente démonstration (mimée) de la différence homme-femme en matière de soins prodigué aux bébés. Mais pas de préoccupation quant à l’injustice faite à tant de pères qui se voient refuser ce mode de résidence, et du même coup un contact régulier avec leurs enfants.
23 septembre : "LES HOMMES BATTUS" sur RFI
(Bon) reportage réalisé par Julie Crenn, 2’32, avec un témoignage de victime, Sylviane Spitzer pour Sos Hommes battus et Patrick Guillot pour le Ges.
rfi.fr/emission/20100923-hommes-battus
23 septembre : ZEMMOUR SOUTIENT GALINIER (voir 17 et 19 août)
Sur RTL, excellente chronique d’Eric Zemmour, qui stigmatise les juges fous, et, comme nous l’avions fait dès le 19 août, établit un parallèle avec l’affaire d’Outreau :
Papy Galinier peut devenir malgré lui un symbole, un peu à la manière d’Outreau, du décalage croissant entre une certaine idéologie judiciaire, où le droit se mâtine de politiquement correct, et la conception populaire des rigueurs de la loi.
dailymotion.com/video/xexa8q_l-affaire-galinier-gene-la-magistra_news#from=embed
21 septembre : DU BOULOT POUR LA HALDE
En mai dernier, suite au changement de direction à la tête de la Halde, le GES et Sos Hommes battus avaient demandé à être reçus par la nouvelle présidente, Jeannette Bougrab, afin d’exprimer leur incompréhension quant au refus de l’organisme de considérer leurs précédentes saisines. A défaut de rencontrer celle-ci, des représentants des deux associations s’entretiendront avec Marc Dubourdieu, le directeur général, le 1er octobre prochain.
On peut relire les saisines sur le site du Ges :
D’autre part, ces deux associations et Sos Papa ont procédé conjointement à une saisine de la Halde, concernant les dispositions discriminatoires de la récente loi sur les violences conjugales (voir 30 juin). Bien sûr, c’est une possibilité qui peut aussi être exploitée individuellement ; voir les modalités :
halde.fr/Comment-saisir,33.html
20 septembre : CANAL PLUS DONNE LA PAROLE A DES HOMMES VIOLENTES
Dans son Edition spéciale, la chaîne donne à voir un reportage de quelques minutes, avec le témoignage très fort de deux hommes battus, et une (trop) brève intervention de Sylviane Spitzer, la fondatrice d’Sos Hommes battus. Bravo à tous trois !
http://player.canalplus.fr/#/378479
(à partir de 15’ ; c’est la partie 3)
15 septembre : A SARCELLES, ON SE VANTE DE DISCRIMINER EN FONCTION DU SEXE !
Il s’agit d’une opération lancée par le député UMP du Val d’Oise Jérôme Chartier. Quinze personnes sans emploi et pour la plupart avec enfant(s), en grande difficulté, vont préparer un CAP de cuisine tout en travaillant en alternance dans l’un des restaurants d’Alain Ducasse, qui embauchera ensuite toutes celles qui réussiront l’examen.
L’opération est financée par cinq partenaires : la Préfecture, la ville de Sarcelles, Alain Ducasse Entreprise, la chambre des métiers du Val d’Oise, la Fondation Aéroports de Paris.
Elles étaient 80 candidates. Le critère de choix ? La motivation. Que c’est beau ! Alain Ducasse se pâme devant sa propre générosité. Fadéla Amara s’extasie à contempler le dispositif, a priori sympathique, il est vrai..
Pourtant l’opération est clairement fondée sur une discrimination sexuée, comme l’indique son intitulé : "Quinze femmes en avenir". Eh oui, réservée à un genre, dans le plus complet mépris des lois et la meilleure bonne conscience. Alors que deux des partenaires relèvent des services publics...
Il est vrai qu’à Sarcelles, c’est bien connu, il n’existe pas d’hommes au chômage, ni de pères seuls avec leurs enfants, et la condition masculine est exempte de toute difficulté. Donc, pourquoi s’en préoccuper ?
Et ce n’est pas fini : vu le grand nombre de demandes, la Préfecture réfléchit à de nouveaux dispositifs. Réservés aux femmes, bien sûr...
leparisien.fr/laparisienne/societe/ducasse-parraine-15-femmes-de-sarcelles-08-09-2010-1059938.php
10 septembre : NOUVELLE CAMPAGNE SEXISTE SUR LES ONDES
C’est reparti pour quinze jours : le Secrétariat d’état à la Fam ille lance une nouvelle campagne contre la violence conjugale, qui, comme les précédentes, occulte complètement les victimes masculines. On se croirait dans l’ex-Union Soviétique : les infos les plus fausses, comme le fameux "10% de femmes battues" issu de l’enquête-bidon ENVEFF, sont reprises en choeur par les médias, alors qu’elles ont été mille fois réfutées.
La prétendue nouveauté est que la campagne viserait les incidences sur les enfants. Tu parles ! En fait elle reprend l’ignoble clip Tea-Party, déjà utilisé dans la campagne de 2009, où l’on voit un jeune garçon frapper sa soeur ! Le message retenu par le public télé, qui n’est pas distancié, sera : la violence est masculine, elle se transmet de génération en génération, de même que la position de victime est féminine et se transmet identiquement.
Cette campagne fait apparaître une nouvelle fois la partialité sexiste de la secrétaire d’état, Nadine Morano. Sur son site , on vante sa visite dans un centre d’hébergement pour mères victimes. Très bien. Mais où était-elle cet été, alors que trois affaires atroces de violence conjugale contre des hommes ont défrayé la chronique (voir 31 juillet, 11 août, 26 août) ? Pourquoi n’a-t-elle répondu à aucun des messages qui, à notre initiative, lui demandaient des explications sur sa présentation sexiste de la loi du 29 juin ? A quoi sert la boîte aux lettres qu’elle a mise en place ?
Force nous est de constater la dangerosité de cette créature qui utilise sa fonction, une des plus hautes de l’état, et le service public, pour travestir la réalité, maquiller les lois de la République et priver la moitié des victimes de la reconnaissance à laquelle elles ont droit.
1er septembre : DURU-BELLAT DELIRE
Ce sont de vieilles thèses, mais ça se vend toujours. Lisez l’interview de Marie Duru-Bellat et vous apprendrez comment ça se passe à l’école : les garçons persécutent les filles avec la complicité des enseignants ! C’est tellement gros, tellement stupide que nous n’en dirons pas davantage : il suffit de lire...
1er septembre : NOUVEAUX BLOGS
Blog des amis de Jean-Paul Degache, complémentaire de celui du Comité de soutien :
soutien.jean-paul.degache.over-blog.com/
Un blog québécois dédié à la valorisation de la paternité :
coparentalite-paternite.blogspot.com
Les mésaventures d’un papa divorcé, un blog paternel français :
blog.francetv.fr/papaencolere/index.php/2010/06/10/202141-obligation-legales-minimum
30 août : CORSAIRFLY SEXISTE
Pour les protéger des pédophiles, la compagnie d’aviation Corsairfly a décidé de placer à côté des enfants non-accompagnés qui voyagent dans ses avions... des femmes exclusivement.
Un passager homme qui a été prié de se déplacer, n’a pas apprécié, a porté plainte pour discrimination contre la compagnie, et a gagné.
Nous ne pouvons qu’applaudir ce sympathique voyageur. Il est bien de protéger les enfants, mais la solution trouvée par Corsaifly est carrément insultante pour les hommes. Son porte-parole affirme que la pédophilie est plus le fait d’hommes : d’où le tient-il ? Quelle démonstration peut-il en faire ? Nous sommes à l’écoute...
26 août : "UN SEPTUAGENAIRE TORTURE PAR SON EPOUSE DANS LES VOSGES"
C’est la troisième affaire de terrorisme conjugal dévoilée en un mois (voir 31 juillet et 11 août), peut-être plus effrayante encore que les précédentes :
Et, pour une fois, une excellente réaction médiatique, avec un article du Figaro.fr qui cite longuement Sylvianne Spitzer (merci à Flore Galaud !) :
Autre article dans La Tribune de Genève, moins bien informé mais avec un témoignage audio d’homme victime :
tdg.ch/geneve/actu/hommes-battus-existent-suisse-2010-08-03
21 août : LES LESBIENNES MIEUX PAYEES ?
Les gays (eux aussi !) seraient discriminés au niveau du salaire, selon une nouvelle étude sur laquelle nous n’avons pas d’opinion, faute de l’avoir étudiée de près. Une autre de ses conclusions serait que les lesbiennes, elles, non seulement ne subiraient pas de discrimination, mais bénéficieraient d’un plus de 2% !!! Allez comprendre : on nous explique depuis des années que "les" femmes, en moyenne et toutes choses égales, gagneraient autour de - 10% par rapport aux hommes, et l’on découvre que parmi elles, il y aurait une catégorie (définie par sa sexualité !) qui gagnerait plus que ceux-ci !!! Ca en dit long sur la fiabilité de ces études...
En attendant, on espère que les féministes de tous bords vont dénoncer cette insupportable discrimination et exiger la diminution des salaires lesbiens...
liberation.fr/economie/0101653209-salaires-etre-homosexuel-se-paie
20 août : "LES SUPER-HEROS SONT DES SUPER-MACHOS"
Dans Le Monde, intéressant article rendant compte de la 11e convention annuelle de l’association américaine de psychologie, consacrée aux super-héros masculins du XXIe siècle. Constat du professeur Sharon Lamb : "il y a une énorme différence entre le super-héros des films d’aujourd’hui et le super-héros des comics d’hier. Le héros d’aujourd’hui est trop proche d’un héros d’action qui participe à un flot continu de violence, il est agressif, sarcastique et ne revendique quasiment jamais l’idée d’agir pour le bien de l’humanité. Quand ils ne sont pas dans leur costume de super-héros, ces hommes, à l’image d’Iron man, exploitent les femmes, étalent leurs richesses et traduisent leur virilité avec des armes surpuissantes".
Les autres personnages proposés dans les movies sont des fainéants et des immatures :"Dans les médias aujourd’hui, les super-héros ou les dilettantes sont les deux seules options offertes aux jeunes garçons. Les fainéants sont drôles, mais ils n’aiment pas l’école et fuient leurs responsabilités."
Conclusion : il n’y a guère d’images équilibrées de héros aujourd’hui pour les jeunes garçons, à l’inverse du XXe siècle où les héros montraient une part de vulnérabilité et d’humanité.
19 août : GALINIER (suite)
Nous l’avions prévu (voir 17 août), c’est fait : certains trouvent aux deux cambrioleuses des circonstances atténuantes du fait de leur sexe, et du fait de leurs origine ethnique. Mieux : ce sont des "victimes" ! Et ce n’est pas dit par n’importe qui : "Ces femmes roms, qui sont des délinquantes, sont aussi des victimes de notre société", paroles de Patrick Mathé, procureur de la République de Montpellier. Même si elles sont roumaines ( !), il y a là un fond de vérité, mais la véritable victime du moment, un homme qui n’a fait que se défendre contre leur agression, n’en porte pas la responsabilité et n’a pas à en payer le prix..
Ce procureur, qui tient d’autres propos revenant à inverser les rôles, fait peur. Il fait penser à Burgaud, le juge fou de l’affaire d’Outreau. Nous ne souhaitons à personne, surtout aux honnêtes gens, d’être iimpliqué dans une affaire qu’il a à traiter !
17 août : SOUTENONS RENE GALINIER
Il est incarcéré depuis le 6 août. Paniqué, ce papi tranquille de 73 ans a tiré sur deux cambrioleurs qui avaient pénétré dans son pavillon. Le procureur de la République de Béziers a refusé sa mise en liberté au titre qu’il aurait pu se débrouiller autrement ! Qu’aurait-il dû faire ? Demander poliment aux intrus leurs intentions, et ensuite prendre une décision en fonction de leur réponse ? Leur appartenance au sexe féminin et à la communauté rom exclut-elle des intentions violentes ? Ce serait nouveau ! Bref, voilà encore un innocent massacré par un magistrat imbécile (ils ne le sont pas tous), un représentant de cette "Justice "pourrie (elle ne l’est pas entièrement) qui choisit la mère aliénante contre le père qui veut voir grandir ses enfants, la fausse accusatrice contre l’instituteur, les voleuses contre le retraité, etc..
Il y a une pétition :
un groupe facebook :
http://www.facebook.com/group.php?gid=149246638420052
et des actions dans la région (l’Hérault).
15 août : NOUVEAU TEMOIGNAGE D’HOMME VIOLENTE SUR SOS FEMMES
sosfemmes.com/faq/500_suivantes/528_antoine.htm
11 août : L’ETE DE LA VIOLENCE CONJUGALE FEMININE
Après l’affaire d’Eure-et-Loir (voir 30 juillet), celle de Lyon : deux affaires atroces dénouées en quinze jours. Guylène Collober avait l’habitude des corps-à-corps brutaux avec son concubin, qu’elle avait coupé de sa famille et ses amis. Un jour, elle a frappé trop fort, et pour échapper à son destin de meurtrière, elle a dissimulé le cadavre de son ex... dans un frigo. Il y est resté deux ans, jusqu’à sa découverte récente...
On appréciera la réaction du procureur de la république Marc Desert : "Ca arrive, même si c’est plus rare que les femmes battues." Encore un qui gagnerait à s’informer !
Comme l’homme avait 71 ans, on risque de nous refaire le coup de la "violence faite à un senior" !
Et la même question va continuer de nous tarauder : que dit, que fait notre admirable, notre grande secrétaire d’état à la Famille, Nadine Morano, elle toujours si prompte à dénoncer les souffrances des conjoints maltraités, pourvu qu’ils soient de sexe féminin ? A défaut d’être démentie, notre réponse demeure la même : c’est un homme, donc elle s’en fout...
google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gbQ1HAKFtv9moQiWcAZO8qKaEhXg
10 août : DES NOUVELLES DE JEAN-PAUL DEGACHE (voir le dossier)
Courrier daté du 6 août, d’autant plus poignant en cette période de vacances. Comme il le dit, il ne pourrait "résister à pareille épreuve" sans tous ceux qui lui écrivent. Continuons donc à le faire, jusqu’à la décision de la Cour de Cassation : chaque jour compte.
Comme vous pouvez le constater ci-dessus, je ne suis plus à Nîmes. Ce changement, ce transfert, comme ils disent, s’est fait brusquement au début de cette semaine. Cela m’a été annoncé lundi soir et, mardi matin, on m’emmenait près de Montpellier, à Villeneuve-lès-Maguelone. En constatant que l’on m’éloignait encore un peu plus de ma famille, j’étais effondré. Je n’avais pas dormi de la nuit en essayant de trouver l’endroit où j’allais aboutir... Je pensais que c’était vers Avignon. Dans le fourgon de l’administration pénitentiaire, avec trois surveillants, nous étions cinq, menottés et les chevilles entravées...
Ici, il a fallu suivre à nouveau tout le cursus habituel de ceux qui arrivent : quartier arrivants, visite médicale (infirmière, médecin, psychologue), service social, personnel de surveillance... Il faut prendre de nouvelles habitudes, de nouveaux repères. Suivant les conseils du Directeur adjoint, j’ai accepté de mettre fin à l’isolement que j’avais choisi, à Nîmes, pour ma sécurité. Pour l’instant, tout se passe bien, mais j’appréhende de sortir en promenade, un moment assez long où on se retrouve avec d’autres. On me dit que les gens de mon étage sont tranquilles. Cela semble être le cas actuellement. Mon transfert n’a été annoncé à mon épouse que mercredi soir. Hélas, comme le parloir était programmé à Nîmes le mercredi matin, elle a fait un long déplacement pour rien ! Heureusement, elle a pu prendre un rendez-vous pour un parloir cet après-midi. Ces retrouvailles vont me faire beaucoup de bien après cette semaine très mouvementée.
Par contre, je me pose toujours la question de savoir pourquoi on m’a transféré. Nïmes est surchargé. Ici, il semble y avoir de la place mais à l’isolement, où je me trouvais, deux cellules étaient vides depuis plusieurs semaines...
Pour mon dossier de demande de cassation, je n’ai plus aucune nouvelle. Je sais qu’il n’a pas été refoulé mais il va falloir attendre encore plusieurs mois pour avoir un résultat. Cela signifie encore des semaines à attendre et à tenir. Sans ma famille, très soudée, sans mes amis innombrables, ce serait impossible de résister à pareille épreuve.
10 août : UNE ASSOC DE FEMMES BATTUES DECOUVRE LES HOMMES VICTIMES
Article de La voix du nord du 5 août. A Denain, l’assoc Entre femmes, habituée à soutenir des femmes victimes de violence conjugale, a été contactée par de nombreux hommes dans la même situation, au point de décider de consacrer à leur accueil une soirée par semaine. Leurs témoignages ont été convaincants : non seulement ces femmes les ont crus, mais elles s’associent à la protestation contre le déni par la société des violences contre les hommes. Ce qui fait plaisir lorsqu’on est habitué, comme nous, à affronter la négation bornée des idéologues, des politiques.... et même de certains de nos sympathisants.
Paradoxe (pour les naïfs) : la plupart de ces hommes sont mariés à des femmes voilées, récemment arrivées en France pour cause d’épousailles. Et ce sont ces pauvres chéries, qu’on nous décrit comme affreusement contraintes, qui font la loi dans le ménage !
Merci à André Pajani d’avoir le premier répercuté cette info : son blog s’intéresse beaucoup aux différents aspects des violences contre les hommes.
http://pajani.bernard.over-blog.com/
9 août : TRIOMPHE DE LA LANGUE DE BOIS (voir 31 juillet et 2 août)
Plus d’une semaine après la libération de l’homme violenté d’Eure-et-Loir, Google Media recense 283 articles consacrés à cette affaire. Aucun n’utilise la qualification de "violence conjugale". Ils ne parlent pas d’un "homme", mais d’un "octogénaire séquestré", ou "maltraité". Certains disent bien qu’il l’a été du fait de son "épouse", mais d’autres parlent de sa "famille", alors que les autres personnes impliquées n’ont aucun lien de parenté avec lui ! Bref, il faut ranger ce malheureux dans n’importe quelle catégorie, pour vu que ce ne soit pas celle des hommes, et éviter de reconnaître l’incontestable, à savoir que son bourreau est une femme ! Il faut surtout s’interdire de toucher au tabou de la violence conjugale féminine. Et, bien entendu, celle qui est censément la plus concernée par le problème, Nadine Morano, ne s’est toujours pas manifestée...
Seuls des sites amis proposent une approche non-idéologique de l’affaire :
soshommesbattus.over-blog.com/article-un-homme-sequestre-et-battu-par-sa-femme-54862029.html
hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2010/08/03/violence-conjugale-un-exemple-typique.html
2 août : QUE FAIT MORANO ? (voir 31 juillet)
Nora Berra, secrétaire d’état aux personnes âgées, s’est rendue au chevet de l’homme violenté, et appelle à la vigilance contre les violences faites aux seniors. Ce qui nous laisse songeurs... Certes l’homme a 80 ans, mais les violences faites aux seniors sont le fait de leurs descendants, ou de personnes hors-famille. Dans le cas présent, c’est son épouse (même si le mariage a été de pure forme) qui est responsable : il s’agit donc sans conteste de violence conjugale.
Or la secrétaire d’état à la Famille et la grande pourfendeuse des violences conjugales, c’est Nadine Morano. Où est-elle ? Que fait-elle ? La réponse est simple : comme la victime est un homme, elle ne se sent pas, mais alors pas du tout concernée...
Sur RTL, première déclaration de la victime :
rtl.fr/fiche/5946825142/l-octogenaire-maltraite-par-sa-famille-temoigne-sur-rtl.html
31 juillet : STUPEFIANT EPISODE DE VIOLENCE CONJUGALE FEMININE
Agée de quarante de moins que lui, elle l’a sans doute épousé pour son argent. Ensuite, avec l’aide de son fils et de son amant, elle l’a pendant un an séquestré dans une buanderie, affamé, maltraité, dépouillé. Il en a perdu la vue. Ca se passe en Eure-et-Loir, en France, le pays dont les députés affirment que les violences subies par les femmes du fait des hommes sont "spécifiques", sous-entendu bien pires que celles subies par les hommes de la part des femmes... Article du Figaro :
31 juillet : AL GORE : FAUSSE ACCUSATION DEJOUEE
Apparemment, on se sort mieux d’une fausse accusation quand on est riche et puissant. Une charmante masseuse, Molly Hagerty, accusait l’ancien président Al Gore d’avoir tenté de la violer dans un hôtel de Portland en 2006. Le vice-procureur chargé de l’enquête vient de classer l’affaire : non seulement l’histoire ne tient pas debout, mais la pauvre chérie traumatisée a vendu grassement sa "confession" à un tabloïd !!! On voit à peu près le genre de motivation qui l’anime !!!
Tout Al Gore qu’il est, il a tout de même attendu quatre ans pour être débarrassé de cette sangsue ! On frémit en pensant aux pauvres diables qui se trouvent embarqués dans une histoire pareille, sans relations, sans avocat, sans argent, sans connaissance des moeurs judciaires : malheur à eux !
28 juillet : LES FAUSSES ACCUSATIONS NE SORTENT PAS DU NEANT
John Goetelen a obtenu, de manière inattendue, de nouvelles infos sur les origines de la fausse accusation dont il a été victime : l’accusatrice aurait été coachée par un groupe misandre bien organisé. Très intéressant.
hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2010/07/27/fausse-accusation-un-proche-de-l-accusatrice-m-ecrit.html
19 juillet : UN PERE SE TUE DEVANT LE PALAIS DE JUSTICE DE SAN DIEGO
Aux USA comme en France, l’hécatombe continue. Derrick Miller, 43 ans, s’est tiré une balle dans la tête devant le palais de justice de San Diego. Préalablement, il avait monté les marches et lancé : "Voilà ce que vous m’avez fait !". Ce père divorcé ne pouvait plus supporter les conséquences des décisions de "Justice". Excellent article de Glenn Sacks qui fait le point sur l’épidémie de suicides des hommes et des pères en particulier.
glennsacks.com/distraught_fathers_courthouse.htm
18 juillet : HOMMAGE AU FLIC INCONNU
Entre les politiciens qui piquent dans les caisses, les footballeurs milliardaires qui font la grève et les racailles qui tirent sur les flics, on ne peut pas dire que le niveau d’exemplarité masculine soit très élevé ces dernières semaines...
Mais même dans les périodes les plus sombres, il y a des héros, qui ne sont pas forcément ceux qui bénéficient de la meilleure couverture médiatique. Ainsi ce flic qui a envoyé dans l’autre monde le truand responsable du casse d’Uriage : les balles sifflent à ses oreilles, il reste calme, vise, réplique avec une précision absolue, et met une balle dans la tête de l’autre. Il sauve ainsi sa vie, celle de ses collègues et d’autres personnes que le truand n’aurait pas manqué de tuer s’il avait pu poursuivre sa sinistre besogne. Beau courage, belle efficacité...
Merci à lui (dont nous ignorons le nom) de nous rappeler que la véritable virilité consiste à mettre la force au service du droit, et non de la dévoyer dans les magouilles ou la destruction.
13 juillet : INCESTE MATERNEL
Nous n’avons pas de goût particulier pour les histoires glauques, mais comme nous luttons contre l’occultation de l’inceste maternel, il nous faut bien signaler les témoignages qui brisent le mur du silence, trop rarement hélas. Nous vous invitons donc à lire l’histoire d’Aimée Sword, 36 ans, cette américaine qui, après avoir fait adopter son fils à l’âge de 19 ans, l’a perdu de vue, puis retrouvé... pour enfin avoir des relations sexuelles avec lui (il a quatorze ans...). Surprise : le tribunal la condamne à neuf ans de prison ; ça change par rapport à l’indulgence que nous constatons habituellement dans ce genre d’affaire.
20min.ch/ro/news/monde/story/Elle-couche-avec-son-fils-retrouv—sur-Facebook-31010098
10 juillet : INTERVIEW de RENE DELAMAIRE
Sur le site Hommepage, le président du Ges fait le point sur les contenus discriminatoires de la loi sur les violences dans le couple, et sur l’action de son association.
hommepage.fr/invite.php ?article=681
D’autre part, nous avons recensé les passages du Rapport de la Commission des lois du Sénat où s’exprime la préoccupation des sénateurs de tenir compte des hommes violentés.
4 juillet : PLUS FOU QUE L’AFFAIRE DEGACHE, L’AFFAIRE LEPRINCE
Lorsqu’à propos des fausses accusations contre les hommes (en particulier d’ordre sexuel, mais il y en a d’autres) nous parlons d’hystérie et de chasse aux sorcières, de grands esprits nous objectent que nous exagérons, qu’il y en a finalement assez peu, et que de toute façon tout finit par s’arranger. De manière spectaculaire, l’actualité leur donne tort.
En mars-avril, nous suivions le deuxième et tragique procès Degache, où l’on vit un innocent condamné malgré la démonsration de l’infaisabilité des attouchements qui lui étaient reprochés. Le lendemain, on apprenait que Loic Secher, faussement accusé de viol, était libéré (après dix ans...) dans l’attente d’un troisème procès. Aujourd’hui, la commission de révision suspend la peine de Dany Leprince, condamné en 1997 à perpet pour le quadruple meurtre de personnes de sa famille (au bout de seize ans !!!)
A beaucoup d’égard, l’affaire Leprince ressemble aux deux autres... mais en plus fou. Leprince a été condamné alors qu’il n’avait aucune raison de tuer son frère, sa belle-soeur et leurs enfants ; et alors qu’aucune preuve n’en a été fournie. Tout repose sur les accusations de son ex-épouse (relayée par sa fille), laquelle n’a pas fourni moins de quatre versions différentes (et extravagantes) pendant l’enquête. Pourquoi le tribunal a-t-il cru cette créature jusqu’à lui accorder ce qu’elle demandait, à savoir la peau d’un homme désormais reconnu innocent ? Nous sommes bien obligés de revenir à un constat déjà maintes fois opéré : en "Justice", et du fait du contexte idéologique de notre société (tous bourreaux, toutes victimes), un homme accusé par une femme (des femmes) n’a aucune chance ; c’est la parole de ces dernières qui l’emporte à tous les coups.
Aux sceptiques et aux autres, nous recommandons de regarder pendant l’été la nouvelle émission de M6, chaque mercredi à 22h30. Intitulée Accusé à tort, elle traite successivement de de huit cas de personnes (en fait, tous des hommes...) qui ont été accusés et condamnés pour des crimes qu’ils n’ont pas commis.
3 juillet : "QUE FONT LES FEMINISTES ?"
Dans Riposte laïque, Brigitte Bré Bayle signe un excellent article qui dénonce l’attitude antilaïque de François Fillon, inaugurant la mosquée d’Argenteuil avec, juste à côté de lui, une petite fille voilée. Elle en profite pour stigmatiser l’hypocrisie des "féministes" officielles : toujours en pointe pour accuser "les hommes" (généralité qui n’est pas en mesure de leur répondre) d’excès imaginaires ; muettes lorsqu’elles pourraient dénoncer les excès réels d’une force sexiste organisée. Extrait :
"Mais que font les féministes de ce pays ? Que font les associations qui sont généralement si promptes à défendre la cause des femmes ? Que font les organisations de défense des droits de l’enfant ? Rien, silence radio. Pas un communiqué, pas une réaction de protestation. Rien qui puisse laisser penser que nous sommes dans un pays où les femmes luttent encore pour défendre leurs acquis, et pour obtenir toujours plus d’égalité entre les hommes et les femmes. Ces militantes féministes sont en première ligne pour combattre les violences contre les femmes mais elles refusent de voir que l’Islam est un réel danger, non seulement pour les musulmanes, mais pour toutes les femmes du monde. Nous sommes dans un pays où il existe des lois strictes pour protéger et défendre les enfants mais où une fillette peut porter le foulard islamique sous le regard complice d’un haut responsable de l’Etat.
Alors, oui, j’accuse les organisations féministes, celles qui se disent de gauche, celles que l’on retrouve au sein de ce grand bazar qu’est le Collectif National des Droits des Femmes, d’être des incapables et de se faire les complices de la barbarie perpétuée par une religion qui hait les femmes au point de les enfermer, dès leur plus tendre enfance et à vie, dans des prisons de tissus."
ripostelaique.com/Les-laiques-et-les-feministes.html
1 juillet : "LA BARBE"
Dans Le Monde, excellente mise en évidence de l’inanité de l’action du groupe de femmes misandres La Barbe, par Aurélien Péréol, un abonné qui était présent lors d’un colloque où elles sont intervenues.
lemonde.fr/idees/chronique/2010/07/02/la-barbe_1381929_3232.html
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