Actualités juillet-décembre 2005


 ACTUS JUILLET - DECEMBRE 2005

 
6 juillet : sortie du film La guerre des mondes, adaptation par Steven Spielberg d’un roman de science-fiction de H.G. Wells. Ce film marquera les esprits surtout par le spectaculaire de ses effets spéciaux. Quant à nous, nous avons aimé le personnage principal, qui est un père divorcé. Au début, quand son ex-femme, condescendante, vient lui confier pour le week-end son fils et sa petite fille, on peut craindre le pire tant il est manifestement maladroit et inorganisé pour affronter cette tâche-là. Mais, quand les Martiens sortent de terre dans leur monstrueuses machines, c’est une autre partie de lui qui se révèle. Prêt à tout pour préserver ses enfants, il organise leur fuite par monts et par vaux, déployant une énergie phénoménale. Au point qu’il n’hésite pas à se faire a absorber volontairement par une des machines, pour y suivre sa fille qui l’a été avant lui, et finalement l’en extraire ! Mais c’est lui aussi qui, à contre-coeur, parce qu’il sent qu’il ne pourra finalement le retenir, laisse partir son fils à la bataille contre les envahisseurs. Quand tout est terminé, et qu’il ramène dans ses bras sa fille intacte, le regard de son ex-femme a changé : elle a devant lui un héros, un homme qui a donné le meilleur de ce que peuvent donner les hommes. Dans de telles circonstances, l’identité masculine est d’une nature infiniment claire.
 
9 juillet : les médias suisses annoncent la création de Männer.ch, un mouvement alémanique masculin dirigé par Markus Theunert. C’est un mouvement aux ambitions clairement politiques et sociales, qui préted lutter contre les discriminations anti-hommes. Il propose entre autres des mesures favorisant le temps d’éducation des pères (par exemple des temps partiels attractifs), la promotion d’éducateurs petite enfance et d’instituteurs masculins, la parité dans les "bureux de l’égalité" qui travaillent dans les cantons et municipalités suisses (ou les hommes sont faiblement représentés). Nous nous réjouissons de cette initiative qui va très exactement dans le sens de notre travail. 
 
18 juillet : sur FR3, saisissante rediffusion du film réalisé par André Cayatte en 1967, avec Jacques Brel dans le rôle principal, "Les risques du métier". Trente ans plus tard, l’impensable mécanisme par lequel trois adolescentes sont capables d’accuser faussement un homme, leur enseignant, de tentative de viol, et de l’envoyer en prison, fonctionne toujours de la même façon. Mais avec plus de succès car l’attitude des institutions (qui, on le voit dans le film, penchaient déjà spontanément, à l’époque, pour les jeunes calomniatrices) est bien pire (voir notre sous-rubrique Fausses accusations dans l’Education nationale"). C’est en cela que le film a vieilli : aujourd’hui, on ne verrait plus un enseignant prolonger sa journée de travail par un entretien avec une élève - on ne lui permettrait pas de s’adresser directement à l’élève lors d’une reconstitution. Qu’on le veuille ou non, la fausse accusation demeure l’une des violences contre les hommes les plus typiques. 
 
30 juillet : rediffusion par Arte de l’excellent documentaire de Carmen Butta (Allemagne, 1998), Juchitan, les femmes au pouvoir. Il s’agit tout bonnement de la description d’une société matriarcale en plein XXIe siècle et en plein Mexique, dans une ville de 80000 habitants (les descendants des indiens Zapothèques) ! On y voit les femmes dominer en contrôlant complètement le commerce et la gestion de l’argent, les hommes étant relégués aux travaux qui alimentent ce commerce (pêche, agriculture, mine). Dans les couples, ce sont les hommes qui viennent vivre dans les maisons des femmes. Ce sont les naissances des filles qui réjouissent, et ce sont elles qui bénéficient des cérémonies de baptême, et d’un rituel d’entrée dans la vie adulte à l’âge de quinze ans, où elles sont sacrées "reines". Etc, etc. Et ça dure depuis des siècles. Un clair démenti à la théorie du patriarcat universel...
 
2 août : sur FR3, suite à l’évasion d’un détenu dangereux soigné à l’hôpital psychiatrique de Pau (où une infirmière a été tuée il y a quelque temps), un membre du personnel est interviewé : il déplore le manque de personnel pour assurer la sécurité, et surtout de personnel... masculin. Il est des circonstances où l’on est bien obligé de reconnaître l’irremplaçabilité des hommes...
 
3 août : décès d’une grande prêtresse radicale-féministe française, Françoise d’Eaubonne, idéologue victimiste et sexiste de choc. Lors de la parution du "Deuxième sexe", elle avait écrit à Simone de Beauvoir : "Vous êtes un génie. Nous sommes toutes vengées." Vengées de qui ? Inutile de préciser...
 
Férue de néologismes, elle avait créé le fantaisiste et très peu scientifique "phallocratie", qui restera pourtant dans les dictionnaires. Elle aura moins de chance avec le tout aussi fantaisiste "sexocide", qu’elle prétendait appliquer au massacre des sorcières : elle n’avait pas compris qu’il ne s’agissait pas là d’un affrontement hommes-femmes, mais d’une guerre politique et religieuse, dont 20% d’hommes furent aussi victimes, entre clergé catholique triomphant et résistance païenne dans les campagnes, entre pouvoir central et régions rurales réfractaires.
 
Elle fut la pionnière en France de l’écoféminisme, une doctrine écologique qui prétend faire reposer sur les hommes et eux seuls la responsabilité de la dégradation de l’environnement (les femmes n’achetant jamais de manteaux de fourrure, n’utilisant jamais de voitures polluantes ni aucune des technologies modernes, c’est bien connu...).
 
Enfin, lors du débat sur la loi paritaire en politique, qui donnait un coup de pouce aux femmes pour les élections, elle prit cependant position contre celle-ci, non par souci de respect des règles démocratiques, mais parce que, selon elle, elle amenait les femmes à "collaborer" avec les partis "patriarcaux", au lieu de les affronter et de détruire le système...
 
Bref, une vie bien remplie au service de l’obscurantisme... 
 
17 août : dépêche d’agence sur la suite de l’affaire Charlotte Washington :
 
TOULON (AP) — David Washington, le père de Charlotte, cette petite Franco-américaine dont la garde a été confiée mardi à sa mère française par un juge aux affaires familiales de Draguignan (Var), assure que sa fille « restera avec lui » aux Etats-Unis.
 
Dans une interview au journal « Var-Matin », le père de la fillette, qui avait passé six mois en France avant de pouvoir repartir avec Charlotte aux Etats-Unis, explique que, selon lui, « la justice américaine a décidé, avant toute chose, avant même que Charlotte ne soit renvoyée aux Etats-Unis, conformément à la convention de La Haye, que j’avais, seul, la garde de ma fille ».
 
« Le tribunal en France sait ça. Sa décision n’implique rien », poursuit David Washington qui a appris par téléphone que le juge aux affaires familiales de Draguignan avait décidé de confier la garde provisoire de Charlotte à sa mère, Sophie Maumousseau qui réside aux Adrets-de-l’Esterel (Var).
 
Le père de Charlotte justifie son intention de ne pas se conformer à la décision française, une ordonnance de non-conciliation provisoire dans l’attente du prononcé du divorce, en évoquant les « risques de ne plus revoir Charlotte ».
 
« Je sais profondément que si elle retournait en France, je ne la reverrais jamais », assure David Washington. « En témoignent les 18 mois de sa rétention illégale en France ». Selon lui, « les décisions » de justice « n’ont pas été prises sur ce qu’est la loi, mais sur une discrimination ». « En France tout spécialement », regrette-t-il dans l’interview, « les pères ne sont rien. On ne ressent pas pour eux la même sympathie que pour les mères, et encore moins lorsque le père est issu d’une minorité ». AP 
 
Il va de soi que nous soutenons complètement David Washington, et que nous protestons contre la décision de ce tribunal français :
 
- qui prétend confier une enfant à une femme qui l’a précédemment enlevée, et qui était prête à la priver à vie de tout contact avec son père
 
- qui intervient alors qu’il n’est pas compétent, la compétence étant celle du pays de la résidence initiale de l’enfant, à savoir les USA.
 
19 septembre : à nouveau, un militant paternel s’est hissé et est demeuré plusieurs heures au sommet de la structure du pont Jacques-Cartier, à Montréal, au milieu du St Laurent, en profitant pour dérouler une banderole sur laquelle était inscrit « Papa t’aime ». Il s’appelle Andy Srouguy, il est le coordonnateur québécois de l’association Fathers 4 Justice, et il entre dans la famille des héros auxquels va toute notre admiration, et dont nous espérons qu’elle va s’agrandir. Les bien-pensants s’indignent qu’il ait provoqué un embouteillage colossal, qui est venu perturber leur vie médiocre de fourmi urbaine de base. Il est vrai qu’il a agi en pleine heure de pointe, et c’est tant mieux : la grande cause qu’il défend justifie largement les perturbations créées dans le train-train de Big Mother, la société policée et mortifère.
 
29 septembre : la soirée de France 3 consacrée à l’"instinct paternel" a bien mal commencé, avec le film "Père et Fils" de Michel Boudjenah. Difficile de faire plus fade et plus artificiel sur un sujet aussi fondamental ! C’est "Entre père et fils" de Serge Ferrand qui aurait été là tout à fait à sa place. Heureusement, dans le débat (régional - nous avons regardé celui de Rhône-Alpes) qui a suivi, beaucoup de lumière a jailli. De jeunes pères et un père au foyer ont témoigné avec bonheur de leur expérience. Rufus, le comédien, a eu des mots pleins de poésie pour évoquer les rapports qu’il a eu avec ses enfants avant et juste après la naissance, et son idée de la "couvade", relayé, sur un autre mode par Stéphane Clerget, l’analyste. Enfin, mais avec trop peu de temps alloué, notre ami Fabrice Méjias, de Sos Papa, a conté avec force souffrance des pères privés de leurs enfants, mais aussi la profonde capacité des uns comme des autres à se reconnaître quand ils se retrouvent : cet aspect social, et dramatique, a été quelque peu occulté par le parti pris bon enfant du débat. 
 
1 octobre : la revue française Le journal des psychologues publie dans son numéro d’octobre 2005 un dossier intitulé Entendre les violences familiales. Le dossier est épais (33 pages), argumenté, écrit surtout par des psychanalystes (voir sommaire sur http://www.jdpsychologues.fr,) ce qui ne l’empêche pas de se conformer totalement à l’idéologie dominante :
 
- première phrase du texte de présentation : "Les violences conjugales sont exercées à 99% par un homme à l’encontre d’une femme".
 
- toutes les photos de victimes sont celles de femmes.
 
- l’ignoble Maryse Jaspard, auteure de l’enquête-bidon ENVEFF (=10% de femmes battues) bénéficie de cinq pages, sans aucun contrepoids, alors que son enquête a été pulvérisée depuis longtemps par plusieurs chercheurs.
 
- page "Associations" : seulement des associations de soutien aux "femmes battues", aucun mouvement paternel, aucun groupe thérapeutique pour femmes violentes.
 
- page "Bibliographie" : aucune mention des ouvrages ou enquêtes qui vont à contre-courant, même pas "L’homme battu" (Sophie Torrent), même pas Denis Laroche.
 
Et voilà une publication qui se veut celle de "professionnels" ! Manifestement, ses rédacteurs ont le plus grand besoin d’être informés : n’hésitons pas à leur écrire, de manière pondérée bien sûr, avec le plus grand nombre de références scientifiques (et informons-nous mutuellement s’il y a des réponses).
 
Coordonnées : jdp@martinmedia.fr / 8 rue de l’Hôpital St Louis 75010 Paris
 
10 octobre : ces derniers jours, Le journal des psychologues a reçu plusieurs courriers mettant en cause son dossier "Violences familiales" (voir ci-dessus), courriers argumentés, se plaçant sur le strict plan des faits vérifiables, parfois écrits par des professionnels confirmés. Tous ont repris la même évidence : les violences conjugales sont, pour moitié, le fait des compagnes ou des épouses, et les violences contre les enfants sont massivement le fait des mères. Nous avons nous-mêmes envoyé un courrier. Voici ce que nous répond la responsable :
 
Cher Monsieur
 
J’ai été très attentive à vos critiques sur le dossier concernant les
violences familiales dont j’ai eu la responsabilité. Celui-ci vous l’imaginez
bien ne pouvait être exhaustif . Les intervenants à ce dossier ont donné
leur point de vue sur ces problèmes douloureux pour lesquels je souscris
entièrement à votre propos de conclusion selon laquelle ce qui compte n’est
pas le sexe de la personne violente mais la violence en elle-même. Comme vous
le dites il serait intéressant de se pencher sur la question des violences
féminines mais c’est un autre dossier dont il s’agit.....
 
avec mes sincères salutations
 
Claudine le Foyer de Costil
 
C’est lamentable ! Aucune allusion à nos références et à nos arguments, de faux bons sentiments, le refus absolu du débat... (comme si les "violences féminines" étaient distinctes des violences familiales !). Ceci est cependant un indice favorable : la revue n’a pas choisi la politique de la sourde oreille, comme Marie-Claire dans des circonstances analogues. Donc il ne faut pas lâcher le morceau : nous obtiendrons peut-être dans le prochain numéro quelques concessions. Que ceux qui ne l’ont pas encore fait écrivent, toujours sur un mode pondéré et rationnel.
 
12 octobre : décidément, ça va mal pour les misandres sur le front des violences conjugales. Un signe : le 1er octobre, le bureau des Chiennes de garde s’est cru tenu de pondre un long texte intitulé Violences faites aux femmes : halte aux manipulations, (http://chiennesdegarde.org/article.php3?id_article=416), qui est une tentative laborieuse de défendre l’ENVEFF, l’enquête indéfendable. Ce texte, qui accumule en vain les contorsions dialectiques, montre l’état d’essoufflement et d’inquiétude de ces idéologues qui sentent qu’un de leurs thèmes fondateurs est en train de leur échapper. En voici quelques éléments, choisis parmi les plus étonnants :
 
- le chiffre magique de 10% de femmes violentées n’est plus utilisé ! Il est remplacé par celui de 2,5% de victimes d’agressions physiques, ce qui permet d’affirmer que l’enquête aboutit à un résultat très raisonnable et vraisemblable ! Ce 2,5% existe bien dans l’enquête, et il est vraisemblable effectivement concernant les violences physiques. Mais la spécificité et l’absurdité de l’ENVEFF est justement qu’il est amalgamé et additionné à toutes une série d’autres chiffres, qui, eux, prétendent mesurer des violences ou pseudo-violences psychiques non-objectivables. Là réside la manipulation : au final, l’ENVEFF conclut bien à 10% de "femmes battues", chiffre exorbitant et insultant pour les hommes. Et c’est ce chiffre que retient le grand public, qui n’a pas lu l’enquête dans le détail.
 
- tout s’explique : Hervé le Bras, qui a réalisé avec Marcela Iacub l’étude qui réfute l’enquête, aurait été à l’époque sous le coup d’une accusation de harcèlement sexuel, pour laquelle il a été acquitté depuis - il travaillait donc à sa défense !
 
- aucune allusion aux seules enquêtes en prise avec la réalité, à savoir celles qui interrogent identiquement les deux sexes (ESG Canada 1999, et enquête Bodenmann. Il est vrai que ces enquêtes concluent à la symétrie ! L’ENVEFF, qui n’interroge que les femmes, est par définition sexiste et hors du réel.
 
- enfin, au hasard des lignes, quelques phrases qui donnent à espérer qu’un jour peut-être les "Chiennes" commenceront à s’humaniser : "les violences contre les hommes existent", "Les hommes ne sont pas plus violents par nature que les femmes seraient victimes en fonction de la génétique". 
 
23 octobre : belle victoire pour les pères britanniques : leur gouvernement annonce l’instauration pour 2007 d’un congé paternité de trois puis six mois qui pourra être une partie du congé maternité porté à neuf mois puis un an, rémunéré par une indemnité forfaitaire. L’article du Monde qui donne cette info a un titre ambigu : Les pères britanniques pourront pouponner aux frais de l’Etat. Doit-on comprendre que l’exercice de la paternité constitue un parasitisme ? 
1er novembre : La résidence alternée séduit de plus en plus de couples séparés, un bon article du Monde de ce jour, très favorable à la R.A. Son auteur ne va cependant pas assez loin : se réjouissant qu’elle soit accordée à 8,8% pour 10% de demandes, il omet de préciser que cette proportion ne concerne que les demande doubles, des deux conjoints. Dans les autres cas (demande du père, opposition de la mère) elle est massivement refusée. Les mères captatrices et les magistrat(e)s réactionnaires continuent de bloquer l’évolution... 
 
 
2 novembre : la BBC lance un programme d’émissions sur la violence en général. Concernant la violence conjugale et familiale, elle reproduit malheureusement sur son site les mêmes slogans et statistiques utilisées précédemment sur ce sujet par la campagne misandre de l’OMS de janvier 2005. Il y a donc matière à protester :
 
 
3 novembre : parution du numéro de novembre du Journal des psychologues, qui fait le silence complet sur les nombreux courriers de protestation reçus après son dossier misandre de septembre sur les "violences familiales", y compris ceux rédigés par des professionnels qu’il est censé représenter (voir Actualités septembre-octobre). Ils ont pourtant été lus, puisque la responsable nous a envoyé un accusé de réception, à peu près vide d’ailleurs. Mais autre chose est que d’accepter le débat public : tout comme avant eux ceux de Valeurs mutualistes ou de Marie-Claire, ces journalistes le fuient, parce qu’il mettrait au grand jour la légèreté ou le mépris avec lequel ils traitent leurs lecteurs. Continuons d’être attentifs et actifs : en ce domaine comme dans d’autres, la vérité progresse et traiter ce genre de dossier unilatéralement deviendra bientôt impossible.
 
4 novembre : les responsables de la série d’émissions de la BBC sur la violence ont répondu plutôt aimablement aux premières objections formulées par certains d’entre nous. Il est donc souhaitable de continuer, en leur envoyant surtout des données scientifiques, des témoignages d’hommes ou d’enfants victimes de violence féminines. Merci de nous tenir au courant.
 
5 novembre : Décidément ! SOS Femmes a mis en ligne le témoignage d’une ancienne femme violente, qui raconte de manière explicite ce qu’elle a fait subir à son mari pendant des années. Elle semble avoir quelques remords, et reconnaît que les hommes dans cette situation sont dans une position bien plus difficile par rapport à la police et la justice.
 
 
Les webmestres affirment avoir vérifié l’authenticité de ce témoignage : on peut leur faire confiance, puisqu’il va très exactement à l’encontre de leur dogme féministe-victimaire ! S’agit-il d’un éclair fugace de lucidité ou d’un revirement réel ? Le site avait déjà consacré une analyse au livre L’homme battu
 
 
Nous croyons plutôt qu’il s’agit d’une concession à une réalité que plus rien ne semble pouvoir empêcher d’émerger...
 
6 novembre : à chaque jour suffit sa peine. A Londres, Rebekah Wade, la directrice du quotidien The Sun, de retour d’une soirée bien arrosée avec son époux, le comédien Ross Kemp a frappé celui-ci avec une telle violence qu’il a dû en appeler à la protection de la police ! Elle a du coup passé la nuit au poste... Cerise sur le gâteau : The Sun est à la pointe du combat contre les violences conjugales... contre les femmes, bien sûr. Voir l’article du Monde :
 
 
11 novembre : depuis dix jours, en France, des bandes de délinquants abusivement qualifiés de "jeunes" brûlent, détruisent et parfois tuent, usant et abusant d’un statut autoproclamé de victimes - un positionnement qui se généralise, adopté depuis longtemps par les féministes misandres. Le traitement de ces actes ignobles par les pouvoirs publics et l’intelligentsia illustre parfaitement les méfaits du règne de "Big mother", l’excellent concept créé par Michel Schneider. Politiques et idéologues prônent la compréhension, l’apaisement, la négociation. La police reçoit des consignes de modération. Le gouvernement essaie d’acheter le recours au calme par l’octroi de nouvelles subventions. Le seul ministre qui réagisse, au moins verbalement, avec une certaine énergie, se voit reprocher la dureté de son vocabulaire, susceptible de froisser la sensibilité des émeutiers !
 
S’il y a un "message" à décrypter dans l’activité de ces bandes, c’est bien celui d’un appel à une autorité forte et sans complaisance, une autorité de type paternel, celle précisément dont ils n’ont jamais été nourris. Ils aspirent à se confronter à une volonté consistante, capable d’affirmer des choix, de poser des actes, de maîtriser et d’organiser la situation. Si cette volonté existait, et même si elle assurait leur défaite sur le terrain, sans doute l’admireraient-ils. Mais ils ne trouvent en face d’eux que Big Mother, une instance molle, médiocre, coupable, qui prend les coups (ou plutôt les laisse prendre par ses administrés) sans les rendre, et qui croit faire l’économie de l’affrontement par l’octroi de cadeaux matériels. Cette instance, en retour, ne suscite que ce qu’elle prétend combattre : le mépris, le sentiment d’impunité et la continuation des violences.
 
Dans cette histoire, seuls se montrent dignes les citoyen(ne)s qui ont pris en charge leur sécurité et celle des biens publics, se relayant pour assurer une surveillance ou passant la nuit dans les écoles afin de les préserver. Ceux-la, conscients qu’ils ne peuvent guère attendre d’un état maternant, se comportent en individus et en parents responsables.
 
16 novembre : au deuxième procès d’Outreau, les deux derniers enfants qui mettaient en cause Dominique Wiel ont retiré leurs accusations. Bravo le jury du premier procès ! 
 
18 novembre : cette fois, l’accusation est morte. La quasi-totalité des enfants et surtout la grande délatrice Myriam Badaoui, de son état mère incestueuse, sont revenus sur toutes leurs mises en cause.
 
La criminelle incompétence des pseudo-experts a été dévoilée. Pour se justifier, l’un d’eux n’a pas hésité à invoquer, devant les caméras de télévision, la faible rémunération des expertises, "payées comme un femme de ménage". Un propos hallucinant : même si c’est le cas, en quoi cela justifie-t-il de donner une caution à des accusations mensongères, et de signer l’arrêt de mort de pauvres gens innocents ?
 
La question qui se pose maintenant est : quand jugera-t-on ces gens-là, avec les juges fous qui, à partir de rien, ont suscité les inculpations, les incarcérations, la mort d’un des prévenus, les emprisonnements interminables, la ruine matérielle et morale des accusés et de leur familles, et sous la forme d’une incompréhensible loterie, un deuxième procès pour certain d’entre eux ? C’est une question qui reste en travers de nos gorges.
 
21 novembre : sur la violence conjugale, le matraquage continue. Aujourd’hui commence une campagne de deux semaines : sur sept chaînes télé sera diffusé un film de 35 secondes mettant en scène une victime... femme évidemment, et une seule - laquelle prononce à la fin la phrase rituelle : "Chaque jour en France, une femme sur dix vit dans la terreur au sein même de son foyer". On voit que le chiffre magique continue interminablement d’être recyclé, même s’il a été réfuté maintes fois ! Mais ce qui est scandaleux surtout, c’est l’absence de toute référence aux victimes masculines. Pour mémoire, le responsable de cette campagne est le docteur Gilles Iazini, les organisateurs la Fédération nationale pour la solidarité des femmes. On peut protester auprès de chaînes, mais aussi demander à cette association les raisons de l’orientation clairement misandre de sa campagne :
 
 
 
Faites-nous savoir ce qu’on vous a répondu.
 
23 novembre : publication par le Ministère délégué à la Parité qui l’a commandité du Recensement national des morts violentes survenues au sein du couple en 2003 et 2004.
 
 
- en France, c’est la deuxième enquête concernant les victimes des deux sexes (après l’excellente enquête BVA-L’Express de juin 2005, qui établit la symétrie des violences psychiques, mais ne traite que de celles-ci). Jusque là, seules les victimes femmes étaient prises en compte.
 
- pour une fois, c’est une enquête objective et fiable, s’appuyant sur des faits constatables (meurtres) et non des déclarations - effectuée par une institution compétente, la Gendarmerie Nationale, et non des groupes à l’idéologie douteuse (et même si on y décèle parfois des influences de l’idéologie dominante).
 
- certes elle porte non pas sur tous les actes de violence conjugale, mais seulement sur le plus lourd de conséquences. Il faut garder à l’esprit les résultats des autres enquêtes, mais celle-ci permet du moins de mesurer les responsabilités des deux sexes. 
 
- sur 211 personnes tuées, on compte 163 femmes tuées par un homme, 46 hommes tués par une femme (plus une femme tuée par une femme, un homme tué par un homme). Les victimes hommes représenteraient donc 22% du total, alors que les idéologues misandres les estiment généralement à... 0 ou 1%.
 
- c’est un camouflet pour ces mêmes idéologues : cette proportion est très importante et démontre, s’il en était encore besoin, que la violence conjugale est le fait des deux sexes, comme le soutien aux victimes doit être exercé en direction des deux sexes.
 
- certes les misandres vont s’efforcer d’atténuer la portée des résultats : il y a moins d’hommes tués, les femmes qui tuent sont en situation de légitime défense, etc.
 
- mais les chiffres sont têtus et la démonstration est faite : nous sommes désormais en situation d’exiger que le concept de "violence conjugale" ne soit plus associé au concept de "violence contre les femmes", et ce pour commencer dans les publications gouvernementales, puisque c’est une enquête gouvernementale qui vient de démontrer l’inanité d’une telle association.
 
24 novembre : huitième anniversaire de la mort de Barbara, dont nous avons reproduit deux textes de chansons dans la rubrique PAROLES DE FEMMES. 
 
25 novembre : Catherine Vautrin, ministre délégué à la Parité, en visite dans l’agglomération lyonnaise, appelle à la mobilisation pour prévenir les violences conjugales contre les femmes. Pas un mot pour les 22% d’hommes tués dans ce contexte, chiffre pourtant établi par une enquête commandée par son propre ministère, et récemment publiée par lui !
 
29 novembre : sinistre soirée sur Arte, qui n’est pas sans rappeler celle du 22 mars 05 qui vit la diffusion de l’ignoble Thema anti-pères. Cette fois, sur le thème de "L’enfer domestique", c’était tout simplement un Thema anti-hommes, unilatéral, avec tous les poncifs du genre, hommes bourreaux et femmes victimes. Au bout de deux heures, l’existence d’hommes victimes fut tout de même concédée par la députée européenne Lissy Gröner, qui en estima la proportion à 5%, donc plus haute que celle habituellement décrétée par les idéologues misandres : preuve que notre travail commence à porter ses fruits. Les hoministes ont bien bataillé sur le forum. Le dossier est consultable à
 
arte-tv.com/fr/histoire-societe/violence-conjugale/1029716.html et l’on peut donner son avis par mail sur le site : Contact > Service des téléspectateurs.
 
En tout état de cause, l’acharnement misandre de la chaîne connaît une nouvelle confirmation.
 
1er décembre : les derniers accusés d’Outreau sont acquittés, ce qui devrait modifier positivement - enfin ! - le traitement judiciaire des fausses accusations. Amère victoire...
 
6 décembre : au Québec les misandres relancent les commémorations de la tuerie de Polytechnique, dans leur esprit à eux évidemment (voir le dernier délire d’Elaine Audet). Ils essaient aussi de faire croire que Marc Lépine bénéficierait d’une certaine sympathie rétroactive au sein du mouvement des hommes. C’est l’occasion d’affirmer notre position :
 
- ce tragique événement est un crime sexiste : nous le condamnons sans réserve, comme nous condamnons tous les crimes sexistes, quel que soit le sexe des victimes
 
- nous condamnons identiquement la personne de Marc Lépine, criminel sexiste - et donc, par définition, totalement étranger à notre cause
 
- pour autant, nous ne considérons pas que son acte soit l’aboutissement d’une prétendue "domination masculine", ou d’un prétendu désir de revanche masculin, qui n’existent que dans le discours d’idéologues belliqueux. Les hommes, eux aussi, sont victimes de crimes sexistes, et ce quotidiennement. Le sexisme est présent chez les deux sexes, dans les mêmes proportions 
 
- pour ce qui est des commémorations de cet acte-là ou d’autres du même genre, nous considérons qu’elle ne sont souhaitables et utiles que dans un esprit de "paix des sexes", c’est-à-dire avec des femmes et des hommes de toutes tendances, en mémoire des victimes des deux sexes, contre le sexisme entendu globalement global et non contre une seule de ses formes.
 
7 décembre : sortie d’un nouveau magazine, Robin, au sous-titre prometteur, "le masculin sensible". On peut se faire une première idée à http://www.robinmagazine.com
 
13 décembre : dans Libération, un article troublant sur un centre espagnol pour femmes battues : "Ici, personne ne te dira : il va changer"
 
 
La description qu’en fait la journaliste, pourtant manifestement sympathisante, fait penser aux dérives évoquées par Erinn Pizzey, la fondatrice des premiers centres en Angleterre, et aussi à ce que nous disent nos amis québécois des centres de chez eux. 
 
Citations : "Elles ressortent rayonnantes, à l’issue d’un "traitement intégral" de dix-huit mois qui ressemble au programme d’un camp de rééducation - Sara (...) : je suis fière d’être ici, de lutter avec des combattantes - l’étudiante de 24 ans passe du "il" de son ex" au "ils" politique et général - "Ils sont tous identiques, des photocopies, assène Toni, la psychologue" - Toutes sortiront du centre avec (...) des liens d’anciennes combattantes. "Beaucoup constituent des groupes féministes", glisse Ana Maria, bienveillante mère supérieure de ce féministère
 
S’agit-il d’aider les victimes à se reconstruire, ou de procéder à la formation idéologique de futures amazones imprégnées de misandrie ? Il faudrait plus d’éléments pour répondre avec certitude à cette question, mais ceux ici présentés nous font pencher pour la deuxième réponse. 
 
14 décembre : la compagnie d’assurances MAAF a décidé récemment de faire bénéficier les jeunes conductrices d’un tarif inférieur à celui des jeunes conducteurs. L’un des nôtres s’en étant étonné, a reçu la réponse suivante :
 
Niort, le 14 décembre 2005 
Monsieur,
 
C’est avec la plus grande attention que j’ai pris connaissance de votre courriel du 14 novembre dernier.
 
Vous considérez que notre publicité relative aux jeunes conductrices est sexiste.
 
Je comprends votre réaction et souhaite vous apporter quelques explications.
 
Les statistiques démontrent que les jeunes conductrices ont moins d’accidents que les jeunes conducteurs.
 
Notre engagement en faveur des assurés nous amène à considérer qu’il serait précisément discriminatoire et sexiste de ne pas traduire dans nos tarifs le bon comportement routier des jeunes conductrices.
 
En effet, être « la référence qualité-prix » exige de nous, non seulement efficacité et compétitivité, mais également transparence et responsabilité.
 
Enfin, notre mutuelle s’engage en faveur de la sécurité routière.
 
Nous souhaitons ainsi encourager les jeunes conducteurs à faire preuve d’une plus grande prudence sur la route et réduire ainsi les accidents.
 
Je vous remercie de nous avoir fait part de votre réflexion et espère que ces explications vous permettront de mieux comprendre notre action.
 
Je vous prie d’accepter, Monsieur, le témoignage de ma considération.
 
Marie-Pierre Bonneau, responsable du Service Relations Sociétaires
 
Nous souhaiterions approfondir le problème, et pour cela nous demandons à ceux de nos amis qui sont assureurs ou juristes de bien vouloir nous donner leur avis :
 
- une telle mesure basée sur le sexe existe-t-elle ou a-t-elle déjà existé dans le monde des assurances ?
 
- selon vous, est-elle légale ?
 
En attendant, rien n’interdit d’écrire à la MAAF pour demander des éclaircissements.
 
16 décembre : nous reproduisons ici l’appel lancé par une dizaine d’associations pour défendre la loi sur la résidence alternée contre les violentes attaques dont elle est actuellement l’objet. Nous nous associons à cet appel, évidemment. L’action est coordonnée à
 
 
Remise en cause de la Résidence Alternée : un pas en arrière pour la femme, un bond de géant pour l’inhumanité
 
· Madame Claire BRISSET[1], défenseure des enfants, attaque le besoin vital qu’a un petit de se construire auprès des ses DEUX parents.
 
· Madame Valérie PECRESSE[2], porte-parole de l’UMP et rapporteure de la mission d’information sur la famille et les droits de l’enfant à l’Assemblée Nationale, n’entend pas les cris de détresse des très jeunes qui sont confisqués par un SEUL parent.
 
· Monsieur Maurice BERGER[3], pédopsychiatre, met de côté des pères et des grands-parents et flatte des mères, en méprisant le besoin de développement COMPLET de leurs enfants et petits-enfants.
 
Une défenseure qui attaque, une rapporteure qui n’entend pas, un pédopsychiatre méprisant, ... alors nous sommes inquiets, très inquiets même, que l’on fasse avorter une bonne loi qui n’a pas encore été vraiment appliquée.
 
La loi sur l’autorité parentale conjointe du 4 mars 2002 a permis une timide avancée en faisant bénéficier une minorité d’enfants de liens forts et durables avec leurs DEUX parents. Mais la résidence alternée n’est malheureusement que trop rarement appliquée, ainsi que le recours à la médiation familiale, et est aujourd’hui plus que jamais menacée.
 
Nous demandons donc que le principe de coparentalité de cette loi soit urgemment renforcé, instituant LA RESIDENCE ALTERNEE en principe et non en exception, et qu’à défaut d’accord parental, ce soit le parent qui souhaite ardemment l’alternance qui bénéficie de la résidence principale de l’enfant, afin de dissuader le parent exclusif d’y faire obstacle.
 
Nous invitons tous les professionnels dévoués à l’intérêt supérieur de l’enfant, toutes les personnalités et tous les citoyens de bon sens qui y sont sensibles à rejoindre les hommes et les femmes du collectif interassociatif que nous impulsons ; car il y va de la santé psychique et du bonheur de nos enfants et petits-enfants, qui seront aussi les parents de demain !
 
[1] Dans son rapport annuel, remis en novembre à Jacques Chirac, la défenseure des enfants, Claire Brisset suggère d’exclure de la garde alternée les enfants de moins de six ans, afin de prévenir des risques de bouleversement de repères.
 
[2] PROPOSITION DE LOI n°2071 : « La proposition de loi dispose qu’un âge minimum - déterminé par les médecins, les professionnels de l’enfance et les associations familiales - soit fixé pour pouvoir placer l’enfant sous le régime de la garde alternée »
 
[3] « Je ne suis pas contre la résidence alternée mais je trouve qu’elle peut faire des dégâts pour les enfants de moins de six ans. (...)Qu’on le veuille ou non, c’est la mère qui représente la base de sécurité pour les petits. Le père n’est pas une mère comme les autres. »
 
Signataires :
Allo Papa Allo Maman. Allo Parité Père Mère. Association pour l’Egalité Parentale. Coparentalité. Divorcé(e)s de France.Justice papa Parité Parentale.p-a-p-a.org. Le parti des Enfants du Monde.Le Père Aussi
 
30 décembre : article du Monde, "Le nom de la mère entre dans les moeurs", qui rend compte d’une première étude (limitée à 6000 cas) sur le choix du nom par les parents à la naissance. Environ 14% des déclarants utiliseraient les possibilités offertes par la nouvelle loi, dont 96% donneraient à l’enfant les noms du père et de la mère accolés. Cette pratique est évidemment absurde : ne pouvant se répéter à la génération suivante, elle oblige l’individu adulte à faire un choix (susceptible de froisser l’un ou l’autre de ses parents) pour donner un nom à ses propres enfants.
 


Imprimer

Menu

Menu :