Actus juillet-décembre 2022
Actus juillet-décembre 22
22 décembre : "LES HOMMES LIBRES" CONTINUENT
Le blog de notre ami John Goetelen continue. Le portail des blogs TDG fermant, il s’est transposé à l’adresse suivante :
http://leshommeslibres.blogspirit.com/
Nous vous conseillons de lire son dernier article sur un sujet lancé par le GES, celui des parkings sexués.
16 décembre : COMMUNIQUE DU GES / SOLIDARITE AVEC EL HAIRI
Le Groupe d’études sur les sexismes (GES) se réjouit de la décision de la Cour de révision d’annuler la condamnation pour viol prononcée contre Farid El Hairi en 2003. Cette condamnation, sans preuve, se fondait sur l’accusation d’une jeune fille mineure, qui l’a elle-même démentie en 2017, désignant comme vrai coupable un autre membre mineur de sa famille. Farid El Hairi a effectué une peine de prison et vécu vingt ans sous le fardeau moral de se voir attribuer injustement un crime odieux.
Ce dénouement conforte la proposition du GES, énoncée dans sa Plate-forme de revendications, et concernant les procédures en rapport avec les accusations de violences sexuelles : « extension de l’expertise psychiatrique à la personne accusatrice, et à sa famille s’il s’agit d’un(e) mineur(e) ».
D’autre part et une fois de plus, il met en évidence le désastre que constitue le parti pris de certaines instances judiciaires. Celles-ci, conditionnées par l’idéologie misandre, considèrent a priori comme vraies les accusations de présumés viols, pourvu qu’elles viennent de femmes, et a priori comme coupables les personnes qu’elles accusent, pourvu qu’ils soient des hommes, et sans nécessité de preuve.
Il faut revenir à la réalité. Le viol existe, mais les fausses accusations de viol aussi ; certains hommes deviennent des violeurs, mais les hommes ne sont pas des violeurs par nature.
https://www.g-e-s.fr/base-de-documentation/communiques/communiques-2022/solidarite-avec-el-hairi/
A notre connaissance, le GES est la seule association à s’être exprimée officiellement sur cette affaire.
Interview remarquable d’El Hairi sur France info. Il porte plainte contre son accusatrice pour dénonciation calomnieuse. Et il pointe aussi les responsabilités de la famille. https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/hazebrouck/interview-je-veux-tourner-la-page-apres-vingt-ans-d-injustice-farid-el-hairy-compte-profiter-de-son-innocence-2679508.html
Autres énormités qui ressortent au fil des compte-rendus de cette affaire :
- des expertises psychologiques auraient attesté que la jeune fille "était non-sujettte à la fabulation" !!!
- la Justice a mis cinq ans pour informer EL Hairi du changement de version de la jeune fille !
8 décembre : FAUSSE ACCUSATION A DOUAI, REVISEE... VINGT ANS PLUS TARD
En 1998, Julie D., qui a 14 ans, accuse Farid El Haïri, 17 ans, de viol. En 2003, il est condamné par la Cour d’assises des mineurs de Douai, bien qu’il ait toujours nié. Mais en 2017, elle revient sur ses accusations, s’excuse et accuse dès lors son frère. La Cour de Cassation annulera vraisemblablement sa condamnation. Ce sera alors le douzième réhabilité depuis 1945. Elle est pas belle, la Justice ?
30 novembre : CLAUDE PATUREL NOUS A QUITTES
12 octobre : FACE A L’INCESTE, une association qui publie une étude du même nom, apporte un peu de clarté dans le débat. Habituellement, dans les articles , les autobiographies et les études, les agresseurs sont toujours présentés comme de sexe masculin. Ici, ce n’est pas le cas et l’on souligne, non seulement l’existence
(et peut-être la sous-estimation numérique) des mères incestueuses,
mais aussi la ressemblance entre les deux types d’incestes. Un travail effectué par des victimes et des professionnels, que nous soutenons totalement.
https://marcelle.media/femmes-incestueuses-tabou/
1er septembre : "A VOIX EGALES", concours discriminatoire
Ce concours qui s’ouvre aujourdhui est réservé aux femmes de la Fonction Publique. Le thème en est Mon projet professionnel en 180 secondes. Les 5 lauréates bénéficieront de 10 séances de coaching pour
- les aider à mener à bien leur projet professionnel
- apprendre à pitcherprésentation (rapide et convaincante) avec confiance et enthousiasme
- apprendre à parler en public avec impact
- gagner en leadership
- cultiver leur confiance en elles et oser prendre leur place
Organisation : Académie de Montpellier, Ministère Education
nationale, Ministère femmes-hommes. On ne voit pas bien pourquoi les hommes en sont exclus ni en quoi ils auraient moin besoin de s’améliorer dans ces différents domaines. Discrimination évidente.
septembre-novembre : HEROS MASCULINS PATERNELS
3 Novembre. A Amiens, Fabrice Catoire, n’a pas vu son enfant depuis 4 ans (elle aura bientôt 18 ans et il n’aura plus de recours). Pour protester, il se colle la main à une table d’une auberge de jeunesse dans une réunion organisée par Sos papa. La police n’ayant pas suffi, les pompiers ont été appelés sur place. https://www.leparisien.fr/societe/amiens-un-pere-qui-na-pas-vu-sa-fille-depuis-quatre-ans-colle-sa-main-a-une-table-pour-protester-03-11-2022-ERRLZZPELBEYLLT67AT4Y2MRJ4.php?fbclid=IwAR24SNa3RDikUHha-bcfjveLrbCn7Bg4DiT1Ti_0D_gq7oi4T1Ib8wb-ycw
25 octobre : un père de famille de de 73 ans vient au secours
d’un jeune garçon habituellement racketté par un jeune homme de 21 ans.
Il blesse celui-ci par arme à feu ; https://www.bfmtv.com/paris/seine-et-marne-un-pere-de-famille-blesse-grievement-le-racketteur-de-son-fils-une-enquete-ouverte_AN-202210250292.html?fbclid=IwAR0aqOQnAa0XGoaMbK2knuGUBte24FExyhuW2v0jj6E2Kxvonyq2G2E2Y-M#xtor=CS9-144-[facebook]-[BFMTV-
voir 10 septembre. A Halluin, Maxime Win se juche au sommet d’une grue pour protester contre la privation du droit à voir ses filles. Il en redescend 11 jours plus tard. https://actu.fr/hauts-de-france/halluin_59279/depuis-neuf-jours-a-halluin-ce-papa-dort-dans-une-grue_53681385.html
Quelques exemples qui montrent que les pères (ou ceux sui se
ressentent comme tels) n’ont pas démissionné et tiennent encore leur place.
30 octobre : LA FETE DES PERES, UNE AUTRE FORME DE DISCRIMINATION
Nouveau sur le site : la Fête des Mères est intégrée à la LOI. La fête des Pères n’y est pas. Lire les recherches du Guichet du savoir de la Bibliothèque municipale de Lyon : http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?rubrique121&var_mode=calcul
C’est évidemment une discrimination à portée fortement symbolique : le rôle d’un des parents est plus fondamental que l’autre. Lire aussi le communiqué du GES : https://www.g-e-s.fr/base-de-documentation/communiques/communiques-2022/il-faut-preserver-la-fete-des-peres/
28 octobre : NOVEMBRE arrive, et aussi MOVEMBER,
à notre connaissance la plus grande organisation internale vouée à la santé des hommes. Ca vaut le coup de prendre connaissance d’une myriade d’initiatives, complètement ignorées par les médias et les politiques d’ailleurs.
https://fr.movember.com/?fbclid=IwAR2NtoRfmLunIyab7AtsZJqr4uJJVxEt9k0TAA_fHm3kuFFzrVOHn2KEqac
26 octobre : le 15 octobre le GES saisissait le délégué du Défenseur des droits à Saintes, dans le cadre de la campagne
contre les "parkings sexués". Aujourd’hui il réçoit une réponse
encourageante du délégué J.M. :
J’ai l’honneur d’accuser réception de votre correspondance par laquelle vous appelez mon attention sur votre situation. Je vais procéder à l’examen de votre réclamation et vous informerai des suites que je pourrai lui réserver. Si durant l’instruction conduite par mes soins la situation pour laquelle vous m’avez saisi trouve sa solution, je vous remercie également de bien vouloir m’en nformer.
Peut-être l’annonce d’un nouveau succès du GES dans cette campagne... Voir http://www.g-e-s.fr/base-de-documentation/actions-en-cours/campagne-pour-la-desexuation-des-places-de-parking-2016/
22 octobre : LETTRE A HELENE N’DIAYE. LA MAIF DISCRIMINE LES HOMMES (merci à Henri L’Helgouach)
Dans MAIF-mag (page 4), sous le titre Positive entreprise : nom féminin, vous présentez quatre entreprises dirigées par des femmes profitant de bénéfices réalisés par notre filiale MAIF Solutions Financières qui, en 2022, « aura contribué à hauteur de 66 000 euros à l’action de Positive Planet. Cet organisme féministe proposait huit femmes devant le jury de notre mutuelle qui a donc choisi d’en sponsoriser quatre. Curieusement, la directrice de cette association précise :« Notre objectif est de faciliter l’accès à la création d’entreprise pour toutes et tous. Il faut du courage pour entreprendre, et c’est ce courage que nous souhaitons valoriser ». Mais alors, pourquoi ne sélectionner que des femmes ? Parce qu’« une entrepreneuse a 30 % de chances de moins qu’un entrepreneur de décrocher un financement », répondez-vous, en ajoutant : « En nous associant à Positive Planet, nous avons souhaité soutenir celles qui en ont le plus besoin ».
Autrement dit, vous estimez que, parmi les candidats aux prêts bancaires ayant échoué, il n’y a pas d’hommes ? Il y en a peut-être moins mais ils existent, et eux-aussi ont besoin de décrocher des subventions. Or, quand vous ajoutez : « nos collaborateurs ont été particulièrement attentifs à la viabilité économique des futures entreprises », vous faites passer la gestion consciencieuse et la rentabilité assurée de la boîte, avant le sexe du dirigeant. Ce sont également les critères utilisés par les banques pour accorder des
prêts. Et, si elles financent plus souvent les hommes que les femmes, il ne s’agit pas d’une quelconque discrimination sexiste mais d’une aptitude à fournir un projet bien ficelé. Il est évident que la réussite de l’entreprise dépend de la qualité du chef et non de son genre. Je ne vois pas comment on pourrait jauger la valeur d’un dossier sur le sexe de la personne qui le soumet à l’appréciation d’un jury.
Mais pourquoi les femmes entrepreneuses obtiennent-elles moins de financement que les hommes ?
On voit ici que ce n’est pas la misogynie des banques qui explique ce différentiel. « Les hommes boostent mieux leur trésorerie que les femmes », nous dit meilleurtauxpro.com. Or, rien n’interdit aux femmes de perfectionner leur gestion pour avoir une entreprise qui dure et se développe afin de rassurer les banques. Rien ne justifie alors que l’argent de la MAIF soit uniquement orienté vers la gent féminine puisque nombre d’entrepreneurs masculins se trouvent dans la même situation. Mais vous n’en avez cure, car vous engagez notre mutuelle dans une aide permanente réservée aux femmes : « Une nouvelle journée Elles impact se tiendra le 10 novembre prochain à Lyon pour soutenir quatre projets
d’entrepreneuses originaires de la région Auvergne-Rhône-Alpes », annoncez-vous.
(.....)
15 octobre : LE GES CONTINUE SA CAMPAGNE CONTRE LES PARKINGS SEXUES
Cest sur Saintes que se déplace maintenant le combat. Deux grandes surfaces ont été mises en cause, et le Défenseur des droits
saisis, parce qu’ils mettaient à disposition des places de parking
excluant les pères (voir les 2 derniers textes) : http://www.g-e-s.fr/base-de-documentation/actions-en-cours/campagne-pour-la-desexuation-des-places-de-parking-2016/
16 septembre : nos AMIS SUISSES reprennent du poil de la bête
Un nouveau site : Cercle de paroles d’hommes https://www.rhsr.com/lectures-et-medias/
Une nouvelle rubtique"Lectures et médias", qui , entre autres fait de la pub pour le eul livre consacré au Réseau Hommes (Quand les hommes parlent) Pour le trouver plus facilement : http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article184
BRAVO ET MERCI ! Jusqu’ici AUCUN site RH ne nous faisait de la publicité !
10 septembre : SOUTENONS MAXIME WINNE, père perché par amour pour ses filles.
Cela nous rappelle de nombreux souvenirs des années 2010 : à la suite de Serge Charnay, des dizaines de pères s’étaient perchées sur des grues ou des échafaudages pour réclamer le droit d’élever leurs enfants, au moins pour moitié avec les mères. Le mouvement s’était calmé, mais voisi que Maxime Win, un grutiet privé de ses 2 filles par une justice partiale, lance une opération du même type : déjà 9 jours sur une grue, à Halluin ! Nous le suivrons jusqu’au bout de son aventure : https://actu.fr/hauts-de-france/halluin_59279/depuis-neuf-jours-a-halluin-ce-papa-dort-dans-une-grue_53681385.html
Pour se souvenir de ce que fut l’aventure des pères perchés : http://la-cause-des-hommes.com/spip.php?article400
IL EST REDESCENDU, onze jours plus tard, le 11 septembre. Un exploit qui demeurera dans notre mémoire d’antisexistes.
6 août : LES HOMMES AUSSI SUBISSENT LE CANCER DU SEIN
Voilà ce qui sera pour beaucoup d’entre nous une information nouvelle et importante... et popularisé de manière efficace. En effet, le cancer du sein existe aussi chez les hommes, même si c’est en toute petite quantité, et c n’est guère connu. Un coureur cycliste qui en est atteint, Gilles Mercadal, a organisé un rassemblement à vélo pour le faire connaître. Il y a un peu réussi : https://www.sudouest.fr/pyrenees-atlantiques/bayonne/bayonne-le-defi-de-gilles-mercadal-releve-pour-sensibiliser-au-cancer-du-sein-masculin-11879222.php?fbclid=IwAR0lna1xcNgNqbciutSyWubbzCzKIiEKEkVKn8T_a4IoZDl5txgfD6VcbzQ
Merci, donc, à Gilles Mercadal. Si l’on veut se renseigner
plus à fond sur cette maladie considérée à tort comme "féminine" : https://www.medisite.fr/cancer-du-sein-cancer-du-sein-les-hommes-aussi-peuvent-lavoir.5534494.38942.html?fbclid=IwAR0z-OXACtqeLJ3jVMUCpEQPY55kgRvCh5W583fz0raicyOO-QLN1zVCYTw
15 juillet : diverses rubriques étaient très en retard. Nous les avons mises à jour :
Le 3919 : http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article236&var_mode=calcul
Discriminations service public : http://www.la-cause-des-hommes.com/ecrire/?exec=rubrique&id_rubrique=31
Patric Jean : http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article407&var_mode=calcul
Discriminations contre les hommes dans le travail (Halde, Défenseur des droits) : http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article453&var_mode=calcul
5 juillet : AFFAIRE COQUEREL : QUAND LA MISANDRIE DEVORE CEUX QUI L’ONT NOURRIE
Sophie Tissier, ex militante du Parti de gauche accuse le député LFI Eric Coquerel, d’avoir eu, à son encontre, pendant une session politique, divers comportements agressifs. Par exemple, "un regard salace, gluant", "des gestes déplacés", ou, pendant la danse, "trop appuyés", "intrusifs", "des mains baladeuses", des "mains poisseuses", d’avoir été "oppressant", de lui avoir envoyé des "textos". Tout cela n’a pourtant rien à voir avec un quelconque délit.
Si l’on en croit ce récit, et selon même le terme qu’emploie Sophie Tissier, Eric Coquerel a pratiqué une "drague lourde", et échoué lamantablement. Ceci dit, l’espèce humaine est sexuée, et la drague est une activité, pratiquée par les deux sexes, non seulement "normale" mais nécessaire à la perpétuation de ladite espèce. Certain-es la pratiquent de manière lourde, mais ce n’est pas un drame et ça ne tombe pas sous le coup de la loi. Aucune raison d’aller les dénoncer dans les médias ni de porter plainte contre eux pour harcèlement sexuel.
C’est pourtant ce à quoi se livre Sophie Tissier, et c’est la démonstration de la formidable emprise que la misandrie a installé
sur notre société. L’un des axiomes forts de cette idéologie est "Tout homme est un violeur", donc on peut accuser large : toute forme de drague sur une femme peut être considérée comme une agression sexuelle, et même si ce n’est pas un viol, ça y ressemble et ça en prend le chemin. Peu importe que le mis en cause voie sa réputation voire sa vie détruite : il n’avait qu’à pas être du mauvais sexe.
Certains disent que la prolifération des fausses accusations (il en est de vraies, bien sûr) a pour origine le mouvement Me too de 2007. C’est être mal informé. Nous savons, par la recension que nous en faisons (http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article313), qu’elle a commencé en fait dans les années 90. Me too n’a eu qu’un effet d’accélération.
Ceci dit, nous ne verserons pas de larmes sur le sort d’Eric Coquerel. Celui-ci, en effet, fait partie de ces politiciens conformistes qui ont toujours cautionné les campagnes et les lois contre les hommes.
Son parti est même en pointe sur ces sujets. Dans son communiqué et malgré la violente attaque dont il est l’objet, il trouve encore le
moyen de rendre hommage à Me Too et de se désolidariser de la présumée "domination masculine" ! Les idéologues ont en fait créé un monstre qui, après avoir détruit nombre d’innocents, se retourne contre ceux qui l’ont nourri et les détruit à leur tour !
Un bon article dans Opinion internationale : https://www.opinion-internationale.com/2022/07/04/les-calomnieuses-ledito-de-michel-taube_107729.html
Une dernière interrogation, concernant le récent remaniement ministériel. Damien Abad, ministre des Solidarités, un homme, accusé de viol, est exclu du gouvernement. Chrysoula Zacharopoulou, une femme, accusée de viol, entre au gouvernement en tant que secrétaire d’état chargée du développement. Deux poids, deux mesures ?
1er juillet : UNE LOI CONTRE LES PERES ?
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000045287682
A partir d’aujourd’hui, la nouvelle loi du 2 mars 2022 entre en vigueur.
Dans son premier volet, elle permet sur simple demande à toute personne majeure de changer de nom, par ajout, substitution ou intervertissement, pour prendre :
- le nom de son père
- le nom de sa mère
- les deux noms accolés dans un ordre choisi par la personne.
Cette loi a été portée par le Collectif Porte Mon Nom, puis par le député LREM Patrick Vignal et enfin le Garde des Sceaux Dupont-Moretti (n’a-t-il pas d’autres problèmes plus importants à traiter dans le domaine de la Justice ?).
Nous concevons qu’une telle procédure soit mise en place
pour les personnes qui ont subi une forte maltraitance de la part d’un parent et qui ne peuvent plus supporter de porter son nom. Mais en l’occurence la nouvelle procédure est ouverte à tout le monde : c’est ce qui pose problème.
Nous avons souvent évoqué ce problème : http://www.la-cause-des-hommes.com/ecrire/?exec=rubrique&id_rubrique=42 , de même que le GES : http://www.g-e-s.fr/base-de-documentation/dossiers/le-nom-du-pere/
On peut choisir un double nom, pourquoi pas, quoique celui-ci soit d’usage difficile au quotidien, et diffficilement transmissible à la génération suivante. Mais le plus important est de porter le nom du père : en effet, comme l’écrit Diane Drory, « La mère donne la Vie, le père donne le Nom ».
Le lien à la mère est établi d’emblée, indiscutablement. Mais la
conscience du lien au père suppose que celui-ci soit nommé, surtout s’il est décédé, ou éloigné voire absent (entre autres du fait des procédures de divorce).
Cela n’a rien à voir avec une présumée domination patriarcale. Les Français semblent d’ailleurs partager ce point de vue puisque 80% donnent aujourd’hui à leurs enfants le nom de leurs pères, bien que d’autres possibilités soient devenues légales.
Mais il est à craindre qu’influencées par l’idéologie misandre et paterphobe de notre société, un certain nombre de personnes
choisissent de renoncer à porter le patronyme, accentuant ainsi la
tendance à la minoration de l’image paternelle.
Dans son deuxième volet, la loi autorise le parent qui n’ a pas transmis son nom de famille à l’adjoindre au nom de l’enfant mineur. Le consentement personnel de l’enfant est requis s’il a
plus de 13 ans. Cette possibilité va sans doute être utilisée par des
mères qui se sentent lésées parce que leur enfant ne porte que le nom de son père, alors qu’en fait c’est elles qui ont un lien privilégié avec lui ! En l’occurence, nous ne voyons pas la nécessité de compliquer la vie de l’enfant pour combler une inégalité qui n’existe pas.
Un article qui va dans le même sens : https://www.genethique.org/changement-de-nom-la-proposition-de-loi-adoptee-par-lassemblee-nationale/?fbclid=IwAR2RXroWRQImyP4QvrfDn_VINMZJUM_s8ZO7e29YnUsZ_dR0VVY6sR-5feQ->YnUsZ_dR0VVY6sR-5feQ
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