Actus janvier-juin 2021


 

ACTUS JANVIER-JUIN 2021

 

16 juin : ALICE COFFIN RIDICULISEE (voir 17 avril)

Ca se passe trop rarement et c’est pour cela que nous le saluons haut et fort. A Rouen, l’écrivaine-militante ultra-misandre Alice Coffin qui prêchait sa haine des hommes devant quelques disciples a été ridiculisés. De vaillants militants antisexistes ont déployé une banderole devant la salle, laquelle questionnait : Pourquoi vous n’aimez pas les hommes ? L’un d’eux est monté sur scène, en costard, s’est agenouillé et lui a offert un bouquet de fleurs.

Dans les médias politiquement corrects, on parle d’une "agression" !!! Il s’agit évidemment d’une excellente blague, sans aucune violence. Coffin est court-circuitée, tournée en ridicule.

Toutes nos félicitations à ces militants qui ont réalisé l’une des très rares actions de protestation contre la misandrie en France. Nous en espérons d’autres. Une seule critique : leur label "Les normaux" est à la fois un peu plat et pas vraiment dans le sujet. Ce n’est pas la normalité qui est à défendre, mais le respect dû à chaque sexe

https://www.valeursactuelles.com/politique/video-un-homme-accuse-dagression-pour-avoir-offert-des-fleurs-a-alice-coffin/

Voir le communiqué du GES : http://www.g-e-s.fr/breves/alice-coffin-confirme-sa-haine-des-hommes/

 

 

11 juin : FEMMES EN PERSE ANTIQUE (merci à Lady Isis-Lilith, qui nous envoie ce qui suit) :

Je souhaite mettre en avant le cas d’une civilisation dont le rôle élevé de la femme est très méconnu, à savoir la Perse Antique.
 
Cela vient tout d’abord de la religion, le mazdéisme ou zoroastrisme, qui donne aux femmes les mêmes droits que les hommes (du moins dans les Gathas et l’Avesta) :
 
Cela se traduit aussi évidemment dans la société :
Une auteure d’origine iranienne a même consacré une thèse à la chevalerie iranienne, révélant la présence de femmes au sein de cette institution :

 

 

10 juin : décès de BERNARD BIAIS.

Nous apprenons le décès de cet ami qui fut l’un des premiers participants au Réseau Hommes Rhône Alpes à Grenoble dans les années 90, et participa longtemps aux travaux de coordination. Nos pensées vont vers toi, Bernard.

Pour ceux qui veulent lui rendre un dernier hommage :

https://www.inmemori.com/bbiais-e60wn?utm_content=invite&utm_source=link&ref=60c48225712ef300173e4d03

 

 

1 juin : AMBOISE DEBUSSY, chercheur, nous annonce la publication d’un article de sociologie juridique consacré à la prise en compte du genre dans les litiges aux affaires familiales  : https://www.village-justice.com/articles/question-genre-dans-les-litiges-affaires-familiales-triste-tropisme-domination,39029.html

et surtout d’un roman : UN PARRICIDE ORDINAIRE (Notoriety +), le farouche combat engagé par un père pour ne pas être évincé de la vie de ses enfants (contact presse addaanielsson@gmail.com)

 

 

15 mai : parution de L’HOMME BATTU, d’OLIVIA KOUDRINE (Cherche midi), roman autobiographique

On peut lire en ligne un choix de pages sélectionnées :

https://books.google.fr/books/about/L_Homme_battu.html?id=6FMmEAAAQBAJ&source=kp_book_description&redir_esc=y

Ces quelques pages sont assez magistrales : ceux qui y ont été confrontés à la même situation reconnaîtront l’épouse méprisante, toxique et perverse ; l’époux humilié, manipulé et progressivement laminé. Un intérêt supplémentaire est qu’ils sont décrits par l’enfant, une jeune fille qui subit ce drame et en gardera les séquelles. Car on oublie trop souvent que les enfants, outre le femme ou l’homme battu, sont aussi les victimes de la violence conjugale. Certes, on l’a déjà vu dans les grands clasiques ("Vipère au poing", "Poil de carote"), mais dans ces deux oeuvres les victimes sont des garçons. Ici, c’est une fille, ce qui nous montre, a contrario du discours dominant, que la violence contre un homme victime peut faire par ricochet une victime femme. On le savait, la violence conjugale et ses victimes n’ont pas de sexe.

 

 

13 mai : EN FRANCE, LE PLUS ANCIEN GROUPE DE PAROLES D’HOMMES FÊTE SES 28 ANS D’EXISTENCE !

 

C’était en 1993 et Guy Corneau avait apporté à Paris une certaine effervescence. Des hommes qui ne s’étaient jamais rencontrés auparavant se regroupaient, dix par dix, et décidaient de se retrouver toutes les semaines ou tous les 15 jours, pour échanger sur le mode intime. Qui eut cru que certains feraient encore perdurer cette pratique 28 ans plus tard ? C’est pourtant le cas. Les survivants du groupe Paris 1 (ou 2, on a oublié) qui ont commencé un 13 mai n’ont jamais cessé leur activité, même si leurs effectifs ont fondu depuis 8-10 ans. Cette année, ils ont choisi de se retrouver le 19, d’aller manger d’abord, puis de se retrouver en lieu clos et échanger, comme toujours, des paroles de l’intimité. Rendons-leur hommage en les citant : Dominique Georg, le doyen (qui a atteint les 88 ans !), Claude Paturel, Pascal Perroz, Jean-Luc Laskowski. Bravo les gars !

 

Rappelons que l’aventure des groupes est narrée dans un livre ("Quand les hommes parlent")que vous trouverez facilement sur Internet, ou même sur ce site :

http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article184

Il est toujours d’actualité !

 

 

1 mai : nous avons mis à jour la page qui liste les FAUSSES ACCUSATIONS, en ajoutant plusieurs affaires récentes : http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article313

 


31 mars : VIRGINIE VOTA, UNE VRAIE COMBATTANTE HOMINISTE

Sa dernière video, qui s’intitule Le combat des pères dans la justice féministe est un vrai chef-d’oeuvre. : https://www.youtube.com/watch?v=N6ALzjwIlj0 Tout y est presque parfait, dans le décor, la diction et l’exposition du problème. Alors que le mouvement des pères et ses grues se sont quasiment dissous ces dernières années, il est extrêmement important que que des voix talentueuses (voir aussi l’articlede Caroline Pastorelli 13 février) conservent à l’esprit des contemporains la réalité des pesécutions majeures faites aux pères et à leurs enfants, le temps que de nouveaux militants dynamiques reprennentle flambeau. Merci, Virginie. 

Pendant que vous y êtes, regardez aussi sa video sur sa page Tipee, Ce qu’une femme pense de la masculinité, elle vaut tout autant le détour : https://fr.tipeee.com/virginie-vota

 

 

11 mars : EMPHASE, CRIPHASE, UN SITE QUEBECOIS REMARQUABLE

https://emphasemcq.org/

Il s’agit d’un site-association pour hommes agressés sexuellement dans l’enfance, pour la région Mauricie-Centre du Québec. Le site propose des témoignages, des groupes d’entraide hebdomadaires, un café-rencontre mensuel. Il propose aussi une recension très complète des documents gouvernementaux, des lignes d’écoute, des assos proches, des centres de santé, etc. Le mot d’ordre est "briser le tabou" : comme les autres violences contre les hommes, les violences sexuelles contre les hommes jeunes sont en effet un tabou.

Le site s’achève par la présentation des différentes possibilités de prise de contact, très diversifiées. Tout semble bien fonctionner. Est-il possible de trouver un travai aussi abouti sur une cause aussi peu médiatisée, en France ? Nous en doutons.

Il existe un autre site québécois qui a le mme objet, CRIPHASE, qui semble d’égale qualité : https://www.criphase.org/index.php/ressources/lectures-suggerees Nous ne connaissons pas les liens exacts entre ces deux sites.

 

 

9 mars : ANNONCES DIFFUSEES PAR NOS AMIS D’EGALITE PARENTALE :

Dans le cadre dans un film documentaire (52 minutes) que je souhaite réaliser pour la télévision sur la souffrance des pères séparés de leurs enfants dans le contexte du divorce ou de la séparation, je recherche plusieurs profils.

Ce documentaire sera tourné de manière réaliste en « cinéma direct » ou « cinéma vérité », c’est-à-dire que les témoins seront filmés dans leur quotidien sur plusieurs jours sans qu’on devine la présence de la caméra.

Ce film doit vivre sans que l’on voit les enfants, même si l’on peut imaginer des séquences où on les voit de dos, dans l’ombre, avec utilisation du floutage.

Pour cela je recherche 3 pères avec des profils différents afin de mieux faire comprendre la problématique de leur souffrance et de leur combat :

1. Un père qui se bat pour obtenir la résidence alternée et qui ne lâche rien auprès de la justice. En souffrance car privé de ses enfants, il vit cette injustice au plus profond de son être.

 2. Un père qui a obtenu la résidence alternée (après des difficultés) et qui s’occupe de ses enfants autant que la mère. Celui-ci vit avec cette épée de Damoclès au-dessus de lui et dans un « équilibre instable » car au moindre faux pas ou à la moindre accusation, la RA peut lui être retirée. Je recherche un père avec des enfants relativement jeunes (6- 13 ans) qu’on pourrait éventuellement filmer car l’idée et de montrer comment il s’occupe de ses enfants et du lien qu’il entretien avec eux.

 3. Un père victime de fausses accusations, démenties par la justice qui se bat au sein d’une association pour alerter les politiques et autres experts (pédopsychiatres, psychologues …) afin de faire évoluer les lois sur la résidence alternée.

Merci de me contacter sur mon adresse mail : r.cecylia@gmail.com

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Je travaille à la réalisation d’un reportage sur le recouvrement des pensions alimentaires avec la réforme de la CAF et la mise en place de l’intermédiation financière.

Dans le cadre de ce reportage pour l’émission Envoyé Spécial, nous avons déjà tourné pendant 3 jours auprès des agents de l’ARIPA à Toulouse afin de savoir comment le service fonctionne.

Maintenant, nous cherchons à placer notre caméra la semaine prochaine du côté des familles situées dans la région du Sud/Ouest, Midi-Pyrénées.

Je cherche des pères n’arrivant pas à payer la pension alimentaire. Nous voulons comprendre comment vivre cette situation et les démarches qui l’accompagnent.

Merci de me contacter sur mon adresse mail : elvire.berahya@gmail.com

 

 

13 février : REMARQUABLE ARTICLE SUR LES PERES DIVORCES, tel qu’on en avait pas lu depuis la période des grues : Sos pères en détresse. Que fait la justice ? L’auteure en est Caroline Pastorelli, la revue est Front populaire (sauf erreur, c’est la nouvelle revue de Michel Onfray). Alors que le problème semble retombé dans l’omerta, ça fait plaisir de lire une analyse aussi pointue et objective.

https://frontpopulaire.fr/o/Content/co396375/sos-peres-en-detresse-que-fait-la-justice?fbclid=IwAR0z6PjE4ZqfPfu01Fof9UUnO2OADxLMdyLVBBRsO4UN75GkpyY7I0vZ5EM

 

 

5 Février : Article de notre ami Titiou Lecoq, sur le nom-du-père attribué à l’enfant, sur le sit Nous Tous Toutes. Cet article s’inspire en partie du dossier du GES sur ce même sujet : https://noustoutestous.wordpress.com/du-grand-journalisme/

 

 

3 février : POPECK, HOMME VIOLE PAR SA FEMME (merci à Henri)

Plutôt que des chiffres jugés pas assez parlants, on nous demande souvent des exemples individuels. En voici un illustre : le vieux comédien Popeck a révélé à la télé qu’il avait été violé et battu par l’une de ses femmes. Et nous aimons bien le style lapidaire qu’il utilise pour décrire la manière dont la société voit les choses : J’ai porté plainte à la police. Les flics se tapaient sur les cuisses parce qu’une femme battue, on la plaint, un homme battu, on en rigole (...) Eh oui : je suis un homme battu. Merci, Popeck !

https://www.jforum.fr/popeck-declare-avoir-ete-viole.html

 

 

2 février : FORTE BAISSE DES MEURTRES CONJUGAUX EN 2020

Relire notre rubrique du 17 juillet 2020. Relire aussi notre recension des Etudes sur les morts violentes au sein des couples : http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article196

Le Monde donne les premiers éléments d’une étonnante information, délivrée par le ministre de la Justice Dupond-Moretti : https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/02/02/90-feminicides-ont-ete-commis-en-2020-contre-146-en-2019-annonce-le-ministere-de-la-justice_6068512_3224.html

Il y aurait eu, en 2020, 90 femmes tuées par leur conjoint ou ex (ils appellent cela des "féminicides"). Bien sûr, c’est 90 de trop, mais c’est un chiffre étonnament bas par rapport à 2019 (146) et même par rapport à ceux des années précédentes, depuis 2006 ; le plus bas étant celui de 2016 : 109 victimes.

Ce chiffre va très exactement à l’encontre de la thèse misandre, selon laquelle la violence conjugale masculine contre les femmes serait vouée à augmenter constamment. C’est d’ailleurs ce que titrait Le Monde en juillet de l’année dernière. Cette fois, les misandres vont avoir du mal à l’exploiter. Apparemment, ils vont arguer qu’il s’agit des premiers effets du Grenelle des violences conjugales (ce qui est possible), et aussi qu’on ne peut pas conclure à une tendance de fond sur une seule année (ce qui est juste). En tous cas, au point de vue idéologique, ce n’est pas très démonstratif pour eux.

Quant à nous, nous nous réjouissons de cette baisse, et ce d’autant plus qu’elle touche aussi les hommes victimes. Le Monde n’y fait même pas allusion, mais comme Dupond Moretti signale qu’il y a 106 meurtres au total, on en déduit qu’il y a 16 hommes parmi elles. Or le chiffre se situe habituellement entre 20 et 28.

Voilà des nouvelles inattendues et plutôt bienvenues, même si elles se situent dans un cadre tragique. Attendons la publication de l’enquête pour en tirer de plus amples enseignements.

 

 

28 janvier  : JEAN-PAUL DEGACHE publie une critique de Il y a DEUX SEXISMES sur trois sites distincts :

- http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2021/01/patrick-guillot-misogynie-misandrie-il-y-a-deux-sexismes.html

- https://www.babelio.com/livres/Guillot-Misogynie-misandrie-il-y-a-DEUX-SEXISMES/1293810

- https://www.lecteurs.com/livre/misogynie-misandrie-il-y-a-deux-sexismes/5077930

 

 

27 janvier : LES ATTEINTES A LA PARITE NE SONT PAS CONDAMNABLES LORSQU’ELLES SE FONT AU DETRIMENT DES HOMMES ! (merci à Sébastien)

Relire notre chronique du 12 décembre 2020.

Le ministère de la Fonction publique annule l’amende infligée à la mairie de Paris pour non-respect de la parité. Il y a deux ans, la mairie avait nommé 70% de femmes à des cadres dirigeants, bien au-dessus des 40% de personnes de même sexe autorisé par la loi. La faute est flagrante, et l’on pouvait sourire de voir l’idéologie paritaire bafouée, mais cette fois et contrairement à ce que dénonce habituellement le politiquement correct, au détriment des hommes. Du moins la sanction financière (90 000 euros) paraissait-elle en conformité avec le système mis en place (ce qui n’empêche pas que nous trouvions ce système absurde). Nous étions même étonnés de cette manifestation de rigueur.

Patatras ! La décision du ministère place au grand jour l’hypocrisie du discours dominant. Les quotas officiels ne sont pas respectés, mais, en l’occurence, peu importe puisque cela bénéficie à des femmes. C’est une "dynamique positive" dit la ministre, à savoir qu’elle promeut des femmes ; les cadres dirigeants masculins n’étant sans doute pas doué des mêmes qualités. Le paritarisme apparaît une fois de plus et encore plus nettement comme une idéologie sexiste, dont les tenants, lorsqu’elle s’enferme dans ses contradictions, n’hésitent pas à dénier les lois qu’eux-mêmes ont participé à mettre en place.

https://www.valeursactuelles.com/politique/parite-non-respectee-le-gouvernement-annule-lamende-de-la-mairie-de-paris-127874?fbclid=IwAR297xLTODtiDWiOvQvv0iwKzBoFw2CcOOuUJsNQvsvMCwMNhU1GzbzfBEc

 

 

8 janvier : EGALITE PARENTALE est l’une des plus actives associations qui continuent le combat pour la résidence alternée prioritaire. Elle vient de refondre son site de manière très intéressante, et nous en conseillons la visite :

http://www.egalite-parentale.com/

A voir en particulier :

- les newsletters réalisées depuis septembre 2019

- la liste des élus rencontrés (ce serait bien d’avoir le lien direct avec les newsletters où ces rencontres sont racontées)

- une bibliographie assez importante de livres sur la condition paternelle, avec une brève présentation

- une rubrique "Action des assoc", qui a pour effet de combattre le "chacun pour soi".



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