Actualités janvier-juin 2010


 

 ACTUALITES JANVIER-JUIN 2010

 

30 juin : REACTIONS AU VOTE

Ca n’a pas raté : à peine le Sénat s’est-il prononcé dans le sens d’une désexuation (partielle) de la proposition de loi qu’il est qualifié de "machiste"" ! Suzy Rotman et Maya Surduts,du CNDF, ressortent les bonnes vieilles formules terroristes : "Nous sommes au coeur des rapports de domination femmes-hommes". Et au passage essaient de placer une explication politique, UMP (les méchants) contre gauche (les bons). Nous avons vu pourtant que la sénatrice la plus déterminée à désexuer (et la plus compétente, comme par hasard) est une socialiste.

humanite.fr/29_06_2010-dans-la-majorit%C3%A9-s%C3%A9natoriale-les-traditions-machistes-ont-la-vie-dure%E2%80%89-448502

Sur le site du Ministère du Travail (secrétariat d’état à la famille) Nadine Morano fait carrément de la désinformation. Son communiqué s’intitule "La lutte contre les violences faites aux femmes est devenue la cause de la Nation tout entière". Dans le texte on trouve successivement : "violences faites aux femmes", "si la femme décide de quitter le domicile conjugal", "pour mieux protéger les femmes", etc. En tout cas c’est la claire manifestation d’une part de son mépris pour le vote des parlementaires (dont elle modifie les choix), et d’autre part du fait qu’elle ressent le nouvel intitulé comme un échec (celui-ci ne correspondant pas à ce qu’elle attendait).

travail-solidarite.gouv.fr/actualite-presse,42/communiques,95/la-lutte-contre-les-violences,12045.html

Comme Morano a eu l’excellente idée d’installer une boîte aux lettres sur le site, nous proposons à tous de lui écrire courtoisement pour lui rappeler le véritable intitulé de la loi et lui demander de rectifier les formulations inadéquates qu’elle a commises. 

travail-solidarite.gouv.fr/le-ministere,149/le-ministre-et-les-secretaires-d,656/nadine-morano,1097/ecrire-a-nadine-morano,9505.html

 

 

 

29 juin : L’ASSEMBLEE JETTE L’EPONGE

En deuxième lecture, l’Assemblée nationale a adopté, à l’unanimité et sans aucune modification, la proposition de loi modifiée par le Sénat.

Le texte définitif : assemblee-nationale.fr/13/ta/ta0502.asp

Surprenant a priori, ce fait peut être expliqué de la manière suivante :

- l’ensemble des députés, en un moment où le personnel politique est encore plus discrédité que d’habitude, veulent absolument se valoriser par une loi qui donne aux gogos l’illusion qu’ils défendent les faibles (même si certaines de ses dispositions bafouent la présomption d’innocence ou sont ingérables, annonçant un nouveau déferlement de fausses accusations). Accepter les modifs du Sénat, c’est obtenir cette valorisation tout de suite et à peu de frais ;

- parmi eux, les députés misandres, constatant qu’un certain nombre de sénateurs prennent désormais en compte les violences contre les hommes et le disent, veulent absolument enrayer la montée d’un courant identique chez les députés, qui se répercuterait dans l’opinion. Ils préfèrent faire toutes les concessions (elles sont énormes pour eux) au texte des sénateurs plutôt que de laisser s’installer un débat avec ceux-ci et les antisexistes en général. Danielle Bousquet, furieuse, a critiqué les sénateurs et fait cette déclaration ayatollesque : "On ne respecte pas notre volonté de vouloir pénaliser une violence de genre. Dans les couples, ce sont neuf fois sur dix les femmes qui sont victimes". Pour les misandres, c’est une défaite : ils ont leur loi mais elle ne ressemble guère à ce qu’ils voulaient en faire, une loi dirigée explicitement et exclusivement contre les hommes.

Corrélativement, c’est une semi-victoire pour le Ges et les hoministes : leurs interventions auprès des sénateurs ont permis de désexuer la loi dans ses grandes lignes. Ils ont eu malheureusement très peu de temps (trois jours) pour intervenir aupès des députés, ce qui n’a pas permis une nouvelle avancée. Bravo donc à tous ceux qui ont participé à la campagne de courriels, montrant qu’on peut malgré tout changer le cours des choses. Et merci aux sites qui ont relayé la campagne : Sos Hommes battus, Papa en colère (et les autres ? Ils ne se sentent pas concernés ?)

Il n’en reste pas moins que la loi demeure discriminatoire, avec l’affirmation d’une "spécificité" de la violence contre les femmes, et les articles 11bis (devenu 24) et 14bis (devenu 29). Le combat doit continuer sous la forme de la dénonciation de ces dispositions.

 

 

 

24 juin : SENAT (fin)

 
Le Sénat a terminé l’examen de la Proposition de loi sur les violences conjugales et voté un nouveau texte :
 
 
Grâce à l’action du Ges et des hoministes, qui ont dénoncé la sexuation et les dispositions discriminatoires de la Proposition, des progrès ont été réalisés, mais on constate aussi des stagnations voire des régressions :
 
Un progrès :
 
- l’article 10bisA est effectivement désexué
 
Des progrès relatifs :
 
- le nouvel intitulé "Proposition de loi relatives aux violences faites spécifiquement aux femmes, aux violences au sein des couples et aux incidences de ces dernières sur les enfants" est désexué ("couples") mais introduit une hiérarchie implicite dans les violences (celles faites aux femmes seraient à considérer spécifiquement, c’est-à-dire comme plus nombreuses, ou plus graves, etc..et corrélativement celles faites aux hommes le seraient moins. Ce qui sous-entend une hiérarchie des sexes : un sexe serait plus violent que l’autre : devinez lequel...)
 
- les articles 10bisB, 11A, 13 sont désexués, mais juxtaposent les deux formules : "violences au sein des couples" et "violences contre les femmes". Le "spécifiquement" a disparu, mais l’idée de spécificité demeure.
 
Des stagnations :
 
- article 13 : à part "les associations familiales reconnues par l’UNAF", seules les "associations de défense des droits des femmes" sont habilitées à intervenir. Et celles qui défendent, tout simplement, les droits des personnes ?
 
- l’article 14 bis demeure sexué et discriminatoire : "Un rapport remis par le gouvernement sur la création d’un Observatoire national des violences faites aux femmes est présenté au Parlement avant le 31 décembre 2010". (re-voté à l’unanimité !)
 
Un recul :
 
- un nouvel article sexué et discriminatoire, le 11 bis, est introduit : "Il est institué une journée nationale de sensibilisation aux violences faites aux femmes fixée au 25 novembre" (idée géniale de Roland Courteau : ce jour-là il y a déjà une Journée internationale sur le même thème !)
 
Quelques notations sur le débat :
 
- concernant l’intitulé, le groupe PC-Front de gauche a tout simplement proposé de reprendre l’intitulé sexué de l’A.N. !
 
- pour justifier la "spécificité", la dénommée Odette Terrade, que nous avions déjà repéré la veille, a tenu un discours explicitement sexiste : les violences contre les hommes existent, mais elles sont "extrêmement marginales" et "on ne peut pas les mettre sur un pied d’égalité avec les autres". Difficile d’être plus clair !
 
- rendons hommage à Virginie Kles (socialiste), qui a proposé un intitulé complètement désexué : "Proposition de loi relative aux phénomènes d’emprise et de violences au sein des couples", avant de le retirer. Elle est le seule à avoir fait régulièrement la distinction entre "violence situationnelle" et "terrorisme conjugal". Elle a aussi rappelé à plusieurs reprises l’existence des hommes victimes...
 
A lire : la réaction du Collectif Droits des femmes. Voilà ce qu’elles disent du nouvel intitulé "Demi-mesure pour nous faire croire que les hommes battus sont légion !" Si c’est pour faire croire ça, c’est raté !
 
 
A relire : les réactions des sénateurs au courrier du Ges :
 
 
 
 
 
23 juin : SENAT (suite)
 
Le Sénat a examiné et voté les dix premiers articles, et donc l’article 10, qui est le premier des articles désexués par la Commission. Il en reste une dizaine.
 
Nous avions salué après la première discussion le souci de plusieurs intervenants de tenir un discours désexué, ou du moins non-stigmatisant pour les hommes. C’était même le cas de Nadine Morano, ce qui nous avait étonné. Mais notre étonnement n’a pas duré. Hier soir, elle a repris sa vieille habitude de s’exprimer de manière sexiste, et avec quelle violence... Voici le genre de propos surréaliste que tient une secrétaire d’état dans l’enceinte d’une assemblée parlementaire :
 
Il faut protéger la femme de l’homme qui lui veut du mal.
Des milliers de femmes nous regardent et attendent de nous que la peur change de camp.
Nous devons assurer la sécurité des femmes dans notre pays.
 
 
 
23 juin : SENAT (suite)
 
Les braves filles du Collectif droits des femmes, qui ont assisté à la séance d’hier, expriment leur mécontentement. "On est bien loin de l’analyse féministe ! Ca nous a même fait froid dans le dos car à certains moments, on se croyait revenues bien des années en arrière avec un discours très soupçonneux vis-à-vis des femmes." Nous le savions, ça se confirme : ces pauvres créatures vivent vraiment dans un autre univers ! Incapables d’écouter qui que ce soit, incapables simplement de constater la réalité de ce qui se passe devant elles, sans se laisser envahir par leurs obsessions paranoïaques. Car s’il y a quelque chose qui n’a pas été exprimé hier soir, vraiment pas et bien au contraire, c’est le moindre soupçon vis-à-vis des femmes victimes ! De notre côté, nous aimerions que les sénateurs soient un peu plus "soupçonneux", par exemple à l’égard des enquêtes-bidon et unilatérales comme l’ENVEFF...
 
 
 
 
 
22 juin : DEBAT AU SENAT (voir chroniques précédentes)
 
Le débat a commencé par une série d’interventions individuelles, presque une vingtaine. Nos remarques :
 
- les temps changent : la plupart des intervenants, même ceux-celles qui défendent "les" femmes avec le plus de véhémence, déclarent à un moment ou un autre que les victimes masculines existent aussi, et que la loi doit les prendre en compte ;
 
- il est de ce fait étonnant qu’ils ne s’offusquent pas davantage du "spécifiquement contre les femmes" proposé dans le nouvel intitulé ; 
 
- il est vrai qu’ils sont toujours aussi mal informés au point de vue des chiffres : ils font encore confiance à l’ENVEFF, et ils croient que les hommes victimes sont "moins nombreux" ! La plupart ne semblent pas connaître les chiffres des enquêtes OND concernant les hommes (Catherine Groendle les a citées, bravo !) ;
 
- quoi qu’il en soit et quel que soit le contenu qui sera voté, c’est déjà une grande victoire pour les hoministes, qui informent sur ce sujet depuis dix ans, et pour le Ges, qui a organisé la campagne d’information auprès des sénateurs. Il n’y a pas si longtemps, l’évocation des hommes victimes dans une quelconque assemblée ne suscitait que de l’ironie ;
 
- certain(e)s intervenants, à l’inverse, ne connaissent que les violences "contre les femmes", les "droits des femmes", etc. Citons par exemple Odette Terrade (un cas difficile !) ou Nicole Bonnefoy ;
 
- comme d’habitude, nous constatons que le degré de sexisme ou d’antisexisme est indépendant du sexe et de l’appartenance politique...
 
- des réserves judicieuses ont été formulées contre la nouvelle procédure de l’"ordonnance de protection" (un juge pourrait prendre des mesures contre un présumé auteur de violences avant jugement, d’où présomption d’innocence bafouée) et contre la création du délit de "violence psychologique" (difficulté de la preuve).
 
- enfin, les interventions de certains sont d’une telle banalité (ex : Jean-jacques Mirassou) qu’on se demande quel exrtrême degré d’inconscience les conduit à se montrer devant un micro pendant cinq minutes ;
 
- nous n’attendions rien de l’intervention de Nadine Morano, secrétaire d’état à la famille et à la solidarité : nous avions tort. Pour la première fois, nous l’avons entendu dire : "Des hommes aussi dans le couple ont été victimes de violences, des hommes aussi ont perdu la vie." Une grande prise de conscience, un grand événement ! Il est vrai qu’elle se reprend assez vite et que le reste du temps elle parle des femmes exclusivement...
 
Une soirée assez intéressante finalement. Nous attendons avec impatience la soirée de demain avec sans doute les propositions d’amendement et le vote.
 
 
 
 
21 juin  : LES MISANDRES CONTRE LES PROPOSITIONS DE LA COMMISSION DES LOIS ! (voir 17 juin)
 
Le Collectif national autoproclamé pour les droits des femmes proteste contre le texte élaboré par la Commission des lois du Sénat, d’une part pour des raisons techniques, d’autre part parce qu’il serait empreint d’"une tonalité générale soupçonneux vis a vis des femmes victimes, comme celle que l’on rencontrait auparavant". Ce reproche est évidemment complètement infondé. Ce que ces fanatiques ne supportent pas, c’est qu’à la suite de la campagne menée par le Ges, la Commission ait été amenée à renconnaître la réalité des hommes victimes, et à introduire la formule "violence de couple" dans l’intitulé et les articles, en complément (superflu d’ailleurs) à "violences contre les femmes". Leur réaction est pour nous le signe que les événements évoluent favorablement.
 
 
 
 
 
 
17 juin : LA COMMISSION DES LOIS DU SENAT PROPOSE DES AMENDEMENTS A LA PROPOSITION DE LOI SEXISTE (voir ci-dessus)
 
La Commission des lois publie son Rapport et le nouveau Texte qu’elle propose suite aux amendements déposés 70, dont elle a adopté 37). Incontestablement, la mobilisation organisée par le Ges auprès des sénateurs pour obtenir la désexuation de la loi a été efficace.
 
- l’intitulé change : "Proposition de loi tendant à renforcer la protection des victimes, la prévention et la répression des violences au sein du couple ou commises spécifiquement contre les femmes" au lieu de "violences contre les femmes" tout court.
 
Des passages du Rapport reconnaissent la réalité de la violence conjugale contre les hommes :
 
Si les femmes représentent une majorité des victimes de violences conjugales, il n’en demeure pas moins que des hommes sont également touchés par ce phénomène, dans une proportion toutefois difficile à évaluer, et qu’ils sont fondés à se prévaloir des dispositions de la présente proposition de loi
 
Par ailleurs, il convient de rappeler que les violences conjugales ne concernent pas uniquement les femmes. D’après les estimations de l’Observatoire national de la délinquance, 130.000 hommes âgés de 18 à 60 ans, soit 0,7 % d’entre eux, auraient subi des violences infligées par une conjointe ou une ex-conjointe en 2005-2006. Le taux de plainte des hommes victimes de violences conjugales serait inférieur de moitié à celui des femmes victimes des mêmes violences, l’enquête précitée l’évaluant à moins de 5 %.
.

Ceci est très important : c’est la première fois qu’une aussi haute instance politique procède à cette reconnaissance, prenant ainsi le contrepied de plusieurs ministères ou secrétariats d’état successifs, de la Halde, etc.

 - il est procédé au même genre de modification dans les articles 10bisB, 11 A, 13, ("violences contre les femmes" étant placé cette fois avant "violences au sein du couple" ???)
 
- l’article 10bisA est complètement désexué : "femmes" remplacé par "personnes" (pourquoi ne pas avoir procédé ainsi partout ?)
 
 
Cependant, l’influence du lobby misandre sur la Commission demeure très prégnante :
 
- les articles 14 et 14 bis, ce dernier prévoyant "Un rapport remis par le Gouvernement sur la création d’un Observatoire national des violences faites aux femmes", demeurent discriminatoires.
 
- la nouvelle formulation utilisée dans l’intitulé et les articles modifiés ("violences au sein du couple"), si elle supprim"e la discrimination, demeure très ambigue ("commises spécifiquement contre les femmes") . La notion de "couple" n’inclut-elle pas déjà les "femmes" ? Est-ce à dire que la loi doit protéger "spécifiquement" les victimes femmes, plus que les autres ? Que sont ces violences spécifiques ?
 
Très naïvement, le rapport s’efforce de répondre à cette question : il s’agirait des "mariages forcés, mutilations sexuelles et préjugés sexistes", ce qui revient très exactement à se moquer du monde. En effet :
 
* outre qu’ils font par définition autant de victimes de chaque genre, les mariages forcés ne relèvent pas de la violence de couple : ils sont une violence des familles contre deux individus célibataires pour former un couple, donc avant que celui-ci n’existe ;
 
* les mutilations sexuelles s’exercent également contre des individus des deux genres, mais pas dans le couple : ce sont là aussi les familles qui les imposent aux enfants, et, concernant les jeunes filles, plus spécialement les mères ;
 
* quant aux "préjugés sexistes" (notion bien floue !), il va sans dire qu’ils fonctionnent dans les deux sens !

En fait, il n’existe pas de "spécificité" de la violence dans le couple. Les conjoints se livrent au même types de violence et commettent les mêmes dégâts, quel que soit leur sexe.

Le débat est annoncé pour ce mardi 22 juin après 18h : il y d’autres sujets avant, donc çe sera dans la soirée. On peut le suivre en direct : http://www.senat.fr/agenda.html Nous commenterons ensuite le texte définitif.

 

 

15 juin : "LES PERES DANS LA PUBLICITE. UNE ANALYSE DES STEREOTYPES A L’OEUVRE"

L’ORSE annonce la publication de cette étude, réalisée par Eric Macé, portant sur un corpus de 43 pubs audiovisuelles (2002-2009. Nous procéderons d’ici peu à son analyse.

http://www.orse.org/

 

 

2 juin : LA HALDE SE MEURT...

La Halde répond à la saisine effectuée par le GES et Sos Papa en janvier dernier, concernant la mise en place discriminatoire d’une "mission" consacrée à la "précarité" des femmes uniquement. Le texte est un peu plus long, mais c’est toujours le même blabla : des considérations générales, aucune discussion du problème posé, et bien entendu le refus non-motivé de prendre en compte la saisine. Malgré l’arrivée d’une nouvelle pésidente, rien n’a changé... Le texte intégral

 

 

 1 juin : "NEPAL : J’AI DEUX MARIS, ET ALORS ?"

Dans Alternatives internationales de juin (p. 27), excellent article sur les Nyinbas du Népal, un groupe ethnique qui pratique à la fois la monogamie et la polyandrie, surtout la "polyandrie fraternelle", qui permet à une femme d’épouser deux frères : "c’est un moyen d’éviter le morcellement des terres dans un environnement où les espaces cultivables sont rares". Le magazine publie des images plutôt inhabituelles de ménages à trois, avec leurs enfants.

Même si la motivation de cette pratique est d’ordre économique, il s’agit évidemment d’une nouvelle infirmation de la théorie misandre de la domination masculine éternelle et universelle. 

En ligne 

 

 

28 mai : TROIS ARTICLES SUR LA "VIOLENCE FEMININE"

Sur Agoravox, bonne trilogie d’Olivier Malvolti, qui s’appuie pour l’essentiel sur des données recensées par notre site. En deux parties :

agoravox.fr/actualites/societe/article/la-violence-feminine-les-chiffres-75591 ?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+agoravox%2FgEOF+%28AgoraVox+-+le+journal+citoyen%29

agoravox.fr/actualites/societe/article/la-violence-feminine-partie-ii-75915

agoravox.fr/actualites/societe/article/la-violence-feminine-les-enjeux-72256 ?debut_forums=0#forum2584692 

 

 

27 mai : LE VRAI PIERRE BOURDIEU

Philosophie magazine de juin publie un dossier sur Michel Foucault, et donne la parole à des intellos qui l’ont connu. Voici ce qu’en dit l’universitaire américain John Searle :

Lors d’un déjeuner, je lui ai posé la question : "Michel, pourquoi écris-tu si mal ?" De manière révélatrice, il m’a répondu : "Si j’écrivais aussi clairement que toi, les gens à Paris ne me prendraient pas au sérieux. Ils penseraient que ce que j’écris est enfantin et naïf." Comme je pensais qu’il exagérait, j’ai insisté. Là, il m’a affirmé avec force : En France, il faut avoir au moins 10% incompréhensibles." Il le pensait ! Plus tard, j’en ai parlé avec Pierre Bourdieu, qui est allé plus loin, en me disant en substance : pour qu’un livre soit pris au sérieux en France, ce n’est pas 10% de passages incompréhensibles qu’il faut, mais le double !

Manipulation et mépris du lecteur, indifférence à la rigueur de sa propre pensée : cela ne fait que confirmer ce que nous avions déjà constaté chez ce fumeux théoricien de "La domination masculine"...

 

 

21 mai : ARTE, PLAINTE DU GES AU CSA (voir 4 et 10 mai)

Objet : émission Thema « Crimes d’inceste », du lundi 4 mai 2010 sur Arte
 
Madame, Monsieur,
 
Nous nous permettons d’attirer votre attention sur l’émission précitée, que les membres de notre association, très sensibles au sujet traité, ont regardée avec soin. .
 
Les deux documentaires ont présenté respectivement des témoignages de victimes, et des témoignages d’auteurs d’inceste. Or dans le premier documentaire ces victimes le sont exclusivement du fait de leurs pères (ou d’un oncle), et dans le second ces auteurs sont exclusivement des pères. 
 
Cela signifie que, malgré son intitulé à portée générale, l’émission n’a traité que de l’inceste paternel, ou du moins masculin. Elle n’a pas traité de l’inceste maternel, évoqué seulement par des allusions rapides et minorantes du présentateur et des participants au débat. Elle a donc occulté toute une partie du sujet, se fondant sur un parti-pris sexué et sexiste, qui suppose que l’inceste serait le fait d’auteurs d’un seul et même sexe.
 
A titre de comparaison, nous avons apprécié l’émission diffusée le 10 mai par France 3, « Inceste : enfances brisées, vies explosées » : celle-ci consacre deux séquences à l’inceste maternel, qui se révèlent fondamentales pour la bonne compréhension du problème.
 
Il nous semble qu’il y a en l’occurrence un manquement grave à la règle d’honnêteté de l’information. Nous vous demandons donc d’intervenir à ce sujet auprès de la chaîne Arte.

 

 

20 mai : GROUPAMA, ENCORE DES PUBS SEXISTES !

Vous vous souvenez de cette pub de Groupama où un père de famille complètement abruti creuse son jardin pour retrouver ses économies, qui n’y sont plus tout simplement parce que son épouse (qui vient le lui expliquer en s’esclaffant, avec une conseillère financière) les a placées sur le compte Cerise : piteuse image du pôle masculin dans le couple ! Eh bien, Groupama récidive, avec une pub intitulée Crédit Auto nuit :

- c’est la nuit, effectivement, et deux femmes s’approchent d’une voiture en stationnement. L’une dit "Venez voir, c’est édifiant !" ; elles ont un rapport joyeux et complice ;

- on découvre, à l’intérieur, un homme emmitouflé dans une couverture, avec un extincteur à côté de lui. L’une des femmes dit : "Il a peur qu’on la lui vole. Il a peur des incendies aussi."

- l’homme se réveille en poussant des cris d’effroi. Une fois la fenêtre ouverte, les deux femmes l’interpellent. L’une est son épouse : "N’aie pas peur, chéri, c’est Cerise", et l’autre une conseillère financière : "Si vous avez un problème avec votre auto, Groupama vous la rembourse à sa valeur d’achat pendant trois ans ! "

- elles retournent vers la maison, l’homme les suit en titubant : "Mais où je vais dormir ?". Les deux dernières répliques de son épouse l’achèvent : "Dans ton lit, mon chéri, avec moi." et "Mais non, mon chéri, ne prends pas ton extincteur !". 

Cela se cofirme : Groupama a pris le parti de montrer les conjoints masculins comme de parfaits imbéciles, qui se mettent dans des situations aberrantes, dont seules les femmes peuvent les sortir. D’ailleurs, le visionnage de la deuxième pub (Crédit auto jour), quoique moins violente, vous en convaincra :

corporate.groupama.com/activites-et-marques/vie-des-marques/campagnes/campagnes-@/article.jspz ;jsessionid=L2vTd1v5Jkgpr0bSZS11rhyD2SHxdfGJcPQ5l9Zsn9pqrq74k6wg !16609753 ?id=4973

 

 

19 mai : "AUX ETATS-UNIS, LES FEMMES PDG GAGNENT PLUS QUE LES HOMMES"

Article de Lexpress.fr. Extrait :

Outre-Atlantique, les femmes à la tête de grandes entreprises sont mieux payées que les hommes. C’est le résultat d’une étude réalisée par l’agence d’information américaine Bloomberg News. Les seize femmes qui dirigent une entreprise cotée au S&P 500 -c’est-à-dire les 500 plus grandes sociétés cotées sur la Bourse américaine- ont gagné en moyenne 14,2 millions de dollars en 2009. Soit 43% de plus que leurs homologues masculins.

En tête du classement, Carol Bartz, 61 ans, arrivée à la tête de Yahoo ! en janvier 2009. Elle a touché l’année dernière 47,2 millions de dollars. Autre figure de cette réussite, Irene Rosenfeld, à la tête de Kraft Food. Son OPA réussie sur Cadbury a été récompensée par un salaire de 23,6 millions de dollars, soit une augmentation de 41% en un an. Le salaire de ces femmes à la tête de ces grandes entreprises a augmenté de 19% par rapport à 2008 alors que dans le même temps les hommes ont subi une baisse de 5% de leurs revenus.

Une fois de plus, le "plafond de verre" est particulièrement inefficace ! Selon certains analystes, le plus exraordinaire est que ces femmes ne sont pas mieux payées du fait d’une meilleure compétence, mais... parce qu’elles sont femmes !!! En effet, les entreprises qu’elles dirigent craignent tellement d’être attaquées par le lobby misandre qu’elles les surpaient automatiquement !!!

lexpress.fr/emploi-carriere/aux-etats-unis-les-femmes-pdg-gagnent-plus-que-les-hommes_893288.html

 

 

17 mai : CHARLOTTE LEWIS, UNE VRAIE SALOPE...

Il n’a jamais été question pour nous de soutenir Roman Polanski, puisqu’il reconnaît avoir eu une relation sexuelle avec une mineure, et ce même si l’on ne peut exclure une manipulation organisée par la mère de celle-ci.

Cela ne nous empêche pas de diagnostiquer aujourd’hui Charlotte Lewis, qui vient à son tour de le mettre en cause (il l’aurait violée quand elle avait 16 ans, elle en a... 42 aujourd’hui) comme une fausse accusatrice, et parmi les fausses accusatrices, une de celles qui ont le plus de culot (et pourtant, elles en ont toutes...). En effet, Libération publie aujourd’hui des fragments de l’interview qu’elle a donné en 1999 au journal américain News of the world. Il en ressort :

- que l’ingénue a commencé à exercer la prostitution dès l’âge de 14 ans, et à un tel rythme qu’elle ne sait plus avec combien d’hommes elle a couché ;

- qu’elle a délibérément voulu sa relation avec Polanski, à l’âge de 17 ans ("Je le désirais probablement plus que lui ne me voulait"), laquelle a duré six mois ;

- qu’elle l’a quitté après avoir "séduit Warren Beatty" !

Nous proposons que la brillante personnalité de Charlotte Lewis (ou d’autres, il n’y a que l’embarras du choix) serve désormais de cas d’école dans les formations de magistrats : cela évitera peut-être à ceux-ci d’envoyer des innocents en taule parce que le talent de comédienne d’une victime autoproclamée a emporté leur "intime conviction" !

liberation.fr/monde/0101635941-charlotte-lewis-je-voulais-etre-la-maitresse-de-roman-polanski

 

 

 

15 mai : JULIEN CHARNOLE (suite)

La Cour d’appel d’Orléans a confirmé l’adoption plénière de Jeanne (4 ans) à la famille adoptive. Ouest-France pose les bonnes questions :

Faudra-t-il que Jeanne attende sa majorité pour revoir son père ? Comment la petite va-t-elle se construire avec cet héritage ? Quel regard portera-t-elle sur ses parents adoptifs quand elle saura que son père la réclamait depuis toute petite ? Ces questions restent en suspens.

ouest-france.fr/actu/actuDet_-Il-reclame-son-enfant-la-justice-lui-dit-non-_3636-1370840_actu.Htm ?xtor=RSS-4&utm_source=RSS_MVI_ouest-france&utm_medium=RSS&utm_campaign=RSS

 

 

 

11 mai : 300 000 FEMMES BATTUES, Y AVEZ-VOUS CRU ? (voir 15 mars)

Le livre est maintenant disponible sur Amazon.ca et de ce fait peut être commandé à partir de n’importe quel pays à partir du lien suivant :

amazon.ca/gp/customer-media/product-gallery/2923644190/ref=cm_ciu_pdp_images_all

 

 

 

10 mai : SUR FRANCE 3, UNE VRAIE EMISSION SUR L’INCESTE (voir 4 mai)

Inceste : enfances brisées, vies explosées contraste vraiment avec la récente émission d’Arte sur le même sujet. La qualité du travail est tout aussi grande. Mais surtout le propos n’est pas sexué, c’est-à-dire que l’inceste maternel y est traité de manière consistante. Une séquence, qui se passe à la Brigade des mineurs de Marseille, est consacrée aux abus épouvantables exercés par une mère sur son jeune garçon. Une autre, située à Evreux, raconte comment ont été démasqués et condamnés à des peines de prison fermes un père et une mère complices, qui ont abusé de leurs cinq enfants ! Merci aux réalisatrices Alexandra Riguet et Anne de Réparaz : leur travail montre que, même s’il est difficile de trouver des témoins, même s’il s’agit du tabou des tabous, il peut être traité et mis au jour. Le contraire du positionnement d’Arte, qui a préféré l’enfouir un peu plus !

 

 

 

5 mai : LA POSTE EN RAJOUTE SUR LA DISCRIMINATION !

merci à Henri L’Helgouach

La Poste met en service un carnet de 12 timbres dédiés à "violence contre les femmes", dans le cadre de la Grande Cause 2010 consacrée à ce thème et qui exclut les hommes victimes. Décidément, la discrimination ne sait plus où aller se nicher !

timbres.laposte.fr/detailarticle.jgi ?searchId=29305322&page=1&index=0&idArticle=1110481

 

 

 

4 mai : SUR ARTE, SEULS LES PERES SONT INCESTUEUX !

Thema intitulé Crimes d’inceste , avec deux docus : Familles empoisonnés (paroles de victimes ) et Crimes d’inceste (paroles d’abuseurs) + un débat avec Hans Jurg et Martine NisseNos réactions :

- il faut évidemment des docus sur l’inceste. Ceux-la sont réussis : clarté de l’exposition, problème bien posé, sincérité et qualité des témoignages de victimes, mais aussi de ceux des abuseurs ;

- mais (et nous en avons l’habitude), le problème est abordé de manière sexuée, et sexiste. Faisons les comptes :

* dans le premier : paroles de victimes : 7 (et donc 7 abuseurs évoqués) ; nombre de victimes masculines : 1 ; nombre de pères parmi les abuseurs évoqués : 7 ;

* dans le second : paroles d’abuseurs : 2 ; nombre de pères parmi les abuseurs : 2. Trois catégories d’abuseurs sont évoquées : tous des pères.

Pas difficile de retrouver le schéma de l’idéologie dominante : tous bourreaux, toutes victimes.

- il y a tout de même des allusions à l’inceste maternel. Dans la présentation, où Daniel Leconte, évoquant les caractéristiquesdes abuseurs, dit à deux reprises : "Plus rarement la mère". Une affirmation gratuite, car, comme le reconnaissent ensuite les débateurs, la recherche et l’évaluation en ce domaine sont balbutiantes. Le premier docu développe la thèse de la mère aveugle, ou simple complice. Et dans le commentaire du deuxième, on entend sur la fin : "L’inceste masculin est un tabou majeur. Qu’en est-il de celui qu’on ne détecte jamais, peut-être parce qu’il est invisible, l’inceste des mères". Une question de bon sens ! Mais pourquoi les réalisateurs (Cyril de Turkheim et François Bordes) n’ont-ils pas essayé de lever ce tabou ? Ils préfèrent le confort des idées reçues ?

- rappelons quAnne Poiret (la seule à notre connaissance) a réalisé deux docus sur la pédophilie et l’inceste féminins. Il est donc possible d’aborder le sujet, avec des matériaux et des témoins. C’est l’occasion de relire son livre : L’ultime tabou : femmes pédophiles, femmes incestueuses.

- bref, une soirée qui fait penser à celle du 7 décembre 2009 sur M6, consacrée à la violence conjugale, et où tous les violents étaient des hommes, toutes les victimes des femmes... Ca ne s’améliore pas vraiment... C’est pourquoi il n’est pas inutile de protester auprès d’Arte ou d’aller sur ses forums, mais aussi de saisir le CSA (sur le critère d’"honnêteté de l’information").

 

 

 30 avril : QUE CACHE LE SUICIDE DU PROF DE VANDOEUVRE ?

La portée du suicide du prof d’EPS du collège de Vandoeuvre (Meurthe-et-Moselle), en pleine salle des professeurs, a été aussitôt et comme d’habitude occultée par l’administration de l’Education nationale : pas de problèmes dans le collège, pas de problèmes dans sa vie privée, c’est-à-dire inexplicable. Comme le syndicat Snalc, nous émettons un doute : un suicide sur le lieu professionnel est au contraire fortement signifiant d’un problème. Et nous ne pouvons nous empêcher de penser aux suicides d’autres enseignants "sans problèmes", qui n’ont pas pu supporter le choc d’une fausse accusation d’abus sexuels (comme Paul Jacquin, l’instit de Zittersheim, qui s’est jeté dans le vide depuis son appartement de fonction) . Rien ne nous permet d’étayer cette hypothèse, mais nous prenons date... 
 
 
 
 
 
29 avril : BURQA, BRAVO LES BELGES !
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La chambre basse du Parlement belge a approuvé un texte visant à interdire le port de tout vêtement cachant le visage dans l’espace public, lequel vise évidemment en priorité la burqa. Même si le Sénat peut remettre en cause ce vote, nous disons bravo aux Belges qui sont en Europe les premiers à interdire l’usage de cet accessoire qui exprime ostensiblement un triple mépris : celui de la personne qui le porte pour elle-même, celui des autres personnes en général, et plus particulièrement celui des hommes, désignés comme de dangereux prédateurs sexuels.
 
Pendant ce temps, nos brillants parlementaires, qui en février dernier ont voté sans sourciller une proposition de loi qui exclut les hommes de la protection contre les violences, se demandent encore si proscrire la burqa est bien importun, si ça ne va pas contrarier x ou y, etc. Lamentable...
 
 
 
 
24 avril : A FAIRE LIRE A CEUX QUI NE CROIENT PAS QUE LA MISANDRIE FORMATE LES ESPRITS...
 
Merci à Henri L’Helgouach
Commentaire de Télérama à propos d’un documentaire de France 5 sur les bêtes sauvages, intitulé Belles et rebelles : 
 
La guerre des sexes n’est pas l’apanage des bipèdes doués de raison. Chez nos amies les bêtes aussi, il y aurait de quoi fonder le Mouvement de libération de la femelle. Car les faits sont têtus : dans la plupart des familles, pendant que les mâles draguent ou se tournent les pouces, les femelles triment à la cuisine et s’occupent des enfants. Laura la lionne est obligée de chasser pour nourrir le clan.
 
 
 
 
24 avril  : "LES HOMMES NE SONT PAS DES PREDATEURS"
 
Même chez les hommes politiques, on découvre parfois une lueur de lucidité. A l’émission de France 2, On n’est pas couché, Jean-Luc Mélenchon a critiqué la burqua de manière très hoministe (citation approximative) : "Elles se cachent comme si tous les hommes qui les regardaient étaient des prédateurs. Les hommes ne sont pas des prédateurs."
Nous avons trouvé sur son blog un article récent sur le sujet, avec un passage de même tonalité :
 
Pourquoi le port du voile intégral est-il un traitement dégradant pour les femmes ? D’abord parce qu’il est obscène. Il réduit celle qui le porte au seul statut de proie sexuelle potentielle. Comme on ne propose pas de crever les yeux des hommes, seule la dissimulation permettrait de soustraire l’objet du désir à la concupiscence naturelle, et donc légitime, de tous ceux qui les regardent. Notons combien cela est également injurieux pour les hommes réputés ainsi être nécessairement prédateurs obsédés.
 
 
 
 
 
 
23 avril : ENCORE ET TOUJOURS, SOUTENONS JEAN-PAUL DEGACHE
Le Comité de soutien à JP Degache a tenu sa première réunion d’après-procès, dans une salle pleine à craquer, traversée d’émotions poignantes. Les proches ont exprimé leur douleur d’être séparé de lui par les murs d’une prison, le public son effarement d’être confronté à un verdict incompréhensible et à une "Justice" aveugle.
 
Cet homme-là doit avoir beaucoup - vraiment beaucoup - de qualités, pour que tant de braves gens lui apportent encore et toujours - au bout de 13 ans ! - un soutien sans faille. 
Nous ne dévoilerons pas la nouvelle stratégie mise en place. Par contre, nous relayons l’appel lancé par le Comité : la priorité des priorités est d’aider JPD à survivre moralement à la prison. Juqu’ici, c’est le flot des lettres reçues qui l’a aidé à tenir (130 au dernier décompte). Ce flot ne doit pas faiblir : nous devons donc lui écrire, régulièrement, même si nous ne le connaissons pas, et pas forcément pour parler de l’affaire ; toutes les informations venues de l’extérieur sont appréciées de lui et servent de dérivatif à sa condittion.
 
Nous regroupons toutes les infos dans une rubrique dédiée à l’affaire
 
 
 
 
 
13 avril : SECHER et ROLAND AGRET
Dans France-soir, très intéressante interview de Roland Agret, qui critique la frilosité de la Cour de révision : 
 
La commission de révision est le dernier rempart de la justice, elle remet en cause l’institution. Et pourtant ses agissements sont incroyables. Elle se montre frileuse, presque récalcitrante. Comme si une décision de révision était l’injure suprême faite à la justice.
Là, ils font un coup à la Ponce Pilate alors que la décision finale ne se discute pas. Résultat :
ça va coûter très cher. D’abord à la jeune fille qui est revenue sur ses accusations, pour qui cela va être une torture. Mais aussi pour le contribuable, car les procès d’assises coûtent très cher. Ils avaient l’occasion d’être tranché dans leur décision. Ils font un excès de prudence.
 
C’est l’occasion de rappeler que les (très rares) accusés blanchis suite à une décision de la Cour de Révision sont tous des hommes (Jean Deshays, Jean-Marie Deveaux, Roland Agret, Guy Mauvillain, Rida Daalouche, Patrick Dils). Ce qui nous inspire deux questions "incorrectes" :
 
- la "Justice" est-elle plus consciencieuse ou plus indulgente avec les femmes, au point qu’elle ne commet aucune erreur judiciaire à leur encontre ?
 
- combien demeure-t-il en prison d’hommes innocents, qui n’ont pas su présenter un dossier susceptible de convaincre cette cour très difficile, ou pas encore (et nous pensons, entre autres, à Jean-Paul Degache) ?
 
 
 
 
13 avril : DOCUMENTAIRE SEXISTE, LE CSA REPOND AU GES (voir 8 et 15 décembre 2009)
 
Vous avez appelé l’attention du Conseil supérieur de l’audiovisuel sur la diffusion, le 7 décembre 2009 sur M6, de l’émission Générations famille consacrée à la violence conjugale.
Le Conseil, réuni en assemblée plénière le 9 mars 2010, a examiné avec attention cette émission et a considéré que la chaïne n’avait pas manqué aux stipulations de l’article 7 de la convention qui la lie au Conseil, selon lesquelles "les journalistes, présentateurs, animateurs ou collaborateurs d’antenne veillent à respecter une présentation honnête des questions prêtant à controverse et à assurer l’expression des différents points de vue". 
En effet, le sujet de cette émission était essentiellement centré sur les violences faites aux femmes, mais l’existence
de tels actes accomplis à l’encontre des hommes n’a pas été pour autant niée. Cet aspect a ainsi été évoqué dans l’un des reportages diffusés dans l’émission
.
 
Le Conseil a néanmoins décidé d’informer M6 de vos remarques.
 
Je vous prie, etc...
 

Michel Boyon
"L’existence de tels actes (...) n’a pas été niée". C’est vrai, mais c’est bien pire : elle n’a même pas été évoquée ! On appelle ça la perpétuation du tabou. Aussi bon en langue de bois que la Halde, le CSA !
 
 
 
 
13 avril : SECHER, LA "JUSTICE" MISANDRE ETALE SON INCURIE (voir 30 mars)
La Cour de révision suspend la peine de Loïc Secher... mais le renvoie à un troisième procès. De la part d’une institution qui, manifestement, a réussi l’exploit de condamner par deux fois un innocent (sans aveux, sans preuves, et sur un témoignage douteux) et de lui faire endurer pour rien sept ans de prison, l’on était en droit d’attendre un peu d’intelligence et surtout de faire profil bas. C’était trop demander. Le témoignage de la fausse victime étant retiré, il n’y a plus d’accusation, plus de viol, plus rien... mais il faut rejuger ! Et donc infliger à ce malheureux une nouvelle épreuve, bloquer un tribunal pendant une semaine alors que tant d’autres justiciables attendent, etc. Atterrant. 
 
 
 
 
12 avril  : MALEK BOUTIH CONTRE LES QUOTAS
 
Cet ex-président de Sos Racisme, grand victimiste, communautariste et expert en discrimination positive livre dans une interview à Cadremploi.fr des propos agréablement "incorrects". Par exemple sur l’existence de discriminations à l’encontre des hommes : "Les hommes sont plus victimes, quand on est des minorités, des discriminations (...) Les femmes, du moment qu’elles sont jolies, on les embauche (...) Si vous êtes une jolie fille issue des minorités, ça fait plaisir, c’est même un peu chic (...) C’est le paradoxe de toutes les formes de discriminations : elles se chevauchent, elles peuvent être utilisées à rebours, à l’envers, selon les situations."
Et sur les quotas : "Les quotas sont une monnaie de singe. (...) Dans tous les pays du monde, ce qui fait le point commun de tous les immigrés, c’est la surmotivation de réussite sociale (...) Paradoxalement, les quotas, c’est un frein à leur progression."
 
Va-t-il convaincre le parti socialiste, dont il est un memebre éminent, de prendre position contre les lois "paritaires" ?
 
 
 
 
 
11 avril : HALDE, RAPPORT 2009 
 
Quoi qu’on pense de cet organisme, c’est toujours une lecture instructive. Le rapport 2009 confirme les précédents, en particulier sur les deux points suivants qui infirment les thèses misandres :
- la part des plaintes pour des discriminations en fonction du sexe a augmenté (668 contre 347), mais pas plus que celle des autres plaintes, et en pourcentage elle demeure très faible : 6,5% (contre 4% et 6% en 2007) ;
- ces mêmes plaintes sont déposées par des hommes dans une proportion de 42% (contre 43% et 40%).
 
 
 
 
 
9 avril : "SOUPCONNE D’ETRE PEDOPHILE, IL AURAIT ETE TUE PAR SES VOISINS" 
 
Elle est chouette, la France d’aujourd’hui. En haut, il y a les idéologues misandres, qui développent à loisir leur thèse selon laquelle homme = violent/violeur/pédophile. En bas, il y a les cinglés qui mettent cette thèse à exécution, en assassinant des hommes gratuitement mais en toute bonne conscience, soit légalement, comme les accusatrices de Jean-Paul Degache, soit directement, comme ce trio de Béziers qui vient de tuer sauvagement un handicapé de 69 ans, après avoir décrété qu’il était pédophile, ce que démentent absolument les voisins comme la police. Article du Figaro :
 
 
 
 
 
6 avril : AFFAIRE DEGACHE, COMMUNIQUE DU COMITE DE SOUTIEN
  

L’affaire Jean-Paul Degache - les incohérences de la vérité judiciaire

 

Si la Cour d’assises a rendu son verdict, c’est au nom du peuple français. Nous sommes donc tenus de respecter cette décision et la peine prononcée.
Cependant, nous notons que l’institution judiciaire s’est déjà trompée à de nombreuses reprises, et principalement dans des affaires de mœurs.
Notre argumentaire tient en plusieurs points qui, selon nous, n’ont pas été suffisamment examinés par l’institution judiciaire.


1- Parmi les 13 victimes d’atteintes sexuelles, plusieurs ne se considèrent pas comme victimes.
Ainsi, à Privas et à Nîmes, plusieurs victimes de Jean-Paul Degache contestent leur qualité de victimes, soit parce qu’elles estiment ne rien avoir à reprocher à Jean-Paul Degache, soit parce qu’elles ne se souviennent plus de ce qui s’est passé à cette époque. Nous avons pu en rencontrer 4 pour qui c’est formellement le cas.
Pour condamner Jean-Paul Degache, la Cour d’assises s’est ainsi basée sur les déclarations de ces personnes lorsque, à l’époque des faits, elles ont été interrogées, à l’âge de 8 ou 9 ans, par la gendarmerie. Or plusieurs enfants, devenus adultes depuis, affirment que les mots qu’on a placé dans leur bouche ne sont pas les leurs et qu’on leur a fait dire des choses qui ne reflétaient guère la réalité.

2- Suite aux interrogatoires des enfants, puis à la garde à vue de Jean-Paul Degache, les enfants retournent dans la classe.
Les déclarations recueillies par les gendarmes, dont le contenu envoient Jean-Paul Degache en prison, ont été relues par leurs parents qui, pour la plupart, étaient présents à la gendarmerie.
Or le lundi suivant la mise en garde à vue de Jean-Paul Degache, ainsi que les témoignages des enfants dont la Cour d’assises a considéré qu’ils étaient suffisant pour envoyer Jean-Paul Degache en prison, tous les enfants sont confiés de nouveau à Jean-Paul Degache.
L’année suivante, lorsque les enfants entrent en CM2, les parents les confient de nouveau à Jean-Paul Degache.
Après la mise en garde à vue de M Degache, les parents ont pris la responsabilité de remettre leurs enfants dans la même classe pendant un an et demi ! Soit ils sont totalement irresponsables, soit les enfants n’ont pas vraiment dit ce que les procès verbaux de gendarmerie affirment… Notons que, de surcroît, les parents laisseront par la suite leurs enfants partir en classe de découverte avec Jean-Paul Degache à plusieurs reprises.
Alors : a-t-on affaire à des dizaines de parents frappés de folie, laissant leurs enfants entre les mains d’un dangereux criminel d’après ce qu’ils ont déclaré à la gendarmerie, ou plutôt à des enquêteurs peut-être un peu trop zélés ?

3 - Des viols et des atteintes sexuelles commis devant toute la classe : aucun témoin
Les faits de viols commis par Jean-Paul Degache sur une personne à de nombreuses reprises ont eu lieu, d’après les déclarations de l’intéressée à la barre à Privas, puis à Nîmes, mais également lors de ses multiples dépositions auprès des enquêteurs, lorsqu’elle se rendait au bureau de l’instituteur, devant toute la classe.
Autrement dit, il y a plus de 20 témoins potentiels (les élèves présents dans la salle de classe au moment des viols) qui ont assisté à des viols répétés pendant deux années sur une de leur camarade entre 1988 et 1990.
A ce jour, aucun témoin n’affirme avoir assisté à ces scènes, pas plus à l’époque des faits que devant la Cour d’assises de Privas ou de Nîmes.
De même, ces viols se sont déroulés dans une salle vitrée des deux côtés (cour de récréation et couloir). Aucun témoin adulte ou enfant au moment des faits ou devant la Cour d’assises de Privas ou de Nîmes ne déclare avoir assisté à ces scènes.
Afin de prouver que les faits ne pouvaient pas avoir eu lieu, Jean-Paul Degache a demandé une simulation en trois dimensions, attestée par un architecte expert près de la Cour d’appel de Nîmes, qui montre clairement qu’il était tout simplement impossible de commettre de tels faits devant une classe entière, sans qu’aucun enfant, ni aucun adulte ne le remarque.
L’institution judiciaire a préféré ne pas en tenir compte.

Première conclusion de ce verdict
La vérité judiciaire est donc celle-là, elle dit que :
- Jean-Paul Degache a violé une élève deux années durant, très régulièrement et devant plus de 20 témoins qui assistaient à la scène, dans une classe vitrée sans qu’il n’y ait aucun témoin à l’intérieur, comme à l’extérieur de la classe.
- Jean-Paul Degache a commis des attouchements sur une dizaine d’élèves. Après avoir été auditionnés par la gendarmerie, ses élèves seront remis par leurs parents, parfaitement au fait de leurs déclarations, dans la classe de Jean-Paul Degache pendant 18 mois.
- Parmi les victimes précitées, Jean-Paul Degache a commis des attouchements sur plusieurs élèves qui affirment à la barre soit qu’ils ne s’en souviennent pas, soit qu’ils se souviennent très bien ne jamais avoir été victimes d’attouchements et nient leur qualité de victimes.
Jean-Paul Degache, en conséquence, est en prison pour 8 ans. A vous de vous faire une idée de ce que représente la vérité judiciaire, décision tranchée par le peuple français souverain.
 
 
 
 
4 avril : AFFAIRE DEGACHE (suite)

- ce samedi, lors de la rediffusion du reportage, les visages des prédatrices, sans doute à leur demande, sont apparus floutés (ce qui n’est pas une grosse perte !). C’est la conséquence de l’impact positif de ce film, qui a suscité un puissant courant de sympathie en faveur du mis en cause, et doit susciter corrélativement de fortes réactions de méfiance voire d’hostilité à l’égard de celles-ci lorsqu’elles sont reconnues dans la vie quotidienne. Ce n’est pas nous qui les plaindrons ;
- JPD s’est pourvu en cassation ;
- mais il lui faut survivre à la prison de Nîmes, ce pourquoi il a obtenu d’être placé en isolement. C’est pourquoi aussi la priorité pour tous ses soutiens est de lui écrire, afin d’entretenir en lui la force morale nécessaire pour affronter cet univers dangereux et désespérant.
 
 
 
 
31 mars : DEGACHE CONDAMNE, UNE MERE INCESTUEUSE ACQUITTEE  !!! 
 
L’actualité semble dramatiquement s’ingénier à conforter nos analyses. La Tribune de Genève nous fait découvrir un procès d’un genre très rare, celui d’une mère incestueuse, dénoncée par une amie. Cette amie l’a vue à plusieurs reprises, alors que son fils avait entre quatre et sept ans, l’amener à lui sucer les seins, pendant qu’elle le caressait sur tout le corps y compris le sexe, parfois en érection. Cette mère a reconnu les faits, les présentant comme des câlins, des marques d’amour. Résultat : le tribunal suisse l’acquitte, arguant que "bien qu’objectivement le fait de sucer le sein d’une femme ait un caractère sexuel, il paraît également probable que la prévenue n’ait pas eu l’intention d’avoir un comportement qui tendait à l’excitation ou à la jouissance sexuelle". La Chambre pénale fait appel.
 
tdg.ch/geneve/actu/mere-jugee-actes-incestueux-fils-2010-03-30
 
Peut-être a-t-elle compris la leçon, peut-être est-ce la bonne solution, et nous ne souhaitons pas particulièrement voir cette femme en prison. Mais nous ne pouvons nous empêcher de comparer les sorts respectifs de Jean-Paul Degache et de cette prévenue, sachant qu’on leur reproche des actes de même nature :
- contre lui, aucune preuve ; de lui, aucun aveu ; un doute énorme = 8 ans de prison
- contre elle, des actes qu’elle reconnaît = acquittement
Si elle avait été un homme, elle aurait sans aucun doute été condamnée à une peine lourde. Manifestement, la "Justice" n’est pas la même selon le sexe auquel l’on appartient..
 
 
 
 
30 mars : DEGACHE, SECHER, MEME COMBAT
 
Ces deux destins s’entrecroisent en un saisissant paradoxe : à l’heure où Jean-Paul Degache vient d’être condamné en appel, le Parquet de Paris demande à la Cour de révision de reconsidérer le procès de Loïc Secher, condamné en 2004 à 16 ans de prison pour le même motif (viol d’une mineure). La fausse victime est entre temps complètement revenue sur ses accusations. 
 
Comme JPD, Secher a été jugé deux fois, et condamné sans preuves et sans aveu sur la seule parole de son accusatrice. Il a déjà fait 7 ans de prison, pour rien. Quel gâchis !
Parmi les fausses accusatrices de JPD, s’en trouvera-t-il une, même une seule, qui, dans un sursaut de honte et de dignité, dévoilera l’inanité des forfaits prêtés à l’ancien instituteur ? C’est l’une des dernières chances pour celui-ci. 
 
lemonde.fr/societe/article/2010/03/30/le-parquet-demande-la-revision-de-la-condamnation-de-loic-secher_1326545_3224.html
 
 
 
 
30 mars : AFFAIRE DEGACHE (suite)
 
Pour ceux qui voudraient contacter le comité de soutien : soutien.jean-paul.degache@voila.fr
John Goetelen à son tour s’interroge sérieusement sur la validité des accusations :
hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2010/03/29/l-affaire-degache-8-ans-de-prison-pour-un-innocent.html
 
Il est intéressant aussi d’aller voir le forum d’M6, ou beaucoup de gens qui ont découvert l’affaire par le documentaire expriment spontanément leur incrédulité et leur soutien à JPD :
forum.m6.fr/actu-infos/66-minutes/emission-du-28-mars-id1235826-page1-recherche-degache.html
 
A lire en particulier sur ce forum (sous le pseudo de scandaleux07) l’intervention d’une des accusatrices, qui étale naïvement l’étendue vertigineuse de sa confusion mentale. Citations :
 
"j’avais refoulé mon secret dans mon inconscient et le fait de porter en moi un être cher a réveillé celui-ci avec le changement d’hormones" (grossesse et retour des souvenirs : quel rapport ?)
 
"à mon audition à la gendarmerie, après avoir expliqué ce que j’avais subi, on m’a annoncé que les faits que je venais de subir était un viol  !" (elle est majeure, mariée, enceinte, et elle ne sait pas ce que un viol ! Super, le niveau d’information !)
 
A propos d’Amandine, qui serait selon elle victime : "(...) que ses parents sont membres du comité de soutien et qu’ils préfèrent passer en silence cet acte odieux". Et à propos d’un jeune garçon : "une victime où sa mère a tout avoué les agissements que subissait son fils de la part de Degache et qui a encore osé témoigner pour lui" (les membres du comité de soutien couvriraient donc sciemment le violeur de leurs propres enfants !!!)
 
"(...) ont été manipulés par le journaliste de M6 qui habite paris tout comme l’avocate Florence Rault !!! Quelle coïncidence, non ?" (Tous les Parisiens se connaissent et sont complices, c’est bien connu !)
 
Et ce genre de fêlée réussit à influencer un tribunal au point de faire condamner un homme ! Terrifiant !
 
 
 
 
28 mars : DOCUMENTAIRE SUR JEAN-PAUL DEGACHE

Deux jours après la condamnation de Jean-Paul Degache à huit années d’emprisonnement, M6 a diffusé dans l’émission 66 minutes un documentaire admirable de Mathieu Jégo intitulé L’instituteur qui semait la discorde, tourné en partie à Sarras, en partie au procès de Nîmes jusqu’à l’énoncé du verdict. Ce documentaire confirme notre intuition : JPD est bien innocent, c’est bien un assassinat légal, commencé à Sarras, qui a trouvé à Nîmes son achèvement.
 
La caméra nous montre successivement :
 
- la salle de classe (très lumineuse) et le bureau de l’instit (présenté aussi au tribunal) avec un mannequin représentant un élève. Vu la taille du bureau, les présumés attouchements au niveau du bassin auraient été parfaitement visibles par n’importe quel élève et de n’importe quelle place dans la salle.
 
- la salle de classe est au rez-de-chaussée, elle donne sur la cour à un endroit où le passage est régulier. Les vitres sont très larges, elles commencent assez bas au-dessus du sol. Toute personne de passage peut voir ce qui se passe à l’intérieur.
 
- pourtant des dizaines d’attouchements et de viols se seraient produits à ce bureau, pendant vingt ans, sans provoquer de protestation ! Interrogées, les accusatrices répondent : "Oui, on savait, mais on n’osait pas en parler !" Même à leurs parents ? Pas une seule pendant vingt ans ? Ce n’est pas crédible. Même avant l’affaire Dutroux il y avait des plaintes dans l’Education nationale contre les (vrais) pédophiles. Et les gens qui passaient devant la salle, ils n’ont rien vu ?
 
- une ancienne élève, Amandine, explique comment, comme les autres, elle a été convoquée par les gendarmes et pressée de questions auxquelles, ne comprenant rien, elle a répondu au hasard. Elle se rappelle comment JPD prodiguait effectivement des petites tapes affectueuses d’encouragement, mais jamais rien de sexuel (un comble : dans le compte-rendu du premier procès, Amandine est comptabilisée parmi les "victimes" !). JPD lui-même a (naîvement !)évoqué cette habitude à caractère pédagogique et cela a causé sa perte. Aujourd’hui, prof affectueux = pédophile. 
 
Il faut voir et faire voir ce film sans a priori, qui montre comment une accusation inconsistante peut dans le contexte de la société misandre atteindre son sinistre objectif.
 
http://www.m6replay.fr/#/info/66_minutes/10196 (commence à 33’) 
 
 
 
 
22-26 mars : PROCES JEAN-PAUL DEGACHE à NIMES 
 
Le point de vue du Comité de soutien : intimeconviction.over-blog.com/article-7139384.html 
Nous publions chaque jour les liens renvoyant aux médias qui suivent le procès (à prendre avec prudence, évidemment), avec nos commentaires :
 
Midi libre, 23 mars : midilibre.com/articles/2010/03/23/ALES-Accuse-de-viols-l-39-instit-crie-au-complot-politique-1159573.php5
Apparemment, le rapport de l’expert psy est très à charge. Après Outreau, on avait pourtant expliqué à ces gens-la qu’ils devaient rester "techniques". Ils n’ont pas compris ?
 
Midi libre, 24 mars : midilibre.com/articles/2010/03/24/ALES-Un-comite-de-soutien-au-secours-de-l-39-instituteur-1160919.php5
L’une des accusatrices affirme qu’elle a subi des attouchements presque tous les jours, pendant deux ans, en pleine classe (derrière son bureau, d’accord, mais il devait être épais !). Plus c’est gros, mieux ça passe. 
Une des particularités de l’affaire est l’importance du comité se soutien. Nombreux témoins pour la défense à la barre ; malgré le huis clos, de nombreux amis sont restés à Nîmes pour soutenir l’accusé pendant les pauses. 
 
Midi libre, 25 mars : midilibre.com/articles/2010/03/25/ALES-La-lecon-d-39-expertise-du-temoin-de-l-39-instituteur-1162252.php5
Article partial d’un journaliste qui n’a que faire de la présomption d’innocence. Il parle du "défilé des victimes" (en oubliant le mot "présumées") alors qu’elles seraient 14 pour vingt années d’enseignement à Sarras, et évoque leur "émotion" comme s’il s’agissait de preuves ! A l’inverse, passionnante évocation du témoignage de Paul Bensussan, un vrai psy qui connaît son sujet, et qui apparemment n’a pas eu trop de mal à balayer les expertises de ses pseudo-confrères. Il suggère "la possibilité chez les enfants d’une conviction de viols induite par des tiers autres que l’accusé" : ce ne serait pas la première fois !
 
Midi libre, 26 mars : midilibre.com/articles/2010/03/26/NIMES-L-39-interminable-defile-des-accusatrices-de-l-39-instit-1164127.php5
De plus en plus partial. On a encore droit au "long cortège des victimes" ! Et toujours cette thèse des attouchements qui se seraient passés tout à fait publiquement : "Chaque fois qu’il y en avait une qui allait au bureau du maître, on savait ce qui allait lui arriver", dit une accusatrice. Et cela n’a pas provoqué de révolution ? Et comment se fait-il qu’il y ait des années entières où aucune élève ne se plaint ? Les enquêteurs ont trouvé la solution : il y avait un membre de sa famille dans la classe ! Surtout le journaliste n’imagine quel mobile les accusatrices auraient pour mentir : il ne connaît pas la variété des bénéfices psychologiques qu’elles peuvent tirer de leur situation, tels ceux décrits par Virginie Madeira dans son livre. Et aussi la quasi-impossibilité de revenir sur de telles accusations une fois formulées. L’une d’elles ne prononce-t-elle pas cette phrase énigmatique : "Si j’avais eu le choix, je ne serais pas venue témoigner" ???
 
Midi libre, 27 mars : http://www.midilibre.com/articles/2010/03/27/NIMES-Huit-ans-de-prison-pour-l-39-instituteur-pedophile-1165492.php5
Le jury d’appel a re-condamné JPD à huit ans de prison. Un verdict qui ne s’appuie sur aucun aveu (il a continué d’affirmer son innocence jusqu’à la dernière seconde), aucune preuve, aucun scénario crédible. Parole contre parole. Les accusatrices sont venus déverser de la souffrance, et alors ? Comme l’a dit avec bon sens Me Florence Rault : « Les jeunes filles sont certainement malheureuses. Mais qui dit que c’est Degache qui a fait leur malheur ? ». Il est vrai qu’elles sont en position de force : elles sont des femmes, il est un homme, donc présumé coupable ; et notre époque est celle de la grande chasse aux hommes, tous présumés pédophiles. Elles ont réussi leur meurtre rituel, pathétique et inutile. Par contre, pour la Justice, c’est une défaite supplémentaire.
 
Dauphiné libéré, même jour : ledauphine.com/index.jspz ?chaine=21&article=281009&xtor=RSS-21
Article beaucoup plus mesuré où est évoqué un argument de la défense, qui a projeté un film montrant en 3D la salle de classe vue de différents endroits (le bureau de l’instit étant surélevé) : on pouvait donc tout voir, dit un de ses avocats. A cela, l’avocat général fait cette réponse effarante : "à l’âge des élèves (9, 10 ans), ces derniers n’étaient pas en mesure d’évaluer correctement la portée des gestes de l’instituteur et que d’ailleurs « les garçons rigolaient ». Mais si "les garçons rigolaient" (merci pour eux - on apprécie la touche de misandrie) c’est qu’ils évaluaient très bien ce qui se passait. Il faudrait savoir.
 
Dauphine libéré, 28 mars : ledauphine.com/justice-br-la-condamnation-en-appel-de-jean-paul-degache-a-n-mes-les-deux-faces-du-verdict-@/index.jspz ?article=281497
Le désespoir des proches et du Comité de soutien après le verdict. La présence des accusatrices dans la salle à ce moment-là est assez stupéfiante : les jeux sont faits, plus rien ne peut être changé à la sentence ; par contre, pour les proches de l’accusé, c’est une souffrance supplémentaire, et une provocation. Viennent-elles chercher un supplément de plaisir sadique, à l’encontre de gens qui, quelle que soit l’opinion qu’on ait sur l’affaire, n’ont de toute façon aucune responsabilité ? Ne peuvent-elles attendre l’info dans les médias ? Voilà qui jette un éclairage supplémentaire sur leur peu reluisante personnalité.
 
 
 
 
21 mars : JACQUES COLLEAU, L’ADMIRABLE

Sur M6, remarquable numéro de Zone interdite, pour moitié consacré aux Familles déchirées, enfants enlevés à l’étranger. Cela a été l’occasion de suivre au quotidien le combat héroïque de Jacques Colleau, responsable Sos papa pour l’international, depuis six ans interdit de contact avec sa fille par son ex-épouse japonaise et sa famille. L’occasion aussi de constater le mépris absolu des autorités japonaises pour les pères dans la même situation (cinquante !) auquel il n’est reconnu rigoureusement aucun droit (mais est-ce mieux dans les autres pays occidentaux ?). L’occasion enfin de nous demander si les autorités françaises n’investissent pas beaucoup moins dans la libération de ces enfants que dans d’autres libérations, beaucoup plus médiatiques et payantes politiquement (Ingrid Bétancourt, infirmières bulgares).
 
Rediff. ce mercredi à 01h35 : http://www.m6.fr/emission-zone_interdite/
 
 
 
 
20 mars : SOUTENONS ZEMMOUR !

Eric Zemmour subit actuellement un violent lynchage médiatique pour des déclarations qui ne rentrent pas dans le cadre de nos sujets de préoccupation et que nous ne commenterons donc pas.
 
Nous avons cependant deux bonnes raisons de le soutenir :
1) nous souffrons nous aussi du joug de la pensée unique et nous sommes pour la liberté d’expression ;
2) il est la seule voix médiatique qui dénonce l’action pernicieuse du lobby et des idéologues misandres. Il ne le fait pas comme nous, ni comme nous le ferions si nous étions invités dans les médias (...qui ne nous invitent pas), mais il le fait. Il est ainsi le seul à s’être élevé contre la récente proposition de loi excluant les victime masculines des mesures de protection contre les violences conjugales (voir 1er mars).
Sur facebook, un collectif de soutien regroupe déjà 4000 personnes :
 
http://www.facebook.com/group.php?v=wall&ref=ts&gid=93769717216
 
 
 
 
18 mars : http://www.resiste.info
A visiter, le site très émouvant conçu par un père pour sa fille dont il est privé. 
 
 
 
 
16 mars : "LES HOMMES PROFEMINISTES : COMPAGNONS DE ROUTE OU FAUX AMIS ?" 
 
Titre d’un article du misandre québécois Dupuis-Péri, reproduit par le site Sisyphe. Ce tordu disserte gravement sur la question de savoir si ce qu’il appelle abusivement les "féministes" (il s’agit en fait de ses copines, qui sont misandres) doivent ou non se réjouir du renfort de ce qu’il appelle tout aussi abusivement les "hommes proféministes" (qui sont en fait des hommes-coupables ou des hommes misandres). Et, bien qu’il en fasse partie, la réponse est... non !!!
En effet, certains de ces hommes seraient "séducteurs" (pourtant, quand on les a vus de près, on se demande bien quelle(s) femme(s) ils peuvent séduire !). Or "La présence d’hommes séducteurs peut aussi fissurer la solidarité entre femmes". Quelle horreur ! Il devrait y avoir une loi qui interdise aux hommes de plaire aux nanas !
 
Autre raison : "cette présence a également des effets négatifs puisqu’elle oblige certaines ou plusieurs femmes à dépenser énergie et force à les surveiller et – souvent – à les confronter. Les féministes devraient donc se méfier des hommes proféministes et se donner des mesures pour se prémunir contre leur influence néfaste." On reconnaît la vieille thèse misandre : les hommes sont des malades (naturellement enclins à la violence, au machisme, à l’égoïsme, etc.) ; les femmes doivent constamment les rééduquer, même les plus éclairés d’entre eux, faute de quoi ils retombent dans leurs travers.
 
L’ampleur de la haine de soi déployée par Dupuis et ses comparses donne le vertige : non seulement il se déteste en tant qu’homme, non seulement il s’impose en guise d’expiation de militer contre les hommes avec des femmes sexistes, mais encore il dénonce le soutien qu’il leur apporte comme inadapté voire dangereux. Plus dingue, tu meurs !

sisyphe.org/spip.php ?article3553
 
 
 
 
15 mars : "300 000 FEMMES BATTUES Y AVEZ-VOUS CRU ?"

Un livre antimisandre québécois, qui paraît aux éditions Café Crème.Contributions diverses : François Brooks, Georges Dupuy, Jean-Claude Boucher, Jean-Pierre Gagnon, Lise Bilodeau, Bob Lérétik et Jean-Philippe Trottier. Le titre est évidemment une allusion à la supercherie géante des 300 000 femmes battues, dénoncée et déconstruite par l’Après-rupture depuis 2004. 
 
Pour commander depuis l’Europe :
www.librairieduquebec.fr
direction@librairiesduquebec.fr / +33 1 43 54 49 02
 
 
 
 
13 mars : "LES FEMMES NE SONT PAS LES CLONES DES HOMMES"

Très intelligents propos tenus par Susan Pinker, psychologue auteure de The sexual paradoxe, dans une interview à Sciences humaines d’avril. Quelques extraits : 
 
Prenons un exemple : partout dans le monde, on sait aujourd’hui que les filles réussissent mieux à l’école. Comment alors peut-on soutenir qu’elles sont moins encouragées ? Cela n’a pas de sens !
D’une manière générale, dans la répartition des capacités intellectuelles et émotionnelles, il y a plus d’hommes aux deux extrêmes des courbes, alors que les femmes sont davantage regroupées autour de la moyenne. Ce qui signifie qu’il y a plus de criminels ou de génies chez les garçons que chez les filles.
Je cite dans mon livre l’exemple de cette femme, cadre supérieure de haut niveau, qui a refusé à son patron - ébahi - le poste de vice-présidente d’une multinationale (et promise au poste de PDG quelques années plus tard). Tout était mis en place dans cette entreprise pour promouvoir la réussite des femmes : télétravail, horaires flexibles, garderie pour enfants malades, services de pressing... "Mon plafond de verre, c’est moi qui me le suis imposé", m’a-t-elle déclaré, en expliquant qu’avoir du temps pour ses jeunes enfants, son mari, ses parents étaient aussi essentiels à son bonheur et à son épanouissement. 

 

12 mars : "LE 3919 S’ELARGIT"... MAIS PAS AUX HOMMES !

Si, comme nous, vous êtes des habitués su site du Ministère du Travail, vous pourrez y découvrir actuellement cette annonce triomphale : "Le 3919 s’élargit". Spontanément, vous penserez peur-être qu’il s’élargit aux hommes violentés, qui en étaient jusqu’ici exclus. Vous aurez tort : "Son domaine d’intervention est élargi à toutes les formes de violences au delà des violences conjugales."
 
Effectivement il "s’élargit" à trois autres types de violences, d’où désormais les quatre entrées suivantes : Violences conjugales / Mutilations, mariages forcés / Agressions sexuelles, viols / Violences au travail. Pourquoi pas ?
 
Mais, bien évidemment, ces quatre types de violence sont toujours considérées comme ne faisant que des victimes féminines. Si vous cliquez sur l’une ou l’autre entrée, vous verrez apparaître une rubrique "Témoignages. D’autres femmes ont vécu ces expériences avant vous". Et effectivement, tous ces témoignages sont féminins. Les seuls hommes qui apparaissent sont des policiers qui, eux aussi, n’évoquent que des victimes féminines. 
C’est pas beau, la parité ?
 
http://www.stop-violences-femmes.gouv.fr/outils/appelez-le-3919.html
 
 
 
 
12 mars : "MAUX D’AMOUR" (merci à Alain)
 
Excellente video, comme on en voit rarement, sur la violence conjugale féminine (chez Benfeld TV, auteur Gaël Quarteron). Comment un homme lucide tombe et retombe sous le joug de cette violence, et fait le constat que la société ne lui offre aucune issue, sauf partir (ce qui ne l’empêche pas de revenir : la fin laisse dubitatif).
http://www.benfeldtv.com/videos.php?id=255
 
 
 
 
 11 mars : A LIRE DANS LE NOUVEL OBS


p. 84 Un père peut en cacher un autre : bon survol du problème des paternités imposées et du test ADN. Hélas et comme d’habitude, ils ont été interroger Françoise Héritier dont il faut se farcir les bêtises !
p. 89 "On sous-estime les infanticides" : article sur le livre de la pédiatre Anne Tursz, Les Oubliés. Enfants maltraités en France et par la France (Seuil)
p. 91 Vies en rayon : sur les livre de Xavier Fortin et celui de son ex-épouse (voir 10 mars)
 
 
 
 
11 mars : "JE SUIS UN HOMME... VICTIME DE VIOLENCES CONJUGALES" 
 
A nouveau, un témoignage d’homme violenté sur le site Sos Femmes, un homme qui a trouvé un peu de réconfort dans la lecture du livre de Sophie Torrent, mais qui dit sa détresse de ne trouver aucune structure d’accueil adaptée à sa situation. Réponse honnête de l’animatrice du forum. 
 
sosfemmes.com/faq/500_suivantes/504_homme.htm
 
 
 
 
10 mars : "HORS SYSTEME"

Chez Lattès, sortie de ce livre coécrit par Xavier Fortin et ses fils, qui sont interviewés dans plusieurs médias, par exemple France Soir. L’occasion pour Fortin de rappeler la vérité :

La théorie de l’enlèvement est complètement folle. Le seul qu’il y ait eu, c’est celui de la mère, Catherine Martin, qui a été condamnée à six mois de prison avec sursis pour non-représentation d’enfant. J’avais obtenu leur garde, ce qui était rare à l’époque pour un père. Dès son premier droit de visite, elle ne les a jamais ramenés et a créé une situation de fait illégale. La justice lui a alors accordé une garde provisoire dans l’attente d’une expertise psychologique des enfants. Elle l’a refusée quatre fois. Je ne les ai pas enlevés, ils m’ont suivi, ils m’ont supplié, je ne pouvais pas les laisser dans cet état.
...tout en se montrant responsable et non-prosélyte :
Je ne suis surtout pas un exemple à suivre. La seule conclusion de cette affaire est claire : il faut que les enfants soient écoutés par des psychologues sérieux, par-delà le conflit parental. Je reste persuadé qu’un enfant a autant besoin de son père que de sa mère.
 
francesoir.fr/faits-divers/2010/03/10/xavier-fortin.html
 
 
 
 
8 mars  : LA MINISTRE CHRISTINE LAGARDE PRATIQUE LA DISCRIMINATION !!!


A l’occasion de la Journée de la femme, lors d’un déjeuner-rencontre avec une soixantaine de femmes de la région bordelaise, elle a déclaré :
 
J’ai historiquement été plutôt hostile aux quotas, j’ai changé d’avis et je suis en faveur d’un accès privilégié. A égalité, je préfère prendre une femme. J’ai évolué et je considère qu’il est nécessaire de passer par une phase d’encouragement contraignant.
Voilà comment les choses se passent en 2010 au ministère de l’Economie, un service public s’il en est !
 
Cela nous rappelle Doris Leuthard, membre du Conseil fédéral suisse, qui déclarait récemment retirer des primes à ses collaborateurs s’ils n’embauchaient pas un nombre x de femmes fixé par elle, et bien sûr Anne Lauvergeon, patronne d’Areva, affirmant embaucher, à compétences égales "tout sauf le mâle blanc". 
 
D’aveu en aveu, la vérité progresse, et la discrimination anti-hommes à l’embauche, dans les services publics ou privés, apparaît peu à peu dans toute son ampleur.
 
leparisien.fr/flash-actualite-politique/juppe-et-des-bordelais-chantent-en-l-honneur-des-femmes-08-03-2010-840328.php
 
 
 
 
7 mars : LE GES DE RETOUR DU MINISTERE DU TRAVAIL (voir 21 décembre et 17 janvier)

Compte rendu de la rencontre entre Monsieur Peraldi, conseiller du ministre du Travail, des relations sociales, de la famille et de la solidarité et de la ville
et des représentants dSos Papa et du GES (René Delamaire)
le 4 mars 2010 au Ministère du Travail

La rencontre a duré une heure trente, dans une ambiance ouverte et animée.
Le conseiller connaissait SOS Papa. Il lui a été remis un dossier de présentation du Ges. Le conseiller a affirmé avoir consulté le site.
Les représentants ont alterné les prises de parole face à un conseiller intéressé, qui testait les arguments misandres habituels qu’il entend dans son poste face aux arguments avancés par les deux associations.
Nous avons protesté contre le sexisme de la mission consacrée à la " précarité chez les femmes " et celui de la loi sur la " violences contre les femmes ".
Concernant le premier point, nous avons rappelé, chiffres à l’appui (études Insee et du Ministère du Travail)

- que les hommes sont autant touchés que les femmes par la précarité, comme en témoignent le pourcentage de 80% d’hommes chez les SDF, ainsi que les études précitées ;

- que les hommes aussi possèdent des vulnérabilités spécifiques : nous avons cité le cas des hommes battus, discriminés trois fois (battus, sans secours de structures spécifiques d’aide, et précaires mais moins dignes de soins que les femmes) et la fragilité psychique et relationnelle des hommes à la suite des séparations et divorces, qui expliquent par exemple la dérive de certains SDF ou certains suicides.

- la situation des pères a fait l’objet de développements particuliers et de la remise de témoignages par SOS Papa.
 
Concernant le second point, nous avons rappelé la symétrie souvent ignorée des violences conjugales, avons remis le dossier réalisé par le Ges, et présenté une étude anglosaxonne transversale, le conseiller étant très preneur de ce genre de données qui semblent nouvelles pour lui.
Nous avons demandé la désexuation des démarches incriminées concernant la précarité ou les violences, ou bien leur équilibrage par des démarches équivalentes pour l’autre sexe (masculin).
Sans évoquer d’action en réponse, le conseiller nous a dit qu’il transmettrait nos doléances à Madame Morano. Il nous a encouragé à continuer de " faire notre boulot ", c’est-à-dire d’aller voir les députés.
 
Les associations envisagent maintenant un courrier de remerciement au conseiller et un courrier de protestation contre la loi sexiste " contre la violence contre les femmes ".
 
 
 
 
7 mars : "FISCALITE : PROTEGER DAVANTAGE LES FEMMES DIVORCEES"

Interview donné à Madame Figaro par Eric Woerth, ministre du Budget. Vous avez bien lu : il ne s’agit pas des "personnes divorcées" (ça pourrait être une bonne idée) mais des "femmes". Discrimination tranquillement prônée par un ministre, un de plus !!! Pourtant, à notre connaissance, ce sont plutôt les hommes qui se retrouvent sur la paille après le divorce. Mai peu lui importe : ce qui compte, c’est de satisfaire le lobby misandre.
 
http://madame.lefigaro.fr/societe/en-kiosque/2628-fiscalite—proteger-davantageles-femmes-divorcees
 
 
 
 
2 mars : L’ARPP CONFIRME LE CARACTERE MISANDRE DE LA PUB TABBEE ORANGE

Le 26 novembre 2009 nous rendions compte de la pub Tabbeee Orange, pour une tablette internet, que nous résumions ainsi : "l’opposition entre la conjointe, vive, active, qui apprécie la tablette et essaie ses fonctionnalités, et le conjoint, vautré sur un lit, qui attend que ça se passe. Elle dit encore : "Je ne sais pas si le vôtre est comme le mien : un homme ne fait jamais rien tout de suite. Changer une ampoule peut lui prendre des mois"

Fred Darevil nous informe aujourd’hui qu’il a signalé cette pub à l’ARPP, qui s’est prononcée le 5 février en exprimant un avis très sévère, selon lequel elle "véhicule en se référant à des stéréotypes caricaturaux, une image particulièrement dévalorisante de l’homme." Du bon travail ! Le texte de la délibération est en ligne :
 
jdp-pub.org/Tabee-Orange.html
 
Dans la foulée FD a interpellé l’ARPP à propos de contenus ambigus de sa charte, où elle utilise des formules comme celle-ci : "dévalorisant la personne humaine et en particulier les femmes." Ce "en particulier" est évidemment discriminatoire. FD écrit ainsi : "Dans la mesure ou il n’y a pas de différence entre la manière dont un homme ou une femme vit la violence psychologique d’une atteinte à sa dignité, il n’y a pas lieu, d’un point de vue déontologique, d’introduire une différence de traitement dans les textes." Nous attendons la réponse avec impatience.
 
 
 
 
1 mars : ZEMMOUR SAUVE L’HONNEUR DES MEDIAS (voir 26 et 27 février)

Eric Zemmour est le seul journaliste professionnel exerçant dans de grands medias qui ait la lucidité et le courage d’attaquer de front la proposition de loi sexiste excluant les hommes victimes de soutien en matière de violences conjugales. Dans Z comme Zemmour, sur RTL, il a bien montré comment les députés de tous bords ont fait semblant de s’attaquer à un problème de société (qui est une réalité, mais dont ils éludent la moitié des données) et affiché une fausse unanimité pour occulter leur incapacité à agir contre les grands périls politiques et économiques  : "Il est plus facile de légiférer contre les hommes violents que d’imposer de faire construire les Renault en France". S’attaquant en particulier au délit de violence psychologique, il a souligné en quoi celui-ci s’apparente à "une judiciarisation de la vie privée", et est ingérable en Justice parce que fondé sur le "subjectif".
 
Zemmour a été moins convaincant lorsqu’il s’est efforcé d’expliquer en quoi la violence physique des hommes compense souvent leur incapacité à répondre à la violence verbale féminine : il faut beaucoup de temps et d’espace pour expliquer correctement ce genre de choses, faute de quoi on donne l’impression de légitimer la violence masculine, ce que s’empresse d’exploiter l’adversaire. Et son argument selon lequel la loi pourrait se retourner contre ses initiateurs en fournissant à beaucoup d’hommes l’occasion de porter plainte pour violence psychique est bien naïf : on sait que les hommes répugnent à porter plainte dans ce domaine, et de toute façon, devant un tribunal, ils ont perdu d’avance.
 
Il est dommage qu’il n’ait pas choisi (peut-être faute d’information) de mettre en évidence ce qu’il y a de plus scandaleux dans la Proposition, à savoir son caractère discriminatoire, ce qui suppose d’affirmer l’existence et le droit des hommes victimes à être protégés. 
 
L’affligeante Marie-George Buffet, bien incapable de répondre sur le fond, s’est fendue le lendemain sur RMC d’une violente diatribe anti-Zemmour, suivie d’un appel à manifester le 8 mars ("nos droits sont menacés" : un comble !) : pas très étonnant de la part de la dernière héritère-rentière d’une idéologie totalitaire ! 
 
lepost.fr/article/2010/03/02/1966681_marie-georges-buffet-outre-par-une-chronique-d-eric-zemmour.html
 
En outre, une internaute inconnue de nous a lancé une pétition intitulée : Généralisation du texte de loi portant sur les violences conjugales. Nous saluons l’initiative, mais ne la suivrons pas, essentiellement parce que son argumentation nous paraît mal ficelée, avec par exemple cette concession fausse et inutile à l’idéologie dominante : "les violences conjugales subies par les HOMMES dans les couples hététosexuels représentent un pourcentage minoritaire"

mesopinions.com/Generalisation-du-texte-de-loi-portant-sur-les-violences-conjugales-petition-petitions-8f6899b6c38a44c204b1f0f06b31a6be.html

 

 

 

27 février : COMMUNIQUE DU GES SUR LA PROPOSITION DE LOI (voir 26 février)

Le GES (Groupe d’études sur les sexismes) constate que la proposition de loi contient plusieurs dispositions discriminatoires en fonction du sexe :

- dans son intitulé, qui restreint son application au violences " faites aux femmes ", et en exclut de fait les hommes victimes ;

- dans plusieurs de ses articles (10 bis A, 10 bis B, 11A, 13, 14, 14 bis) qui, selon les cas :

* comme l’intitulé, restreignent son application au violences " faites aux femmes "

* réservent le bénéfice de mesures de prévention ou de soutien aux " femmes ", et en excluent de fait les hommes victimes ;

 

* réservent des possibilités d’intervention aux " associations de défense des droits des femmes ", et en excluent de fait les associations de pères, les associations d’hommes victimes, les associations antisexistes, les associations masculines, etc. 

Réaffirmant que les victimes des deux sexes ont droit au même titre à la considération et à la protection de la société, le GES proteste contre ce parti-pris.

Il demande aux parlementaires qui conduiront les lectures suivantes de procéder à la rectification de toutes les dispositions discriminatoires.


 

 

26 février : LA PROPOSITION DE LOI CONTRE LES VIOLENCES CONJUGALES EST INDISCUTABLEMENT DISCRIMINATOIRE

Il suffit de lire son intitulé : Proposition de loi renforçant la protection des victimes et la prévention et la répression des violences faites aux femmes

...lequel exclut d’entrée de son bénéfice les hommes violentés. Elle a pourtant été votée à l’unanimité par l’Assemblée nationale ! Très républicains, nos députés !

assemblee-nationale.fr/13/ta/ta0428.asp

En attendant notre analyse, voici les (rares) liens où s’exprime une protestation :

soshommesbattus.over-blog.com/article-la-prise-en-compte-des-violences-psychologiques-45650419.html

http://www.sospapa.net/phpBB2/viewtopic.php?t=11815

rue89.com/2010/02/25/beaucoup-daffichage-dans-la-loi-sur-la-violence-faite-aux-femmes-140473 (Maître Eolas)

Sur le délit de "violence psychologique" :

hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2010/02/25/danger-le-delit-de-violence-psychologique-s-installe-en-fran.html (John Goetelen)

http://www.marianne2.fr/Delit-de-violence-psychologique-la-police-de-l-intimite_a189581.html (Jean-François Kahn, qui utilise une excellente formule : "la police de l’intimité")

 

 

26 février  : "DE FILS A FILS" 

Message de Gérard :

J’ai lu un roman très intéressant sur la paternité paru récement chez Stock. Je pense qu’il devrait intéressant fortement les pères qui se trouvent dans une situation comme la mienne ( divorcé avec un enfant en garde partagée ). Son titre est De fils à fils de Bernardo ToroCe livre m’a beaucoup apporté à titre personnel, je me suis senti mieux compris, moins seul, plus en accord avec moi-même. Je pense qu’il devrait être de même pour les autres pères.

editions-stock.fr/livre/stock-334358-De-fils-a-fils-hachette.html

 

 

25 février  : NOUVEAU COUP PORTE A JULIEN CHARNOLE

Nous soutenons depuis longtemps le combat de Julien Charnolé, sur l’affaire duquel nous avons établi un dossier

Ce père d’une petite fille de quatre ans est victime à la fois d’une compagne irresponsable (qui lui a fait croire que l’enfant n’était pas le sien), de l’archaïsme de la procédure d’accouchement sous x (qu’a utilisée sa compagne) et de l’obscurantisme judiciaire anti-pères. La Cour d’appel de Paris a confirmé l’annulation (déjà prononcée par le tribunal précédent) de la reconnaissance en paternité qu’il avait faite une fois découvert le mensonge. Car « l’intérêt de cette petite fille est de rester dans sa famille d’adoption » a décrété la Cour, dont le raisonnement laisse pantois.

Julien se pourvoit en cassation. Il a aussi fait appel concernant l’adoption (sa fille a été confiée à une famille), mais il est dans ces conditions peu probable qu’il obtienne satisfaction.

Julien est un héros masculin moderne, qui reste debout, un homme vrai surnageant à la marée misandre. Voyez son visage lumineux dans Ouest-France, et vous comprendrez.

ouest-france.fr/actu/actuDet_-Il-veut-reconnaitre-sa-fille-la-justice-le-deboute_39382-1276520_actu.Htm

 

 

25 février : COMMENT LES MEDIAS TRAITENT L’ENQUETE INSEE (voir 24 février)

Nous avons classé les titre d’articles traitant de l’enquête Femmes et hommes en début de carrière en deux catégories : Intox, pour ceux qui y ont lu (ou fait semblant) l’existence d’une discrimination à l’encontre des jeunes femmes ; Vérité, pour ceux qui expriment ce que dit l’enquête, à savoir que les performances des deux sexes, lors de leurs six premières années de travail, sont désormais analogues. On voit que les plus menteurs sont souvent les plus anciens et les plus gros : vive la Toile !

Intox  :

Mieux formées, les femmes continuent de gagner moins que les hommes (La Tribune.fr)
Les hommes gagnent plus que les femmes dès le début de carrière (Libération)
Les femmes gagnent moins dès le début de carrière (Le Monde)
Les femmes toujours moins bien payées (Le Figaro)
Emploi : Les femmes plus diplômées, mais moins bien payées en début (Les Échos)

Vérité :

Les femmes tirent profit de leurs bonnes notes à l’école (Actualite.com)
Les femmes se rapprochent professionnellement des hommes (L’Usine Nouvelle)
Emploi : les femmes tirent profit de leur réussite scolaire (à nouveau Le Figaro)
Réussite professionnelle : les femmes tiennent le bon bout ! (Elle)
Les femmes partiellement récompensées de leurs bons résultats (VousNousIls.fr)
La révolution silencieuse (Les Echos.fr - le meilleur article, celui qui éclaire le mieux ce qui se passe)

Tous ces articles sont accessibles par http://news.google.fr/ 

 

 

24 février  : "FEMMES ET HOMMES EN DEBUT DE CARRIERE"

Analysant cette nouvelle enquête produite par l’Insee (Alice Mainguené et Daniel Martinelli), Le Monde titre aujourd’hui sous la plume dAnnie Kahn : Les femmes gagnent moins dès le début de carrière. Eh bien, Le Monde travestit la réalité, comme d’habitude, et prend ses lecteurs pour des imbéciles.

En effet, l’enquête décrit le sort des nouvelles travailleuses comme plus favorable que celui des nouveaux travailleurs. Comme le traduisent parfaitement les titres des paragraphes :

"En début de vie active, les femmes sont moins souvent au chômage que les hommes" 
"Les jeunes femmes ont un niveau de formation plus élevé" 
"Vers une plus grande égalité des chances en termes d’emploi pour les débutantes et les débutants"

 Sans oublier l’encadré : "La crise touche plus les hommes que les femmes, notamment chez les débutants"

Certes deux titres de paragraphes pourraient nuancer cette impression... mais pas longtemps ; il suffit de lire leur contenu :

"Le temps partiel explique une grande partie des écarts de salaires en début de vie active"

Certes "Pendant leurs six premières années de vie active, les hommes ont des salaires médians supérieurs de 10 % à ceux des femmes" mais "Le temps partiel explique une partie des différences de salaires. Une jeune femme sur cinq travaille à temps partiel, contre seulement un jeune homme sur quinze. À temps plein, le salaire médian des femmes rejoint celui des hommes en début de vie active (autour de 1 400 euros)"

Bref, les jeunes travailleuses gagnent moins quand elles travaillent moins : rien à voir avec une quelconque discrimination. Et quand elles travaillent autant, elles gagnent autant !

"À niveau de formation identique, les jeunes hommes s’insèrent souvent mieux"

Voilà l’explication : "Pendant leurs études, les filles choisissent rarement une spécialité de la production ou des sciences exactes. Or, ces spécialités de formation conduisent en général à une meilleure insertion professionnelle que celles des services ou des sciences humaines et sociales. De plus, lorsqu’elles choisissent une spécialité de la production, les filles s’insèrent en moyenne moins bien que les garçons, les spécialités choisies étant parfois peu porteuses"

C’est donc le choix des secteurs professionnels qui rend plus difficile l’insertion des jeunes travailleuses : là encore, aucune discrimination.

Mais alors pourquoi Annie Kahn titre-t-elle son article de manière tendancieuse, pourquoi écrit-elle que "La réalité serait pire désormais", pourquoi évoque-t-elle le "plafond de verre" dont l’enquête démontre l’inexistence ? La réponse est toujours la même : intox, influence de l’idéologie misandre, victimisme.

lemonde.fr/economie/article/2010/02/24/les-femmes-gagnent-moins-des-le-debut-de-carriere_1310571_3234.html

insee.fr/fr/themes/document.asp ?ref_id=ip1284

 

 

21 février : UNE PREDATRICE CONDAMNEE !

Cécile C. a enlevé sa fille âgée de deux ans à son concubin, et a disparu pendant sept ans, de cache en cache, dans le sud-ouest, pui s’est rendue. Au tribunal, elle justifie cette fuite par l’inceste paternel, un scénario manifestement complètement inventé par elle. Parlant de son père à la petite fille, elle dit qu’’"il avait une maladie qui la mettait en danger, mais que quand elle serait grande, elle ne risquerait plus rien" : ça, c’est vraiment un propos de mère responsable ! 

Le père va retrouver une petite fille qui le considère comme un inconnu, voire comme un danger... La prédatrice est condamnée à huit mois de prison dont six avec sursis : elle s’en tire bien, elle qui a privé un père de sa fille et inversement pendant sept ans ! Et encore, pour une fois la "Justice" a fait son boulot : la plupart des prédatrices s’en tirent sans une égratignure ! Article du Midi libre :

midilibre.com/articles/2010/02/21/A-LA-UNE-Pendant-sept-ans-j-ai-disparu-avec-mon-enfant-1121232.php5

 

 

15 février : "PERES SOLOS, PERES PIONNIERS"

Dans Libé du 15-1, Charlotte Rotman fournit une fois de plus un excellent travail en interviewant le pédopsychiatre Patrice Huerre, qui vient d’écrire avec Christilla Pellé-Douël Pères solos, pères singuliers ? (Albin Michel). Huerre décrit remarquablement le quotidien de ces hommes, soumis au regard suspicieux ou compassionnel de la société, et leur importance, puisqu’ils élèvent désormais, seuls, autour de 15% des enfants issus de couples séparés.

En ligne, ou liberation.fr/vous/0101613810-peres-solos-peres-pionniers

 

  

13 février  : BADINTER (suite - merci à Alain)

 

Une suite positive dans le débat autour de Badinter : l’anthropologue américaine Sarah Blaffer Hardy s’oppose à elle, affirmant l’existence de l’instinct maternel, et dans la foulée celle d’un instinct paternel, qu’elle décrit ainsi :

Ceci dit, je suis convaincue que les humains ont évolué en en élevant les enfants en coopération. Les pères comme les mères ont une très grande capacité d’éducation. Parce que les hommes n’accouchent pas et n’allaitent pas, leurs réactions hormonales sont programmées de manière très différente. Mais il ne faut pas se méprendre : si un homme vit intimement avec une femme durant les derniers stades de sa grossesse et s’il est en étroit contact avec son enfant après sa naissance, il subira également une transformation physiologique. Il est probable que son taux de prolactine s’élève (pas autant que la mère qui allaite, mais leurs taux respectifs s’élèvent quand même) et son taux de testostérone s’infléchit. C’est extraordinaire. On peut supposer qu’il existe un grand potentiel inexploité chez les hommes dans ce domaine.

bibliobs.nouvelobs.com/20100212/17721/une-chercheuse-americaine-repond-a-elisabeth-badinter

 

 

12 février  : BADINTER EN BAISSE

Son dernier livre Fausse route ayant constitué un superbe pavé jeté dans la mare de la misandrie, nous n’en voudrons pas à Elisabeth Badinter d’avoir commis un nouveau livre, Le conflit, d’un intérêt bien moindre. Tellement moindre d’ailleurs que le feuilleter nous a fait passer l’envie de le lire, et que nous nous contenterons de commenter l’un des innombrables interviews qu’elle a accordés aux médias, celui du Monde :

lemonde.fr/opinions/article/2010/02/12/elisabeth-badinter-cessons-d-avoir-une-idee-unique-de-la-gent-feminine_1304867_3232.html

"Il y a, dans la société, une tendance à considérer comme anormales les femmes qui ne veulent pas d’enfant"
"Je lutte pour qu’on cesse d’avoir une idée unique de la gent féminine, comme si on était un troupeau."

Très juste. D’ailleurs nous, nous luttons symétriquement pour qu’on cesse d’avoir une iée unique de la gent masculine. Certaines, certains, veulent des enfants, d’autres non. Ils n’ont pas les mêmes désirs, c’est tout. 

"Cette liberté s’est peu à peu éteinte. On en est venu à "l’enfant d’abord" : quand on fait un enfant, on lui doit tout."

...soit une pression idéologique qui conduirait les mères, de crainte de ne pas être "parfaites", à sacrifier leur vie professionnelle et à revenir à leurs fourneaux. Plusieurs choses à distinguer :

- notre époque s’interroge beaucoup sur les bonnes conditions d’éducation. Tant mieux : il y a eu, il y a encore beaucoup de mères (et de pères) maladroits, incompétents voire indignes. Effectivement, on lui doit bien ça, à l’enfant.

- à ce souci légitime, il y a une dérive : l’enfant-roi. Mais les mères (et les pères) qui choisissent ce mode d’éducation ne passent pas plus de temps avec leur enfant, ils le laissent faire n’importe quoi, ce qui est très différent. On ne peut pas dire qu’ils sacrifient leur vie professionnelle. 

- si l’on veut éviter le (présumé) sacrifice des mères, il y a bien une idéologie à changer, c’est celle de l’incompétence paternelle : si les étaient reconnus comme des parents à part entière, ils seraient encore plus présents qu’ils ne le sont. Au lieu de cela, ils sont culpabilisés, écartés, marginalisés. 

"l’étude de l’Institut national d’études démographiques (INED), "Population et société", de novembre 2009, a montré, sans discussion possible, qu’en France, à chaque fois qu’elle a un enfant supplémentaire, la femme travaille plus à la maison, et qu’elle assume toujours entre 80 à 90 % des charges."

Lamentable ! Pour quelqu’un qui a contribué à démonter la manipulation ENVEFF, ce n’est pas fort. Nous avons montré (voir Actus 20 décembre) en quoi cette enquête constitue une autre manipulation qui vise à la culpabilisation des hommes.

"Ce ne sont pas les hommes en rentrant du travail qui vont aller mettre ces couches souillées dans la machine à laver"

Qu’est-ce qu’elle en sait ? Ca, c’est carrément du mépris. Heureusement que ça s’arrête...

 

 

10 février : A MOURIR DE RIRE

Sans doute jaloux de leurs petits camarades québécois, les misandres français ont réuni leurs cerveaux faméliques pour sortir un opuscule voué à la dénonciation du mythique "masculinisme". 76 pages, ça a du chauffer dans leurs petites têtes ! Le chef d’oeuvre peut être lu à http://lgbti.un-e.org/spip.php?article46 . Ca s’appelle Un mouvement contre les femmes. Identifier et combattre le masculinisme. Pour identifier les auteurs, par contre, il faudra repasser, ça reste brillamment anonyme.

Le résultat est évidemment affligeant de confusion, d’ignorance et de malhonnêteté. Comme nous décryptons quotidiennement leur délire, nous allons nous contenter de citer quelques noms de personnalités qu’il est étonnant de voir mis en cause dans ce contexte, et dont la présence confirme bien la paranoïa des auteurs. Donc, par ordre d’étonnement croissant :

- Guy Corneau (décrit comme "psychanalyste manqué, masculiniste accompli")

- Christine Castelain-Meunier (qui s’est pourtant retirée du parrainage d’Sos Papa et stigmatise la "monoculture masculine")

- le psychiatre Paul Bensussan (coupable d’avoir mis en garde contre la croyance aveugle à la "parole de l’enfant") 

- le romancier Michel Houellebecq (qui aurait tenu des propos misogynes)

- Daniel Welzer-Lang. En l’occurence, on est là dans un processus tout à fait extraordinaire. Voilà un idéologue misandre notoire, qui a consacré sa nocive existence et son "oeuvre" à pourfendre la "domination masculine", et qui se retrouve mis au ban des accusés par ceux-la même qu’il a toujours prétendu représenter, voire guider par sa géniale pensée ! Ca ne donne pas envie de devenir copain avec eux ! A noter une affirmation extravagante : Le site masculiniste La cause des hommes salue le soutien de plus en plus franc de DWL à ses positions. Comme on peut le constater aisément à la lecture de notre dossier à lui consacré, nous avons toujours dénoncé Welzer-Lang comme un ennemi, et nous ne voyons rien venir qui puisse nous faire changer d’avis.

 

 

9 février : MARIAGE FORCE A "PLUS BELLE LA VIE"

Le 1er décembre dernier, nous publiions un billet rendant hommage au feuilleton Plus belle la vie (France 3, 20h10). Les scénaristes avaient introduit une affaire de fausse accusation d’abus sexuel portée par une jeune femme contre son éducateur, et le sujet (qui s’est achevé depuis) était plutôt bien traité. Ces derniers temps, ils ont fait de même pour une affaire de mariage forcé, qui se passe en milieu gitan, où un jeune homme et une jeune fille subissent également la pression de leurs familles, à leur corps défendant. Mieux : cette affaire fait ressortir une affaire plus ancienne, qui avait mis en cause également une jeune homme et une jeune fille, cette dernière faisant finalement échouer l’opération.

Or cette manière de traiter le sujet est très rare. Les campagnes ministérielles nous expliquent habituellement que les mariages forcés sont des "violences contre les femmes", que seules les femmes y sont contraintes (les partenaires masculins n’étant que de vieux rapaces libidineux...), ce dont on découvre ici une fois de plus la fausseté. La chape de plomb obscurantiste que font peser sur la société les idéologues misandres apparaît là dans toute son ampleur : un feuilleton de distraction, souvent extravagant, donne sur un problème de société une information plus conforme à la réalité que les instances politiques et les documentaires médiatiques ! 

 

 

8 février : "POUR EN FINIR AVEC LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES"

Et un de plus ! Un livre de plus, au Cherche-Midi, signé de la très originale Chantal Brunel. Pas besoin de détailler son schéma de pensée, nos lecteurs connaissent, et en l’occurence on dirait que la dame a voulu pousser le simplisme encore plus loin que d’habitude : tous bourreaux, toutes victimes, et on ne discute pas.

Mais, direz-vous, qui est cette Chantal ? Une de ces fanatiques qui pointent à Sos Sexisme ou aux Chiennes de garde ? Une révolutionnaire autoproclamée à la manière de Clémentine Autain ? Une disciple de Solanas et Héritier ? Pas du tout : c’est une députée, la députée UMP de Seine-et-Marne, qui en outre préside la Commission chargé d’élaborer une loi sur les dites violences. Rien à dire : du côté de nos "élites", on est vraiment gâtés ! 

Voir son interview dans Elle :

elle.fr/elle/Societe/La-parole-aux-femmes/Rendez-vous-avec/Chantal-Brunel-il-faut-rouvrir-des-maisons-closes-minutieusement-controlees/(gid)/1134500

 

 

5 février : FEMINISTES ET PRO-VOILES ?

Apparemment, il se trouve de plus en plus de féministes ou pseudo-féministes pour accepter ou promouvoir le voile, intégral ou non. Le parti bobo-gaucho NPA présente une candidate voilée aux élections régionales, laquelle se définit comme "laïque" et "féministe" ! Et, sur son blog du Figaro, dans un excellent article, Natacha Polony stigmatise le positionnement de Gisèle Halimi, qui refuse toute loi anti-burqa au nom de la liberté des femmes à s’habiller comme elles l’entendent, et propose comme solution "un an de cours sur les droits de l’homme" ! 

blog.lefigaro.fr/education/2010/01/voile-integral-education-reeducation.html

Dans les deux cas, on assiste à une dérive d’une partie du féminisme (mais en l’occurence peut-on encore employer ce mot ?) qui l’amène à composer avec le pire obscurantisme... celui-la même qu’a combattu pendant des siècles le féminisme historique. Mais faut-il vraiment s’en étonner ? Au fondement de cette dérive, il y a l’idée sexiste que ce qui est fait par des femmes ne peut pas être foncièrement mauvais, et donc ne doit pas être condamné. Ce qui est mauvais, ce qui est condamnable, se trouve forcément du côté des hommes. Le voile cache les visages mais il dévoile certaines visions du monde jusqu’ici bien dissimulées.

 

 

4 février : DORIS LEUTHARD, LA LAUVERGEON SUISSE

Doris Leuthard est l’une des trois membres du Conseil fédéral (c’est-à-dire le gouvernement) suisse. A la question  : "Puisque ces pourcentages augmentent si lentement, ne faut-il pas imposer des quotas féminins ?", voilà ce qu’elle répond au Matin :

J’aime mieux avancer par conviction que par quotas... Là où les directions mélangent les deux sexes, les performances économiques sont meilleures. Des études le montrent. C’est aussi pour cela que toutes les femmes devraient se donner comme but de former des successeurs féminins. Dans mon département, tous les chefs d’office ont le mandat de nommer une à trois femmes. La règle est claire : s’ils ne l’appliquent pas, ils ne toucheront pas de prime et pourront même subir une diminution de salaire.

On notera l’incohérence du propos : s’il ne s’agit pas de quotas, de quoi s’agit-il ?

Mais surtout, il s’agit de procédures de discrimination complètement illégales, qui font passer l’appartenance à un sexe avant le mérite et la compétence ! Revendiquées haut et fort par quelqu’un qui est censé faire appliquer les règles d’un état de droit ! Hallucinant !

lematin.ch/actu/suisse/doris-leuthard-genial-cheffe-231711

John Goetelen a commencé de protester sur son blog :

hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2010/02/06/lettre-ouverte-a-madame-doris-leuthard.html#more

Bien sûr, cela rappelle furieusement le propos d’Anne Lauvergeon d’octobre 2009 :

A compétences égales, eh bien désolé, on choisira la femme ou bien on choisira la personne venant d’autre chose que le mâle blanc, pour être clair.

Après deux aveux du même type venus de deux responsables de haut niveau, il est légitme de poser la question : combien d’entreprises ou de services publics pratiquent d’ores et déjà la discrimination à l’embauche au détriment des hommes, en toute discrétion et illégalité ?

 

 

2 février : EN ESPAGNE COMME EN FRANCE, LA "JUSTICE" CONTRE LES HOMMES 

Ricardo Collado, un espagnol de 46 ans, avait été condamné à 36 ans de prison (12X3) pour les viols de trois jeunes filles de 15 à 17 ans, perpétrés aux Canaries en 1997. Il a déjà fait deux ans et sept mois. Bien fait pour lui, direz-vous ! Pourtant il vient d’être acquitté par un deuxième tribunal, car... ce n’était pas lui !!! Les tests ADN le prouvent sans conteste.

Pour l’instant il y a peu d’articles en français et nous ne savons pas d’où sont venues les accusations. Mais nous ne serions pas étonnés qu’il s’agisse d’un mensonge organisé par les trois "victimes" : contre elles, cet homme, parce qu’il est un homme, n’avait aucne chance... La suite sous peu. (Nous avons parlé trop vite : aujourd’hui, 7 février, toujours aucun article détaillé dans les médias français)

 

 

30 janvier  : "LES HOMMES SUICIDAIRES ONT SOUVENT ETE DES ENFANTS VIOLENTES"

Merci à Alain de nous signaler cet article très instructif de Courrier international du 22 janvier. Citations :

Le Dr Patrick O’Leary et le Pr Nick Gould du département des sciences sociales et politiques de l’université de Bath ont mené une série d’enquêtes auprès d’hommes, en Australie, pour une étude commandée par la South Australia University. Les résultats ont été publiés sur le site du British Journal of Social Work. Les chercheurs ont constaté que les hommes ayant été victimes d’abus sexuels dans leur enfance sont dix fois plus susceptibles d’avoir des tendances suicidaires et que beaucoup de ces hommes n’avaient pas été cliniquement diagnostiqués comme dépressifs.

Il est certain que des vies pourraient être sauvées si les victimes des violences étaient identifiées plus tôt

L’abus sexuel est un problème méconnu chez les hommes, la plupart des études existantes sur les causes des suicides portant sur les femmes.

 

 

29 janvier : BURQA = MISANDRIE

Nous nous réjouissons de trouver sous la plume de Radu Stoenescu, à l’occasion d’un débat sur la burqa, une position qui conforte la nôtre. Pour l’auteur, le port de la burqa revient à affirmer implicitement la dangerosité de l’homme, perçu comme un violeur potentiel : ce qui rejoint la conception misandre contemporaine. Fin de l’article :

Ce qui est en jeu derrière la prohibition du voile intégral, c’est l’éducation des jeunes hommes à la maîtrise de leurs pulsions sexuelles. Accepter le voile intégral, c’est accepter que l’homme, le mâle, ne peut pas se contrôler devant la tentation sexuelle que représente la vue d’un centimètre carré de peau féminine. Accepter le voile intégral, c’est accepter que dans un viol, le coupable, c’est la femme, parce qu’elle n’est pas couverte. Accepter le voile intégral, c’est faire une croix sur une composante essentielle de l’identité nationale, à savoir ce que l’on a appelé la « galanterie française » (3). C’est pourquoi, il est finalement heureux que les deux débats aient lieu en même temps : la mixité et le respect des femmes dans la société française ne sont pas le fruit unique de la lutte féministe, mais plongent leurs racines dans une conception galante des rapports entre les sexes, structurante de ce que fut la culture française, et par là, notre identité nationale. La galanterie française, c’est le strict opposé du viol en réunion : c’est la tâche que s’imposent les hommes de secourir les femmes et les chérir, dans et par leur fragilité. C’est aussi le rôle dévolu à la femme d’être plus qu’un simple objet sexuel ou une mère : elle est l’inspiratrice du bon goût et du polissage des manières masculines, elle pousse les hommes à avoir un autre honneur que celui purement sexuel : un honneur civique. Bref, contre la burqa, il y a une pédagogie à mener, qui commence avec la lecture de La princesse de Clèves !

Le voile, qu’il soit intégral ou non, est porteur d’une symbolique qui heurte une loi non écrite de la société française, selon laquelle l’homme incapable de résister aux émois sexuels éveillés par la vue d’une femme est un homme vulgaire, faible et méprisable. Cela fait partie non pas de notre corpus juridique, mais de notre culture collective, c’est une loi tellement évidente qu’elle n’a pas besoin d’être formulée. Si le voile des femmes engendre le malaise des Français, c’est qu’il remet en question cette loi non écrite, et sape de fait des siècles de polissage des hommes. Il est le fossoyeur de la galanterie, et l’affirmation péremptoire que l’homme est définitivement un prédateur sexuel, et ne saurait jamais être mû par un sentiment chevaleresque. Interdire la burqa, c’est affirmer non seulement la liberté des femmes, mais aussi surtout l’humanité des hommes !

(3) voir le livre de Claude Habib, Galanterie française

ripostelaique.com/Debat-sur-la-burqa-sur-France24.html

 

 

28 janvier : LE CONSEIL GENERAL DE HAUTE-GARONNE REPOND (voir 15 janvier)

...à Fabrice Vernezoul. Courrier signé de Pierre Izard, son président : 

J’ai pris connaissance de votre remarque concernant notre campagne d’information sur la maltraitance faite aux enfants. Nous réalisons de manière régulière ce type de campagne, car l’information sur les recours possibles est une notion clé dans la protection de l’enfance dont nous assumons la responsabilité.

Nous avons ainsi, dans le passé, utilisé différentes formules de communication sur le sujet, dont la dernière n’est qu’une parmi beaucoup d’autres déployées dans le passé.

Notre souci est avant tout d’attirer l’attention du public et de faire connaître le dispositif que nous mettons à disposition des victimes et des témoins.

Notre objectif est d’aider, autant que possible, à lever le silence qui entoure les pratiques de maltraitance.

Effectivement, nous avons utilisé un visuel avec une main masculine, mais cela n’a aucune signification particulière quant à l’origine sociologique des maltraitances. Nous avons choisi l’image la plus significative et expressive, afin d’attirer l’attention du public.

De plus, multiplier les visuels coûte très cher en communication. Nous avons donc procédé à un choix d’image unique.

Ce choix n’implique aucun présupposé idéologique envers un quelconque « monopole » de la violence envers les enfants par les hommes. Notre intention n’était pas de discriminer les hommes ; et nous savons pertinemment, pour les aborder directement, que les violences envers l’enfance sont multiples, complexes, qu’elles proviennent de la cellule familiale mais aussi de l’extérieur.

Nous ne tenons pas non plus à dériver dans une volonté de représentativité poussée à l’extrême, qui a été qualifiée aux Etats-Unis de « politiquement correcte ». Dans cette logique, on pourrait aussi nous interpeller sur la couleur de la peau de la victime imaginée ou de la main qui se pose sur elle. On pourrait aussi nous reprocher de ne pas avoir mis un garçon dans le rôle de victime, et ainsi d’ignorer leurs souffrances…

Il faudrait ainsi, pour toutes les communications, et pour échapper au soupçon de discrimination, respecter sans cesse le principe de parité, le principe de diversité (extrêmement extensible d’ailleurs). Vous comprendrez qu’il n’est pas possible de procéder de la sorte, ce qui serait coûteux, complexe, et parfois illisible.

Je me réjouis de voir que des citoyens, comme vous, s’intéressent de si près à nos initiatives en matière de protection de l’enfance. Ceci témoigne de l’impact réel de cette communication. Mais je puis vous assurer que la présence d’une main masculine sur cette affiche n’induit en rien une stigmatisation du genre masculin.

La seule notion que nous combattons, c’est la violence. Contre qui que ce soit et d’où qu’elle provienne. Elle est d’autant plus insupportable quand elle frappe les plus fragiles.

En espérant que ces précisions vous rassureront sur notre état d’esprit, je vous prie de croire, Monsieur, à l’assurance de mes sentiments distingués.

Une réponse de bon sens, et en même temps parfaitement hypocrite. Le choix de donner à la maltraitance des enfants une identité masculine est systématique, dans toutes les campagnes sur le sujet. Ce n’est pas un choix neutre : c’est le seul choix possible du fait du diktat imposé par le lobby misandre sur toute forme d’expression concernant l’image des genres.

Pour voir l’affiche : haute-garonne.fr/pageseditos.asp ?idpage=393&sX_Menu_selectedID=mSommaire_2D880BA

 

 

26 janvier : PATRIC JEAN, LE FARDEAU

Décidément ce sinistre individu fait l’unanimité contre lui. Richard Martineau, qui l’a interviewé sur une radio québécoise, raconte remarquablement dans un article du Journal de Montréal intitulé La guerre des sexes, comment PJ, alors qu’il avait toute latitude pour s’exprimer, s’est montré odieux, vindicatif, totalitaire, allergique à toute objection, jusqu’à annoncer qu’il boycotterait désormais la chaîne !

canoe.ca/infos/chroniques/richardmartineau/archives/2010/01/20100126-054400.html

 

 

25 janvier : SUPER-PAPAS 

Henri L’helgouach nous signale une bonne enquête de Marianne (du 23 janvier) intitulée Dis maman, c’est quoi un papa ?

Dans Psychologies de février, p. 112, Ils élèvent seuls leurs enfants, avec trois témoignages de pères, conscients, responsables et très attentifs à résoudre au mieux les difficultés liées à leur rôle.

Par contre, on peut laisser tomber le dossier Spécial hommes, p. 135, qui glose sur les hommes qui s’intéressent aux vêtements, aux soins du corps et à la danse... comme si c’était une grande nouveauté. 

 

 

24 janvier : "SAUVONS LES GARCONS"

...titre d’un livre dont la publication, en novembre dernier, nous avait échappé. Auteur : Jean-Louis Auduc, chez Descartes et Cie. Extrait du texte de présentation :

Les études traditionnelles, développées en termes d’inégalités économiques et culturelles, doivent évoluer pour faire une place à cette réalité dérangeante. L’échec scolaire a un sexe. Prétendre résoudre ce problème sociétal sans prendre en compte l’une de ses principales caractéristiques est illusoire.

C’est au portrait de cette douloureuse adaptation masculine à l’école que cet essai se consacre. Il s’agit de comprendre les raisons sociales et culturelles qui prédisposent les garçons à l’échec et les filles à la réussite afin de proposer des solutions concrètes à ce problème collectif.

editions-descartes.fr/spip.php ?article667 

Et il existe un groupe Facebook autour du livre :

facebook.com/pages/Sauvons-les-garcons-/173528433989

 

 

23 janvier : "LE MENAGE UNE AFFAIRE D’HOMMES"

Paradoxal et amusant article (voir aussi la discussion) sur un blog pro-quotas : ces braves gens découvrent que les hommes sont dissuadés voire empêchés d’accéder aux métiers de l’aide aux personnes, ce qui manifestement perturbe leur petite vision idéologique habituelle.

plafonddeverre.fr/post/Le-m%C3%A9nage-une-affaire-d-hommes ?pub=1

Dans la discussion, intéressante intervention de Guillaume Richard, PDG d’O2 :

L’entretien de la maison reste encore l’apanage des femmes, même si nous cherchons à attirer des hommes (cf. notre site : www.homme-de-menage.fr) et à faire évoluer les mentalités. Pour autant, et malgré nos réels efforts en la matière, près de 98% de nos salariés en ménage sont des femmes... (...)

Enfin, dernier point très important : les encadrants d’agence sont très majoritairement des femmes (seuls les réseaux de franchise s’adressent plus particulièrement aux hommes car, là encore, la statistique montre que la grande majorité des candidats à la franchise sont des hommes...). Chez O2, nous sommes un réseau intégré (composé à 100% de salariés) et 90% de nos responsables d’agence sont des femmes (de tous âges, de toutes origines, ... car nous ne faisons pas de discrimination). Chose surprenante, nous retrouvons cette même proportion parmi le personnel du Siège social ! Ma responsable du recrutement m’assure que si nous avons autant de femmes, c’est parce que je lui demande de ne recruter que les meilleurs...
Personnellement, je pense que c’est surtout parce que c’est un secteur qui n’est pas encore pleinement reconnu et qu’il y a encore trop de préjugés.

Ce qui confirme ce que nous savions déjà : les hommes sont exclus d’un certain nombre de secteurs professionnels (aide à la personne, mais aussi petite enfance, école, secrétariat, accueil), non par une discrimination directe, mais à cause des représentations négatives dont ils sont l’objet, et dont est responsable entre autres l’idéologie misandre (hommes = incapables en matière domestique, dangereux pour les enfants, potentiellement violents envers les personnes, etc.)

De plus, nous apprenons avec intérêt que le secteur génère des emplois de cadres dans un processus où, manifestement, le plafond de verre... ne fonctionne pas !

 

 

21 janvier : HOMMAGE A JACQUES MARTIN

Jacques Martin est mort à l’âge de 88 ans. Il était un auteur mondialement connu de bandes dessinées, et le créateur de deux sympathiques héros masculins, le journaliste Guy Lefranc, et surtout le jeune romain Alix (créé en 1948 !). Tel qu’il l’a voulu, Alix allie en lui de nombreuses qualités, la force physique, le courage, la droiture, mais aussi la modestie, la discrétion, le dévouement aux autres, la capacité à écouter et à défendre les faibles. C’est un beau modèle d’identification qu’il a offert aux jeunes garçons, et même à beaucoup d’hommes adultes. Alix est devenu immortel, mais nous regretterons Jacques. 

lefigaro.fr/livres/2010/01/22/03005-20100122ARTFIG00006-jacques-martin-le-dernier-geant-de-la-ligne-claire-.php

 

 

18 janvier : GROUPAMA, LE RETOUR

L’année dernière à la même époque, nous commentions l’apparition sur les écrans télé d’une pub misandre de Groupama, pas piquée des vers. Il faut croire qu’elle fonctionne bien, hélas, puisque, le produit d’épargne Cerise, qu’elle vante, ayant été actualisé, la firme nous en remet une couche. Nous nous contenterons donc de reproduire ce que nous écrivions alors : 

Le gazon d’une propriété familiale, avec des trous, pleins de trou, fraîchement creusés. De l’un émerge la tête du père de famille, défait, qui s’exclame : "Quelle idée j’ai eu d’enterrer nos économies !" Son jeune fils, tout aussi défait, émerge d’un autre trou.

Apparition de deux femmes, complices, tout aussi radieuses, se renvoyant la balle. L’une d’elles est l’épouse, l’autre une représentante de Groupama. L’épouse dit (citation approximative) : "Chéri, pas de problème, j’ai tout placé sur Cerise, tout est en lieu sûr, etc." L’autre rebondit : "Eh oui, Cerise, le bon placement à tant pour cent, etc" (les chiffres s’affichent). Dernière réplique assassine de l’épouse qui se retire : "Chéri, t’es mignon, tu me reboucheras tout ça !

On reconnaît plusiers procédés habituels des pubs misandres :

- le père de famille est un parfait imbécile, qui a des comportements archaïques : enterrer ses économies ! Heureusement, son épouse est passée derrière lui et les a placées ;

- le fils est dans la même situation, dans le même camp que le père : le camp des hommes, celui des abrutis ;

- l’autre camp est celui des femmes, à la fois enjouées et sérieuses, compétentes, qui se comprennent bien et savent ce qui est bon pour le ménage ; l’épouse est à juste titre méprisante pour l’incompétence de son mari (parfois, c’est toute la famille par opposition au père ; ici c’est clairement hommes contre femmes, avec intervention d’une femme hors ménage - comme dans la pub Eram, mai 2004).

youtube.com/watch ?v=fb-d38qoWlE

 

 

17 janvier : SAISINE COMMUNE DE LA HALDE PAR SOS PAPA ET LE GES

Concernant la mission à caractère confiée par Xavier Darcos à Djida Tazdaït sur "les femmes en situation de précarité" (voir 21 décembre), les deux associations ont rédigé trois courriers communs :

- un au ministre, un à la chargée de mission, pour leur proposer leurs services aux fins d’élargir l’objet de la mission aux hommes en situation de précarité ;

- un autre à la Halde pour la saisir concernant le caractère manifestement discriminatoire de cette initiative. Courrier que voici :

Nos associations respectives ont pris connaissance par le communiqué du 21 décembre 2009 de la décision de M.Darcos, ministre du Travail, de confier à madame Djida Tazdaït une " mission d’étude et de conseil relative à la question des femmes en situation de précarité, notamment dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville ".
 
Nous comprenons parfaitement le sens et l’utilité d’une mission concernant les personnes en situation de précarité. Nous nous étonnons cependant que le public concerné par son étude soit défini en fonction de son sexe (le féminin), et que l’autre sexe (le masculin) en soit par conséquent exclu.

D’autre part, il n’apparaît pas dans les informations données par le ministère qu’une mission complémentaire soit prévue sur la question des hommes dans ce type de situation

Or la précarité n’a pas de sexe. Elle touche les hommes, par exemple des hommes victimes de violence conjugale, des pères élevant seuls leurs enfants, et les SDF (qui, souvent suite à une rupture familiale, sont majoritairement masculins) aussi bien que les femmes.

Nous sommes donc amenés à considérer que cette mission de service public est entachée d’une discrimination fondée sur le sexe.

En conséquence nous vous demandons d’intervenir auprès du ministère du Travail pour attirer son attention sur ce caractère discriminatoire, et pour l’inviter à redéfinir le public concerné par l’étude, en dehors de toute considération de sexe.

 

 

16 janvier : SOUTIEN A RAYAHNA 

Nous nous associons, bien sûr, à l’indignation qu’a suscité l’agression à l’essence contre la comédienne féministe Rayahna. Il s’agit d’un crime sexiste, et il est réjouissant que la protestation s’exprime au plus haut niveau de l’Etat : celle d’un ministre (FrédéricMitterand), de deux secrétaires d’état (Nadine Morano, Fadela Amara), du parti au pouvoir (l’UMP) et d’autres encore.

Nous regrettons cependant que les mêmes personnalités ne se soient pas manifestées lors d’un autre crime sexiste récent, l’enlèvement de mme Arroman-Petroff (voir 7 janvier). Les deux cas sont pourtant symétriques : Rayahna défend des femmes, elle est attaquée par des misogynes ; Arroman-Petroff défend des hommes, elle est attaquée par des misandres. Mais dans notre société, il y a deux poids, deux mesures : la misogynie est combattue par tous les moyens disponibles ; la misandrie est, au mieux ignorée, au pire encouragée et institutionnalisée.

http://www.francesoir.fr/faits-divers/2010/01/16/rayhana.html

 

 

15 janvier : SEXISME AU CONSEIL GENERAL DE HAUTE-GARONNE ?

Courrier envoyé au Conseil général de Haute-Garonne par Fabrice Vernezoul, un militant de ce département :

J’ai vu de nombreuses affiches de la campagne "Violence + silence = double peine", lorsque j’amène mes enfants à l’école ou sur mon trajet pour me rendre au travail.

On ne peut que se féliciter des actions qui visent à lutter contre les violences faites aux enfants.
Une question me taraude cependant : je n’ai vu que des affiches mettant en scène une main masculine qui baillonne un enfant. Existe-t-il des affiches qui mettent en scène une main féminine ou bien s’agit il d’un parti-pris de la part du Conseil général ?

Dans cette hypothèse je serais très étonné de la position du Conseil général car à ma connaissance les chiffres sur la violence infantile sont en contradiction avec cela.

Je vous remercie par avance pour vos éclaircissements et dans l’attente de votre réponse je vous prie d’agréer l’expression de mes salutations distinguées.

 

 

12 janvier : "CIRCONCISION TOLERABLE"

Un article du quotidien suisse Le Matin, qui explique qu’un délégué des Verts, Diego Hättenschwiler, a fait à son parti la proposition de discuter du tabou de la circoncision. D’habitude, seules les mutilations génitales féminines (contre lesquelles se positionne d’ailleurs ce même parti) sont mises en cause. Prise de position intéressante de Markus Theunert, président de Masculinités  : "Notre position est simple. L’intégrité physique de tous les hommes et de tous les garçons doit être respectée et pratiquer une circoncision entraîne une blessure physique, souligne-t-il. Les conséquences sont bien entendu beaucoup moins graves qu’avec les mutilations féminines. Mais il y a un parallèle en ce qu’il y un non-respect de base de l’intégrité physique."

 http://www.lematin.ch/actu/suisse/circoncision-tolerable-218113

 

 

8 janvier : HENRI FOURNIER ACQUITTE

Ce prof québécois d’éducation physique était accusé d’attouchements sexuels par... 17 fillettes. Il a été suspendu de ses fonctions le 22 février 2008, et privé de salaire. Il était l’objet de 38 chefs d’inculpation. Ce qui veut dire qu’il s’est trouvé des policiers, un ministère de l’Education et finalement un juge pour accorder du crédit à 17 menteuses, au point de mener l’affaire jusqu’à un tribunal qui y a heureusement mis fin !!! Hallucinant !

radio-canada.ca/regions/Montreal/2009/10/29/007-henri-fournier-acquite.shtml (lisez aussi les commentaires qui sont très intéressants)

 http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2010/01/12/004-Fournier-enseig-procedur.shtml

Henri Fournier a choisi de retourner dans son école d’origine. Bravo !

 

 

7 janvier : ENLEVEMENT DE PASCALINE SAINT-ARROMAN PETROFF, UN CRIME MISANDRE

Si vous n’avez pas suivi l’affaire, lisez d’abord l’excellent article du Monde d’aujourd’hui :
lemonde.fr/societe/article/2010/01/07/une-encombrante-voisine_1288583_3224.html

Cela s’est passé le 21 décembre : l’avocate Pascaline Saint-Arroman Petroff a été enlevée en plein Paris par deux femmes, qui l’ont emmenée dans une forêt enneigée, attachée à un arbre, lui ont tenu un discours misandre exalté et annoncé des actes de même nature contre diverses personnalités du monde judiciaire et associatif.. Puis elles l’ont abandonnée, lui souhaitant une mort lente. L’avocate a réussi à se détacher et, ayant reconnu ses ravisseuses comme étant la mère et la fille d’un homme défendu par elle il y a quelques années lors de son divorce, a permis leur arrestation.

Mme Arroman-Petroff est une cible hautement symbolique : elle a toujours été proche des mouvements paternels, actuellement de Justice Papa. Une femme qui défend des hommes : le pire pour les misandres, la trahison absolue ! .

La ravisseuse est Chantal Clos, une misandre pur jus, une perverse narcissique et une prédatrice dangereuse. Elle se livrait sur son ex-mari à des violences conjugales (celui-ci a témoigné dans le docu Hommes battus, les bleus de la honte en 2002 sur TF1). Lors de leur divorce (années 90), elle l’a faussement accusé, et à trois reprises, d’attouchements sexuels sur leur fille Anouk (13 ans), pour laquelle elle a obtenu la résidence principale. Elle n’a évidemment pas respecté le droit de visite du père, qui a réussi à la faire condamner pour non-représentation d’enfants (ce qui est très difficile). Elle a ensuite fondé ICW-Collectif des mères, un groupuscule explicitement misandre, dont le site (inactif depuis 2005) est collectifdesmeres.org/. Depuis elle a multiplié les faits de violence verbale, physique, et les fausses accusations contre des voisins, clients, etc.

Elle a manifestement créé une aliénation parentale totale chez Anouk (18 ans aujourd’hui), qu’elle a entraîné dans sa folie. Bravo les juges qui ont estimé faire le bon choix en confiant cette pré-ado à sa maman super-motivée : elle se retrouve aujourd’hui en prison !

Une question reste en suspens : selon mme Arroman-Petroff, les deux femmes se seraient réclamées de L’enfant d’abord (http://www.l’enfantdabord.org), l’assoc anti-résidence alternée de Jacqueline Phélip. Celle-ci, dans un communiqué publié tardivement, récuse avec force tout lien avec elles. Pourtant, si elle a laissé en sommeil sa propre assoc depuis 2005, Chantal Clos n’est sûrement pas restée seule. L’enfant d’abord aurait pu constituer pour elle une excellente base de repli, au moins idéologique.

On a affaire ici, de manière indiscutable, à un crime misandre : une tentative de meurtre, préméditée, avec des exécutantes fanatiques, depuis longtemps encouragées dans leur fanatisme par la fréquentation d’associations qui cultivent ouvertement la haine de tout ce qui est masculin (voir aussi Sos les mamans : soslesmamans.com/). Ceci à un premier niveau : car ces associations à leur tour se nourrissent du climat favorable créé par les instances médiatiques, judiciaires, gouvernementales, qui pratiquent et légitiment le mépris et les discriminations à l’encontre des hommes.

Le seul intérêt de cette affaire est de faire apparaître au grand jour la dangerosité de l’idéologie et de la violence misandres, habituellement confinée dans le huis clos familial, ou camouflée par une dialectique victimiste habile et omniprésente. C’est pourquoi il est important de la faire connaître au maximum.

Pour manifester sa solidarité avec mme Arroman-Petroff : http://www.avocat-saint-arroman-petroff.com/docs/contact.html

 

 

6 janvier : LAUVERGEON, LA HONTE

voir Actus 16 octobre 09

Dans une société qui fonctionne correctement, on évite de donner des gratifications à des personnes (surtout si ce sont des cadres dirigeants) qui ont réussi la performance de tenir des propos explicitement et conjointement racistes/sexistes. Il faut croire que la nôtre fonctionne à l’envers, puisque Anne Lauvergeon, la présidente d’Areva, se voit octroyer le grade d’officier de la Légion d’honneur !!!

Quant à nous, nous ne manquerons pas, en toute occasion, de reproduire la phrase infiniment éclairante qu’elle a prononcée le 16 octobre 2009 sur France 2 depuis le forum de Deauville :

A compétences égales, eh bien désolé, on choisira la femme ou bien on choisira la personne venant d’autre chose que le mâle blanc, pour être clair.

youtube.com/watch ?v=cLZD7xV582Y&feature=player_embedded

 

 

5 janvier : "LE MASCULINISME, OU LA REVANCHE DE LA VIRILITE" 

Dans Ouest-France, titre d’un article qui donne la parole à Antoinette Fouque, ex-cofondatrice du MLF, laquelle prétend observer l’émergence d’un "masculinisme" ou "virilisme à la française". Avec ce genre de personnage, inutile de dire que le propos est plutôt confus ! Elle cite pêle-même Soral, Zemmour et... La cause des hommes., une pub qui est toujours bonne à prendre.

Ce qui est comique, ce sont les actions qu’elle attibue au dit mouvement  : " Le jour où une femme est devenue pilote de ligne, en 2000, ils ont donné de la voix pour dénoncer la féminisation des professions" et "reprocher aux sportifs d’adopter une esthétique homosexuelle en posant nus pour un calendrier" !!! Vous étiez au courant, vous ? 

Sa conclusion : il faut d’urgence un « Grenelle mondial des femmes », en 2010, c’est-à-dire, comme d’habitude, une instance qui exclurait les problèmes des hommes du champ de ses préoccupations. Décidément, elle ne se refait pas, Antoinette...

ouest-france.fr/actu/actuDet_-Le-masculinisme-ou-la-revanche-de-la-virilite-_3639-1213216_actu.Htm

 



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