Actualités juillet-décembre 2009


 

 

21 décembre : DARCOS, LE DISCRIMINATOR

Xavier Darcos, ministre du Travail, confie à à Djida Tazdaït " une mission d’étude et de conseil relative à la question des femmes en situation de précarité, notamment dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville." Car il n’existe pas d’hommes en situation de précarité, c’est bien connu… Pas la peine de nous faire un dessin, il s’agit d’une nouvelle initiative discriminatoire, fondée sur le sexe.

travail-solidarite.gouv.fr/actualite-presse/communiques/mission-etude-femmes-situation-precarite.html

 

 

20 décembre : " L’ARRIVEE D’UN ENFANT MODIFIE-T-ELLE LA REPARTITION DES TÂCHES DOMESTIQUES AU SEIN DU COUPLE ? "

Nous nous penchons avec un peu de recul sur une enquête qui a eu son petit succès au début du mois, parce qu’elle s’inscrit dans l’interminable campagne visant à démontrer que " les" (méchants) hommes refusent de faire leur part du travail domestique. Population et société (n° 461, nov 09) a exploité dans une enquête internationale (Erfi) portant sur toutes les relations familiales la partie qui traite ce sujet.

Quand on fouille la méthodologie de cette enquête (ce que n’ont pas la volonté ou le temps de faire 99% de ses lecteurs) on constate qu’elle est fondée sur deux manipulations :

- parmi les personnes interrogées (10069), il y a 56,6% de femmes et 43,4 % d’hommes (13,2 d’écart !) : comme il s’agit de répondre à la question " Qui fait quoi dans le ménage ? " et que cette réponse est forcément imprégnée de subjectivité, les conjoints ont déjà une longueur de retard dès le départ ;

- sept tâches ménagères étant prises en compte, ce sont comme par hasard les tâches les plus pratiquées par les hommes qui sont éliminées, à savoir le bricolage, le jardinage, l’entretien de la voiture : une deuxième longueur de retard !

On savait déjà que " les " femmes en font plus que " les " hommes, ce qui n’a rien que de très normal puisque ceux-ci travaillent plus longtemps professionnellement. On savait aussi que cette différence s’accroît après l’arrivée d’un enfant, ce qui est tout aussi normal puisque ce sont plutôt elles qui s’arrêtent de travailler, ce que confirme l’enquête, d’après l’auteur de l’article (p. 2, col. 2) " Le changement de situation professionnelle de la femme explique en revanche une bonne part de l’évolution de l’organisation ménagère " (…mais les médias, eux, ont lu autre chose, à savoir que " les " hommes se comportent comme des parasites !). Mais les deux trucages donnent l’occasion d’enfoncer le clou, en augmentant de manière artificielle l’écart entre les deux genres.

Bref, un beau gâchis de papier pour énoncer des évidences, et une enquête biaisée de plus.

http://www.ined.fr/fr/publications/pop_soc/bdd/publication/1486/

http://www-erfi.ined.fr/presentation/index.htm 

 

 

18 décembre : " FEMMES FATALES. LES CRIMINELLES APPROCHEES PAR UN EXPERT "

Livre récent de Michèle Agrapart-Delmas, chez Max Milo. L’auteure est criminologue, expert agréé auprès de la Cour de cassation et la cour d’appel de Paris.

Enfin un livre complet sur le sujet, et surtout qui ne s’embarrasse pas de politiquement correct.

A propos d’une criminelle jouant à la victime, lors d’un entretien dans son cabinet : " c’est justement parce que je suis une femme ( et que je connais le cirque que nous sommes capables de faire à un homme) que je ne me suis pas laissée abuser. " (p. 17

Tout y passe : femmes kamikazes, exciseuses, femmes fascinées par les criminels et devenant complices, auteures de lettres anonymes, empoisonneuses, violentes, tueuses ; mères aliénantes, maltraitantes, incestueuses, agies par le syndrome de Munchausen par procuration, infanticides ; femmes pédophiles, violeuses ; et dans un chapitre intitulé Le crime parfait , fausses accusatrices et adeptes des faux souvenirs.

A l’issue de la lecture, difficile de soutenir encore que la violence a un sexe. Deux réserves cependant :

- les nombreuses estimations chiffrées ne sont pas sourcées, une grosse lacune, surtout venant d’une spécialiste, quand on sait la place que tiennent les chiffres dans les débats sur la question ;

- sur les sujets que nous avons l’habitude traiter, cette même spécialiste en sait souvent moins que nous : ainsi, sur les violences conjugales, elle ne cite aucune enquête et croit encore que le nombre des hommes battus est " très faible, donc pas chiffrable " ; sur ce sujet, elle ne semble pas connaître Sophie Torrent, ni Anne Poiret sur l’inceste, ni Marie-Monique Robin sur les fausses accusations contre les profs. Ce qui confirme l’utilité de notre travail de veille et de celui des auteurs hoministes.

Nous mettons en ligne le compte-rendu exceptionnel qu’elle fait de l’itinéraire d’une femme ayant violé régulièrement son mari (p. 202-3).

 

 

15 décembre : M6, LE GES SAISIT LE CSA

...par le courrier suivant :

Conseil supérieur de l’audiovisuel
Tour Mirabeau 39-43 quai André Citroen
75739 Paris cedex 15

Objet : émission Générations famille / Violence dans le couple
du lundi 7 décembre 2009 sur M6

Madame, Monsieur

Nous nous permettons d’attirer votre attention sur l’émission précitée, que les membres de notre association, très sensibles au sujet traité, ont regardée avec soin. .

Malgré son intitulé à portée générale, l’émission n’a traité que de la violence masculine sur des femmes, voire des enfants. A aucun moment elle n’a traité de la violence féminine sur des hommes. Elle a donc occulté toute une partie du sujet, se fondant sur un parti-pris sexiste, qui suppose que la violence serait le produit d’un seul sexe, de même que les victimes appartiendraient à un seul et même sexe.

Nous nous permettons de vous rappeler que l’Observatoire national de la délinquance évalue, dans son Rapport 2009, le nombre d’hommes victimes de violence conjugale à 110 000.

Concernant les mineurs, ce parti-pris peut avoir un effet désastreux, en leur présentant une image faussée et antagoniste de leur environnement familial : les mères correspondant au " bon " parent, les pères au " mauvais " parent.

Il nous semble qu’il y a en l’occurrence un manquement évident aux règles d’honnêteté de l’information d’une part, à celles concernant la protection des mineurs d’autre part. Nous vous demandons donc d’intervenir auprès de la chaïne M6, ce d’autant plus que le sujet est appelé à être traité à nouveau et souvent à l’avenir.

Dans l’attente de vous lire, nous vous prions d’agréer, madame, monsieur, nos sentiments respectueux.

Le président, René Delamaire 

Rappel : tout téléspectateur est en droit de saisir le CSA : www.csa.fr/

 

14 décembre : VICTOIRE POUR LOIC SECHER

...qui a obtenu la saisine de la Cour de révision, suite à la rétractation de la jeune fille (à l’époque 13 ans) qui l’avait accusé de viol en 2003 (et dont il s’avère qu’elle avait déjà procédé à d’autres fausses accusations !). Ce qui est scandaleux, c’est qu’il reste en prison... alors que plus pesonne ne l’accuse. Raison invoquée : il risque d’exercer des pressions sur l’accusatrice... alors que celle-ci désormais fait tout pour l’innocenter ! Ca doit être dur à comprendre quand on a déjà fait six ans derrière les barreaux !

google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iUpQ1G6MqQivdKgIYBeSxN2wf0uA

 

 

14 décembre : VIDEO MANIF

Des photos et la video de la manif d’Sos Papa de samedi dernier sont en ligne (en deux jours, bravo !) : sospapa.net/pages2/Peres-noel-2009.html

On peut y reconnaître plusieurs membres du GES, qui y ont participé avec beaucoup de plaisir et dans un état d’esprit unitaire. Rendez-vous à celle de la Fête des pères en juin.

 

 

11 décembre : "LA REFORME DES NOMS DE FAMILLE JETEE AUX OUBLIETTES"

Ca se passe en Suisse et c’est une victoire sur l’idéologie dominante. Le Conseil national a rejeté une réforme dont toutes les propositions n’étaient pas mauvaises, mais dont l’une revenait à la possibilité de nommer l’enfant autrement que par le nom de son père. Bravo les Suisses, en espérant que les pressions idéologiques au niveau européen ne viendront pas remettre en cause cette décision de bon sens.

http://archives.24heures.ch/actu/suisse/reforme-noms-famille-jetee-oubliettes-2009-12-10

 

 

8 décembre : REACTIONS A L’EMISSION SEXISTE DE KARINE LEMARCHAND

Un éclairage intéressant sur un site "people" : c’est la présence des deux témoins Raphaëlle Ricci et sa mère Alice Dona, qui aurait assuré l’audience de l’émission (2,6 M : bien mieux que la précédente). C’est sans dout le calcul qu’a fait Lemarchand  : deux femmes "people", ça fait un audimat garanti, et beaucoup plus qu’un homme battu inconu. Et l’audimat, manifestement, c’est ce qui motive madame. L’objectivité, l’analyse de la réalité, éventuellement le dévoilement des tabous, elle s’en fout complètement.

purepeople.com/article/raphaelle-ricci-en-evoquant-le-harcelement-moral-qu-elle-a-subi-elle-booste-karine-le-marchand_a45639/1

Billet de John Goetelen sur son blog : M6 fait du sexisme

http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2009/12/08/m6-fait-du-sexysme.html

Courrier du GES à Karine Lemarchand et à M6 :

Très attentifs aux questions de genre, nous avons regardé avec intérêt l’émission précitée.

Nous sommes au regret de constater :

- qu’elle ne traite que de la violence masculine sur des femmes, voire des enfants, à l’exception d’une très brève allusion anecdotique, de nature à décrédibiliser l’existence de la violence des femmes sur les hommes et les enfants.

- que ce parti-pris est en porte à faux avec l’intitulé de l’émission, à prétention générale (cf. les mots " famille " et " couple ").

- que de plus ce parti-pris est sexiste, puisqu’il suppose que la violence serait le produit d’un seul sexe, de même que les victimes appartiendraient à un seul et même sexe ;

- que ce parti pris sexiste fait de l’ensemble de l’émission une mise en accusation des hommes en général, comme en témoignent certaines questions de la présentatrice et le quasi-monopole sexué des prises de parole dans toute la soirée.

- que le traitement de l’information est resté extrêmement simpliste, sans aucune interrogation sur la dynamique des conflits : la violence dépendrait de l’homme seul.

- que le parti pris sexiste de l’émission s’est encore accentué lors du chapitre sur les violences psychologiques, qui sont encore moins l’apanage des hommes que les violences physiques.

- que ce parti pris sexiste n’a pas l’excuse de l’ignorance, puisque l’une des journalistes de l’émission a eu des contacts avec des hommes battus, ce dernier phénomène étant bien connu de tous ceux et celles qui s’intéressent sérieusement et honnêtement à la question des violences conjugales.

Nous demandons donc un droit de réponse, sous la forme d’un temps de parole au début de la prochaine émission " Générations familles ", pendant lequel des spécialistes pourraient apporter les informations manquantes.

 

5 décembre : "CES HOMMES QUI N’ONT PLUS ENVIE DE SEXE" 

Dossier intéressant dans Psychologies de décembre, qui pour une fois fait montre d’un peu d’audace, puisque l’un des paragraphes censés répondre à la question s’intitule : La tyrannie des valeurs féminines.

 

2 décembre : RE-JULIEN CHARNOLE

En avril 2009, nous avons évoqué l’affaire Julien Charnolé, ce père qui s’est fait voler son enfant par sa compagne, laquelle, après avoir accouché sous x, lui a fait croire qu’il était le fruit d’un viol. Julien a enggé plusieurs procédures pour récupérer son engfant. Nous recevons aujourd’hui ce mot d’une de ses amies, que nous reproduisons bien volontiers :

J’ai ouvert sur le forum Doctissimo, une discussion sur le cas de ce père qui risque d’être définitivement "privée" de sa fille, par la volonté de la mère de la petite Jeanne.
 
Je vous joins le lien :
 
 
Ce serait sympa de rameuter vos troupes, pour que les papas qui se sentent concernés viennent donner leur point de vue sur cet épineux problème.
 
Je suis une femme de près de 60 ans, privée de son papa, par la volonté de ma mère. Elle était la maîtresse d’un homme marié et a tout fait pour que nous ne rencontrions pas...
 
Cette blessure de n’avoir pas connu mon père biologique dans mon enfance et ma jeunesse, restera à jamais dans mon coeur, même si j’ai fini par rencontrer mon père à l’âge de 23 ans.
 
Je suis de tout coeur avec tous les pères arrachés à l’amour de leur enfant.
 

1 décembre : "PLUS BELLE LA VIE" S’AMELIORE

Le feuilleton Plus belle la vie diffusé tous les jours sur France 3 à 20h10 sacrifie souvent à l’idéologie dominante. Ceci ne nous empêchera pas de reconnaître que les derniers épisodes qui mettent en scène une fausse accusation traitent le sujet de manière remarquable (sauf revirement brutal du scénario) . L’un des personnages, un éducateur, est faussement accusé de viol par une des jeunes filles du foyer où il travaille, qui est amoureuse de lui. Et tout s’enchaîne : malgré l’absence de preuves, cette accusation trouve une crédibilité auprès de certains policiers et même de certains proches, et surtout du juge qui l’envoie en prison, où l’enfer commence.

 

30 novembre : KARINE LEMARCHAND...

...ex-animatrice des Maternelles sur la 5 est désormais en charge du magazine Générations famille sur M6. L’émission du lundi 7 décembre (pour laquelle nous avions publié un appel à témoins) sera consacrée aux violences conjugales. Apparemment et pour ne pas changer, le sujet semble avoir été traité de manière complètement unilatérale, c’est-à-dire hommes bourreaux-femmes victimes :

m6.fr/emission-generations_famille/emission-07122009-emission-60496.html

Il va donc sans doute falloir protester.

En attendant, voici ce qu’elle répond au journal gratuit Lyon Plus (p. 24) qui lui demande si M6 est "la chaîne qui aimme les femmes" :

Il suffit de regarder le nombre de femmes à des cases stratégiques, pour des émissions intelligentes : Mélissa Theuriau dans "Zone interdite", Estelle Denis pour "100% mag", le nouveau JT avec Claire Barsacq... Ce ne sont pas des potiches en minijupes venues animer des jeux ! M6 et les femmes, c’est de l’anti-Berlusconi.

Sur le site de la chaîne, elle va plus loin encore : "M6 va au-delà de la parité". (cela signifie-t-il qu’il y a discrimination contre les hommes ?).

m6.fr/emission-generations_famille/video/detail-38128-karine_le_marchand_en_interview.html

En 2008, la Commission (gouvernementale) de réflexion sur l’image des femmes dans les médias (il n’en existe pas pour l’image des hommes...) avait pondu 90 pages pour nous expliquer que les médias minorent et caricaturent les femmes. Va-t-elle revoir sa copie ? On peut en douter...

 

28 novembre : "TRENTE-DEUX HEURES EN GARDE A VUE"

Titre d’un témoignage d’homme victime d’une fausse accusation de violence de la part de son épouse, publié par SOS Femmes. Une fois de plus nous félicitons ce site, le seul site féministe à notre connaissance qui a l’honnêteté de publier régulièrement des témoignages d’hommes victimes.

http://www.sosfemmes.com/faq/400_suivantes/485_durand.htm

 

27 novembre : "BRACELETS ELECTRONIQUES : LES CHIFFRES EN TOC DE NADINE MORANO"

Dans Libé, Cédric Mathio dénonce les mensonge proféré par Morano lors du 25 novembre : en Espagne, depuis la mise en place des bracelets électroniques pour les conjoints violents en juillet, les crimes conjugaux sur des femmes n’ont pas diminué de 40% (comme elle l’a dit), mais de 22% par rapport à l’année précédente. Et rien ne permet de rattacher cette baisse aux dits bracelets (comme elle l’a fait), puisqu’il n’y en a que 51 en service ! 

Bravo les journaleux ! Mais qu’attendent-ils pour dénoncer l’autre mensonge que nous avons relevé : le chiffre de 675 000 femmes victimes, faussement attribué à la violence conjugale, alors que c’est celui de la violence dans la famille, tous membres confondus (voir 25 novembre) ?

 http://www.liberation.fr/societe/0101605286-morano-bracelet-en-toc

 

27 novembre : AFFLIGEANT PATRIC JEAN (suite, voir 20 novembre) 

Il voulait que les gens se battent en sortant de la projection de son film. Les trois ( !) spectateurs qui sont sortis avec nous de la seule salle où il était projeté à Lyon étaient plutôt hébétés d’avoir subi ce si monotone défilement d’images répétitives, qui rabachent une idée acquise dès la troisième minute... à savoir que la misère humaine est multiforme.

Car le paradoxe est que les portraits d’hommes qu’il nous présente successivement n’illustrent en rien l’intitulé du film. C’est plutôt une galerie d’hommes en échec, qui ne dominent rien du tout, et surtout par leur propre destin :

- à commencer par ces hommes qui se livrent à une strip-teaseuse sado-maso, pour le plaisir d’être dominés et non l’inverse ;

- ces hommes qui se font allonger le pénis, et manifestent ainsi une profonde blessure narcissique ;

- ces hommes violents qui, s’ils dominent leur compagne, sont ô combien dominés par leurs pulsions, et par leur ancrage à un passé où ils étaient eux-mêmes dominés, d’une manière ou d’une autre (l’homme violent repenti qui est interrogé regrette d’ailleurs sa vie gâchée, mais il n’a en rien l’impression d’avoir dominé quoi que ce soit) ;

- et bien sûr, le tueur fou suicidé Marc Lépine, qui était déjà un raté parfait de son vivant et ne risque plus de dominer quiconque. 

Bref, le minus est doublé d’un crétin : il a construit un outil d’une heure quarante pour démontrer l’inverse exactement de ce dont il avait la prétention !

Quant aux militants paternels ou hoministes québécois (plus Zemmour en France), il n’arrive pas à les discréditer : certes il a soigneusement sélectionné et coupé de leur contexte ceux de leurs propos susceptibles d’être mal compris, mais ce qui en reste demeure cohérent et intelligible. Yvon Dallaire passe très bien.

Le seul vrai misogyne qu’il ait trouvé est... mort en 1993 : il s’agit de Léo Ferré, qui certes n’a jamais brillé par la finesse de ses analyses, mais dont on ne voit pas ce qu’il vient faire dans le débat contemporain ! 

Au Québec, le film est passé inaperçu. C’est bien parti pour qu’il en soit de même en Europe.

 

26 novembre : "DECOUVREZ UNE TECHNOLOGIE AUSSI EVOLUEE QUE LA FEMME"

Slogan d’un pub sexiste de Tabbee, pour une tablette internet multimedia. De chaque côté de l’image, on lit aussi : "Pour un homme, être instantané ça arrive souvent au lit." "Pour une femme c’est que tout soit à portée de main". Dans le film, c’est l’opposition entre la conjointe, vive, active, qui apprécie la tablette et essaie ses fonctionnalités, et le conjoint, vautré sur un lit, qui attend que ça se passe. Elle dit encore : "Je ne sais pas si le vôtre est comme le mien : un homme ne fait jamais rien tout de suite. Changer une ampoule peut lui prendre des mois". Plutôt bête que méchant, mais c’est le genre d’image qui, à force de rabbachage, finit par imprégner les esprits.

http://www.tabbee.fr

Merci à Lucien 

 

25 novembre : JOURNEE INTERNATIONALE DE LA M I S A N D R I E . MENSONGES, HAINE, DESINFORMATION

La palme de l’abjection revient sans conteste à François Fillon, parce qu’il est Premier ministre et censément en charge de toute la population, et qu’il s’est exprimé comme s’il était hostile à une moitié de celle-ci. Sa "grande cause nationale 2010" consacrée aux "violences contre les femmes" exclut les hommes. De même que les hommes sont exclus (en tous cas comme il les présente) de toutes les autres mesures qu’il annonce (et même si en soi elles sont intéressantes) : bracelet électronique pour les violents (en Espagne seuls des hommes le portent !), délit de violence psychologique (et pourtant ce sont les hommes les plus menacés par ce genre de violence !), lutte contre les mutilations sexuelles (féminines exclusivement), etc.

Outre cela, les plus gros mensonges se sont succédés toute la journée, consciencieusement proférés par les plus hauts responsables politiques (Nadine Morano) ou associatifs (Françoise Brié, de la FNSF). Les misandres exploitent entre autres la publication récente du Rapport 2009 de l’OND, dont la Synthèse est en ligne, alors même que les données qu’il fournit démentent complètement leur point de vue ! Cette Synthèse fournit les chiffres de la 2e enquête de victimation effectuée par l’organisme, le seul à prendre en compte les victimes masculines de violence conjugale. La précédente enquête valait pour 05-06, celle-ci vaut pour 07-08. En voici les résultats pour la "violence intra ménage dont l’auteur est le conjoint" (p.12-13 de la Synthèse)

- femmes victimes : en 05-06 : 331 000 soit 1,8 % ; en 07-08 : 310 000 soit 1,4%. Différence de -20 000 ou -0,4%

- hommes victimes : en 05-06 : 120 00 soit 0,7% ; en 07-08 110 000 soit 0,5%. Différence de -10 000 ou -0,2 %

La leçon est claire : pour l’OND, la réalité des hommes battus est incontestable, et massive. D’autre part , la violence conjugale diminue. Elle diminue pour les hommes, mais encore plus pour les femmeset l’écart se resserre entre le nombre de victimes des deux genres

C’est pourtant le contraire exactement que l’on nous a asséné toute la journée ! Les misandres savent que la plupart des gens n’ont pas le temps ou la volonté de lire les enquêtes dans le texte, et se contentent de ce qu’en retiennent les médias. C’est pourquoi ils ont utilisé aujourd’hui un autre chiffre pour les victimes féminines, celui de 675 000. Il s’agit en fait de celui des violences "intra ménage" tout court, qui englobe les violences de toutes les personnes vivant sous le même toit (mari et femme, mais aussi enfants, oncle, cousine, etc. Sur TF1 ce soir était interviewée une grand-mère battue par sa petite-fille !). Ce chiffre ne rend donc pas compte d’une violence d’hommes, mais de personnes des deux sexes.

Bref, ils nous prennent pour des cons, mais ça on le savait déjà.

Merci à Natacha Polony et Eric Zemmour qui, hier soir dans Ce soir ou jamais, ont rétabli quelques vérités. Leur talent, malheureusement, ne remplace pas l’argumentation hoministe, ni la connaissance des chiffres et celle des techniques de manipulation misandres que nous privilégions ici.

Le site de l’OND : http://www.inhes.interieur.gouv.fr/

Notre analyse de la première enquête de victimation (il faut lire le texte de Denis Laroche qui explique en quoi la méthodologie de l’enquête est insatisfaisante, et pourquoi elle n’arrive pas à un résultat de 50-50, comme les enquêtes canadiennes) : la-cause-des-hommes.com/spip.php ?article240

 

24 novembre : IGNOBLE, TOUJOURS PLUS IGNOBLE

A l’approche du 25 novembre est diffusé à partir d’aujourd’hui un spot télévisé créé par les idéologues misandres du Secrétariat d’état à la Famille et la Solidarité. Deux enfants autour d’une table jouent aux adultes : on ne voit que leurs pieds, habillés de chaussures trop grandes pour eux. Soudain la fille renverse quelque chose, et le ton change. Le garçon crie, l’insulte, puis on entend le choc d’un coup, avant que la fille ne tombe à terre en pleurant. Affichage :

Les enfants apprennent beaucoup de leurs parents, y compris les violences conjugales. En France, une femme meurt tous les deux jours et demi sous les coups de son compagnon. Mettez fin au cycle de la violence. Appelez le 3919. 

Le message est clair : les hommes sont génétiquement programmés pour la violence contre les femmes. Quand ce n’est pas le père contre la mère, c’est le frère contre la soeur. Les hommes se passent le poison de la violence de père en fils : il n’y a rien à faire pour eux, ils sont incurables.. 

Ignoble, mais pas vraiment nouveau. Rappelons qu’en 2006 un spot de la FNSF mettait en scène un jeune garçon prenant la suite de son père et frappant sa mère tombée à terre

La sortie concomitante du film La domination masculine paraît d’autant plus étrangère à la réalité : on est confronté à une campagne anti-violences qui exclut les hommes victimes et désigne l’ensemble de ceux-ci à la vindicte publique, qui est financée et orchestrée par un Secrétariat, et dont le point d’orgue sera un discours du Premier ministre. Qui domine" : les hommes ou les misandres ? 

Si vous voulez voir cette horreur :

stop-violences-femmes.gouv.fr/outils/nouvelle-campagne-contre-la-violence-faites-aux-femmes.html

 

23 novembre : MARIAGES FORCES, CONFIRMATION

Une affaire montréalaise vient confirmer nos premières investigations sur les mariages forcés. Un tribunal de cette ville vinet d’annuler le mariage de deux cousins ( !) marocains. En 2006, l’homme, déjà installé au Québec, subissait la pression de sa famille, malgré ses trente-sept ans, et a fini par accepter le mariage avec l’un de ses cousines de 19 ans. Ce mariage avait été préalablement "négocié" au Maroc par les mères respectives des futurs conjoints.

Mais une fois mariée et émigrée, la jeune femme a vite manifesté qu’elle n’envisageait pas de vie commune et n’était intéressée que par l’obtention d’une résidence définitive dans le pays. C’est ce qui donné à l’homme le courage d’engager une procédure.

Contrairement à ce qu’essaient de nous faire croire les idéologues misandres (entre autres ceux du Secrétariat d’état à la Solidarité), la pratique barbare des mariages forcés ne constitue pas une "violence contre les femmes" mais tout simplement une violence contre les personnes. Et comme l’illustre cet exemple, les hommes ne sont pas les derniers à mettre de l’énergie pour s’en libérer.

ruefrontenac.com/nouvelles-generales/justice/13823-tribunal-cour-superieure-mariage-annulation-immigration-maroc

http://lejournaldequebec.canoe.ca/journaldequebec/actualites/faitsdiversetjudiciaires/archives/2009/11/20091120-194913.html

 

22 novembre : MERCI CHRISTIAN

Moi, j’ai vécu 14 ans de temps avec ce secret là et aujourd’hui, je suis tanné de vivre avec ce secret là. Aujourd’hui, le monde va tout savoir que c’est elle et que c’est arrivé sur moi et ce qui me motive surtout, c’est que c’est assez rare qu’on voit une mère avec son fils, mais je ne suis pas le seul et l’unique là-dedans. Il y en a sûrement plein d’autres à qui c’est arrivé (...) moi je veux faire avancer ça.

C’est ce qu’a déclaré le québécois Christian Houle après le procès intenté à sa mère, Marie-Jeanne Bédard, qui l’a violenté dans les années 90, alors qu’il n’avait que treize ans, plus précisément en le masturbant pendant qu’il lui caressait les seins. Il a également demandé au tribunal de lever l’ordonnance de non-publication du jugement. Sa mère s’en tire bien : 24 mois en collectivité (ce qui n’est pas pour nous étonner).

Cette sinistre affaire illustre plusieurs des problématiques que nous soulevons : l’occultation de l’inceste maternel, l’insuffisance de l’actuelle définition juridique du viol, l’indulgence de la Justice à l’égard des délinquantes féminines. Merci à Christian de contribuer à briser le tabou en dévoilant son drame intime. 

fr.canoe.ca/infos/societe/archives/2009/11/20091120-130512.html

 

21 novembre : "SI T’ES UN HOMME, TU NE LA TRAITES PAS COMME CA"

Le département de la Seine St Denis associe les hommes à une campagne contre les violences commencée le 17 novembre, et qui se poursuit jusqu’à la journée bien connue du 25. Est-ce à dire qu’il va être question pour la première fois des hommes victimes ? Vous plaisantez ! Cela consiste à créer des affiches où apparaissent des visages d’hommes qui prennent position contre les violences contre les femmes, exclusivement.

Les mots qui sont mis dans la bouche de ces hommes n’ont d’ailleurs rien pour nous déplaire : "Je respecte les femmes, je n’achète pas leur corps", "Moi, je ne décide pas pour elle", "Moi, je ne frappe pas, j’aime" , "Insulter, ce n’est pas aimer" , "Si tu la forces, c’est un viol"", "Si tu es un homme, tu ne la traites pas comme ça". C’est bien l’expression de l’état d’esprit de 95% des hommes, qui jamais dans leur vie ne frappent leur compagne, ni ne violent, ni ne forcent une femme au mariage ou à la polygamie. Le Dr Gilles Lazimi, qui coordonne, déclare d’ailleurs : "Les messages sont simples, clairs, forts, ils susciteront le débat, libéreront la parole et permettront de balayer les idées machistes sur les hommes qui ne peuvent changer."

Cette campagne est donc bien moins pire que d’autres campagnes que nous avons connues, carrément insultantes. Il n’en reste pas moins qu’elle est tout aussi discriminatoire, puisque les violences contre les hommes ne sont pas prises en compte.

On peut communiquer son point de vue au Dr Lazimi : lazimi@ville-romainville.fr , lazimigilles@gmail.com

http://www.aubervilliers.fr/actu5416.html

 

20 novembre : POLYGAMIE ???

Une étude sort sur ce sujet que nous connaissons mal, l’occasion d’y réfléchir. Le boulot a été fait par Sonia Imloul, une spécialiste des quartiers sensibles, dans le cadre de l’Institut Montaigne, "un "think thank indépendant". Présentation classique : c’est un système où un tyran-homme domine de pauvres femmes réduites à l’impuissance. Comme on nous a déjà fait le coup avec le voile, la burqa et les mariages forcés, nous n’y croyons pas trop. Comme dans tous les systèmes traditionnels, les deux côtés y trouvent sans doute leur compte. A la limite, nous voulons bien croire que dans leurs pays d’origine (Afrique noire) ces femmes subissent le poids de cette tradition, mais dans notre société rien ne les oblige à rester dans cette situation. Côté chiffres, le rapport "estime" le nombre de familles entre 8 et 20000 : là aussi, restons prudents.

Ce qui est affligeant, c’est que les solutions proposées découlent de l’analyse victimaire : il suffit de mettre en place des mesures inctatives qui amèneraient les femmes à sortir des appartements. Et si l’on appliquait la loi, tout simplement ?

institutmontaigne.org/la-polygamie-en-france—une-fatalite—3129.html

 

20 novembre : PATRIC JEAN (suite, voir 24 septembre)

Le film misandre La domination masculine sort en salle la semaine prochaine. On peut déjà en regarder la bande-annonce :

evene.fr/cinema/films/la-domination-masculine-26980.php

Ce qui en ressort est l’impression d’un film lourd, désespérément lourd et bête, avec une accumulation sans précédent des poncifs les plus éculés. Un signe qui ne trompe pas : beaucoup de féministes qui l’ont vu, y compris radicales, le trouvent caricatural ! Et son réalisateur, Patric Jean, compte manifestement beaucoup plus sur ses manipulations médiatiques que sur une réaction positive du public. Ainsi, il a annulé sa tournée de promotion au Québec en arguant de mystérieuses menaces proférées à son encontre par de non moins mystérieux "masculinistes". Il fait ainsi d’une pierre deux coups : il évite le débat public avec les militants québécois, dans lequel il aurait été pulvérisé, et il conforte l’image qu’il veut donner de ceux-ci, de conspirateurs violents et dangereux. En fait, personne n’a jamais proféré contre ce minable les menaces qu’il appelle de ses voeux pour exister...

 

19 novembre : HOMMES = POLLUEURS ?

On n’avait pas encore comparé les genres sur le critère de leur parts respectives de responsabilité dans la pollution. Eh bien, cela vient d’être fait par le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA). Et quelle est sa conclusion, quel genre pollue le plus ? Vous avez deviné : les hommes ! Les méchants hommes !

Nous reviendrons sur la méthodologie utilisée et les explications données à cette grande révélation. En attendant, nous posons les questions suivantes : en quoi montrer du doigt un genre fait-il reculer la pollution, ne serait-ce que d’un cheveu ? Est-il normal que l’ONU investisse dans ce genre d’enquête alors que maintes populations de par le monde auraient besoin de don intervention ? Au fait, est-ce réellement sa mission que d’alimenter la guerre des sexes, alors qu’il a été créé pour soutenir la paix ?

 

18 novembre : PAS DE PRIME DE NOEL POUR LES PERES ISOLES !

Nous avons bien lu ! Trois membres du gouvernement, Wauquiez (Emploi), Darcos (Travail), Hirsch (Solidarités actives) l’ont annoncé : la prime de Noël destinée habituellement aux chômeurs sera étendue cette année aux "mères isolées". Et Sarko s’en est félicité. Aux mères, ce qui signifie - sauf si c’est un lapsus (révélateur) qu’il faudrait vite rectifier - que les pères isolés en sont exclus. Une nouvelle discrimination à leur encontre, une de plus.

google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jRRNHp5Kq9UvWNMlW3paG-Vn5y6A

 

5 novembre : BRAVO MALLIE !

Voilà un député qui fait son boulot. Richard Mallié s’est efforcé, avec un succès relatif, de faire diminuer le budget de la Halde, cet organisme pseudo-indépendant, qui, parmi d’autres extravagances, légitme certaines discriminations contre les hommes. Voici des déclarations de lui que nous approuvons totalement :

Notre pays se trouve actuellement dans un contexte particulier et le train de vie de la Halde a interpellé les députés de la majorité.

En effet, à l’heure où tous les Français connaissent le montant exact de la rémunération du Président de la République, il est impossible de connaître l’indemnité dont bénéficie le Président ou les membres de cette autorité administrative indépendante.

Il est tout aussi légitime de s’interroger sur les 2126 m2 de locaux pour 84 personnes dont dispose la HALDE dans le 9ème arrondissement, soit près de 1,5 millions d’euros de loyer pour une aussi petite structure.

En plus, tandis que le nombre d’emplois temps plein de la HALDE augmentent de 5% entre
2008 et 2010, les dépenses de personnel augmentent de 15% pour la même période. Bel exemple pour nos concitoyens qui viennent ou ont vu arriver le chômage.

Les indicateurs de performance notent également que le nombre de réclamations traitées par cette autorité a diminué entre 2007 et 2008 et ce malgré l’augmentation du nombre d’agents qui traitent ces dossiers.

Son amendement proposant une diminution de un million d’euros été repoussé, mais un autre a été voté qui enlève à la Halde 650 000 euros (il lui en reste 11,9 !). C’est un début de réaction.

Rappelons que Richard Mallié est avec un autre député l’initiateur du projet de loi pour la résidence alternée par défaut.

Son site : http://www.depute-mallie.com/

 

5 novembre : "IL DOIT PAYER UNE PENSION ALIMENTARE... POUR UNE FILLE QUI N’EST PAS LA SIENNE"

Encore une histoire folle de paternité imposée, qui va se juger à Rennes. Si des lecteurs connaissent le résultat de la procédure, merci de nous le communiquer.

closermag.fr/actualite/view/147189/Histoires-Vecues/Dernieres-News/Il-doit-verser-une-pension-alimentaire-pour-une-fille-qui-n-est-pas-la-sienne/(comments)/true

 

4 novembre : DOUILLET MISOGYNE ET MISANDRE

Nous n’avons pas l’habitude de participer à la chasse au misogyne, un qualificatif complètement galvaudé qui est désormais utilisé par les idéologues misandres pour discréditer l’ensemble des hommes, et en toute occasion. Ceci dit, les propos tenus par David Douillet dans L’Ame du conquérant (Robert Laffont, 1998) et complaisamment exhumés aujourd’hui par les médias parce qu’il est pressenti pour de hautes responsabilités, sont incontestablement misogynes, et d’ailleurs assumés par lui comme tels.

Ces propos nous intéressent pour deux raisons :

- ils nous permettent de rappeler en quoi hominisme et misogynie sont incompatibles ;

- ils manifestent avec éclat comment la misogynie rejoint la misandrie, ce que nous nous sommes déjà plus à démontrer à maintes reprises :

Pour moi, une femme qui se bat au judo ou dans une autre discipline, ce n’est pas quelque chose de naturel, de valorisant, explique-t-il. Pour l’équilibre des enfants, je pense que la femme est mieux au foyer.

C’est la mère qui a dans ses gènes, dans son instinct, cette faculté originelle d’élever des enfants. Si Dieu a donné le don de procréation aux femmes, ce n’est pas par hasard. De fait, cette femme-là, quand elle a une activité professionnelle externe, pour des raisons de choix ou de nécessité, elle ne peut plus jouer ce rôle d’accompagnement essentiel. (...) Je considère que ce noyau est déstructuré. Les fondements sur lesquels était bâtie l’humanité, l’éducation en particulier, sont en partie ébranlés.

CQFD. Pour Douillet, et par nature, il n’est pas souhaitable pour les femmes d’avoir une activité sociale : misogynie. Par nature encore (et même nature divine) elles sont faites pour assurer l’éducation des enfants (ce qui implique que les hommes, par nature sans doute, ne le sont pas) : misandrie. Et voilà le travail : un thème classique de la misandrie traditionnelle (fin Moyen-Age et Renaissance), et aussi de l’idéologie bourgeoise (les pères sont des parents incapables) repris par Douillet,

Les hoministes pensent au contraire, non seulement que les femmes sont tout à fait capables et avides d’implication sociale (il y a longtemps qu’elles l’ont montré), mais encore que cette implication est souhaitable pour tout le monde, faute de quoi elles investissent tout sur les enfants, et empêchent les pères de prendre leur place.

Les fondements sur lesquels était bâtie l’humanité : non, désolé, les fondements de l’humanité, c’était une mère et un père présents pour chaque enfant. C’est la marginalisation des pères qui détruit aujourd’hui ces fondements.

lemonde.fr/archives/article/2009/11/04/douillet-tous-les-hommes-sont-misogynes-sauf-les-tapettes_1262858_0.html

 

3 novembre : "LA PEUR DES STEREOTYPES SEXISTES ENTRAINE-T-ELLE UNE "MOUMOUNISATION SOCIALE" DES GARCONS ? "

Très intéressant article qui rend compte du troisième forum d’Autonhommie (Pascale Guéricolas, Au fil des événements, Université Laval).

aufil.ulaval.ca/articles/seras-homme-mon-fils-20031.html

 

 

30 octobre : "GUERRE DES SEXES : STOP !" 

Ce mot d’ordre en couverture du dernier livvre de Janine Mossuz-Lavau (Flammarion) avait de quoi susciter notre enthousiasme. Hélas ! Vérification faite, ce que l’auteure entend par là c’est paradoxalement le travail que nous fournissons, avec d’autres, contre la misandrie, les discriminations et l’indifférenciation homme-femme... et que l’auteure prétend réfuter avec les poncifs habituels. Au demeurant, elle n’est pas méchante, seulement pas très fine, et bien sûr très mal informée, ce qui est normal quand on passe sa vie dans l’univers déréalisant du CNRS et de l’Observatoire de la parité.

Un mérite : les citations de nous-même et de certains de nos amis ou compagnons de route (Gabard, Iacub, Schneider, Polony - que des Français d’ailleurs) ne sont pas tronquées, et les références correctement fournies. C’est toujours ça de pris.

 

29 octobre : LAUVERGEON (suite)

Voir 16, 22, 24 octobre

Les déclarations racistes/sexistes d’Anne Lauvergeon continuent de susciter des réactions. Même si elles sont marginales, c’est réconfortant :

Communiqué du Collectif des Petits Actionnaires AREVA

Communiqué du 29 octobre 2009 :
Nous payons, nous participons !

Le groupe nucléaire public Areva annonce depuis quelques jours un chiffre d’affaire en hausse de 7.8% a 3.2 M d’€ au troisième trimestre.
Dans le même temps, sa présidente Anne Lauvergeon, a déclaré lors du "women’s forum" qui se tenait à Deauville le week-end dernier qu’ "à compétences égales, on choisira autre chose que le mâle blanc".

Depuis ses déclarations, le titre a perdu 2.82% en une semaine. Doit-on y voir une corrélation lorsque l’on sait la fébrilité de la bourse en pleine période de crise. Un seul faux pas peut-être synonyme d’une chute brutale du cours de l’action.

Nous, membres du Collectif des Petits Actionnaires AREVA, invitons tous les actionnaires petits porteurs à manifester leur inquiétude pour leurs économies devant ces déclarations susceptibles de causer beaucoup de tort à l’entreprise.

Porteurs d’actions de la société, nous avons des droits sur celle-ci. Nous avons notamment le droit de demander à Mme Lauvergeon de s’expliquer sur ses troublantes déclarations. Nous avons même le devoir de lui demander de renoncer à toute mesure discriminatoire.

boursica.com/ ?/forums/lire.php3/bourse/finance/dossier/general/msg/29620

 

27 octobre : "MANUEL DE GUERILLA A L’USAGE DES FEMMES"

Chez Grasset. Auteure : Sylvie Bunel. Cette dame est l’ex-épouse d’Eric Besson, ministre de l’immigration. Grâce à la notoriété de son mari, elle obtiendra sans doute une petite gloire littéraire. Elle reconte ses petites misères de couples, infidélités, etc. : rien de bien original. Ce qui retient notre attention est le titre et le texte de la 4e de couverture, sans doute choisis par l’éditeur, et qui donnent au livre une tonalité misandre  : la "guérilla", sous-entendu contre les hommes, ou bien : 

Je l’ai écrit parce que nous sommes des millions de femmes à mi-vie, maltraitées non par la nature mais par une société qui glorifie la jeunesse et encourage l’irresponsabilité des hommes. (amusant quand on sait qu’un quart seulement des demandes de divorce est le fait des hommes !)

Aujourd’hui, nous, les femmes, devons relever la tête et prendre le mors aux dents. L’avenir nous appartient.

...ce qui fait penser à Andrea Dworkin. Une fois de plus, nous le constatons : la misandrie est devenue un argument commercial, un livre au titre misandre se vend mieux..

 

26 octobre : MANIF EN GRECE

Très intéressante video rendant compte du rassemblement organisé le 26 septembre dernier à Athènes par le mouvement de pères Sygapa, avec une interview de son leader, Nicolas Spitalas

http://www.youtube.com/watch?v=hhhvZWfLuD0

 

25 octobre : KEANU REEVES TIRE D’AFFAIRE

Nous avons pris un peu de retard sur le sujet des paternités imposées. Voici les dernières infos :

- une tentative ahurissante d’extorsion de fonds, qui fait penser à l’affaire Yves Montand, a échoué. Elle visait l’acteur canadien Keanu Reeves, et était menée contre lui par une mère qui affirme qu’il est le père... de ses quatre enfants. Malgré l’extravagance de cette affirmation, l’acteur a été contraint de se soumettre au test ADN, qui l’a dédouané. Mais la créature refuse le verdict du test, et continue la procédure ! Il est assez effarant de voir avec quelle facilité ce genre de folle peut à sa guise perturber la vie d’une personne qui ne lui est rien et faire perdre son temps à la Justice, cela en toute impunité.

people.plurielles.fr/news-people/test-adn-keanu-reeves-n-est-pas-papa-4961777-402.html

- sous la signature de Nicolas Jacquard, Le Parisien a publié le 19 octobre un dossier intitulé Le boom des tests de paternité, comportant des témoignages prenants de pères qui se sont vus imposer des enfants qui n’étaient pas d’eux. Nous en mettrons sans doute certains en ligne.

leparisien.fr/faits-divers/le-boom-des-tests-adn-de-paternite-19-10-2009-679446.php

 

24 octobre : LAUVERGEON (suite)

Communiqué du GES :

Le Groupe d’études sur les sexismes (GES) proteste contre les propos tenus par Anne Lauvergeon, présidente d’Areva, au journal du soir de France 2, le 16 octobre 2009 :
 
"A compétences égales, eh bien désolé, on choisira la femme ou bien on choisira la personne venant d’autre chose que le mâle blanc, pour être clair."
 
Ces propos constituent en effet la revendication d’une double discrimination à l’embauche, selon le sexe et selon la couleur de la peau, totalement en contradiction avec les lois en vigueur.
 
Il importe désormais que les instances nationales en charge de l’égalité des droits entre les sexes interviennent auprès d’Areva pour vérifier si cette transgression affichée des lois correspond à une réalité, et agissent en conséquence. Faute de quoi la discrimination à l’embauche contre les hommes se trouvera légitimée dans le monde de l’entreprise.
 
Voir aussi le billet de John Goetelen : Anne Lauvergeon, une délinquante à la tête dAreva
 
 

22 octobre : LAUVERGEON (suite)

voir 16 octobre 

Six jours après la sortie raciste/sexiste d’Anne Lauvergeon, aucun des représentants de la classe politico-médiatique, habituellement si prompts à dénoncer les propos discriminatoires, n’a manifesté la moindre réprobation, ni même d’interrogation. Même silence côté féministe.

Les seules réactions viennent de sites populistes, comme une saisine de la Halde (mais celle-ci aura beau jeu de dire qu’il ne s’agit que de paroles et que la discrimination n’est pas avérée), une plainte auprès du Procureur de la République (dont nous suivrons avec intérêt le devenir), et des protestations directes auprès d’Aureva. Nous invitons les hoministes à s’associer à cette dernière initiative, en utilisant les adresses suivantes : 

le standard d’AREVA : 01 34 96 00 00 / l’intéressée : anne.lauvergeon@areva.com / le service de prese : press@areva.com ou 01 34 96 12 15

Ces réactions embarrassent le groupe puisque son service de presse s’est fendu d’un communiqué publié sur son site le 20 octobre. Dans lequel il prétend rectifier la citation, qui serait "à compétences égales, on choisira autre chose que le mâle blanc.", alors que tout le monde a bien entendu et peut entendre sur la video : "à compétences égales, eh bien désolé, on choisira la femme ou bien on choisira la personne venant d’autre chose que le mâle blanc."

Pour le reste, le communiqué se perd en formules lénifiantes, et, loin de démentir la réalité de la discrimination évoquée, apporte des données qui semblent la confirmer : "En France, alors que les jeunes femmes ne représentent en moyenne que 17 % de la totalité des ingénieurs diplômés, leur taux de recrutement chez AREVA tourne autour de 35 %. En outre, le groupe s’est fixé l’objectif de nommer au moins 20 % de femmes au sein de ses Comités de Direction."

areva.com/servlet/vdg_20_10_2009-c-AroundUs-cid-1255967607492-fr.html

 
21 octobre : ANDRE BAMBERSKI, PERE COURAGE

Le père de Kalinka, 14 ans, assassinée en 1982, a consacré vingt ans de sa vie à faire en sorte que son meurtrier, identifié mais protégé par le refus de l’Allemagne de l’extrader, soit livré à la Justice française. Il a reconnu avoir employé quelqu’un pour procéder à l’enlèvement de celui-ci, qu’on a retrouvé dimanche enchaîné au Palais de justice de Mulhouse. Bamberski est de ce fait inculpé d’enlèvement et risque la prison.

On peut dicuter longuement du moyen employé et émettre des réserves. Pour nous c’est un bel exemple de fidélité à la mémoire de sa fille que donne ce père, qui n’a pas voulu l’oublier, et risque désormais sa liberté pour que justice lui soit rendue.

lemonde.fr/societe/article/2009/10/21/affaire-bamberski-le-pere-de-la-victime-mis-en-examen-pour-enlevement_1256548_3224.html

 

18 octobre : "BOB, ABUSE A QUATORZE ANS : LA JUSTICE, JE N’Y CROIS PLUS"

 "Si la justice est pour tout le monde, elle devrait être en prison", dit le jeune Bob qui a été abusé par une femme de 40 ans, la mère d’une de ses copines. La mère de Bob a porté plainte et l’abuseuse a été confondue par l’écoute de son téléphone. Fait rare pour une femme commettant ce délit, elle s’est retrouvée devant un tribunal, mais n’a été condamnée qu’ à... 180 jours-amende avec sursis  ! C’est peu cher payé et Bob a raison de dire que si elle avait été un homme, elle aurait écopé d’une peine de prison consistante. Mais devant les juges, il vaut mieux être une femme : cela permet comme elle l’a fait, de jouer l’égarement, la solitude affective, etc.

Cela se passe à Genève et nous vaut quelques excellents articles qui dévoilent un peu le tabou de la pédophilie féminine. Deux dans Les Quotidiennes (avec le témoignage de Bob) :

lesquotidiennes.com/sexualit%C3%A9/femme-p%C3%A9dophile-une-r%C3%A9alit%C3%A9-encore-taboue.html

lesquotidiennes.com/sexualit%C3%A9/bob-abus%C3%A9-%C3%A0-13-ans-%C2%ABla-justice-je-n%E2%80%99y-crois-plus%C2%BB.html

Un dans La tribune de Genève , ou en ligne :

tdg.ch/geneve/actu/condamnee-couche-ami-fille-2009-07-24

Et un sur le blog de John Goetelen :

hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2009/10/18/femme-pedophile-condamnee-a-6-mois-avec-sursis-deux-poids-de.html#more

 

16 octobre : LAUVERGEON CRACHE LE MORCEAU !

Journal de 20h, France 2, reportage sur le forum de Deauville auquel participent 1200 femmes. Anne Lauvergeon, présidente d’Areva, est interviewée et déclare :

A compétences égales, eh bien désolé, on choisira la femme ou bien on choisira la personne venant d’autre chose que le mâle blanc, pour être clair.

On ne peut être plus clair, en effet : les beaux discours sur l’égalité et la parité sont un rideau de fumée ; ce que veut instaurer cette dame (si ce n’est déjà fait), c’est une discrimination à l’embauche, fondée sur le sexe et accessoirement sur la couleur de la peau, c’est-à-dire une discrimination sexiste et raciste, au détriment d’hommes compétents.

Une citation et une video à diffuser largement : ce n’est pas tous les jours qu’une misandre de haut niveau dévoile aussi clairement ses intentions !

http://www.youtube.com/watch?v=cLZD7xV582Y&feature=player_embedded

 

15 octobre : "TERRE DU CIEL" ATTERRANT

L’association de développement personnel Terre du ciel annonce son 21e forum intitulé Voix de femmes de la manière suivante :

Nous voulons entendre la voix des femmes. Dans un monde dont les structures et les fonctionnements sont pétris de valeurs masculines, où le yang étouffe le yin, nous avons besoin de la voix des femmes. C’est l’espérance d’un monde plus ouvert, plus accueillant, plus généreux. Un monde où le coeur n’est plus emmuré par la raison, où l’amour irrigue les relations, où la compétition n’est plus la règle unique à l’école comme dans les entreprises, où la logique guerrière n’est plus souveraine dans les conceptions de notre médecine, de notre politique, de nos marchés. Nous avons besoin de la voix des femmes, de l’énergie féminine, pour que le monde change, devienne plus ouvert, plus accueillant, plus généreux

Questions : ne peut-on parler du féminin et des femmes sans les opposer de manière radicale et manichéenne au masculin et aux hommes, et de ce fait en salissant ces derniers ? N’y a-t-il pas une manière plus fine et surtout plus respectueuse de définir la différence des sexes, et ce de la part de gens qui ont la prétention d’apporter un message spirituel ? 

http://www.terre-du-ciel.fr/forum_automne.htm

 

14 octobre : "FACE A LA FEMINISATION DE LA PROFESSION, JEAN FERRIER PROPOSE DE REVENIR A DES CONCOURS SEXUES"

Article du supplément au Monde, Le Monde Education, p. 8, qui consiste en un entretien avec Jean Ferrier, ancien inspecteur général, ancien recteur de l’académie de Poitiers, qui diagnostique très bien le problème de la démasculinisation de l’enseignement :

Il est indispensable que les enfants, puis les adolescents, aient des hommes en face d’eux au cours de leur scolarité pour la construction de leur personnalité. C’est d’autant plus important à l’école que le nombre de couples qui se séparent est devenu un phénomène de société.

Les enfants sont le plus souvent confiés à leur mère, si bien qu’ils sont éduqués essentiellement par des femmes pendant l’enfance et les débuts de l’adolescence. Il suffit de discuter avec les directeurs ou directrices d’école et les équipes pédagogiques pour mesurer les difficultés que provoque ce déséquilibre.

Ceci posé, nous ne souscrivons pas à sa proposition de rétablir les concours d’enseignement sexués et d’établir un quota d’un tiers de personnel masculin, les quotas sous prétexte de rétablir un équilibre aboutissant à de nouvelles discriminations. 

lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi ?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=1102162 

 

13 octobre : "AU QUEBEC, LES HOMMES SE DETOURNENT DE L’ENSEIGNEMENT"

Article très instructif de Ludovic Hirtzmann dans Le temps (9 octobre). La démasculinisation des personnels de l’enseignement primaire et secondaire s’accroît. Différence avec la France : la ministre de l’Education a demandé à un groupe de travail des propositions pour faire revenir les hommes dans ces professions. On n’est pas près de voir ça chez nous !

letemps.ch/Page/Uuid/2d71a44c-b44a-11de-9ef3-34711a9a296b|0

 

12 octobre : le procès de Jean-Paul Degache, instituteur ardéchois faussement accusé d’abus sexuel sur des élèves, est reporté au 22 mars 2010, du fait de l’indisponibilité de deux experts.

 

 

10 octobre : DE NOUVEAUX CHIFFRES SUR LE DIVORCE

...fournis par une étude commanditée par le Ministère de la Justice, publiée en juin 2009 (Laure Chaussebourg, Valérie Carrasco, Aurélie Lermenier). Concerne l’année 2007 (134 000 divorces dont 76 000 avec enfants mineurs. Les pourcentages sont établis par enfants concernés (et non par affaires).
 
Voir chapitre II, p. 19 et suivantes, Les enfants mineurs impliqués dans les procédures.

Résidence des enfants : chez la mère 76,8 ; chez le père 7,9 ; en résidence alternée 14,8 ; autre 0,5 [le taux de r.a. progresse, mais faiblement]

Plus le divorce est contentieux, moins la R.A. est fréquente : 4,4 dans les divorces pour faute contre 21,5 par consentement mutuel. [rien d’étonnant : la r.a. n’est décidée que si la mère est d’accord. Ce qui manque d’ailleurs, c’est le pourcentage respectif des mères et des pères qui demandent la r.a. Pas correct ?]

Plus les enfants sont jeunes, plus ils résident chez la mère. Ainsi ceux de moins d’un an : chez la mère 94, chez le père 1, en r.a. 5. [rien de changé]

Contribution financière à l’entretien des enfants : quand l’enfant est chez la mère, elle est versée par 83,9% des pères ; chez le père, par 25,3% des mères ; en r.a., par 22,8% des pères et 0,6% des mères [discrimination complète : ce sont les pères qui paient, et ils sont toujours considérés comme des payeurs]
 
 
 
9 octobre : MITTERAND, DEUX POIDS, DEUX MESURES

Après les laborieuses explications de Frédéric Mitterand sur TF1, essayons-nous à une analyse hoministe de la situation. Imaginons pour cela qu’un homme sans fonction particulière ait écrit la même chose que lui (et quelle que soit l’interprétation qu’on en donne) :


 s’il exerçait dans la Fonction publique un métier en rapport avec les enfants ou les adolescents (en particulier prof, mais aussi soignant), il serait immédiatement suspendu par sa hiérarchie, soumis à une enquête interne, puis à une commission de discipline, puis radié ou à tout le moins mis au placard dans un service poussiéreux ;


 s’il exerçait ce même genre de métier dans le privé, il serait dicrédité, abandonné par sa clientèle ou licencié sans espoir de retrouver un quelconque engagement ;


 s’il était père divorcé dans un contexte conflictuel, la "Justice" le priverait dans toute la mesure du possible des droits obtenus par rapport à ses enfants ;


 enfin si son affaire s’ébruitait, il serait cloué au pilori par les médias et désigné à la vindicte publique (sans aucune possibilité de s’expliquer à la télévision !).
 
Au lieu de cela, Mitterand conserve sa place de ministre, est soutenu par ses amis politiques mais aussi par la plupart de ses présumés adversaires, et par les médiacrasseux.
 
Conclusion : la classe bobo-politico-médiatique pratique à outrance le "deux poids deux mesures" :


 elle se moque éperdument de la propagation des fausses accusations, n’a jamais engagé de réforme pour les juguler et en punir les auteurs, et abandonne à leur triste sort les hommes qui leur servent de cibles ;


 à l’inverse, dès que l’un des siens est accusé (y compris à juste titre), elle serre les rangs pour le préserver.
 
Dernier point : ne trouvez-vous pas étrange le silence absolu de Ségolène Royal, elle d’ordinaire si soucieuse des enfants victimes qu’elle n’a pas hésité quand elle était à l’Education nationale à promulguer soi-disant pour les défendre une circulaire qui est un véritable appel à la délation gratuite, et qui chaque année a ruiné la vie d’une centaine d’enseignants faussement accusés ?
 
 

8 octobre : SEGUELA SEXISTE !

En voilà un de plus à entrer dans le club décidément très ouvert des misandres de base : Jacques Séguéla, l’illustre publicitaire, signe un billet sans équivoque dans Direct soir, quotidien gratuit, n° 619, p. 2. De ce personnage médiocre et sans âme, cela ne nous étonne pas. Ce qui nous étonne, c’est son incapacité à produire autre chose que les clichés les plus primaires et les plus éculés. Voilà ce qu’il écrit, se félicitant du projet de loi instaurant des quotas de femmes dans les conseils d’administration (qu’il qualifie de "forteresses mâles de la gouvernance" !) :
 
Place aux femmes, donc. Seules leurs vertus (harmonie, écoute, partage et tendresse) sont celles de ce temps, si loin des règles machistes qui ont si mal dirigé le monde depuis qu’il est monde ( puissance, compétition, réussite et violence). L’homme donne la mort, c’est la guerre. La femme donne la vie, c’est l’enfantement. A qui d’autre confier le soin de notre planète à réenfanter ?

Une satisfaction pour nous cependant : le très cultivé Jacques cite une boutade de Françoise Giroud, pour une fois bien inspirée, laquelle nous plaît beaucoup, vraiment beaucoup :
 
La parité aura réussi le jour où une femme incompétente occupera un poste à haute responsabilité.

...et dont nous aimerions bien connaître la source exacte : si un lecteur peut nous l’indiquer, merci d’avance.

Au fait, on peut protester auprès de la rédaction : redac@directsoir.net

 
7 octobre : "LES FEMMES D’ABORD"

Ce n’est pas nous qui le disons, c’est Jean-Jacques Bozonnet dans un article du Monde (p. 25). Le ministère de la Culture espagnol a décidé de pratiquer une discrimination positive en faveur des femmes cinéastes, concernant les subventions accordées sur dossier : "à conditions égales, si le projet présenté est réalisé par une femme ou si le scénario est signé par une femme, il passera devant celui qui est présenté par un homme." Rien que de très normal, n’est-ce-pas ? Argument invoqué : les femmes réalisatrices ne sont que 7%, les scénaristes 15%, les productrices 20%... donc elles sont discriminées, insupportable inégalité qu’il faut absolument réduire !!!
 
Certains professionnels qui doutent du bien-fondé de cette mesure affirment que "le talent n’a pas de sexe" : ils n’ont sans doute rien compris...
 
lemonde.fr/archives/article/2009/10/06/cinema-espagnol-les-femmes-d-abord_1250008_0.html
 

 
6 octobre : "LE DESIR, LA JEUNE FILLE ET LA MERE"

Nous nous garderons bien de prendre une quelconque position dans l’affaire Polanski, tant il est difficile de démêler, sans avoir accès au dossier, ce qui s’est réellement passé il y a trente ans, et dont les amis ou adversaires du cinéaste donnent des versions diamétralement opposées, mais tout aussi crédibles : viol perpétré sur une gamine ingénue, ou piège tendu à une star par une délurée précoce pour obtenir de l’argent (avec peut-être la complicité de sa mère) - ou encore les deux à la fois ?
 
En tous cas, du côté de ses défenseurs, habituellement plutôt sur une ligne "politiquement correcte", on n’en a jamais autant entendu sur la psychologie de certaines (très) jeunes femmes et leur capacité de manipulation, lesquelles seraient très exactement à l’opposé de l’angélisme féminin décrit par les misandres. Ainsi, une certaine Dominique Sels écrit dans Libé cet article dont presque tout pourrait être cité :
 
(...) Je sais des histoires où la fille fut importunée par le désir de sa mère, sur elle projeté ; la mère la mène vers un homme mûr ; favorise un rapprochement ; son fantasme accompli par procuration, elle crie, soit chasse sa fille, soit s’indigne contre le monstre qui en aura abusé, et qui est en fait tombé dans le panneau. C’est pas la faute à Voltaire, toujours la faute à la fille ou à l’homme : pourvu qu’on n’attaque pas la moralité de la mère.

Protégeons les filles de leur mère plutôt que de Polanski. J’espère qu’aujourd’hui, les filles rencontrent des cinéastes pour une leçon de scénario ou de mise en scène, non pour des photos. Mesdames, n’en avez-vous pas assez de jouer les niaises depuis des millénaires ? Depuis quand un peintre ne couche-t-il pas avec son modèle ? Si, pour Vogue, Polanski faisait poser des filles si jeunes, ça vient de David Hamilton. Photos mignardes circulant au lycée, je n’aimais pas. On ne voit pas l’homme sur l’image, on le sent, tout en la fille est invite. Elles disaient une vérité : à 13 ans on n’est plus une enfant, les filles sont pubères, dévorées de curiosité, de désirs. Ça disait aux mineures de l’Occident : allez-y. Des parents, une agence, un magazine, la société avait fait ça, nous tendait un bon de sortie de l’enfance. Les garçons de 13 ans n’ont pas le même âge physiologique, ça ne va pas, pour les initiations.
Si une fille, non vierge, n’y allait pas pour se donner, peut-être souhaitait-elle offrir une image poétique de ce désir, par la photo. Des parents qui envoient leur fille faire des photos ignoreraient qu’un homme est excité par l’organe de la vue ?

Samantha n’analysait pas tout ; sa mère est mannequin, l’a-t-elle mise en garde ? Même chaste, un modèle devine qu’elle a métier de provocation utilisant des techniques d’appel, de sidération du regard, pas étrangères à celles de la prostitution. Je ne sais pas comment vous pouvez supporter ce silence et cette hypocrisie des femmes. Polanski est tombé dans le piège d’un rêve de jeune fille. Il ne s’est pas méfié. Qu’on le libère et qu’on le laisse tranquille.
 
liberation.fr/cinema/0101595269-le-desir-la-jeune-fille-et-la-mere 

 
4 octobre : NOVLANGUE MISANDRE

Il n’est pas trop tard pour découvrir un article du Telegraph du 19 septembre 2008 intitulé On apprend aux auteurs et aux étudiants que l’expression "Grands Maîtres" est sexiste. Cet article rend compte des travaux de la British Sociological Association, qui consistent à repérer des dizaines de mots ou expressions dont la connotation serait raciste ou sexiste, et à inciter enseignants et étudiants à les bannir. Plusieurs universités ont déjà repris à leur compte cette incitation. Extraits concernant le genre :
 
Cette liste comprend par exemple l’expression « Grands Maîtres », utilisée depuis des siècles pour désigner les grands peintres. La quasi-totalité d’entre eux étant des hommes, le « Grand Maître » serait discriminatoire envers les femmes et il est conseillé de le remplacer par « artistes classiques ».

Cette initiative intervient après qu’une commission ait banni l’expression « l’homme de la rue », jugée sexiste , et qu’une autre ait prohibé le mot « brainstorming » qui serait offensant pour les épileptiques.
 
Parmi les termes « sexistes » à éviter, on trouve « disséminer  » et «  séminal », qui dérivent de « semence » et qui impliquent donc une vision du monde patriarcale.

Nous sommes clairement favorable à ce que le langage, outil de communication, s’adapte de façon à traduire correctement la réalité (par exemple la féminisation des noms de métiers, voir Plate-forme du GES, B5). Mais en l’occurence il ne s’agit plus de cela : il s’agit d’éradiquer toutes les expressions qui, de près ou de loin (et même de très loin !), connotent une différence (différence, et non inégalité) entre les hommes et les femmes, et en particulier celles qui connotent les dimensions les plus élevées de la masculinité. Bref, une novlangue misandre, que nous ne sommes pas près d’utiliser !
 
telegraph.co.uk/news/newstopics/debates/2988760/The-phrase-Old-Masters-is-sexist-authors-and-students-are-told.html# 
 

 
3 octobre : "EN PRISON POUR AVOIR INVENTE UN VIOL COLLECTIF"

Dépêche publiée sur 20 minutes online :

Une femme de 25 ans a été écrouée vendredi à Genève pour dénonciation calomnieuse.
Pour masquer les infidélités faites à son ami actuel, décrit comme très jaloux, cette Valaisanne d’origine avait inventé une histoire de viol collectif et porté plainte contre son ex-ami et cinq autres hommes.

La plaignante avait décrit avec précision un viol collectif avec séquestration dans un garage carougeois, dont se seraient rendus coupables son ex-ami et cinq de ses copains. La police n’est pas tombée dans le panneau et a pu reconstituer les faits, constatant au terme d’une « longue enquête » que l’intéressée avait entretenu plusieurs relations sexuelles consenties avec un ou plusieurs des soi-disant violeurs.

Convoquée vendredi, elle a finalement admis avoir menti et déclaré avoir inventé ce stratagème car son ami actuel, très jaloux selon elle, avait découvert le pot-aux-roses. La fabulatrice a été conduite en prison à disposition du juge compétent, conclut la police cantonale dans son communiqué diffusé samedi.

Comme le remarque John Goetelen sur son blog, cette info représente un condensé de tout ce à quoi l’on n’est pas habitué dans ce genre d’affaire : au lieu de condamner a priori les mis en cause, la police enquête ; elle confond la fauusse accusatrice, et c’est elle qui se retrouve en prison, au lieu de ceux dont elle voulait ruiner la vie. Exception ou évolution favorable ?
 
 
 
25 septembre : "AU JAPON, LES "HERBIVORES" ENTERRENT LA RACE DES MALES VIRILS ET DOMINATEURS"

Nous mettons en ligne ce passionnant article de Philippe Mesmer dans Le Monde qui nous conte l’émergence d’un nouveau stéréotype masculin au Japon, celui des "herbivores", qui nous en rappelle d’autres : hommes roses, hommes-whippet, métrosexuels, etc. Citations :
 
Mme Ushikubo définit les « herbivores » comme des jeunes sans ambition professionnelle, attentifs à la mode, proches de leur mère, sans appétence sexuelle et assez près de leurs sous.
 
L’essayiste Toko Shirakawa, spécialisée dans les relations hommes-femmes, ajoute qu’ " ils ne draguent pas, fuient les filles sexy, n’aiment pas les discussions. Dans le même temps, ils n’hésitent pas à faire la cuisine et à participer aux tâches ménagères ".

[ils] peinent à trouver un emploi stable et à toucher un salaire décent. D’où une attitude résignée à l’égard du monde du travail. La mode serait pour eux le moyen de se distinguer et de se mettre en valeur.

[...] la réforme de l’enseignement de 1984, qui a débouché sur la mise en place de l’ " éducation sans pression ". " Depuis, il n’y a plus de notion d’effort ou de discipline. " Certains experts évoquent les conséquences d’une vie dans une société pacifiée, sans violence.

Bref, de purs produits de Big Mother. Les explications proposées tiennent la route. Nous en ajoutons une autre : la diabolisation sytématique des hommes, qui amène certains d’entre eux à renoncer à eux-mêmes. (A rapprocher aussi du phénomène décrit dans Les québécois ne veulent plus draguer - voir 2 septembre)
 
 
 
24 septembre : PATRIC JEAN, NOUVEL HOMME-COUPABLE

On nous signale depuis quelques jours un site misandre jusqu’ici inconnu de nous  : La domination masculine. Nous avons été voir et nous ne sommes pas déçus : l’initiateur en est un cinéaste belge, un certain Patric Jean, un vrai fêlé misandre, supermaso, prototype parfait de l’homme-coupable. Il a tourné un film intitulé comme le site, qui va sortir en novembre, dont il explique doctement qu’il est pour l’instant "top secret" (sic) et qu’il "s’attaque à un phénomène tabou : le patriarcat" (lequel a disparu depuis quarante ans !). Il le présente dans une video où il laisse transparaître le solide mépris des femmes caractéristique des misandres : "bien souvent elles ne sont pas conscientes de cela" (leur domination) car "ça paraît tellement naturel", et "elles reproduisent le système auprès de leurs enfants".
 
Plus déplaisant encore, il met en ligne un Manifeste des hommes. Ce texte est une pure arnaque puiqu’il consiste en une énumération de violences contre les femmes, dont la responsabilité est attribuée... aux hommes ! Rappelons qu’il existe depuis longtemps un Nouveau manifeste des hommes écrit par l’américain Aaaron R.Kipnis, un magnifique texte qui, lui, mérite réellement son titre. 
 
Pas du tout anodin : le site est subventionné par la Direction de l’égalité des chances du Ministère de la Communauté française en Belgique et par le Ministère de la Santé de la région wallone. Quel est le rapport entre le sexisme et l’"égalité des chances" ou "la santé" ? Mystère...
 
Manifestement, ce Patric Jean a trouvé le bon filon : à véhiculer ainsi l’idéologie dominante, il n’a pas fini de voir tomber dans son escarcelle gratifications financières et promotions médiatiques...
 
http://www.ladominationmasculine.net/ 
 
 

23 septembre : "FAIRE SORTIR DE L’OMBRE LA VIOLENCE DOMESTIQUE"

message de Sébastien Gallié, membre du GES

C’est ce matin lors d’un passage bref à Luxembourg Ville que je découvre dans L’Essentiel ce gros titre pour le moins intriguant Faire sortir de l’ombre la violence domestique. Je me laisse aller en pensant, sans avoir lu le contenu, que ce texte ne traite à coup sûr que des violences exercées contre les femmes… J’aurais préféré avoir tort, mais cependant pas le moins surpris…

Le texte en question annonce d’entrée que 88% des violences domestiques sont subies par les femmes.

Première chose : qu’est-ce qu’une violence domestique ? Réponse : aucune par le journal, or en regardant certaines statistiques, une violence domestique peut être une violence physique, oui, mais aussi des insultes/injures, ou le fait de casser/jeter un objet.

Il y a donc un grand fossé entre violences physiques et insultes. Mais cette photo qui montre une femme blessée sous-entend que 88% des violences = 88% de violences physiques, procédé qu’un lecteur lambda ne perçoit (hélas) pas. Une belle manière d’accuser les hommes d’être des auteurs absolument cruels et mauvais. L’idéologie misandre quoi !

Deuxième chose : les 12% restants qui sont-ils ? Réponse : aucune par le journal. Des hommes des enfants ? Certainement. Quoiqu’il en soit, ces 12% ne représentent pas une proportion négligeable et méritent d’être entendus. Mais cela n’est pas dit, bien sûr.

La sanction de cette violence domestique : l’expulsion, soit 1 cas sur 2 si l’on en croit l’article !

Nous savons que les plaintes portées par les femmes sont le plus souvent entendues des services de police, et bien plus facilement que celles des hommes, qui ont du mal à se représenter comme étant des victimes, et d’autre part que les juridictions ont elles-mêmes du
mal à croire ceux-ci du fait du stéréotype masculin qui est celui de la force et de l’insensibilité. Encore une fois, la force de l’homme fait sa faiblesse dans ce genre de cas. Alors finalement : quelle est la véritable proportion ? Nous n’aurons pas l’occasion de le savoir dans l’article, mais c’est justement le travail de l’hominisme que de rétablir l’équilibre de l’information et l’équilibre juridique entre les sexes.

Nous ne le dirons jamais assez, mais nous le dirons toujours : la dénonciation de discriminations à l’encontre des femmes sans tenir compte de celles exercées contre les hommes constitue elle-même une discrimination fondée sur le sexe, et ne tend pas à l’égalité des sexes, bien sûr.

Nous voyons clairement ici l’exercice de la manipulation misandre, qui exploite la crédulité du lecteur non averti ! 

 
16 septembre : "AGIR POUR LA SANTE DES HOMMES"

Même s’il se déroule un peu loin pour y assister, ça vaut le coup de consulter le programme du colloque sur "la santé des hommes" organisé par l’association québécoise Autonhommie, où intervient Boris Cyrulnik.
 
http://www.autonhommie.org/Documents/Forum2.pdf
 
 
 
14 septembre : "TU SERAS CORNICHON, MON FILS"

Dans le quotidien québécois Le Devoir, excellent article de Jean-Jacques Stréliski sur la pub misandre. L’auteur est spécialisé dans la stratégie d’images, et décrypte pertinemment les techniques de "ridiculation" des hommes, fondées sur le nouveau stéréotype de "l’homme-cornichon". Jugez-en d’après ce passage :
 
Poser une étagère de guingois, faire exploser la salle de bain, faire le chat capricieux ronronnant autour de sa maîtresse, se déguiser en flacon de détersif, de grosse brosse à dents ou de liquide rince-bouche, ne pas savoir plier une poussette d’enfant, ne plus jamais conduire une voiture en présence de sa conjointe, plonger en slip fluo moulant dans la piscine, toujours avoir l’air con en toutes circonstances, etc. Nos écrans font défiler à longueur de journée ces facéties d’imbéciles heureux. Pris un par un, il n’y a pas grand-chose à redire. Mais, au cumul, l’effet est désastreux.
 
En ligne ou ledevoir.com/2009/09/14/266886.html ?fe=7602&fp=251523&fr=167945
 
 
 
12 septembre : "LES QUEBECOIS NE VEULENT PLUS DRAGUER" (suite)

Excellent entretien au sujet de ce récent livre (voir 2 septembre) avec Yvon Dallaire :

11 septembre : RIDAN, LA SUITE

Dans nos Actus du 14 avril 2007 nous évoquions la plainte pour viol déposée par son ex-compagne contre le chanteur Ridan, et d’emblée nous diagnostiquions la fausse accusation. Nous avions raison : Ridan a obtenu un non-lieu, confirmé en appel. A l’époque nous n’en avons rien su, car comme d’habitude, les médias ont été aussi silencieux sur l’acquittement qu’ils ont été prolixes sur l’accusation. 
 
Nous l’apprenons ces jour-ci car depuis Redan a été condamné sur plainte de la même personne pour... une gifle (cher payée : 2500 euros !). Sans contestation puisqu’il a reconnu les faits. Et cette fois, ce n’est pas par hasard, l’info apparaît en bonne place dans les médias.
 
En 2007, par rapport à la première plainte, nous posions la question : que faisait la plaignante seule avec Ridan, au domicile de celui-ci, la nuit, alors que sa relation avec celui-ci était censée être terminée ? (mais les deux tribunaux semblent avoir saisi la contradiction entre cette situation et la plainte, ce qui n’est pas toujours le cas).

Aujourd’hui, nous posons d’autres questions : pourquoi la deuxième plainte n’a-elle pas été déposée en même temps que la première ? S’agit-il de rattraper l’échec de la première, auquel cas celle-ci n’était effectivement qu’une sordide invention motivée par le besoin de se venger à tout prix, en manipulant la Justice ?
 
Enfin et surtout, qu’est-ce que ce système fou où l’un est condamné pour une gifle, alors que l’autre, qui a essayé de le détruire par une fausse accusation, s’en tire avec 2500 euros en poche ?
 
google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5h8s_BpHioKhBqW_u1KuCTJdsq93g
 
 
 
10 septembre : "A BORD AVEC CHRISTINE ALLAIN, COMMANDANT D’UNE AVISO"

Christine Allain est l’une des deux femmes commandant un bâtiment de la Marine, à l’âge précoce de 34 ans. Voilà encore une femme qui n’a pas rencontré le "plafond de verre", dans un sexteur pourtant ultra-masculinisé. Il est vrai qu’elle n’aime pas se présenter en victime. Quand elle est arrivée à navale, en 1994, dit-elle, "J’ai eu l’impression d’une mise à l’écart. Ce n’était vraiment pas facile", ce qu’elle nuance aussitôt : "Mais ça forge le caractère." Cette époque est d’ailleurs révolue : "Maintenant, les femmes dans la Marine, c’est devenu banal". Sa force : "elle veut suivre un chemin qu’elle s’est tracée seule" et d’ailleurs elle ne croit pas aux stéréotypes : "je n’ai pas essayé d’être un homme. D’ailleurs quand on me dit que ce n’est pas un métier de femme, je réponds que ce n’est pas forcément un métier d’homme en général. Il y en a beaucoup qui ne pourraient pas le faire. Inversement, il en est beaucoup d’autres qui sont faits pour la Marine, y compris des hommes, mais ils ne le savent pas."
 
En 2008, elle devient commandant du Commandant Bouan, avec le grade de capitaine de corvette. Non seulement sa carrière n’a pas été ralentie, mais elle se révèle si rapide qu’elle craint un moment d’avoir fait l’objet d’une... discrimination positive !
"Sa promotion rapide a-t-elle quelque chose à voir avec le fait qu’elle est une femme, la Marine aurait-elle des arrière-pensées en termes de communication ? Elle s’en ouvre à un responsable :. La réponse vient rapidement : "Vous croyez qu’on a les moyens de confier un bateau à quelqu’un qui ne ne les mérite pas ?" 
 

 
9 septembre : 2000 BURQISTES ?

Un rapport de la police évaluait avant l’été à le nombre de porteuses de burqa en France. Un rapport du ministère de l’intérieur chiffre désormais le délire à 2000. C’est déjà mieux, mais sans doute encore en dessous de la réalité. Info du Figaro :
 
lefigaro.fr/actualite-france/2009/09/09/01016-20090909ARTFIG00040-deux-mille-femmes-portent-la-burqa-en-france-.php 
 
 

5 septembre : BELLE RESISTANCE DES FRANCS-MACS

Nous n’avons aucune sympathie particulière pour les francs-maçons, mais force nous est de constater qu’au moins sur le plan du droit à la non-mixité, ils montrent leur capacité à résister à l’idéologie dominante. A 56% les membres du Grand Orient de France ont dit non à la pression pour introduire la mixité dans leur regroupement réservé aux hommes, exercée par certains d’entre eux au nom d’une nébuleuse conception de l’égalité. Une revendication d’autant plus absurde qu’il existe depuis longtemps des loges mixtes, et des loges féminines (qui d’ailleurs entendent bien le rester !).
 
Il est toujours bon que soit réaffirmé le droit des hommes à s’associer entre eux (et des femmes entre elles) : un minimum démocratique, tout de même ! Ce qui n’empêche pas Libé de produire pour l’occasion un titre complètement imbécile : Le Grand Orient de France toujours misogyne.
 
http://www.liberation.fr/societe/0101588850-le-grand-orient-de-france-toujours-misogyne
 
 
 
5 septembre : "LA FACULTE DES RÊVES"

Encore un bouquin... mais pas du même genre. Il s’agit d’un roman inspiré de la vie de Valérie Solanas, la plus grande misandre du XXe siècle. L’auteure en est la suédoise Sara Stridsberg, qui déclare : "J’ai lu le Scum Manifesto, et j’ai eu l’impression de d’entendre la voix de Valérie parler dans mon cerveau. Sa violence, sa sauvagerie m’ont littéralement habitée". Ca fait un peu froid dans le dos...
 
L’éditeur est Stock. Une chronique lui est consacrée dans le Nouvel obs, p. 93.
 
 
 
4 septembre : "QUI SONT CES FEMMES HEUREUSES ?"
 
... et encore une parution intéressante, signée Yvon Dallaire :
 
Les Éditions Option Santé et le psychologue Yvon Dallaire sont fiers de vous annoncer la sortie du second tome d’une trilogie sur le bonheur conjugal : "Qui sont ces femmes heureuses ? La femme, l’amour et le couple." Disponible dès le 15 septembre en librairie.
Dans son livre "Qui sont ces couples heureux ?", le premier de la trilogie, Yvon Dallaire trace un portrait réaliste et complet du couple heureux à long terme. Dans "Qui sont ces femmes heureuses ?", l’auteur nous dit ce que toute femme devrait savoir, faire et cesser de faire pour trouver l’intimité, la communication et l’engagement qu’elle désire vivre en couple. Il démontre que l’homme est différent de la femme et qu’accepter son fonctionnement et agir en conséquence augmente les probabilités de faire de lui un homme dévoué. (À venir : "Qui sont ces hommes heureux ?")
Un livre pour les femmes qui aiment les hommes !
 

optionsante.com/comm_femmesheureuses.pdf 
 
 
3 septembre : "26 PROPOSITIONS CONTRE LES SEXISMES"
Le GES a publié sa première "Plate-forme de propositions". Un texte important que nous avons aussitôt mis en ligne.
 
 
 
2 septembre : "LES QUEBECOIS NE VEULENT PLUS DRAGUER"

Parution imminente d’un livre qui semble intéressant, aux Editions de l’Homme (Québec). Auteurs : Jean-Sébastien Marsan, Emmanuelle Gril. Texte de présentation :
 
C’est bien connu : si les Québécois ne flirtent presque plus, c’est parce que beaucoup semblent dominés par une peur irrationnelle du rejet sentimental. Les rares spécimens qui tentent encore quelque entreprise de séduction ne font pas preuve de dextérité, ni de persévérance ou d’originalité. Lasses d’espérer que ces messieurs fassent les premiers pas, les Québécoises s’autorisent désormais l’initiative de la rencontre amoureuse. Elles peuvent même se comporter de manière cavalière. Malgré tout, ce renversement des rôles traditionnels ne semble satisfaire personne : mesdames sont consternées par l’inaction des mâles ; messieurs ne savent plus comment se comporter face à des femmes si entreprenantes. Ce livre écrit à quatre mains est un voyage au cœur de la solitude et de la peur de l’Autre. Mais c’est aussi une tentative de comprendre, des points de vue féminin et masculin, les causes de ce marasme amoureux qui afflige les Québécois de tous âges et milieux. Grâce à leur ton incisif et à leur humour mordant, les auteurs tentent d’apporter des pistes de réponses à cette grande question : pourquoi les Québécois n’osent-ils plus draguer, et encore moins séduire ?
http://www.edhomme.com/aparaitre.aspx
 
De plus les auteurs ont leur site : ladrague.qc.ca 
 
 

1 septembre : "ETUDE NATIONALE SUR LES MORTS VIOLENTES AU SEIN DU COUPLE, ANNEE 2008"

Comme chaque année, le Ministère de l’Intérieur publie cette étude, réalisée grâce aux données combinées de la Police et de la Gendarmerie.
 
interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/aide_aux_victimes/violence-couple/downloadFile/attachedFile/morts_violentes_au_sein_couples.pdf ?nocache=1245340706.88 

Les résultats sont proches de ceux des années précédentes :

 184 décès

 dont 156 femmes (84,4%)

 dont 27 hommes (25,6%)
 
Apparition d’une nouvelle formule : En France, tous les deux jours, un homicide est commis au sein du couple. Nos statisticiens vont-ils cesser de comparer les sexes ? Pas du tout, on retrouve les mêmes procédés :


 sexuer le décompte, et le rapporter à une durée (dramatisation) : une femme victime tous les 2,5 jours, un homme tous les 14 jours ;


 expliquer (excuser ?) l’homicide féminin par l’existence d’une violence masculine antérieure (11 fois sur 27).

Nous sommes toujours étonnés de ne pas trouver d’effort pour appliquer la même explication à l’homicide masculin. Eh bien, cette fois, il y en a un petit : "pour la première fois un cas a été recensé où la femmes victime était auteure de violences envers son compagnon" (p. 7). Un cas, c’est un début !
 
A noter une légère diminution par rapport à 2007 (-8). Sans signification puisqu’il y a ce genre de variation chaque année, dans un sens ou dans un autre. L’année dernière, à cause du différentiel de + 14%, les misandres avaient hurlé à l’augmentaion irréversible de la violence masculine ! Cette année, on ne les entend pas.


Dans 54 cas, la séparation serait à l’origine de l’homicide masculin. Dans 6 cas (4 homicides masculins, 2 féminins) ce serait la garde des enfants.

 

ATTENTION ! CHRONOLOGIE INVERSEE
 
1 juillet : KHALID NAJI ASSASSINE PAR LA "JUSTICE"
 
Voir Actus 29 juin
 
Contre toute attente, K.N a été à nouveau condamné, à 5 ans au lieu de 8. Nous l’apprenons une fois de plus par le blog de John Goetelen, qui semble le seul journaliste (suisse) à suivre ce procès... français ! Pour John, il s’agit incontestablement d’une nouvelle erreur judiciaire, dont la principale responsable est la misandrie judiciaire, idéologique et institutionnelle. 
 
 
 
 
2 juillet : "J’AI PEUR DE MA FEMME"
 
Dans le dernier Psychologies, p. 130, dans la rubrique La première séance (sous-entendu "avec un psychanalyste"), intéressant dialogue entre le dit psychanalyste et un informaticien de quarante ans qui explique de manière assez pointue comment il est destabilisé par la violence verbale de son épouse, qui semble banale, mais est ressentie par lui comme une forte violence psychique.
 
 
 
4 juillet : "ACQUITTEMENT DU SENATEUR ACCUSE DE VIOLS SUR MINEURE"
 
Le sénateur Jean Faure (72 ans) était accusé de viol par la fille d’une ancienne maîtresse, qui ne fournissait à l’appui de sa plainte ni indice ni preuve d’aucune sorte. Selon le mis en cause, l’objectif de la plaignante était de dispenser sa mère de luire rendre de l’argent dû. Ce dénouement est évidemment logique, mais il nous surprend, tant nous savons que les fausses accusatrices arrivent à souvent leurs fins (cf Khalid Naji). Ce qui ne l’est pas, c’est qu’il ait fallu six ans pour régler cette affaire, six ans de torture morale pour cet homme innocent, pour lesquelles il n’obtiendra jamais de contrepartie. 
 
 
 
 
5 juillet : ETRANGE REDEFINITION DU VIOL A PERIGUEUX
 
Les débats du procès de Périgueux et son verdict (12 ans de prison pour Daniel Cosculluela, psychiatre et hypnotiseur, accusé de viol sur quatre de ses patientes) laissent songeur. Nous n’y avions pas de témoin direct, ce qui nous incite à la prudence. Stéphane Lacaze dans son article de Libé en a bien relevé les ambiguïtés :
 
- "aucune ne parle de véritable contrainte au moment du passage à l’acte. Certaines revendiquent même le fait d’avoir été sa maîtresse."
 
- l’un des quatre experts psychiatres : "ces personnes n’ont pas opposé de refus mais elles n’ont pas non plus donné leur consentement"
 
- côté plaignantes : "Mireille Lasserre parle de "quelque chose d’immense" lorsqu’elle l’a rencontré. Une autre évoque "un ravissement. J’étais l’élue, cet homme s’intéressait à moi."
 
Certaines sont d’ailleurs retournées en consultation plusieurs mois voire plusieurs années après. Etranges viols que ces unions consommées dans l’exaltation des "victimes", et dont celles-ci permettent voire recherchent la réitération ! Habituellement on appelle plutôt cela de la séduction.
 
Le médecin nie, et nous ne connaissons pas la vérité. Si l’on adhère aux déclarations des plaignantes, il apparaît qu’il s’est mis manifestement et gravement en contradiction avec sa déontologie, et il mérite d’être sanctionné pour cela. Mais pas pour autre chose, à moins que la "Justice" française ne s’inspire désormais de la thèse délirante d’Andréa Dworkin, selon laquelle tout exercice de la sexualité masculine est équivalente à un viol... 
 
 
 
 
6 juillet : "PRES D’UNE MERE SUR DEUX LIT UNE HISTOIRE A SON ENFANT TOUS LES JOURS"
 
C’est le titre du texte de présentation d’une enquête conduite par Ipsos, Les parents et la lecture aux très jeunes enfants, commandée conjointement par le ministère de la Culture et la Délégation interministérielle à la Famille (auprès de 602 parents ayant au moins un enfant de moins de trois enfants) Ce titre est une arnaque, qui ne nous était pas apparue lors de la publication le 24 juin dernier, mais qui a été relevée par le site LPLM (merci). Voilà comment sont présentés les résultats dans le dit texte :
 
Plus d’une mère sur deux lit une histoire à son enfant quotidiennement (53%). Les histoires racontées aux enfants restent l’affaire des mères et ne concernent au quotidien qu’une minorité de pères (seulement 37%). Si les plus jeunes enfants ont accès à la lecture, c’est d’abord grâce aux mamans.
 
Accablant pour ces vilains pères qui décidément en font toujours moins que les merveilleues mamans, y compris au niveau de leurs plus élémentaires devoirs ! C’est ce que concluera le lecteur hâtif, c’est-à-dire à peu près tout le monde. Car pour avoir le résultat complet, il faut feuilleter un diaporama, et accéder à la page 5, qui es titrée : Fréquence de la lecture en fonction du sexe des parents
 
La question posée y est : Vous, personnellement, racontez-vous ou lisez-vous des histoires à votre ou à vos enfant(s) de moins de 3 ans ?
 
Et les réponses :
- au moins une fois par jour : hommes 37%, femmes 53%
- entre une fois par mois et plusieurs fois par semaine : hommes 40%, femmes 35 %
- moins d’une fois par mois : hommes 23%, femmes 12%
 
Ce qui change tout, évidemment, pour quiconque sait compter : les investissements des deux sexes sont équilibrés. Mais apparemment, il faut éviter que cela se sache !
 
 
 
 
8 juillet : RAPPORT SEXISTE SUR LA VIOLENCE CONJUGALE
 
La mission d’évaluation de la politique contre les violences faites aux femmes (et non aux hommes) a rendu son rapport. La présidente est UMP (Danielle Bousquet), le rapporteur est PS (Guy Geoffroy), ce qui montre une fois de plus la complicité active de tous les courants parlementaires dans le déni des violences faites aux hommes.
 
Le rapport reconnaît que "De nombreux textes pour la prévention et la lutte contre les violences faites aux femmes existent déjà dans le droit français". Ne serait-il pas temps alors de s’attaquer au vide législatif absolu concernant les violences contre les hommes ? Pas du tout, répondent les parlementaires, qui proposent de nouveaux dispositifs (douze) en faveur des victimes féminines (vraies ou fausses) !
 
Le point commun de ces mesures est évidemment qu’elles sont explicitement discriminatoires, puisque les victimes masculines sont exclues de leur bénéfice. La plus spectaculaire est même délibérément anti-républicaine : il s’agit d’introduire dans le préambule de la Constitution une "charte de la dignité de la personne humaine comportant une condamnation solennelle des violences faites aux femmes". Ce qui instaurerait (comme la loi paritaire) deux catégories de citoyens : les femmes relevant de la "personne humaine", les hommes n’en relevant pas
 
Tout aussi discriminatoires, d’autres sont aussi complètement délirantes :
 
- "Inscrire un délit de violences psychologiques au sein du couple dans le code pénal" (une notion complètement subjective et invérifiable, donc multiplication des plaintes-bidon) ;
 
- "Proscrire le recours à la médiation pénale" (c’est pas bien d’essayer de rétablir le dialogue ?)
 
- "Accorder un titre de séjour aux femmes en situation irrégulière" ( avoir un mari violent donne droit à des papiers !)
 
Une fois de plus, les parlementaires cautionnent le massacre des 120 000 hommes victimes évalués par l’OND (estimation faible...) et envoient un signal fort d’encouragement aux hystériques et prédatrices diverses à continuer leur sale besogne dans la plus totale impunité.
 
 
 
 
9 juillet : "LE MINISTRE YVES BOLDUC SOUHAITE ADAPTER LES SOINS DESTINES AUX HOMMES"
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Ci-après un communiqué rendant compte des propositions du ministère québécois de la Santé en matière de politique masculine. Venant plusieurs années après sa publication, elles s’inspirent du Rapport Rondeau (du nom du sociologue qui l’a conduit). Les premières réactions hoministes sont marquées par la déception : petit nombre de mesures, faiblesse des moyens financiers alloués.
 
QUÉBEC, le 9 juill. /CNW Telbec/ - Le ministre de la Santé et des Services sociaux, le docteur Yves Bolduc, met de l’avant trois nouvelles priorités d’action gouvernementale pour améliorer la santé et le bien-être des hommes. Ces mesures permettront de personnaliser les façons de faire auprès de la clientèle masculine en matière de promotion de la santé et d’intervention spécialisée. Un budget de 750 000 dollars accompagne les mesures annoncées aujourd’hui. Conformément aux conclusions du Rapport Rondeau, le ministre Bolduc a soutenu qu’il est essentiel d’ajuster certaines interventions du réseau de la santé et des services sociaux afin de mieux rejoindre la population masculine.
 
La première mesure consiste à adapter les messages et les activités de promotion des saines habitudes de vie aux particularités de cette population. « Nombreux sont les hommes qui, par exemple, ont des maladies coronariennes associées à l’embonpoint. Nous devons tenir compte de cette réalité dans les programmes que nous offrons pour soutenir une saine gestion du poids », a expliqué le ministre Bolduc. Le financement de cette mesure provient des fonds
réservés au Programme national de santé publique 2003-2012 et au Plan d’action gouvernemental de promotion des saines habitudes de vie et de prévention des problèmes reliés au poids 2006-2012.
 
Une seconde mesure vise l’adaptation des services destinés à la clientèle masculine. « En augmentant de 650 000 dollars le soutien aux organismes et aux initiatives régionales visant à mieux connaître les besoins des hommes et à y répondre, nous allons améliorer la qualité des services médicaux et psychosociaux auxquels ils peuvent avoir recours », a affirmé monsieur Bolduc.
 
La troisième mesure a pour objectif le développement des connaissances et l’amélioration des pratiques. Un budget de 100 000 dollars y est consacré, afin d’évaluer un service d’hébergement préventif pour les pères en difficulté et leurs enfants. Cette mesure va permettre d’établir des pratiques novatrices et efficaces pour rejoindre les hommes qui traversent un épisode de détresse.
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« Ces mesures traduisent la sensibilité de notre gouvernement aux réalités propres aux hommes et notre désir d’agir pour leur offrir des services qui y soient mieux ajustés. Elles représentent les bases pour mieux développer une vision intégrée de la santé et du bien-être des hommes », a conclu le ministre.
 
 
 

10 juillet : OFFENSIVE DE  LA CENSURE MISANDRE...

Dans les Actus du 23 avril, nous écrivions : Comme la plupart des "chansons" rap, celle-ci est d’une pauvreté et d’une grossièreté absolue. Il faut vraiment être un porc pour composer ou interpréter une "chanson" pareille. Une certitude donc : sexiste ou pas, Orelsan est un porc . Nous ne pleurerons pas sur l’agressivité qu’il suscite, ni sur les limites qui ont été mises à l’accès à son clip sur le web.

Nous n’avons pas un mot à changer à cette appréciation. Ceci dit, et comme nous le prévoyions, la situation a évolué, et dans un sens totalitaire. Orelsan a été retiré du programme des Francofolies (peut-être, dit-on, sur pression de Ségolène Royal, patronne de la la Région Poitou-Charentes, ce qui ne nous étonnerait guère). Surtout, son CD (où pourtant la chanson mise en cause ne figure pas) a été retirée des bacs des médiathèques de Paris... sur ordre de Christophe Girard, adjoint au maire chargé de la Culture. Un CD qui ne fait pourtant l’objet d’aucune condamnation ni même de poursuite légale. Une mesure si arbitraire qu’elle suscite jusqu’à la protestation de la très politiquement correcte Ligue des droits de l’homme !

En effet, il s’afit bien là d’un acte de censure, et l’on est loin de la lutte contre la misogynie : il s’agit pour les misandres de s’arroger le droit de décréter quels artistes (masculins) parlent bien ou mal "des" femmes, et d’empêcher toute expression de ceux qu’ils classeraient dans la deuxième catégorie. Aujourd’hui Oreslan, demain Cali... et hier ç’aurait été Jacques Brel.

Indépendamment du fait que nous n’apprécions en rien le chanteur concerné, nous protestons contre ces deux atteintes à la liberté d’expression, et appelons à la vigilance contre celles qui suivront. Car il y en aura.

Nous en profitons pour rappeler que tou(s)tes les théoricien(ne)s misandres (les Valérie Solanas, Andrea Dworkin, Virginie Despentes, Daniel Welzer-lang, etc) sont en libre accès dans les bibliothèques : nous ne demandons pas leur retrait, et si d’aucuns le faisaient, nous nous battrions pour qu’il(elles) restent en place sur les rayons.

liberation.fr/culture/0101578863-orelsan-defendu-par-la-ligue-des-droits-de-l-homme

 

11 jullet : "MICHAEL JACKSON, ROI JUSQU’A LA CARICATURE"

Dans le flot de commentaires débiles qui ont suivi la mort de Michael Jackson, nous avons relevé un passage plutôt intelligent de l’article d’Eric Zemmour dans Le Figaro :

Michael Jackson a passé sa vie dans un monde imaginaire où Peter Pan s’est perdu, culte de l’enfance et pédophilie mêlés, à l’unisson d’un nouvel homme occidental qui refuse de grandir et d’assumer sa virilité. Il s’était acharné à dépigmenter sa peau ; avait coupé son nez épaté ; transformé son corps en un chantier, prêtre sacrificiel d’une religion du métissage qui nie les races mais voit des racistes partout. Il était devenu le roi talentueux d’une musique rock qui s’était dépouillée de ses origines contestataires - le combat des Noirs pour l’égalité, puis la parodie de révolution des années 60, qui avait permis aux enfants de la bourgeoisie de détruire les derniers obstacles au règne absolu du marché : famille, patrie, patriarcat, hiérarchisation culturelle et morale.

lefigaro.fr/lefigaromagazine/2009/07/04/01006-20090704ARTFIG00115—michael-jackson-roi-jusqu-a-la-caricature-.php

 

11 juillet : CALI CONTRE LA CENSURE

Dans une lettre rendue publique, Cali proteste avec force contre la déprogrammation d’Orelsan des Francofolies : De plus, la décision d’interdire de scène ce chanteur risque de provoquer et de cautionner des autocensures très peu propices à la création (...). La précieuse liberté d’expression est ici clairement bafouée". Ce qui est très exactement notre position.

De même, Olivia Ruiz a dédié son spectacle de ces mêmes Francofolies au rappeur, que soutiennent aussi les chanteurs Diam’s, Benabar, etc. Que soutiennent enfin un certain nombre de politiques hypocrites membres de l’UMP, ou Jack Lang, qui depuis des années cautionnent pourtant toutes les dicxcriminations contre les hommes !

A l’inverse, Ségolène Royal, la hyène misandre, revendique désormais ouvertement les pressions qu’elle a exercées pour obtenir la programmation, et s’en attribue le mérite. Cette fois, nous espérons que Cali va cesser de soutenir cette créature pernicieuse, ce qu’il a fait fidèlement jusqu’à présent.

lemonde.fr/culture/article/2009/07/11/visites-politiques-et-artistiques-aux-francofolies_1217886_3246.html

Soyons précis : nous défendons ici le principe de la liberté d’expression, et non le rap et les rappeurs. Ces derniers, en effet, donnent à voir une masculinité aux antipodes de notre conception, pourtant large : grossièreté, indigence verbale et poétique, violence musicale, idées sectaires, etc. En cela, ils rendent un immense service aux misandres qui ont besoin de ce genre de masculinté caricaturale pour la montrer du doigt, et l’assimiler à la masculinité tout court. Et ils rendent un très mauvais service à la cause des hommes.

Seul point positif de cette affaire : nous nous sommes décidés à ouvrir une sous-rubrique Chansons dans la rubrique Misandrie.

Nous avons par ailleurs retrouvé le texte d’une chanson assez symétrique de Sale pute, intitulée Christina, chantée par Anaïs (laquelle, logiquement, a toujours soutenu Oreslan), qui date de 2005 et a été vendue à des milliers d’exemplaires. En voici le premier couplet :

Oh l’enfoiré m’annoncer ça comme ça de but en blanc
J’ sais même pas qui c’est
cette foutue Christina cette pute en blanc...
Une infirmière nan mais j’ te jure
Bah faut qu’on t’opère ça c’est sûr
Je verrais bien une ablation
Sans tes couilles tu sera p’tête moins con...

Pour la violence, elle fait aussi bien que l’autre, non ? Pourtant les pseudo-antisexistes que l’on entend aujourd’hui n’ont jamais élevé la moindre protestation, ni bien sûr demandé sa déprogrammation : cherchez l’erreur...

http://fr.lyrics-copy.com/anais/christina.htm

 

17 juillet : CHANTER LA VIOLENCE CONTRE LES HOMMES, CE N’EST PAS GRAVE...

Nous sommes malheureusement les seuls sur le web à exploiter le texte d’Anais, avec John Goetelen qui en a fait un bon billet sur son blog, repris par Le Post :

hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2009/07/16/apres-orelsan-anais-veut-couper-les-c.html#more

www.lepost.fr/article/2009/07/16/1622008_apres-orelsan-anais-veut-couper-les-c.html

Nous avons envoyé ce texte à plusieurs blogs anti-Oreslan. Les réactions (pas toutes) sont hallucinantes :

- c’est moins grave, parce que seul le premier couplet est violent ;

- c’est au deuxième degré, métaphorique, etc. (exactement l’interprétation que les mêmes refusent pour Oreslan !)

- subjectivement, ça paraît moins violent ;

- c’est négligeable parce que dans la réalité ce sont les hommes qui dominent.

L’évocation de l’"ablation des couilles" est évidemment au même niveau de violence que tous les sévices promis par Oreslan à son ex. Mais l’admettre est insupportable pour les misandres, qui sont prêts pour éviter cela à n’importe quelle contorsion dialectique. Ils dévoilent ainsi le fond de leur pensée : la violence contre les femmes, c’est insupportable ; la violence contre les hommes, c’est normal.

 

18 juillet : LA FETE DES PERES BELGES EN VIDEO

Nous avions signalé l’organisation d’une manif à l’occasion de la Fête des pères, à Bruxelles, le 14 juin dernier. Deux excellentes videos de cet événement sont désormais disponibles :

http://www.youtube.com/watch?v=mx2kZDh27fM&NR=1

http://www.youtube.com/watch?v=dyM6ko9Zrkc

 

20 juillet : MESSAGE DE KERIM KAAMER

Nous reproduisons le message émouvant de ce militant paternel belge (voir info précédente) :

Demain, toutes nos comunautés seront réunies pour le jour national. Bien fringués, on mettra en exergue la beauté de nos villes, les performances de notre technologie, de notre médecine, des soins quasi-gratuits, de la générosité de notre système social, qui aide les jeunes à acquérir sans travailler leurs droits au chômage et tant de choses magnifiques réalisées par ce petit pays et qui font notre fierté. Vous serez tous invités à fêter cette gloire nationale car, une fois n’est pas coutume, toutes les entrées seront gratuites ce jour là et se termineront par un grand feux d’artifice de victoire...
 
Mais la fête ne sera pas pour tout le monde...
 
En tout cas, pas pour moi, l’homme répudié, privé de ses enfants mais rançonné à payer pour avoir mis au monde 4 enfants magnifiques. Obligé par la loi à payer une pension alimentaire de 450€, + les frais extraordinaires de 3.600€. J’ai toujours veillé à disposer d’un logement adéquat pour recevoir mes 4 enfants. Cependant, la justice traine à me rendre mes droits, tandis qu’elle ne vérifie pas les conditions de vie chez leur mère. La pression financière est l’instrument des lâches. Et c’est donc 100% de mes ressources qui seront saisies pour les prochains mois
 
En ce jour de fête nationale, le père MAAMER devra payer 6.500€, qui seront directement saisis par l’huissier de justice. Les prochains mois s’annoncent sans revenus... avec leurs conséquences en loyer, factures, enfants...
 
Le CPAS va t’il m’aider ? Ce n’est pas sûr.
 
D’un point de vue citoyen, il est anormal qu’un bon et honnête père, travailleur et diplomé, puisse se retrouver dans cet état.
 
Je ne peux donc pas vous souhaiter bonne fête !
 
 
 
 
20 juillet : "L’ANCIENNE BOXEUSE CORRIGE SON MARI A COUPS DE BARRES DE FER"
 
Dans LibéRennes, un exemple hallucinant de violence conjugale féminine :
 
 
Nous mettons cet article en ligne, car il est extrêmement rare que les médias prennent la peine de rendre compte d’une violence de ce type contre un homme, et la dimension caricaturale des personnages y est sûrement pour quelque chose. Extrêmement rare, mais paradoxalement c’est encore trop pour certain(e)s, comme une certaine Olympe qui sur son blog juge que c’est de la place prise aux femmes (les hommes sont pourtant exclus de toutes les procédures de prévention) !!!
 
 
 
 
21 juillet : "ADRESSE A CELLES QUI PORTENT VOLONTAIREMENT LA BURQA"
 
Découvert avec retard dans le Nouvel obs du 9 juillet, cet excellent appel d’Elisabeth Badinter aux burqistes. Notons d’abord qu’elle considère à juste titre les femmes en question comme faisant un libre choix, et non comme de pauvres victimes contraintes. A noter son analyse de la burqa comme une agression contre les autres :
 
Ainsi dissimulée au regard d’autrui, vous devez bien vous rendre compte que vous suscitez la défiance et la peur, des enfants comme des adultes. Sommes-nous à ce point méprisables et impurs à vos yeux pour que vous nous refusiez tout contact, toute relation, et jusqu’à la connivence d’un sourire ?
 
A notons enfin qu’elle ne perd pas son temps à évoquer les solutions illusoires (tolérance, discussion) et appelle à une solution très peu politiquement correcte mais de bon sens :
 
pourquoi ne pas gagner les terres saoudiennes ou afghanes où nul ne vous de mandera de montrer votre visage, où vos filles seront voilées à leur tour, où votre époux pourra être polygame et vous répudier quand bon lui semble, ce qui fait tant souffrir nombre de femmes là- bas ?
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24 juillet : UNE FAUSSE ACCUSATRICE DEBOUTEE A GENEVE
info John Goetelen
 
C’est le deuxième cas ce mois-ci (voir 4 juillet) ! La Tribune de Genève nous raconte comment Angelina Coulet, habitante ce cette ville, ex-gagnante de l’émission Bachelor en 2003, qui travaille dans un magasin de luxe du centre ville, s’est fait draguer par un pseudo-photographe qui lui a proposé de faire des clichés de sa très esthétique personne. Sans plus se poser de questions, cette ingénue de 27 ans prend la pose, lui montre "sa cuisse et ses jambes", ce qui aurait donné lieu, selon elle, à un toucher de ses parties intimes par-dessus ses vêtements, et selon lui à un simple tapotement de cuisse. Quel drame !
 
L’affaire aurait pu s’arrêter, mais apparemment Angelina sait que la société misandre réserve le meilleur sort aux fausses accusatrices, tout en en leur assurant une pub gratuite très utile dans certaines professions. Elle porte donc plainte pour attouchements, en avril 2008. Une fois de plus, cette affaire insignifiante n’est pas classée, et suit le cours de la justice suisse pendant plus d’un an, jusqu’au non-lieu. C’est cher payé, d’une part pour le dragueur, plus ridicule qu’autre chose, et pour le contribuable suisse, qui préférerait sans doute investir ailleurs que dans les amusements d’une pétasse infantile et perverse. Mais apparemment, pour alimenter le sexisme, les institutions ne regardent pas à la dépense !
 
Au fait, elle fait appel !!!
 
 
 
 
25 juillet : ARPP, BILAN 2008
 
Comme l’année dernière, nous prenons connaissance avec intérêt du Bilan de l’Autorité de régulation de la publicité, organisme qui a le mérite rare de reconnaître l’existence de la pub misandre et d’en donner des exemples (choisis ou non à bon escient).
 
Cette année, sur les 46 manquements relevés (0,05 % des 90000 visionnés), le rapport note la régression de la tendance du porno-chic, très misandre, et un "recentrage des atteintes sur les femmes". Si l’on entre dans le détail, on note cependant que les atteintes sur les hommes sont présentes dans toutes les rubriques :
 
Dans la rubrique Atteinte à la dignité :
 
- "a) Nudité sans rapport avec le produit" : 1 image d’homme sur 11
 
- "b) Nudité dégradante" : sur 11, il n’y a pas le détail mais cela concerne entre autres des hommes en surpoids, des hommes âgés à la sexualité défaillante, deux couples, donc une forte proportion masculine ;
 
- "c) Réduction du sujet au statut d’objet sexuel" : sur 7, 2 images d’hommes qui vendent leur corps, et 5 d’hommes laids qui séduisent des filles par leur argent (dans ce cas les deux sexes sont dévalorisés) ;
 
- "e) stéréotype sexiste" : un seul cas, un homme qui déshabille une femme avec pour légende "Les hommes ne changeront jamais" (pas vraiment méchant...)
 
Dans la rubrique Violence-soumission : 3 cas sur 5 sont ceux d’hommes soumis (il y en avait plus, il est vrai, en 2007).
 
Sur ce rapport, nous exprimons les mêmes regrets que sur le précédent : des pubs sont reproduites mais peu sur la totalité des mises en cause ; la frontière n’est pas marquée entre ce qui relève de l’humour et du paradoxe, et ce qui relève du vrai sexisme ; il ne concerne que les pubs papier et non les pubs télé ; c’est justement dans les pubs télé que nous relevons habituellement la vraie misandrie, celle qui s’attache de manière non-spectaculaire à ancrer par la répétion des images négatives des hommes, par exemple celle du père de famille irresponsable et sans sentiment.
 
 
 
 
25 juillet : "MACHO, OUI BIEN SUR, QUE PUIS-ETRE D’AUTRE ?"
 
Très pertinente chronique de John Goetelen qui réhabilite le substantif macho.
 
 
 
 
26 juillet : "PATERNITE IMPOSEE" SUR WIKIPEDIA
 
Un sympathique internaute a ouvert un article Paternité imposée sur Wikipedia.
 
Comme tous les articles de cette encyclopédie ouverte à tous, il peut être modifié et enrichi.
 
Rappelons qu’il existe sur Wikipedia d’autres articles tout aussi intéressants : Hominisme - Misandrie - Violence féminine - Violence conjugale - Fausses accusations d’abus sexuels - Syndrôme d’aliénation parentale - Yvon Dallaire - Robert Bly
 
Bonne lecture :
 
 
 
 
27 juillet : PATERNITE IMPOSEE... AU MAROC
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Nous sommes tout disposés à croire que les injustices contre les hommes ne prospèrent que dans les sociétés occidentales. Pourtant certaines infos qui nous viennent du monde démentent régulièrement cette idée. Comme par exemple cet article de 2006 de La Gazette du Maroc, reproduit par Infos du Maroc, qui nous montre comment un père franco-marocain se voit imposer par la "Justice" de son pays la paternité d’un enfant qui est né après le divorce d’avec sa mère, qui a été contestée dès après la naissance, et avec lequel un test ADN ordonné par le tribunal de Mulhouse a confirmé qu’il n’avait aucun lien génétique (lequel tribunal a donc tranché en sa favrur).
 
Mais, le mariage ayant eu lieu au Maroc, c’est à des tribunaux de ce pays de trancher, et, depuis dix ans, ils le font tous dans le même sens : les tests ADN ne seraient compatibles ni avec la loi marocaine ni avec la tradition musulmane !
 
Dix ans de procédures inutiles et de pension alimentaire à payer pour un enfant qu’il n’a jamais vu ! Et on croyait que le Maroc était une terre ultra-patriarcale !
 
 
 
 
27 juillet : "EXPLOSION DES TESTS EN RECHERCHE DE PATERNITE"
Article de L.C. dans Le Figaro. Plusieurs infos intéressantes :
 
- les "actions en contestation de paternité" ont triplé entre 2004 à 2006
 
- les "actions en recherche de paternité" effectuées par les mères ont augmenté de 25% : l’homme qui est reconnu comme père biologique n’a aucune chance, même s’il n’était pas d’accord, même s’il n’étaist pas au courant : il écope d’une pension alimantaire, plus éventuellement de "frais de maternité" ;
 
- une étude du journal The Lancet estime "qu’un enfant sur trente ne serait en réalité pas celui du père biologique"
 
Bien partie, l’égalité des droits !
 
 
 
 
29 juillet : CHIFFRES-BIDON SUR LA BURQA ?
 
D’après Le Monde, deux enquêtes sur la burqa faites respectivement par deux services de police distincts tirent les conclusions suivantes :
- il y aurait... 367 burqistes ;
- la majorité sont volontaires
- la plupart ont moins de 30 ans, 26% sont des Françaises de souche converties.
 
On est donc loin d’un phénomène de contrainte ! Par contre, le chiffre a déjà suscité l’ironie de plusieurs hommes politiques, à la fois par sa précision et sa faiblesse. Il ne rend guère compte de ce que les habitants de grandes villes peuvent voir régulièrement. Dommage que les mêmes hommes politiques restent muets devant le bidonnage habituel d’autres chiffres, concernant la violence conjugale par exemple.
 
 
 
 
31 juillet : LES HOMMES ET LA DANSE
 
Dans Le Monde, interview de la chorégraphe flamande Anne Teresa De Keersmaeker, qui rend compte d’une intéressante évolution des comportements dans son milieu :
 
- Une nouvelle compagnie très insolite, puisque composée de neuf hommes et d’une seule femme, a fait son apparition avec "The Song". Alors que votre identité stylistique repose sur le féminin, quel est le sens de cette bascule ?
- Je n’ai pas voulu ce déséquilibre. Cela s’est fait comme ça. J’ai choisi des danseurs nouveaux avec lesquels j’avais envie de travailler. Ce sont d’abord de beaux danseurs, de beaux danseurs mâles. Il s’agit aussi d’une nouvelle génération d’interprètes. Je remarque d’ailleurs que depuis une dizaine d’années, dans ma compagnie mais aussi dans le cadre des auditions pour intégrer l’école Parts, les hommes sont de plus en plus nombreux à vouloir danser. J’ai l’embarras du choix, ce qui n’était pas le cas il y a seulement quatre ans. Les femmes font maintenant de la politique et les hommes dansent...
 
Les paritaristes vont-ils perturber le spectacle ?
 
 
 

 

 
2 août : MORT DE GEORGES DUPUY
 
Communiqué de l’Après-rupture :
 
Notre ami, auteur du livre ayant pour titre : « Coupable d’être un homme » , auteur et militant contre les fausses allégations et fausses accusations, pour une plus grande justice pour les hommes et les pères, président fondateur de « la Coalition pour la défenses des droits des hommes du Québec » nous a quitté après une maladie incurable, jeudi le 30 juillet 2009 vers midi.
 
Avec courage, il a vécu ses derniers jours chez-lui, auprès de son épouse Diane qui l’a assisté pour son Grand Voyage !
 
Georges avait reçu le merveilleux don de servir le genre humain, n’est-ce pas là une raison pour lui être reconnaissant ?
 
 
 
8 août : MORANO COMME LETARD
 
Lors du dernier remaniement, Valérie Létard a laissé le Secrétariat d’état à la Solidarité, lequel a été englobé par le Secrétariat d’état à la famille confié à Nadine Morano. Malheureusement, le discours n’a pas changé, si l’on lit l’interview de celle-ci au Figaro :
 
Je souhaite que l’on enseigne dès l’école aux petits garçons que l’on n’a pas le droit de porter la main sur une femme, mais aussi que l’on expérimente le procédé du port du bracelet électronique pour les conjoints violents comme en Espagne.
 
On n’enseignera donc pas aux filles que les hommes doivent être respectés, et les conjointes violentes ne seront pas tenues au bracelet ! Pourquoi cette différence, et, si ce n’est pas du sexisme, qu’est-ce que c’est ? Dans ce contexte, la phrase qui suit ne manque pas de piquant :
 
Nous devons sensibiliser le Soudan pour qu’il signe et ratifie la Convention pour l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes.
 
Avant de déployer des pressions sur un pays pour qu’il supprime ses discriminations sexuées, il faudrait peut-être en effet agir chez nous où celles-ci (contre les hommes) prospèrent impunément.
 
 
 
 
12 août : BRAVO LES FILLES DE COETQUIDAN !
 
Impressionnant docu de M6 consacré à l’illustre école de Coetquidan, qui forme les responsables militaires de haut niveau. Parmi eux, en première année, des jeunes femmes déterminées, parfois frêles mais d’une énergie insoupçonnable, qui assument avec succès les mêmes épreuves que les garçons, et les dirigent parfois. Ni geignardise, ni bêlement victimiste, ni revendication d’avantages spécifiques : une volonté farouche de réussir, qui force l’admiration. Cette année, la promotion n’a jamais été aussi fournie en filles : 32 sur 210. 
 
 
 
13 août : "QUATRE FEMMES COLLENT LE PENIS D’UN HOMME QUI LES AVAIT TROMPES"
 
Info de La Presse canadienne datée du 4 août. Dans le Wisconsin, quatre femmes ont organisé une vengeance contre un séducteur : aveuglé, déshabillé au ciseau, frappé au visage, menacé de mort, le malheureux a subi de surcroît le collage de son pénis sur l’estomac avec de la colle forte.
 
Nous l’avons mise en ligne, car s’il n’y a pas pénétration comme dans la définition juridique (française) du viol, ce qui s’est passé en relève, selon nous, incontestablement. Ce qui montre les limites de cette même définition et la nécessité de l’adapter à la réalité.
 
 
 
14 août : AVANTAGE RETRAITE : FIN DE LA DISCRIMINATION ? 
 
Le système d’avantages en matière de retraite réservés aux mères (octroi de trimestres supplémentaires) est justifié dans la mesure où les carrières de celles-ci sont ralenties par les congés maternité et réduites en terme de trimestres cotisés par les congés parentaux ou autres. Mais il est discriminatoire à l’encontre des pères puisqu’ils prennent les congés paternité (certes moins longs) mais aussi les autres congés (il y a en France dix mille pères au foyer).
 
Les victoires successives remportées par les pères qui ont attaqué le système portent leurs fruits : il est désormais contraint à se réformer.
 
Récapitulons :
 
> dans le public, il existait un avantage réservé aux mères ayant élevé trois enfants. Pour éviter de l’étendre à tous les pères, le gouvernement a changé la loi en 2003 : la condition est désormais d’arrêter le travail pendant huit semaines continues (durée minimale du congé maternité / la Halde juge ce système discriminatoire). Le congé paternité n’étant que de deux semaines, les pères ne peuvent donc en bénéficier qu’à condition d’avoir pris un congé parental ou sabbatique... ce qu’ils font peu, du fait du conditionnement matricentrique et parce que ceux-ci ne sont pas rémunérés.
 
> dans le privé a été maintenu un avantage pour les mères : huit trimestres par enfant. Mais
en février dernier, la Cour de cassation a accordé l’avantage à un père qui l’avait saisie. De peur de voir se multiplier les plaintes de pères, la Sécu n’étant pas en mesure d’en assumer les conséquences financières, le gouvernement a décidé d’engager une réforme qui s’incluera dans le projet de loi de finances 2010.
 
Les diverses solutions possibles sont bien décrites dans un dossier de LaTribune.fr :
latribune.fr/patrimoine/epargne-retraite/20090812trib000409727/les-5-pistes-de-la-future-reforme-des-avantages-familiaux.html
 
D’un point de vue hoministe, la réforme doit tenir compte de deux exigences indissociables :
1. l’égalité des droits hommes/femmes
2. la favorisation de l’implication paternelle dans l’éducation
 
Voici notre point de vue sur les solutions envisagées :
 
> Supprimer l’avantage ne satisfait ni le 1 (les mères n’ont plus aucune compensation ) ni le 2
 
> Lier l’avantage à l’accouchement (et non plus au fait d’avoir élevé des enfants) ne satisfait ni le 1 (les pères en sont définitivement exclus) ni le 2
 
> Attribuer l’avantage aux pères tout en le réduisant de moitié satisfait le 1 (mais la compensation des mères diminue) mais pas le 2 (pas d’incitation à s’arrêter davantage pour les pères)
 
Le seul critère d’obtention qui satisfait aux deux exigences est celui de la durée de l’arrêt de travail : il est objectivement mesurable et applicable aux pères. Encore faut-il que ceux-ci s’arrêtent, et pour changer les mauvaises habitudes il serait bon d’innover, par exemple :
 
> en n’accordant le congé parental que partagé équitablement entre les deux parents (s’ils prennent six mois, c’est trois pour la mère et trois pour le père)
 
> en inventant le congé parental rémunéré (ça se fait ailleurs, pourquoi pas chez nous ?)
 
> accessoirement, il faudrait faire rectifier une fois pour toutes les conventions collectives qui réservent les congés pour enfants malades aux seules mères.
 
Une réaction sexiste, celle de Pascale Cotton, vice-présidente de la CFTC, qui exclut toute mesure en faveur des pères, et déclare : "Ce débat ne devrait même pas avoir lieu, il est immoral". Ben voyons, reconnaître enfin et récompenser l’investissement des pères, c’est complètement immoral !
 
 
 
16 août : ENQUETE DARES, NOUVELLE INTOX
 
Fin juillet, nous avons tous entendu parler d’une nouvelle enquête de la Dares, intitulée Hommes et femmes recrutés en 2005 : les préférences des employeurs.
 
 
Son enseignement principal semblait être la confirmation d’une écrasante discrimination à l’embauche organisée et assumée contre les femmes par les employeurs : 70% de ceux-ci préféreraient embaucher des hommes !!! C’est en tout cas ce qu’avaient lu et titré les médias suivants le 30 juillet :
 
Le Point : 70 % des employeurs préfèrent recruter un homme qu’une femme

Fil Info sur l’emploi : 70% des employeurs préfèrent recruter des hommes
 
Ouest-France : 70% des employeurs préfèrent encore recruter un homme qu’une femme
.
Europe1 : Les recruteurs font la part belle aux hommes
 
TF1 : Les employeurs boudent les femmes
 
ou le 4 août : 
 
Les Quotidiennes : Pour obtenir un emploi, mieux vaut être un homme
 
Eh bien, ils avaient tous lu trop vite, ou recopié le voisin, ou mentaient. En effet, le tableau de la p. 6 indique très clairement que la proportion d’employeurs ayant une préférence de genre pour embaucher est de 28%, parmi lesquels 20% préfèrent les hommes et 8% les femmes. De plus, sur ces 28%, 93% seulement concrétisent cette préférence.
 
Les 70% viennent du commentaire de la p.3 où il est dit avec raison que 70% des employeurs ayant une préférence sexuée, c’est-à-dire 70% des 28%, préfèrent les hommes. Ce qui signifie que 30% préfèrent les femmes.
 
Au bout du compte, et si l’on en croit cette enquête, on arrive à moins de 20% des employeurs préférant embaucher des hommes, ce qu’ils expliquent le plus souvent par la nature de l’activité (travaux durs, etc.). On est loin de la discrimination massive annoncée !
 
A l’inverse, les 8% qui préfèrent embaucher des femmes ne suscitent aucune protestation, et pour cause : nos médiacrasseux n’ont même vu leur chiffre !
 
C’est ainsi que l’on amène le public à croire à n’importe quoi, et par exemple au plafond de verre. Pascale Cotton s’est déjà servie des 70% dans l’interview que nous citons (cf 14 août) pour justifier son refus de tout bonus retraite pour les pères. Et les sites misandres en font leurs choux gras.
 
Voilà comment est faite l’information en France, dès lors que se présente l’occasion de présenter un genre (le féminin) comme victime de l’autre (car "les employeurs", dans l’esprit du public, c’est devenu le "cartel masculin", bien entendu). 
 
Seul le Medef a vu la supercherie, et publié un communiqué de mise en garde :
 
 
 
17 août :  "MAFIA, QUAND LES FEMMES PRENNENT LE POUVOIR"
 
C’est le titre de couverture de L’Express de la semaine qui s’achève (13 au 19 août), illustré de la photo d’une charmante supernana-mafiosa prise en main par des officiers de police. A l’intérieur le dossier nous explique comment ces dames remplacent les chefs défaillants, tués ou emprisonnés, en manifestant des aptitudes au crime aussi grandes que les leurs : Naples, Mexique, Australie, Nigéria. Quelle dure révélation ! Les misandres vont-ils traîner L’Express en justice ? Où vont-ils célébrer cette nouvelle victoire de la parité ?
 
 
 
20 août : "A QUAND UN MINISTERE DES VICES ET DES VERTUS ?"
 
Datée du 30 juillet, pertinente et percutante chronique de Gilles-Martin Chauffier, rédacteur en chef de Paris-Match, qui revient sur l’affaire Orelsan. On appréciera surtout la lucidité de son regard sur Ségolène Royal :
 
Il y a quelques années, à la moindre rumeur de pédophilie, elle mobilisait. Ses adversaires murmurent qu’elle a une poignée de suicides à son actif parmi les enseignants de l’éducation nationale.

Pour se donner l’importance que tout le monde lui refuse, elle s’en tient à son personnage. Juchée sur les échasses de la vertu, de la famille et des femmes, elle se raccroche à la morale comme à la dernière bouée.

D’autant qu’on le sait tous : dès qu’ils ont fini de régler leurs comptes aux vices de l’époque, les hommes politiques filent dîner avec eux. Ségolène par exemple, pour ne parler que d’elle, adore les plateaux de Canal+ où le cynisme d’Orelsan fait figure de petite bière. Il ne faudrait pas que sales p... devienne synonyme de sales politiciens.

 

 



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